15 novembre 2008

Un homme, un vrai (2003) de Arnaud Larrieu et Jean-Marie Larrieu

Un homme, un vraiElle :
Les Frères Larrieu nous offre leur regard bien personnel un peu décalé sur la vie conjugale d’un jeune couple qui bascule entre fantaisie et drame. Les rôles sont renversés; le mari fait office de nounou puisqu’il n’a pas de métier et la femme ramène à la maison l’argent d’un vrai travail. Trois temps de la vie de couple avec la rencontre amoureuse, la séparation et les retrouvailles dans trois lieux bien différents. Le dernier est très insolite puisqu’il se situe dans la haute montagne pyrénéenne, là où l’on peut apercevoir les coqs de bruyère. C’est justement là que ce mari un peu loser retrouve sa masculinité et son identité, au contact de la nature brute. Servi par les deux bons acteurs que sont Mathieu Almaric en mari lunaire et par Hélène Fillières en mère fugueuse inconsciente, le film se laisse regarder avec plaisir.
Note : 3 étoiles

Lui :
Premier long métrage des Frères Larrieu, Un Homme Un Vrai est une amusante fantaisie autour d’une histoire d’amour délicate, temporellement structurée en trois moments à 5 années d’intervalle. Marilyne (Hélène Fillières) est cadre supérieur dans une startup et Boris (Matthieu Amalric) aspire à être artiste. C’est par le traitement qu’en font les Frères Larrieu que le film acquiert une réelle personnalité. Par un enchaînement légèrement improbable de situations, ils donnent au film un ton décalé, où règne l’inattendu, où chaque situation chasse la précédente. On peut globalement reprocher un manque de contenu mais Un homme un vrai se savoure surtout au niveau de l’instant et de sa vitalité. Originaires des Pyrénées, Arnaud et Jean-Marie Larrieu en profitent pour nous faire découvrir les coqs de bruyère et leur étonnant chant amoureux.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Mathieu Amalric, Hélène Fillières
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14 novembre 2008

La belle espionne (1953) de Raoul Walsh

Titre original : « Sea devils »

La belle espionneElle :
(pas vu)

Lui :
Lointainement inspiré du roman de Victor Hugo Les travailleurs de la mer, La belle espionne est un film d’aventures en technicolor comme les studios en étaient friands en ce début des années 50. C’est même un superbe exemple du genre, Raoul Walsh réussissant à mêler étroitement intrigue, suspense et romance. Yvonne de Carlo est cette belle espionne que des marins doivent convoyer de Guernesey aux côtes françaises ; elle illumine le film de son charme et de sa présence. Raoul Walsh a lui-même défini le film comme une ode à la beauté surnaturelle de son actrice et aussi à la mer. Face à elle, Rock Hudson est hélas peu crédible en marin, paraissant même un peu emprunté. Yvonne De Carlo dans La Belle Espionne La photographie est superbe, avec notamment une belle opposition entre les extérieurs toujours en clair-obscur et les scènes d’intérieur très lumineuses. Avec son climat envoûtant, La Belle Espionne est un délicieux spécimen de ces grands films d’aventure des années 50 et 60. A noter la présence de deux futurs réalisateurs : Gérard Oury joue Napoléon et Bryan Forbes interprète Willie (le compagnon de Rock Hudson).
Note : 4 étoiles

Acteurs: Yvonne De Carlo, Rock Hudson, Maxwell Reed, Bryan Forbes, Michael Goodliffe
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Homonyme :
Sea devils de Benjamin Stoloff (1937), avec Victor McLagen et Ida Lupino

13 novembre 2008

Bob Roberts (1992) de Tim Robbins

Bob RobertsElle :
(pas vu)

