8 mars 2025

Sidonie au Japon (2023) de Élise Girard

Sidonie au JaponSidonie se rend au Japon à l’occasion de la ressortie de son best-seller. Malgré le dévouement de son éditeur japonais avec qui elle découvre les traditions du pays, elle perd peu à peu ses repères. Et soudain, elle se retrouve nez à nez avec son mari, disparu depuis plusieurs années ! …
Sidonie au Japon est un film français réalisé par Élise Girard. Elle en a cosigné le scénario avec Maud Ameline et Sophie Fillières. Le film surprend dès les premières minutes par ses environnements totalement déserts et le mutisme du personnage de l’éditeur japonais. La réalisatrice met en place une atmosphère propice à son thème principal qui n’est pas tant celui des différences culturelles entre la France et le Japon (même si elles sont soulignées) mais plutôt celui de l’absence, du deuil. Le choix du Japon est effectivement intéressant car les japonais ont avec la mort un rapport différent du nôtre. Baignée dans une philosophie si étrangère à la sienne, Sidonie va pouvoir laisser une vie en suspens pour trouver de nouvelles directions. Il n’y a aucune morbidité dans le propos, l’ensemble est assez délicat, aussi délicat que le sont souvent les films japonais, et même assez littéraire. Un beau film philosophique.
Elle: 4 étoiles
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Isabelle Huppert, Tsuyoshi Ihara, August Diehl
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Isabelle Huppert et Tsuyoshi Ihara dans Sidonie au Japon de Élise Girard.

6 mars 2025

Mademoiselle Volcan (1933) de Victor Fleming

Titre original : « Bombshell »

Mademoiselle Volcan (Bombshell)Lola Burns est une star hollywoodienne, harcelée par les journalistes, accaparée par les professionnels du cinéma, sans cesse sollicitée par sa famille et son propre personnel. Mais, elle aspire à autre chose…
Bombshell est un film américain réalisé par Victor Fleming. Cette comédie nous conte les difficultés d’une star de cinéma à mener une vie privée « normale » : elle est entourée de gens qui ne font que profiter d’elle, notamment l’attaché de presse du studio qui crée des situations pour les offrir aux journalistes. Si tout est fait pour donner l’impression que Jean Harlow joue son propre rôle (1), l’histoire est en réalité basée sur Clara Bow, cette grande star du muet surnommée « The It Girl » (2) que Victor Fleming connait bien pour l’avoir dirigée à plusieurs reprises (il a même eu une aventure « sérieuse » avec l’actrice en 1926). Toutefois, le parallèle est juste car Jean Harlow est autant un sex-symbol en 1933 que Clara Bow l’était quelques années plus tôt. Le rythme est effréné, les dialogues sortent à un débit de mitraillette, ils sont souvent assez brillants. L’humour est constant, les seconds rôles sont tous hauts en couleur et les manœuvres de l’attaché de presse sont assez hilarantes. Le film a connu un beau succès à sa sortir et le surnom « Blonde Bombshell », donné alors à Jean Harlow, est resté.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Jean Harlow, Lee Tracy, Frank Morgan, Franchot Tone, Pat O’Brien, Una Merkel
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(1) Cf. les photos au début du film et surtout la scène qu’elle est sur le point de tourner dans le studio : cette scène évoque Red Dust (1932) du même Victor Fleming où Jean Harlow prend un bain dans un tonneau rempli d’eau (cela signifie en outre que le réalisateur interprété par Pat O’Brien est bien censé être Victor Fleming, lui-même).
(2) Le surnom de Clara Bow est resté après l’immense succès du film It (1927, Le coup de foudre en français, réalisé par Clarence G. Badger), film qui l’a propulsée au rang des plus grandes stars.

Lee Tracy, Jean Harlow et Franchot Tone dans Mademoiselle Volcan (Bombshell) de Victor Fleming.
Ruth Warren, Frank Morgan et Jean Harlow dans Mademoiselle Volcan (Bombshell) de Victor Fleming.
Jean Harlow et Una Merkel dans Mademoiselle Volcan (Bombshell) de Victor Fleming.

