7 mai 2006

Radio (2003) de Michael Tollin

Radio Elle :
L’Amérique profonde dans une ville de Caroline du Sud. Un jeune noir handicapé pris sous la protection d’un coach de football qui néglige sa famille pour son équipe de footballeurs. L’hostilité et les préjugés des habitants vis-à-vis du handicap et des noirs. Cela aurait pu être intéressant mais la façon dont le thème est traité fait que j’abandonne au bout d’une heure. C’est l’Amérique qui se donne bonne conscience. Le scénario est assez pauvre et téléphoné. Le ton est un peu mièvre et les poncifs abondent. On finit par s’ennuyer et ne plus s’intéresser aux personnages.
Note : pas d'étoile

Lui :
Si les intentions du film sont louables et pleines de bons sentiments, la forme est bien trop convenue et le scénario tout de même assez faible dans son développement. L’ensemble paraît trop idyllique, gentil et on finit par décrocher malgré la présence quasi permanente des violons. C’est, comme il se doit, basé sur une histoire vraie… Un film très américain.
Note : 1 étoile

Acteurs: Ed Harris, Cuba Gooding Jr, Debra Winger
Voir la fiche du film et la filmographie de Michael Tollin sur le site IMDB.

6 mai 2006

Mare Nostrum (1926) de Rex Ingram

Mare Nostrum Lui :
(Film muet) Rex Ingram est l’un des pères du cinéma populaire hollywoodien. On le connaît surtout pour des films comme Les quatres cavaliers de l’Apocalypse, qui lanca Rudolph Valentino, ou The prisoner of Zenda qui fit découvrir Ramon Novarro. Ses films furent d’énormes succès et c’est le cas de ce Mare Nostrum, tourné vers la fin de sa carrière à une époque où le réalisateur s’était pris de passion pour la civilisation méditéranéenne. Cette histoire d’espionnage pendant la première guerre mondiale met particulièrement en valeur Alice Terry, son actrice fétiche… et sa femme. Si la mise en place apparaît un peu longue, la trame du scénario est vraiment prenante ensuite. Mare   Nostrum Rex Ingram est un réalisateur qui soigne sa photographie en construisant son image avec beaucoup de soin, une photographie qui apparaît tout aussi remarquable quatre-vingt ans plus tard.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Alice Terry, Antonio Moreno
Voir la fiche du film et la filmographie de Rex Ingram sur le site IMDB.

Remarques :
C’est sur ce film, tourné dans le midi de la France, que débute un tout jeune asssistant : l’anglais Michael Powell, futur grand réalisateur. Il en parle longuement dans ses mémoires.

5 mai 2006

Comme un avion (2002) de Marie-France Pisier

Comme un   avion Elle :
Famille déstructurée avec une mère atteinte d’un cancer et de deux enfants perturbés. Le scénario bourré de poncifs est assez invraisemblable et presque affligeant. Les dialogues sonnent faux, fourmillent de citations, de clichés et formules toutes faites. Les acteurs ne montrent pas tout leur talent, surtout Marie-France Pisier.
Note : 2 étoiles

Lui :
Les personnages principaux sont tellement excessifs et outranciers qu’ils en deviennent vraiment insupportables… Et Marie-France Pisier semble elle-même bien peu à l’aise dans son propre film.
Note : pas d'étoile

Acteurs: Bérénice Bejo, Marie-France Pisier, Guillaume Depardieu
Voir la fiche du film et la filmographie de Marie-France Pisier sur le site IMDB.

4 mai 2006

Key Largo (1948) de John Huston

Key Largo Elle :
(pas revu…)

Lui :
Key Largo est un très beau huis clos de John Huston doté d’une belle brochette d’acteurs avec au premier plan le couple Bogart/Bacall. La maîtrise de la mise en scène est magistrale et Huston parvient à donner une dimension humaine à ses personnages (y compris les truands) qui donne une profondeur inhabituelle pour un film noir.
Note : 5 étoiles

Acteurs: Humphrey Bogart, Edward G. Robinson, Lauren Bacall, Lionel Barrymore, Claire Trevor
Voir la fiche du film et la filmographie de John Huston sur le site IMDB.