Lui :
Bob Roberts, le premier long métrage réalisé par Tim Robbins, est assez mal connu. Se présentant comme un documentaire, le film est plus qu’une simple satire politique : c’est une réflexion sur les travers de la démocratie. Ce faux reportage a pour sujet la campagne électorale au poste de sénateur de Pennsylvanie d’un jeune candidat qui pratique un populisme conservateur. Pour éviter de trop marquer son discours, Tim Robbins crée un Bob Roberts assez hybride : certes, il est très marqué à droite car il surfe sur les grandes valeurs de la l’Amérique la plus à droite mais en même temps, il prend l’aspect d’un folksinger dont les pochettes de disque sont celles de Bob Dylan (les reprises et emprunts à Bob Dylan et au film documentaire Don’t Look Back sont extrêmement nombreux). Son Bob Roberts est un candidat atypique, un rebelle conservateur en quelque sorte. Ces précautions n’ont pas suffi car les sympathisants du parti républicain ont très mal reçu le film ; il faut dire que Tim Robbins est connu pour ses positions à gauche. Mais le propos de son film n’est pas tant une attaque contre Bush (père) ou contre les républicains, il est plutôt de démontrer comment un candidat populiste et manipulateur peut remporter une élection sans aucun vrai discours politique : il prône la fierté, le désir de gagner, stigmatise la corruption, il joue sur l’émotion… que des valeurs faciles auxquelles les électeurs peuvent adhérer et les médias jouent le rôle d’amplificateur. Le plus étonnant dans Bob Roberts, c’est de constater à quel point son propos est autant actuel aujourd’hui qu’en 1992, non seulement aux Etats-Unis mais aussi en France. Même 16 ans après, Bob Roberts mérite donc vraiment d’être vu.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Tim Robbins, Giancarlo Esposito, Alan Rickman, Ray Wise
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C’est Tim Robbins lui-même qui chante. Son frère David Robbins a composé les morceaux. Tim Robbins a refusé que la bande sonore sorte en disque. On comprend aisément pourquoi : vu les paroles de ces chansons, on image quel effet elles auraient pu avoir une fois sorties de leur contexte!

12 novembre 2008

Man of the Year (2006) de Barry Levinson

Titre français (Canada) : « L’homme de l’année »

Man of the yearElle :
(pas vu)

Lui :
L’homme de l’année, c’est Tom Dobbs, un animateur de talk-show qui décide de se présenter aux élections présidentielles… et qui est élu. Mais une jeune femme découvre un bogue dans le système électronique de vote. Man of the Year oscille donc entre satire politique et thriller, hélas sans parvenir à les réunir pleinement. C’est la partie show politique qui est la plus réussie, essentiellement grâce à la présence de Robin Williams qui est vraiment très à l’aise dans ce rôle d’amuseur qui débite des blagues à un rythme effréné. On retrouve avec un certain plaisir le Robin Williams de Good Morning Vietnam. Les dialogues sont vraiment percutants et le débat entre les trois candidats est amusant. Les piques lancées vers la politique politicienne et les partis en place restent toutefois à un niveau assez basique. La partie thriller, quant à elle, est franchement simplette et guère convaincante. Son seul mérite est de souligner qu’un bogue (un vrai) dans le système de vote électronique pourrait n’être connu que de quelques personnes et donc être caché. Au final, Man of the Year est un film léger et amusant mais de portée moins importante que l’on ne pourrait le supposer en lisant le sujet.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Robin Williams, Christopher Walken, Laura Linney, Jeff Goldblum
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11 novembre 2008

Boulevard du Crépuscule (1950) de Billy Wilder

Titre original : « Sunset Blvd. »

Boulevard du CrépusculeElle :
(pas revu)

Lui :
Billy Wilder n’a sans doute pas toujours été considéré à sa juste valeur par les cinéphiles (1) et pourtant il a signé plusieurs très grands films. Boulevard du Crépuscule est probablement celui à mettre en premier. Sunset Boulevard, c’est le nom de la rue bien connue de Los Angeles où vivent nombre de stars du cinéma ; Sunset Blvd., le film, met en scène une grande star oubliée du muet qui vit recluse, au bord de la folie, persuadée que le monde entier attend son retour. Un jeune scénariste désargenté va devenir son gigolo.

Erich von Stroheim et Gloria SwansonBoulevard du Crépuscule est un film très original et particulier, par le fond et par la forme. Il donne une vision d’Hollywood et de la starisation qui est peu commune, une vision un peu cruelle sur l’envers du décor. Le fait que Billy Wilder fasse jouer les rôles des « déchus » par des acteurs qui sont eux-mêmes très proches de leur personnage donne un climat particulier au film : Gloria Swanson est elle-même une grande star du muet qui a vu sa carrière se terminer brutalement à l’avènement du parlant. Le film que l’héroine regarde avec son gigolo n’est autre que Queen Kelly de 1928 avec… Gloria Swanson et dirigé par… Erich von Stroheim, dont la carrière en tant que réalisateur s’est arrêtée, justement après avoir été renvoyé par Gloria Swanson (2). Et Billy Wilder lui fait jouer 20 ans plus tard le rôle d’un ex-metteur en scène devenu le maître d’hôtel de son ex-star… Quelle ironie ! Cette audace, cette liberté de ton donne au film un caractère unique. La scène finale de l’escalier est mémorable, on y voit l’espace de quelques instants Von Stroheim l’acteur redevenir Von Stroheim le réalisateur. Lui et Gloria Swanson se donnent en tous cas entièrement à leur rôle, semblant tous deux accepter et assumer pleinement leur personnage de « déchu ».