4 mars 2025

Iris et les hommes (2023) de Caroline Vignal

Iris et les hommesUn mari formidable, deux filles parfaites, un cabinet dentaire florissant : tout va bien pour Iris mais elle a un gros manque du côté amoureux. En s’inscrivant sur une banale appli de rencontre, Iris ouvre la boite de Pandore…
Iris et les hommes est un film français coécrit et réalisé par Caroline Vignal. Après Antoinette dans les Cévennes, la réalisatrice reprend son actrice fétiche pour une nouvelle histoire d’épanouissement personnel. L’actrice est toujours pleine de spontanéité et de naïveté mais, hélas, le scénario tombe rapidement dans la facilité avec des situations prévisibles, stéréotypées et… ennuyeuses. Les dialogues et l’humour tombent à plat et laissent une impression de déjà-vu. J’avoue avoir sauté de nombreux passages.
Elle:
Lui : 1 étoile

Acteurs: Laure Calamy, Vincent Elbaz, Laurent Poitrenaux, Alexandre Steiger
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Vincent Elbaz et Laure Calamy dans Iris et les hommes de Caroline Vignal.

1 mars 2025

L’Étang du démon (1979) de Masahiro Shinoda

Titre original : « Yashagaike »

L'Étang du démon (Yashagaike)Japon, province d’Echizen, été 1913. Profitant de ses vacances pour faire un voyage d’études, le professeur Yamasawa arrive dans un village frappé par la sécheresse, perdu au milieu des montagnes. À proximité se trouve l’étang du Démon, objet de superstitions de la part des habitants : si la cloche du village s’arrêtait de sonner quotidiennement, le dragon retenu au fond de l’eau serait libéré et provoquerait un déluge mortel…
L’Étang du démon est un film japonais réalisé par Masahiro Shinoda inspiré de l’œuvre du romancier Kyōka Izumi. Il s’agit d’un conte fantastique, assez particulier dans son histoire et dans sa forme (du moins pour nous, occidentaux). Dans sa partie centrale, il comporte des scènes très proches du kabuki, cette forme traditionnelle du théâtre épique japonais. Les deux personnages principaux féminins sont d’ailleurs tenus par Bandō Tamasaburō V, acteur masculin onnagata (acteur homme qui interprète un rôle de femme), un des acteurs de kabuki les plus connus au Japon. L’histoire est assez envoutante. Les scènes finales sont très spectaculaires. Pour Masahiro Shinoda, qui s’est fait connaitre au sein de la Nouvelle Vague japonaise dans les années soixante, c’est l’occasion de montrer ses préoccupations face à la dégradation de la nature. En France, pour des « raisons juridiques », le film n’est visible que depuis peu : il a été présenté au festival de Cannes 2021 en version restaurée avant de sortir en salles.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Tamasaburô Bandô, Gô Katô, Tsutomu Yamazaki, Kôji Nanbara
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Tsutomu Yamazaki dans L’Étang du démon (Yashagaike) de Masahiro Shinoda.
Tamasaburô Bandô V dans L’Étang du démon (Yashagaike) de Masahiro Shinoda.

28 février 2025

Sommaire de février 2025

Daisy CloverSur les chemins noirsQue la bête meureFermer les yeuxEn guerreLe Jour où j’ai rencontré ma mèreBonnard, Pierre et MartheUne pure formalité

Daisy Clover

(1965) de Robert Mulligan

Sur les chemins noirs

(2023) de Denis Imbert

Que la bête meure

(1952) de Román Viñoly Barreto

Fermer les yeux

(2023) de Víctor Erice

En guerre

(2018) de Stéphane Brizé

Le Jour où j’ai rencontré ma mère

(2023) de Zara Dwinger

Bonnard, Pierre et Marthe

(2023) de Martin Provost

Une pure formalité

(1994) de Giuseppe Tornatore

Star Trek: Section 31La Petite BandeLes carnets de SiegfriedLa MontagneTop GunMensonges d’état

Star Trek: Section 31

(2025) de Olatunde Osunsanmi

La Petite Bande

(2022) de Pierre Salvadori

Les carnets de Siegfried

(2021) de Terence Davies

La Montagne

(2022) de Thomas Salvador

Top Gun

(1986) de Tony Scott

Mensonges d’état

(2008) de Ridley Scott

Nombre de films présentés : 14

26 février 2025

Daisy Clover (1965) de Robert Mulligan

Titre original : « Inside Daisy Clover »