Voir les autres films de John Huston chroniqués sur ce blog…

3 mai 2006

Broadway, 39ème rue (1999) de Tim Robbins

Titre original : « Cradle Will Rock »

Broadway, 39ème   rue Elle :
Malgré de bons acteurs et de gros moyens pour recréer l’atmosphère des années trente à Broadway, Tim Robbins ne parvient pas à nous captiver. Le scénario est brouillon, confus et les thèmes abordés sont trop nombreux. J’abandonne très vite face à cette profusion de personnages et cette cacophonie caricaturale.
Note : pas   d'étoile

Lui :
Malgré un scénario intéressant et une pléthore d’acteurs de premier plan, Tim Robbins ne parvient pas à créer la grande fresque qu’il aurait voulu sur le Broadway des années trente. Le film est assez fatiguant à regarder, les dialogues partent dans tous les sens. A force de vouloir traduire le bouillonnement de cette époque, les scènes deviennent elles-même confuses et l’on ne voit pas bien où il voudrait en venir…
Note : 3 étoiles

Acteurs: Hank Azaria, Rubén Blades, Joan Cusack, John Cusack, Cary Elwes, Vanessa Redgrave, Susan Sarandon, John Turturro
Voir la fiche du film et la filmographie de Tim Robbins sur le site IMDB.

Voir les autres films de Tim Robbins chroniqués sur ce blog…

2 mai 2006

La planète des singes (2001) de Tim Burton

Titre original : « Planet of the Apes »

La Planète des Singes Elle :
(pas vu)

Lui :
Sans être vraiment réussie, cette version de La Planète des Singes comporte des éléments intéressants. Ce n’est pas un remake. Le scénario est assez différent, l’idée de base étant d’ailleurs assez originale et amusante. L’univers est assez bien créé, même s’il a un petit côté « Seigneurs des Anneaux » assez racoleur. Par contre, aucun des thèmes abordés n’est approfondi (la traditionnelle frilosité hollywoodienne…), les scènes d’actions sont trop présentes et la fin du film est assez ridicule. Globalement, le film est loin d’avoir la puissance de la version de 1968.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Mark Wahlberg, Tim Roth, Helena Bonham Carter
Voir la fiche du film et la filmographie de Tim Burton sur le site IMDB.

Voir les autres films de Tim Burton chroniqués sur ce blog…

Tous les films :
A) Cinq films de 1968 à 1973 :
La Planète des singes (Planet of the Apes) (1968) de Franklin J. Schaffner
Le Secret de la planète des singes (Beneath the Planet of the Apes) (1970) de Ted Post
Les Évadés de la planète des singes (Escape From the Planet of the Apes) (1971) de Don Taylor
La Conquête de la planète des singes (Conquest of the Planet of the Apes) (1972) de J. Lee Thompson
La Bataille de la planète des singes (Battle for the Planet of the Apes) (1973) de J. Lee Thompson.

B) Nouvelle adaptation du roman :
La Planète des singes (Planet of the Apes) (2001) de Tim Burton.

C) Série « Reboot » :
La Planète des singes : Les Origines (Rise of the Planet of the Apes) (2011) de Rupert Wyatt
La Planète des singes : L’Affrontement (Dawn of the Planet of the Apes) (2014) de Matt Reeves
La Planète des singes : Suprématie (War for the Planet of the Apes) (2017) de Matt Reeves.

 

1 mai 2006

Silence… on tourne (2001) de Youssef Chahine

Titre original : « Skoot hansawwar »

Silence... on tourne Elle :
Abandon au bout d’une demi-heure. Bien que Youssef Chahine soit un grand cinéaste, il porte ici un regard nostalgique qui sombre dans le kitsch et le sirupeux. Ce film sur la vie amoureuse d’une chanteuse égyptienne comporte un assez grand nombre de chansons de variété à la sauce égyptienne. Il faut vraiment être fan de cette musique pour apprécier.
Note : pas d'étoile

Lui :
Si ce n’est pas ce que l’on appelle un film à l’eau de rose, cela y ressemble fortement. Et il y a les chansons… dans un style qui n’est vraiment pas ma tasse de thé. (Abandon).
Note : pas d'étoile

Acteurs: Latifa
Voir la fiche du film et la filmographie de Youssef Chahine sur le site IMDB.

Voir les autres films de Youssef Chahine chroniqués sur ce blog…

1 mai 2006

L’aîné des Ferchaux (1963) de Jean-Pierre Melville

L'Aîné des   Ferchaux Elle :
Ce road-movie psychologique à la française met en scène Charles Vanel en banquier poursuivi par la justice et Jean-Paul Belmondo en secrétaire particulier. L’argent fait tourner à l’orage leur cohabitation initialement respectueuse. Jean-Pierre Melville, toujours fasciné par l’Amérique, soigne particulièrement la forme en jouant sur les couleurs chaudes, les lignes, les lumières et parvient à créer un véritable voyage déambulatoire grâce à des plans de paysages américains sans acteurs insérés au milieu de scènes tournées en France. On peut reprocher trop de temps morts ainsi que certaines incohérences de scénario.
Note : 3 étoiles

Lui :
Ce face à face en forme de road-movie n’a pas la force que l’on pourrait en attendre, probablement parce que Melville semble manquer de précision, s’attacher plus à l’ambiance, aux travellings, qu’à la psychologie de ses deux personnages et au déroulé de son scénario. Au final, L’aîné des Ferchaux est peu froid et les acteurs semblent en retrait.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Jean-Paul Belmondo, Charles Vanel, Michèle Mercier
Voir la fiche du film et la filmographie de Jean-Pierre Melville sur le site IMDB.