Boulevard du Crépuscule est aussi original sur la forme, ne serait-ce que par sa construction : le film est un flash-back et c’est un cadavre qui raconte son histoire, ce qui n’est pas si courant (3). Le film de Billy Wilder est un regard sur le monde du cinéma à la fois porteur de rêve et profondément cruel. Un film très intense, un petit chef d’œuvre qui fait partie de ces films qui vous marque durablement.
Note : 5 étoiles

Acteurs: William Holden, Gloria Swanson, Erich von Stroheim, Nancy Olson
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(1) Dans leur livre 50 ans de cinéma américain, Jean-Pierre Coursodon et Bertrand Tavernier explique ce dédain de la critique cinéphilique envers Billy Wilder par le fait qu’il écrivait ses scénarios : un véritable auteur de films est censé être un « pur » metteur en scène…

(2) Gloria Swanson, qui était productrice sur le film Queen Kelly, a renvoyé Erich von Stroheim au tiers du tournage. Cela mit fin à la carrière de metteur en scène de Von Stroheim, déjà très mal vu par les studios. A noter que, bien que tourné en 1928, Queen Kelly n’était toujours pas sorti en 1950. Il n’est vraiment sorti qu’en… 1985 !
Parmi les autres « vrais acteurs », on notera les 3 joueurs de bridge : l’un est facile à reconnaître, c’est Buster Keaton, les deux autres beaucoup moins : il s’agit de Anna Q. Nilsson et H.B. Warner, deux acteurs du muet. En outre, Cecil B. DeMille joue bien entendu son propre rôle, tout comme la journaliste à potins Hedda Hopper.

(3) C’est même une règle de ne jamais faire parler les cadavres. Initialement, le cadavre était transporté à la morgue et racontait son histoire aux autres cadavres… Cette scène faisant rire le public dans les premières projections, elle fut enlevée du montage final.

10 novembre 2008

La vie d’artiste (2007) de Marc Fitoussi

La Vie d'artisteElle :
Certes, ce n’est pas un grand film mais il se laisse regarder. Drôle et léger, ce premier film de Marc Fitoussi traite du désir de starification qui saisit les générations de notre époque. L réalisateur centre son film sur trois personnages qui voudraient accéder à la notoriété en littérature, dans le cinéma et la chanson. On les voit traverser en parallèle les aléas, les fausses joies, les espoirs déçus, les épreuves. Marc Fitoussi, entouré par toute une pléiade de bons acteurs, les dépeint avec tendresse.
Note : 3 étoiles

Lui :
Les trois personnages principaux de La vie d’artiste ne se connaissent pas mais ils ont en commun d’être persuadé avoir du talent et de vouloir réussir. Mais il n’est pas si facile de devenir écrivain, chanteuse ou comédienne… Marc Fitoussi met bien en place ses personnages et parvient petit à petit à les rendre attachants malgré tous leurs défauts. Sa mise en scène est simple et contribue à donner beaucoup de naturel au film. Tout au plus pourrait-on reprocher une trop grande profusion d’acteurs connus pour tous les seconds rôles… et ils sont nombreux : cela distrait car on passe son temps à les reconnaître. Mais pour un premier long métrage, La Vie d’Artiste est plutôt une réussite car vraiment plaisant et bien équilibré.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Sandrine Kiberlain, Émilie Dequenne, Denis Podalydès, Aure Atika, Grégoire Leprince-Ringuet, Jean-Pierre Kalfon, Marilyne Canto
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9 novembre 2008

Mata Hari (1931) de George Fitzmaurice

Mata HariQuelques mois après la sortie d’Agent X-27 de la Paramount avec Marlène Dietrich, la MGM sort Mata Hari avec Greta Garbo. Les deux films sont basés sur le même thème, une variation autour du mythe de l’espionne mondaine et séductrice. Il est bien entendu tentant de comparer les deux films. X-27 a toutefois pour avantage d’avoir un réalisateur qui marque le film de son style personnel alors que Fitzmaurice est un (très bon) technicien. On retrouve en tous cas dans les deux films la forte présence de l’actrice principale. Greta Garbo marque le rôle de son magnétisme et de sa présence au point d’en faire totalement oublier le personnage qui s’efface derrière l’actrice. Mata Hari Personne ne s’en plaindrait, ceci dit, car le spectacle est d’autant plus séduisant que le costumier Adrian lui a dessiné des robes renversantes et inventives. A ses côtés, les seconds rôles sont solidement tenus par Roman Novarro et Lionel Barrymore qui parviennent tous deux à donner une bonne présence à leur personnage. Par rapport à X-27, Mata Hari manque toutefois de scène forte : paraissant un peu tirée par les cheveux, même la fin manque d’impact. Sans être à classer parmi ses meilleurs films, Mata Hari reste plaisant à regarder pour le numéro magique et fascinant de Greta Garbo.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Greta Garbo, Ramon Novarro, Lionel Barrymore, Lewis Stone
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Homonymes :
Mata Hari, agent H21 de Jean-Louis Richard (1964), avec Jeanne Moreau et Jean-Louis Trintignant
Mata Hari (1985) variation pseudo érotique avec Sylvia Kristel.
+ plusieurs adaptations à la télévision dont une récente (2003) avec Maruschka Detmers.