Daisy Clover (Inside Daisy Clover)Années 1930. Daisy Clover est une jeune fille délurée de 15 ans qui vit très pauvrement avec sa mère. Elle rêve de devenir chanteuse. Elle est remarquée lors d’une audition par un producteur de cinéma qui décide d’en faire une star. La jeune Daisy va alors découvrir l’envers du décor…
Daisy Clover est un film américain réalisé par Robert Mulligan, adaptation du roman d’un certain Gavin Lambert. A condition d’y mettre de la bonne volonté, on peut voir là une critique de l’industrie cinématographique mais, personnellement, je vois plutôt un de ces films nombrilistes qu’Hollywood nous produit à intervalles réguliers. En réalité, il s’agit de nous faire rêver avec les stars, même si la jeune fille risque de se faire broyer par la machine (la vie de star est épouvantablement rude, c’est bien connu…) Natalie Wood se démène beaucoup, gesticule et joue excessivement avec ses yeux pour passer pour une gamine de 15 ans (elle en avait 27 au moment du tournage). Robert Redford, encore peu connu, ne semble pas vouloir s’investir vraiment dans son personnage dont la bisexualité lui faisait peur. Christopher Plummer n’est guère plus convaincant. Bizarrement, les costumes évoquent plus les années soixante que les années trente. Le film n’eut que peu de succès à sa sortie mais a gagné les faveurs du public américain lors de ses passages à la télévision.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Natalie Wood, Christopher Plummer, Robert Redford, Ruth Gordon, Roddy McDowall
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Remarque :
* Lors des chansons, Natalie Wood est doublée par Jackie Ward.

Christopher Plummer et Natalie Wood dans Daisy Clover (Inside Daisy Clover) de Robert Mulligan.
Natalie Wood et Robert Redford dans Daisy Clover (Inside Daisy Clover) de Robert Mulligan.

24 février 2025

Sur les chemins noirs (2023) de Denis Imbert

Sur les chemins noirsA peine remis d’une très grave chute qui l’avait laissé avec de multiples fractures, Pierre, écrivain célèbre, décide de traverser la France à pied, du Mercantour au Contentin, en n’empruntant que de petits sentiers (les « chemins noirs » indiqués sur les cartes IGN). Ce voyage est l’occasion pour lui de replonger dans son passé dissolu et de s’interroger sur le sens de la vie…
Sur les chemins noirs est un film français réalisé par Denis Imbert, adaptation du récit autobiographique de Sylvain Tesson, paru en 2016. Son périple est l’occasion de se remémorer certains épisodes de sa vie, en pratique sous la forme d’innombrables courts flashbacks, et aussi de se réapproprier son corps qu’il ne ménage guère. Ses réflexions plus philosophiques sont hélas trop souvent empreintes d’amertume, voire de dégoût du monde actuel qu’il appelle « l’âge du flux ». Il est la plupart du temps seul, très rarement accompagné par un ami. En tant que spectateur, on se laisse envelopper par la nature et la beauté des paysages montagneux. Le rythme est bien entendu calme. Jean Dujardin est vraiment crédible dans son interprétation.
Elle: 4 étoiles
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Jean Dujardin, Joséphine Japy, Izïa Higelin, Anny Duperey, Dylan Robert, Jonathan Zaccaï
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Jean Dujardin et Joséphine Japy et Izïa Higelin dans Sur les chemins noirs de Denis Imbert.

22 février 2025

Que la bête meure (1952) de Román Viñoly Barreto

Titre original : « La bestia debe morir »

Que la bête meure (La bestia debe morir)Le jour de ses quarante ans, un auteur de romans policiers perd son jeune fils, renversé par un chauffard qui a pris la fuite. Après un bref séjour dans une maison de repos, il va tout mettre en œuvre pour retrouver le meurtrier…
Avant d’être magistralement adapté par Claude Chabrol en 1969, le roman de Nicholas Blake (pseudonyme du poète britannique Cecil Day-Lewis) Que la bête meure avait déjà été porté à l’écran par l’argentin Román Viñoly Barreto en 1952. Hélas, cette première version n’était pas sortie en France et, même, n’avait que peu franchi les frontières de son pays d’origine. C’est un vrai bonheur de pouvoir le voir aujourd’hui, après restauration. La construction est totalement différente : la narration passe en flash-back après une bonne vingtaine de minutes (la transition n’est d’ailleurs pas très nette) pour nous révéler toute une histoire dont nous connaissons déjà l’issue. Malgré cela, le récit reste étonnamment puissant par la force de ses personnages. Comme chez Chabrol, c’est un portrait mordant de la bourgeoisie mais c’est aussi une réflexion sur le bien et le mal que la citation tirée de l’Ecclésiaste, montrée au début et à la fin du film, éclaire sous un jour fataliste (« La bête doit mourir mais l’homme bon aussi, les destins sont les mêmes… »). Belle photographie en noir et blanc. L’interprétation est adéquate. L’actrice d’origine roumaine Laura Hidalgo, louée à l’époque pour sa beauté et comparée à Hedy Lamarr, n’a que peu tourné. Cette première adaptation vaut la peine d’être découverte.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs : Narciso Ibáñez Menta, Laura Hidalgo, Guillermo Battaglia,
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Remarque :
• L’argentin Román Viñoly Barreto a réalisé 26 longs métrages entre 1947 et 1965.

