6 mars 2012

Dodes’ka-den (1970) de Akira Kurosawa

Titre original : « Dodesukaden »

DodeskadenAlors que le Japon est en plein boom économique, Akira Kurosawa adapte un roman de Shûgorô Yamamoto qui met en scène les habitants d’un petit bidonville en bordure d’une grande métropole japonaise. Kurosawa pense que « le miracle économique ne durera pas car il prend appui sur la misère morale et l’injustice ». Loin d’être un film rebutant ou misérabiliste, Dodes’Ka-den est un très beau film, d’une humanité rare. Dodes’Ka-den est une onomatopée que les enfants japonais utilisent pour imiter le bruit du train sur les rails. C’est le bruit que fait l’adolescent Rokuchan en conduisant son tramway imaginaire. Dodeskaden Il ouvre et clôt le film qui est centré sur une douzaine de personnages. Il y a beaucoup de choses dans Dodes’Ka-den : des drames, de l’humour, du rêve, de la poésie, de la beauté. Le film est d’ailleurs très beau plastiquement parlant : pour son premier film tourné en couleurs, Kurosawa a repeint tous les objets, même les plus anodins et a tout filmé en studio. Même le ciel est peint. Cela accroit ce sentiment d’être à côté du monde réel. Le dénuement des personnages permet à Kurosawa de mieux pénétrer les profondeurs de l’âme humaine. Il ne faut surtout pas se laisser effrayer par le sujet, Dodes’Ka-den est un film superbe, d’une très grande humanité.
Elle:
Lui : 5 étoiles

Acteurs: Yoshitaka Zushi, Tomoko Yamazaki, Yûko Kusunoki, Kunie Tanaka
Voir la fiche du film et la filmographie de Akira Kurosawa sur le site IMDB.

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Remarques :
Entre Barberousse (également adapté d’un roman de Shûgorô Yamamoto) et Dodes’Ka-den, Kurosawa a été pressenti dans le cadre de plusieurs projets à Hollywood mais aucun n’a abouti.

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21 février 2012

Kiki, la petite sorcière (1989) de Hayao Miyazaki

Titre original : « Majo no takkyûbin »

Kiki, la petite sorcièreKiki est une fillette qui a hérité de talents de sorcière : elle vole sur son balai aussi aisément que d’autres font de la bicyclette. Pour son apprentissage, elle doit aller s’installer dans une ville de son choix et proposer ses services… Kiki, la petite sorcière a été tourné par Hayao Miyazaki avant Porco Rosso, il est dans un registre assez différent. La qualité du dessin est comme toujours avec Miyazaki remarquable, les décors sont assez enchanteurs. Il y a beaucoup de fraîcheur qui se dégage de cet univers enfantin. L’histoire est gentille et décrit les difficultés du passage de l’enfance à l’adolescence.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: (voix) Minami Takayama, Kappei Yamaguchi
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29 janvier 2012

Barberousse (1965) de Akira Kurosawa

Titre original : « Akahige »

BarberousseAux alentours de 1820 à Edo (aujourd’hui Tokyo), un tout jeune médecin est affecté à un dispensaire de quartier pauvre alors qu’il attendait un poste bien plus prestigieux du fait de ses relations. Il se révolte d’abord contre son patron, un docteur entièrement dévoué à sa tâche surnommé Barberousse, avant de s’intéresser peu à peu à certains cas… Barberousse fait partie des grands films humanistes d’Akira Kurosawa. Il s’agit d’une œuvre de grande ampleur à laquelle le cinéaste a consacré deux années. Cette transformation d’un jeune arriviste est admirablement construite puisque plusieurs histoires dans l’histoire nous sont contées. L’idée développée par Kurosawa est de montrer que les maux physiques cachent souvent une tragédie humaine dont la cause profonde est soit la pauvreté, soit la rigidité des codes sociaux. Le docteur Barberousse prouve peu à peu au jeune homme que soigner les maux des autres lui permet aussi de soigner les siens et trouver une paix en lui-même. Kurosawa sait éviter tout misérabilisme et tout sermon, il raconte des histoires qui nous captivent par leur force et qui nous touchent profondément. Barberousse fait partie de ces films qui nous font réfléchir sur notre vision de la vie et nous donnent une sensation d’enrichissement. La mise en scène est parfaite, un grand soin a été porté sur les décors et le format large de l’image est merveilleusement exploité. Barberousse fait partie des plus grands films de Kurosawa.
Elle:
Lui : 5 étoiles