Voir les autres films de Jean-Pierre Melville chroniqués sur ce blog…

1 mai 2006

Jurassic Park III (2001) de Joe Johnston

Jurassic   Park III Elle :
Une nouvelle suite invraisemblable où les effets numériques en surnombre prennent le pas sur le fond du film. A oublier très vite.
Note : 1 étoile

Lui :
Comme bien souvent dans les films à suite, le 2 était bien inférieur au premier volet, et le 3 est encore plus quelconque. On ne se sent pas concerné, l’émerveillement n’est plus là, l’appréhension ne nous effleure même pas, on regarde cela d’un oeil distrait. Pas beaucoup de scénario si ce n’est un étalage assez copieux des bonnes valeurs rendant le film très américain.
Note : 1 étoile

Acteurs: Sam Neill, William H. Macy, Téa Leoni
Voir la fiche du film et la filmographie de Joe Johnston sur le site IMDB.

Voir les autres films de Joe Johnston chroniqués sur ce blog…

30 avril 2006

Sommaire d’Avril 2006

Ma femme est une actrice

(2001) de Yvan Attal

Laissez-passer

(2002) de Bertrand Tavernier

La rose pourpre du Caire

(1985) de Woody Allen

Monsieur Batignole

(2002) de Gérard Jugnot

Le Frère du guerrier

(2002) de Pierre Jolivet

Rachel, Rachel

(1968) de Paul Newman

The Family Man

(2000) de Brett Ratner

Féroce

(2002) de Gilles de Maistre

Fais-moi des vacances

(2002) de Didier Bivel

Les Amants du Nil

(2002) de Eric Heumann

The Pledge

(2001) de Sean Penn

Traquenard

(1958) de Nicholas Ray

Les Femmes… ou les enfants d’abord…

(2002) de Manuel Poirier

La lettre écarlate

(1926) de Victor Sjöström

Son frère

(2003) de Patrice Chéreau

Taking sides : Le cas Furtwängler

(2001) d’ István Szabó

2046

(2004) de Wong Kar-wai

Léon Morin, prêtre

(1961) de Jean-Pierre Melville

Love and Diane

(2002) de Jennifer Dworkin

Se souvenir des belles choses

(2002) de Zabou

Nèg maron

(2005) de Jean-Claude Flamand

L’Enfance nue

(1970) de Maurice Pialat

…Comme elle respire

(1998) de Pierre Salvadori

Millenium Mambo

(2001) de Hou Hsiao-hsien

Le Métier des Armes

(2001) de Ermanno Olmi

Sous le Silence

(2001) de Tom McLoughlin

Kandahar

(2001) de Mohsen Makhmalbaf

Bird

(1988) de Clint Eastwood

Un petit jeu sans conséquence

(2004) de Bernard Rapp

Le Stade de Wimbledon

(2001) de Mathieu Amalric

Le Dernier tournant

(1939) de Pierre Chenal

Trouble

(2005) d’ Harry Cleven

C’est la vie

(2001) de Jean-Pierre Améris

La femme défendue

(1997) de Philippe Harel

Chicken Run

(2000) de Peter Lord & Nick Park

La Fille du Capitaine

(2000) d’ Aleksandr Proshkin

Waterloo

(1970) de Sergei Bondarchuk

À tout de suite

(2004) de Benoît Jacquot

Mariage Tardif

(2001) de Dover Koshashvili

Va savoir

(2001) de Jacques Rivette

La métamorphose des cloportes

(1965) de Pierre Granier-Deferre

Une affaire privée

(2002) de Guillaume Nicloux

AntiTrust

(2001) de Peter Howitt

Jeunesse dorée

(2001) de Zaïda Ghorab-Volta

Le Renard s’évade à 3 h

(1966) de Vittorio De Sica

Le Peuple migrateur

(2001) de Jacques Perrin

L’Ombre d’un Homme

(1951) d’ Anthony Asquith

Gosford Park

(2001) de Robert Altman

Final Fantasy, les créatures de l’esprit

(2001) de Hironobu Sakaguchi & Moto Sakakibara

Couple de stars

(2001) de Joe Roth

Wanda

(1971) de Barbara Loden

Boudu

(2005) de Gérard Jugnot

Le Schpountz

(1938) de Marcel Pagnol

Nombre de billets : 53