Laura Hidalgo et Narciso Ibáñez Menta dans Que la bête meure (La bestia debe morir) de Román Viñoly Barreto.
Guillermo Battaglia (« la bête », au centre) dans Que la bête meure (La bestia debe morir) de Román Viñoly Barreto.

Autre adaptation :
Que la bête meure de Claude Chabrol (1969) avec Jean Yanne et Michel Duchaussoy.

19 février 2025

Fermer les yeux (2023) de Víctor Erice

Titre original : « Cerrar los ojos »

Fermer les yeux (Cerrar los ojos)En 1990, Julio Arenas, un acteur célèbre, disparaît pendant le tournage d’un film. Son corps n’est jamais retrouvé, la police conclut à un accident. Vingt-deux ans plus tard, en 2012, une émission de télévision consacre une soirée à cette affaire mystérieuse et sollicite le témoignage du meilleur ami de Julio et réalisateur du film, Miguel Garay. En se rendant à Madrid, Miguel va replonger dans son passé…
Fermer les yeux est un film espagnol coécrit et réalisé par Víctor Erice. C’est le quatrième long métrage de ce réalisateur espagnol en l’espace de cinquante ans. C’est une histoire très originale qu’il nous propose, avec une tentative de réflexion sur plusieurs thèmes : celui de l’identité, ce qui nous définit en tant qu’être humain et le rôle de notre propre histoire dans cette définition, et d’autre part celui de la mémoire (1). Cet aspect du film est séduisant. Tout serait parfait si l’ensemble n’était pas si long (presque trois heures). Si l’on suit avec plaisir les discussions du personnage principal et ses rencontres, notre intérêt tend à s’étioler lors de scènes assez vides. Cela n’a pas gêné la critique qui s’est emballée comme un seul homme avec un enthousiasme que j’aurais aimé partager! Un film séduisant mais beaucoup trop long…
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Manolo Solo, Jose Coronado, Ana Torrent, Petra Martínez
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(1) Dans sa notre d’intention, Victor Erice dit, en outre, s’être autant nourri de son vécu que de son imagination pour élaborer son film. « En ce sens, Fermer les yeux mettra en relation deux styles différents : celui du cinéma classique, avec son canon illusionniste, tant dans les atmosphères que les personnages ; et un autre, chargé de réel, celui du cinéma moderne. Ou, en d’autres termes, deux types de récit : l’un qui raconte la vie moins comme elle était que comme elle devrait être ; et l’autre, à la dérive, contemporain, sans mémoire ni avenir certains. »

Helena Miquel et Manolo Solo dans Fermer les yeux (Cerrar los ojos) de Víctor Erice.

18 février 2025

En guerre (2018) de Stéphane Brizé

En guerreMalgré de lourds sacrifices financiers de la part des salariés et un bénéfice record de leur entreprise, la direction de l’usine Perrin Industrie décide néanmoins la fermeture totale du site. Accord bafoué, promesses non respectées, les 1100 salariés, emmenés par leur porte‑parole Laurent Amédéo, refusent cette décision brutale et vont tout tenter pour sauver leur emploi…
En guerre est un film français coécrit, coproduit et réalisé par Stéphane Brizé. Le film peut être vu comme le deuxième volet d’une trilogie après La Loi du marché (2015) et avant Un autre monde (2021), trois films dans lesquels le cinéaste cherche à montrer les conséquences humaines de l’ultralibéralisme dans le monde du travail. Le cas présenté n’est pas réel même s’il présente des similitudes avec certains conflits. Le film a été tourné en seulement vingt-trois jours, une période volontairement très courte dans le but de faire passer l’énergie et l’urgence du tournage dans le récit. C’est effectivement le cas. Une nouvelle fois, Vincent Lindon est le seul acteur professionnel et le résultat atteint un fort degré de réalisme malgré le fait que tout est écrit : « Il y a un scénario extrêmement précis, je donne un texte à chacun et ils doivent l’apprendre » précise le réalisateur. Il parvient ainsi à une belle densité du récit et son film a une indéniable force. Vincent Lindon fait corps avec son personnage.
Elle: 3 étoiles
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Vincent Lindon
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Vincent Lindon dans En guerre de Stéphane Brizé.