Acteurs: Toshirô Mifune, Yûzô Kayama, Tsutomu Yamazaki, Reiko Dan, Miyuki Kuwano
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Remarque :
Barberousse marque la fin de la collaboration entre Akira Kurosawa et son acteur fétiche Toshirô Mifune. Ce dernier se lançait alors dans la production, il était aussi courtisé par Hollywood. Immobilisé par le long tournage de Barberousse, il a commencé à entrer en conflit avec Kurosawa sur l’orientation à donner à son personnage : alors que le réalisateur voulait mettre en avant son altruisme, l’acteur voulait accentuer son côté héros prêt à tout, lointain. Kurosawa déclarera par la suite : « Son interprétation héroïque, granitique, austère, a faussé le personnage. Mifune n’a pas voulu m’écouter. Alors j’ai décidé de ne plus travailler avec lui. Quand un acteur commence à jouer son propre personnage, c’est fini. » Nous pouvons voir la conséquence de ces dissensions dans  la scène du combat, une scène qui paraît assez décalée et inutile.

5 août 2010

Kill, la forteresse des samouraïs (1968) de Kihachi Okamoto

Titre original : « Kiru »

KiruLui :
Dans le Japon du XIXe siècle, un jeune paysan arrive à bout de force dans un village pour se faire embaucher comme élève-samouraï. Il fait la rencontre d’un vagabond. Tous deux vont se trouver rapidement mêlé dans les complots et intrigues des seigneurs du village. Dans le genre des films de samouraï (genre aussi appelé « chambara » par les amateurs), Kill – La forteresse des samouraïs est assez méconnu ce qui semble assez injuste, au vu de sa qualité. Le film de Kihachi Okamoto est assez remarquable par le subtil équilibre entre dramatique et comique, s’appuyant sur ses deux personnages de premier plan, aux caractères et tempéraments franchement opposés. L’histoire est assez prenante. Il faut ajouter à cela une très belle photographie en noir et blanc et une mise en scène parfaitement maitrisée. De façon un peu surprenante, certains plans et effets, ou encore la musique, peuvent évoquer les westerns italiens de la même époque.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Tatsuya Nakadai, Etsushi Takahashi, Yuriko Hoshi, Naoko Kubo, Tadao Nakamaru
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Remarques :
Kill la forteresse des samouraïs est adapté d’un livre de Shûgorô Yamamoto que Kurosawa avait déjà porté à l’écran avec son Sanjuro (1962).

21 juin 2010

Le château ambulant (2004) de Hayao Miyazaki

Titre original : « Hauru no ugoku shiro »

Le château ambulantLui :
(Film d’animation) En adaptant ce roman de Diana Wynne Jones, Hayao Miyazaki va toujours plus loin dans l’imaginaire visuel. L’histoire du Château Ambulant est assez belle en soi et joliment complexe. L’histoire démarre très rapidement et semble se développer en étoile à l’instar de son château ambulant, objet et lieu fantasmagorique au-delà de toute probabilité. Miyazaki explore plusieurs fils narratifs, exploitant ainsi une vraie richesse de récit qu’il met en images avec force trouvailles visuelles. Spectacle féérique, Le Château Ambulant nous charme, nous émerveille et nous captive.
Note : 5 étoiles

Acteurs: Chieko Baisho, Takuya Kimura
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19 septembre 2009

La forêt de Mogari (2007) de Naomi Kawase

Titre original : « Mogari no mori »

La forêt de MogariElle :
(pas vu)

Lui :
Dans une petite maison de retraite champêtre japonaise, un pensionnaire et une aide-soignante vont se rapprocher car ils portent tous deux un lourd fardeau. Une errance dans la forêt de Mogari va jouer le rôle d’un parcours initiatique vers une certaine sérénité. La réalisatrice japonaise Naomi Kawase traite de la disparition d’un être cher, de la difficulté du deuil : ces deux personnages principaux semblent inconsolables, ils semblent survivre plutôt que vivre, et ne trouveront que très difficilement le chemin pour dépasser le silence et la douleur. Le film est très lent, à l’image du parcours de ses deux personnages principaux, et la seconde partie nous fait pénétrer, caméra à l’épaule, cette dense forêt qui semble vouloir nous envelopper. On pourra reprocher une relative simplicité dans le propos qui repose beaucoup sur un certain rapport avec la Nature qui en devient salvatrice. Remarqué et récompensé à Cannes, La Forêt de Magori est un film qui mérite l’attention.
Note : 2 étoiles

Acteurs: Machiko Ono, Shigeki Uda, Makiko Watanabe
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18 avril 2009

