Titre original : « Ladyhawke »
Lui :
Au XIIIe siècle, un jeune voleur parvient à s’évader du donjon de l’évêque d’Aquila. Rattrapé par la garde lancée à sa poursuite, il est sauvé par un chevalier solitaire accompagné d’un faucon qui semble avoir une grande importance pour lui. L’histoire en elle-même de Ladyhawke est assez belle, elle évoque les grandes légendes. Edward Khmara l’avait écrite dans un pur style heroic-fantasy mais Richard Donner l’a faite réécrire en gommant tous animaux fantastiques. L’histoire semble ainsi plus réelle. La photographie de Vittorio Storato est superbe (1). On ne peut hélas en dire autant de la musique qui est… épouvantable, sorte de rock symphonique qui vient gâter le bel édifice (2). Le jeune Matthew Broderick est ici dans un de ses tous premiers rôles, Michelle Pfeiffer est d’une grande beauté, comme le demande le rôle.
Note :
Acteurs: Matthew Broderick, Rutger Hauer, Michelle Pfeiffer, Leo McKern, John Wood, Alfred Molina
Voir la fiche du film et la filmographie de Richard Donner sur le site IMDB.
(1) Vittorio Storato est un talentueux directeur de la photographie italien auquel on doit également les images d’Apocalypse Now, Le dernier Empereur, Reds, Tucker, …
(2) La musique est signée Andrew Powell qui est l’arrangeur d’Alan Parsons qui a d’ailleurs produit la musique. C’est étonnant que le résultat soit si désastreux : même si j’avoue n’avoir jamais été un grand fan d’Alan Parsons Project, la musique de Ladyhawke m’a semblée être un ton nettement en dessous.
Anecdote :
La Warner prétendant dans toute sa communication que Ladyhawke était basé sur une authentique légende du XIIIe siècle, Edward Khmara s’est plaint auprès de la Writers Guild Association. La Warner a reconnu ses torts et a octroyé des dommages à l’auteur mais a ensuite continué à clamer que l’histoire était basée sur une légende médiévale…