8 novembre 2008

Dix petits indiens (1945) de René Clair

Titre original : « And then there were none »

Dix petits indiensElle :
(pas vu)

Lui :
Exilé aux Etats-Unis pendant la seconde guerre mondiale, René Clair y réalise quatre beaux films. Dix Petits Indiens est le dernier d’entre eux. Il s’agit de l’adaptation du roman d’Agatha Christie Les Dix Petits Nègres, incontestablement l’une des intrigues les plus parfaites de roman policier, où dix personnes se retrouvent invitées par un inconnu sur une île isolée pour y être assassinés un par un. René Clair crée une ambiance parfaite pour que le mystère se développe, utilisant éclairages et gros plans pour souligner l’intrigue, fantastique jeu du chat et de la souris. Les personnages forment une belle galerie de portraits très typés, parfaitement personnifiés, à l’exception de la jeune femme (interprétée par June Duprez) qui apparaît nettement plus fade. La fin est celle utilisée au théâtre, c’est-à-dire la fin heureuse. Cette version des Dix Petits Indiens est sans aucun doute la meilleure.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Barry Fitzgerald, Walter Huston, Louis Hayward, Roland Young, June Duprez
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Les autres adaptations au cinéma :
Dix petits indiens (And then there were none), film anglais de George Pollock (1965) avec Hugh O’Brian et Shirley Eaton.
Dix petits nègres de Peter Collinson (1974) co-production européenne avec Charles Aznavour, Stéphane Audran, Richard Attenborough, Oliver Reed, …
Desyat negrityat de Stanislav Govorukhin (1987) film soviétique
Ten little indians d’Alan Birkinshaw (1989), film britannique avec Donald Pleasence (Autre titre : Death of safari).

Pour relire la comptine : > version anglaise ou sa  traduction en français.

7 novembre 2008

La planète des vampires (1965) de Mario Bava

Titre original : « Terrore nello spazio »

La planète des vampiresElle :
(pas vu)

Lui :
Evidemment, avec un titre pareil, on peut craindre le pire… Mais non, pas de vampires de pacotille à l’horizon, La Planète des Vampires est en fait un film de science de fiction qui ne manque pas de charme. Sur une planète apparemment déserte, les occupants d’un vaisseau spatial d’exploration se trouvent confrontés à une force inconnue et invisible. L’italien Mario Bava est un  technicien : il fut le plus brillant des opérateurs italiens avant de passer à la réalisation. Dans La Planète des Vampires, il parvient à créer une atmosphère avec très peu de moyens : le décor est constamment baigné d’une petite brume qui empêche de voir trop loin et les nombreux rochers en cartons auraient été récupérés d’un autre film. Les décors intérieurs sont simples mais très photogéniques avec leurs grandes masses colorées. L’image est étonnante avec de fortes dominantes bleu-nuit, orange ou rouge saturé. Au final, l’atmosphère est angoissante et prenante mais aussi très originale. Si le thème avait déjà été abordé par la littérature de science-fiction et même certains films, il est inévitable en le regardant aujourd’hui de penser à Alien et de le voir comme l’un de ses précurseurs. Certaines scènes des deux films se ressemblent étonnamment. La Planète des Vampires devait être le premier d’une série de cinq films mais les suivants ne virent jamais le jour. Le film ne sortit pas en salles en France avant… 1995, il n’était disponible auparavant qu’en vidéocassettes.
Note : 3 eacute;toiles

Acteurs: Barry Sullivan, Norma Bengell
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6 novembre 2008

Mad City (1997) de Costa-Gavras

Mad CityElle :
(En bref) Film décoiffant et édifiant sur l’emprise des médias, les méthodes de manipulation de l’individu, en l’occurence un brave type qui a disjoncté (John Travolta). Le personnage joué par Dustin Hoffman est d’un cynisme à faire frémir.
Note : 4 étoiles

Lui :
(En bref) Excellente mise en relief du rôle des médias dans le déclenchement et le déroulement d’événements.
Note : 4 étoiles

Acteurs: John Travolta, Dustin Hoffman, Mia Kirshner, Alan Alda
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