Lily la tigresse (1966) de Woody Allen et Senkichi Taniguchi

Titre original : « What’s Up, Tiger Lily? »

Lily la tigresse Elle :
(pas (re)vu)

Lui :
S’il y a un sujet qui a alimenté de nombreuses discussions parmi les amateurs, c’est bien « doit-on considérer Lily La Tigresse comme le premier film de Woody Allen ? ». L’idée de départ vient en fait non pas de lui-même mais d’un producteur qui avait acheté les droits d’un film japonais d’espionnage : trouvant après coup l’histoire trop confuse pour le public américain, il demanda à Woody Allen de mettre d’autres dialogues par dessus pour en faire une comédie. Woody Allen qualifie aujourd’hui le projet comme étant « complètement débile et puéril ». Woody Allen a néanmoins réuni quelques amis dans un studio et ils ont fait vite fait bien fait quelque chose qu’il faut regarder aujourd’hui avec beaucoup de mansuétude… parce qu’il faut bien avouer que le résultat est très moyen, probablement parce qu’il reste trop près du film initial. Au lieu de rechercher un microfilm, le héros se retrouve bien à chercher la recette de la salade aux œufs mais le délire s’arrête là. Lily la tigresse On peut toutefois noter déjà la capacité de Woody Allen à détourner des scènes, ou à en retourner la tension, par des dialogues décalés. Signalons la musique de Lovin’ Spoonful (avec John Sebastian) et deux passages rajoutés où on les voit jouer. Lily La Tigresse est donc à regarder par curiosité uniquement.
Note : 2 étoiles

Acteurs: Tatsuya Mihashi, Akiko Wakabayashi
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Remarques:
1. Le film original s’appelle Kokusai himitsu keisatsu: Kagi no kagi
Lovin' Spoonful What's up Tiger Lily 2. Le film revu par Woody Allen ne faisant que 60 minutes, les producteurs en ont rajouté 19 dont les scènes où l’on voit Lovin’ Spoonful jouer et certaines scènes avec une voix-off imitant Woody Allen. La dernière phrase que prononce Woody Allen à la fin du générique/strip-tease aurait été aussi modifiée.
3. Dans ses entretiens avec Stig Björkman (1993), Woody Allen parle de Lily la Tigresse : « Ce fut une expérience calamiteuse (…) J’ai attaqué le producteur en justice juste avant la sortie du film, pour l’empêcher de sortir en salle, car il avait fait des modifications supplémentaires qui me semblaient épouvantables. Mais durant l’instruction du procès, le film est néanmoins sorti et a récolté d’excellentes critiques. J’ai donc retiré ma plainte estimant que mon argumentation s’effondrait. Mais je persiste à dire que le film était insipide. C’était une idée de potache. »

16 avril 2009

Ran (1985) de Akira Kurosawa

RanElle :
La force de Ran réside dans sa réflexion sur la guerre et dans sa brillante mise en scène presque onirique. Un seigneur sanguinaire veut partager son fief entre ses trois fils pour vivre une fin de vie heureuse. La soif de pouvoir, les complots, les divergences divisent les fils qui n’ont dès lors de cesse de s’entretuer et s’éliminer. Kurosawa se sert avant tout des images pour montrer comment une dynastie familiale peut sombrer dans le chaos et comment le désir de puissance peut pervertir les êtres humains. Le rouge, le jaune et le bleu des troupes de chacun des trois fils parsèment d’immenses paysages perdus. Les décors et la mise en place des batailles sont sompteux tant par leur graphisme que par le mouvement des soldats sur leurs chevaux. Kurosawa se permet d’éliminer les cris de la guerre pour les remplacer parfois par une musique presque contemporaine. La couleur du sang, la fumée et la brume envahissent le champ visuel qui devient baroque et fait penser à certains tableaux de Goya.
Note : 4 étoiles

Lui :
L’intrigue de Ran est directement inspirée du Roi Lear de Shakespeare. Dans le Japon du XVIe siècle, un puissant seigneur qui a bâti son vaste domaine à coups de guerres sanglantes, décide de le léguer à ses trois fils. L’un d’eux refuse ce partage et est banni. Kurosawa ne cherche pas à faire une transposition fidèle, il désire plutôt faire une fable sur le pouvoir, la guerre, la culpabilité. A cause de sa folie destructrice, l’homme est ici le principal moteur de sa perte. Ran est un mot qui désigne le chaos. Le déroulement de l’histoire en elle-même est parfois un peu confus, il faut bien suivre pour ne pas s’y perdre. Ran s’inscrit dans la dernière partie de la filmographie de Kurosawa, juste après Kagemusha. Tous deux sont des films grandioses par leur mise en scène, avec notamment des scènes de guerre superbes dans ses mouvements de centaines voire de milliers de cavaliers et fantassins, mouvements et déplacements rendus encore plus majestueux et graphiques par les fanions colorés derrière chaque soldat. Cet aspect monumental est assez spectaculaire, peut-être pourrait-on dire un peu trop, mais dans le grandiose, le cinéma de Kurosawa reste majestueux et peu de cinéastes parviennent ainsi à faire fusionner totalement un propos terriblement sombre, presque apocalyptique avec une beauté quasi picturale des images.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Tatsuya Nakadai, Akira Terao, Jinpachi Nezu, Daisuke Ryu, Mieko Harada
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31 mars 2009

