20 avril 2008

Extension du domaine de la lutte (1999) de Philippe Harel

Extension du domaine de la lutteElle :
(En bref) Adapation du roman de Michel Houellebecq. Film intéressant, à la fois triste, désabusé et plein d’humour grinçant. La vie de ces deux cadres informatiques reflètent la solitude sexuelle et amicale des grandes villes. Certaines réflexions intérieures du personnage principal sur la vie peuvent résonner en chacun de nous.
Note : 5 étoiles

Lui :
(En bref) Devant le pessimisme obstiné et acharné du personnage principal, on  sourit souvent. Mais au delà de l’humour, il subsiste un constat social assez terrible d’un homme en échec social complet, non pas économiquement mais affectivement.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Philippe Harel, José Garcia, Catherine Mouchet
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19 avril 2008

Toy Story 2 (1999) de John Lasseter

Toy Story 2Elle :
(En bref) Film amusant bourré de prouesses techniques qui nous fait retomber dans le monde de l’enfance. Reposant…
Note : 5 étoiles

Lui :
(En bref) La machine Disney/Pixar dans toute sa splendeur. Elle nous a concocté ici un grand divertissement, loin des mièvreries tarzanesques ou égyptiennes.
Note : 5 étoiles

Acteurs: (voix) Tom Hanks, Tim Allen, Joan Cusack
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18 avril 2008

Rendez-vous à minuit (1940) de Lewis Seiler

Titre original : « It all came true »

Rendez-vous à minuitElle :
(pas vu)

Lui :
Rendez-vous à minuit est basé sur une histoire qui semble vraiment tirée par les cheveux : un gangster en cavale se cache dans une pension de famille qu’il va sauver de la faillite en le transforment en club à la mode. C’est l’adaptation d’un roman de Lawrence Kimble (Better than life). Le film est essentiellement centré sur Ann Sheridan et oscille entre comédie policière et film musical sans vraiment trouver son équilibre. Rendez-vous à minuitHumphrey Bogart en fait un peu trop en gangster au grand cœur et montre ici une tendance certaine à cabotiner. Le dernier tiers du film est plutôt dans le style Broadway avec des numéros musicaux montrés in extenso. Malgré le talent d’Ann Sheridan (qui semble toutefois doublée quand elle chante), Rendez-vous à Minuit apparaît comme un film assez mineur.
Note : 2 eacute;toiles

Acteurs: Ann Sheridan, Jeffrey Lynn, Humphrey Bogart
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Note : Ne pas confondre ce film avec :
Le rendez-vous de minuit, film français de Roger Leenhardt (1962) avec Lili Palmer, Michel Auclair et Maurice Ronet.

17 avril 2008

La mort n’était pas au rendez-vous (1945) de Curtis Bernhardt

Titre original : « Conflict »

”LaElle :
(pas vu)

Lui :
Bien que son couple soit jugé par tous exemplaire, un mari (Humphrey Bogart) tue sa femme sur une route isolée de montagne. Peu après certains indices laissent à penser qu’elle serait toujours en vie. La mort n’était pas au rendez-vous est un film parfaitement dans la tonalité des films d’Hitchcock : une intrigue en forme de suspense efficace avec un scénario (auquel a contribué Robert Siodmak) très bien construit et une mise en scène précise. Humphrey Bogart joue ici un personnage ambigu, rôle qui lui va toujours à merveille et le face à face avec le placide Sidney Greenstreet nous offre une belle combinaison. Conflict est un film généralement plutôt sous-estimé, injustement puisqu’il est assez réussi. Peut-être lui manque t-il juste un peu de flamboyance, un second rôle plus développé (Alexis Smith a un jeu très retenu) mais il reste un film prenant et intriguant.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Humphrey Bogart, Sydney Greenstreet, Alexis Smith
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Note :
L’histoire peut sembler assez proche de La seconde Mme Carroll de Peter Godfrey qui sortira 2 ans plus tard où Bogart joue à nouveau un mari meurtrier et qui a une aventure avec Alexis Smith… La mort n’était pas au rendez-vous est toutefois bien plus réussi.

16 avril 2008

Et plus si affinités (1998) de Brad Anderson

Titre original : Next stop Wonderland

Et plus si affinitésElle :
(En bref) De bonnes choses dans ce film, notamment les vies parallèles de deux futurs amants qui sont attachants. Néanmmoins, la longueur et confusion de certaines scènes (ainsi que l’utilisation exagérée de la caméra à l’épaule) en font un film qui manque de brillance.
Note : 3 étoiles

Lui :
(En bref) Une gentille histoire d’amour entre un bénévole à l’Aquarium de Boston et une infirmière dont la mère rédige une petite annonce… Et plus si affinités est un film sympathique et plaisant. Le début du film est perturbant du fait de scènes en caméra « façon Parkinson » mais cela se calme ensuite.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Hope Davis, Philip Seymour Hoffman, Callie Thorne, Ken Cheeseman
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15 avril 2008

3h10 pour Yuma (1957) de Delmer Daves

Titre original : « 3:10 to Yuma »

3h10 pour Yuma Elle :
(pas vu)

Lui :
Un fermier aide à l’arrestation d’un chef de gang, pilleur de diligences, et va le conduire à la ville voisine pour prendre le train de 3h10 pour Yuma où il sera emprisonné. Tourné en Cinémascope, mais en noir et blanc pour accentuer l’impression de sécheresse de ces terres arides d’Arizona, ce western est un très beau face à face entre deux hommes, 3h10 pour Yuma un brigand notoire et narquois joué avec beaucoup de subtilité par un Glenn Ford très humain et un fermier ordinaire, peu préparé à jouer les héros, que Van Heflin rend très authentique. Cette confrontation, qui renvoie à des questions sur la responsabilité du simple citoyen, est rendue encore plus intense par cet environnement aride et omniprésent. La tension d’ailleurs ne faiblit à aucun moment. Sans en avoir l’air, 3h10 pour Yuma est un western multi facettes et, somme toute, assez complexe.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Glenn Ford, Van Heflin, Felicia Farr, Leora Dana, Henry Jones , Robert Emhardt
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Remake :
3h10 pour Yuma (3:10 to Yuma) par James Mangold (2007) avec Rusell Crowe reprenant le rôle de Glenn Ford et Christian Bale celui de Van Heflin.

14 avril 2008

Le chant du styrène (1958) de Alain Resnais

(Court métrage)

Le chant du styrèneElle :
Note : 3 étoiles

Lui :
Alain Resnais a réalisé de nombreux courts métrages dans les années 40 et 50 avant d’opter pour le format du long métrage. A côté de Nuit et brouillard, le plus connu d’entre eux, il y a plusieurs travaux de commandes comme Toute la mémoire du Monde sur la Bibliothèque Nationale ou ce Chant du Styrène, son dernier court-métrage, tourné juste avant Hiroshima, mon amour. C’est une commande de Péchiney : un film à la gloire de l’industrie du plastique… Ce qui est remarquable, c’est la façon dont Alain Resnais parvient à rendre un tel sujet, pas très affriolant à priori, à la fois captivant et un régal pour les yeux. Tourné en cinémascope, sur un texte de Raymond Queneau tout en alexandrins (parsemé de petites touches d’humour dont il a le secret), Le Chant du Styrène nous fait remonter tout le processus de fabrication en 19 minutes. In a lonely place Les images industrielles de tuyaux et de machines sont étonnamment belles, Resnais nous les présentant sous un jour esthétique peu courant. De plus, en introduction, il parvient à animer des objets en plastique de façon extraordinaire (très belle scène des louches en plastique). La musique est signée Pierre Barbaud, l’inventeur de la musique algorithmique.
Note : 4 étoiles

Acteurs: (voix) Pierre Dux
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Pour lire le texte intégral de Raymond Queneau, voir le site de l’ACRIF :
« Ô temps, suspends ton bol, ô matière plastique
D’où viens-tu ? Qui es-tu ? Et qu’est-ce qui explique
(…) »

13 avril 2008

Je crois que je l’aime (2007) de Pierre Jolivet

Je crois que je l'aimeElle :
Une petite comédie romantique servie par de bons acteurs mais qui ronronne gentiment. Le coup du riche PDG solitaire qui s’amourache d’une artiste n’est pas très original ; on nous l’a fait mille fois. Rive gauche, rive droite, les clichés et les exagérations abondent ; il faut bien alimenter le scénario comme on peut.
Note : 2 étoiles

Lui :
Sur le fond, on ne peut pas dire que Je crois que je l’aime brille par son originalité : une histoire d’amour entre deux personnes que tout oppose. Sur la forme non plus d’ailleurs, le scénario se déroulant selon les codes et usages du genre. Son atout principal réside dans un second rôle : un chef de la sécurité roi de l’espionnage, maniaque des micros et caméras cachés, placidement interprété par François Berland. En revanche, le film est plombé par ses clichés et des effets scénaristiques assez voyants mais sans intérêt. Au final, Je crois que je l’aime est un film sans grande surprise et qui est tout juste plaisant.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Vincent Lindon, Sandrine Bonnaire, François Berléand, Liane Foly
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12 avril 2008

Poussière d’Ange (1987) de Edouard Niermans

Poussière d'angeElle :
(En bref) Polar original, esthétique et captivant. Edouard Niermans nous manipule et nous entraîne sur un réseau de pistes diverses. C’est à nous de démêler cet écheveau. Bernard Giraudeau en policier alcoolique est formidable de vérité.
Note : 5 étoiles

Lui :
(En bref) Bon film policier psychologique. Le personnage joué par Giraudeau est d’abord repoussant puis sympatique. La première vision de ce film ne m’avait toutefois pas laissé grand souvenir mais je l’ai revu sans déplaisir.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Bernard Giraudeau, Fanny Bastien, Fanny Cottençon, Michel Aumont
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11 avril 2008

Le Monocle Noir (1961) de Georges Lautner

Le Monocle NoirElle :
(pas vu)

Lui :
Très librement inspirée des mémoires de l’authentique Colonel Rémy, la série du Monocle débute par Le Monocle Noir dans lequel Georges Lautner se livre à une amusante parodie des films d’espionnage. Il préfigure le genre qui aura de beaux jours durant la décennie 60 et dont le fleuron le plus connu reste Les Tontons Flingueurs. Paul Meurisse interprète avec beaucoup de flegme et de distinction un commandant des Services Secrets sur la piste d’un ancien responsable nazi. Tout le film se déroule dans un vieux château rempli de passages secrets, lieu de rencontre de nostalgiques du IIIe Reich… et d’agents secrets. Après un début un peu long à se mettre en place, l’humour prend tous ses droits, essentiellement dans les dialogues, jouant beaucoup sur le décalage et le saugrenu. A côté du merveilleux Paul Meurisse, les seconds rôles sont particulièrement réussis.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Paul Meurisse, Jacques Marin, Elga Andersen, Bernard Blier, Pierre Blanchar, Jacques Dufilho
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La série du Monocle (tous réalisés par Georges Lautner) :
Le Monocle Noir (1961)
L’oeil du Monocle (1962)
Le Monocle rit jaune (1964)