Lust, caution (2007) de Ang Lee

Titre original : « Se, jie »

Lust, CautionElle :
Un film soporifique à grand spectacle auquel je suis restée hermétique. De belles images c’est vrai mais ça ne suffit pas. Une première partie longue et ennuyeuse parsemée de flashbacks. Une histoire d’amour sulfureuse totalement prévisible entre cette jeune espionne séductrice et cet homme froid qui se laisse prendre au piège de la beauté. Un film académique qui répond davantage aux codes d’Hollywood et du film à oscar qu’à un cinéma novateur et audacieux. (Abandon au bout d’une heure.)
Note : pas d'étoile

Lui :
A Shanghai, en 1942, sous l’occupation japonaise, une jeune actrice débutante se retrouve impliquée dans un projet d’assassinat par un petit groupe de jeunes résistants. Elle est chargée de séduire l’un des membres les plus en vue de la collaboration. Après plusieurs films à Hollywood, Ang Lee revient en Chine pour tourner Lust, Caution. Cela ne l’empêche pas de bénéficier de moyens importants pour sa reconstitution, assez impressionnante par sa minutie, du Shanghai de 1942. La mise en scène est opulente, parfois même un peu trop démonstrative. Cela n’empêche pas Ang Lee d’insuffler une réelle force à son film, avec une intensité qui monte très lentement mais sans faillir. La fausse légèreté du début de Lust, Caution laisse la place à une montée de la tension entre les deux personnages principaux, tension ponctuée par des scènes d’amour d’une intensité rare. Lust, Caution repose essentiellement sur son duo d’acteurs principaux : Tony Leung, dont on connaît les qualités grâce aux films de Wong Kar-wai, et Tang Wei, nouvelle venue, qui parvient parfaitement à traduire toute l’ambiguïté (et l’ambivalence) de son personnage.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Tony Leung Chiu Wai, Tang Wei, Joan Chen, Lee-Hom Wang
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6 février 2009

Comme une épouse, comme une femme (1961) de Mikio Naruse

Titre original : « Tsuma to shite onna to shite »

Comme une épouse, comme une femmeElle :
Comme dans tous les films de Mikio Naruse, les femmes sont ici très émouvantes tant elles sont à la merci des traditions, des codes et de la loi des hommes. L’adultère est une institution que les épouses sont obligées de subir et les maîtresses, hôtesses de bar, se résignent à accepter. Aucune d’entre elles ne peut construire une vie épanouie et les maris vivent en véritable état de bigamie sans se poser davantage de questions. C’est étonnant de voir ce réalisateur rivé à ce thème des femmes soumises et bafouées tout au long de sa carrière alors que les personnages masculins de ses films sont si lâches et égoïstes. Dans ce film, il nous plonge tragiquement au coeur d’une famille vivant dans le mensonge le plus total depuis de longues années tant sur le plan de l’amour que de la naissance des enfants.
Note : 4 étoiles

Lui :
Comme une épouse, comme une femmeComme une épouse, comme une femme débute par la vision d’une famille en apparence heureuse et classique mais plus le film avance et plus la réalité nous apparaît bien plus complexe et, à mi film, nous percevons toute la cruauté et le tragique de la situation. Cette progression dans la mise en place de la tragédie est assez remarquable et témoigne de la grande maîtrise du réalisateur japonais. Mikio Naruse traite une fois de plus de la place de la femme dans la société japonaise, en l’abordant cette fois par l’opposition/complémentarité femme légitime / maîtresse. Une fois de plus, les hommes sont particulièrement lâches, et une fois de plus, ce sont au final des vies gâchées. Comme une épouse, comme une femme est un film fort tout en restant très simple.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Hideko Takamine, Chikage Awashima, Masayuki Mori, Yuriko Hoshi, Tatsuya Nakadai, Kumi Mizuno
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