26 août 2008

Chronique d’un scandale (2006) de Richard Eyre

Titre original :  Notes on a scandal

Chronique d’un scandaleElle :
Suspense psychologique d’une certaine intensité pour ce film porté par deux grandes actrices Judi Dench et Cate Blanchett. Il s’agit de la confrontation entre une vieille enseignante happée par le désir pour des jeunes femmes et une jeune femme qui succombe aux charmes d’un adolescent de son lycée. Parfum de scandale, perversité, machiavélisme, mensonges, naïveté, pièges, l’ensemble est assez bien mené. Sans être un grand film, on passe un bon moment.
Note : 3 étoiles

Lui :
Une enseignante londonienne, vivant seule et à la veille de la retraite, voit en une jeune et nouvelle collègue l’amie dont elle a toujours rêvée. Quand celle-ci a une aventure avec un jeune élève, leur relation va prendre un tout autre tour. Chronique d’un scandale repose beaucoup sur ses deux actrices principales et surtout Judi Dench qui donne beaucoup de profondeur à son personnage, restituant toute l’ambiguïté de la situation, provoquant à la fois sympathie, compréhension et condamnation. Face à elle, Cate Blanchett joue avec une authenticité certaine, trouvant le ton juste, à la fois coupable et victime. Chronique d’un scandale se déroule de façon précise et sans temps mort, laissant le spectateur constamment concentré. Sans jamais tomber dans la facilité, le film se révèle être assez intense.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Judi Dench, Cate Blanchett, Andrew Simpson, Bill Nighy
Voir la fiche du film et la filmographie de Richard Eyre sur le site imdb.com.

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24 août 2008

Fantasmes (1967) de Stanley Donen

Titre original : « Bedazzled »

”Fantasmes”Elle :
(pas vu)

Lui :
Précisons d’emblée que le titre français et l’affiche peuvent induire en erreur… Non, le Bedazzled de Stanley Donen est en fait une variation amusante sur le thème de Faust : un jeune homme timide, amoureux d’une femme qui l’ignore, vend son âme au diable pour avoir le droit d’exaucer sept vœux. Le diable est interprété par un Peter Cook très dandy et délicieusement british. Peter Cook et Dudley Moore étaient à l’époque un duo comique assez célèbre sur la BBC. Ils ont signés tous deux le scénario de Bedazzled. Les sept vœux forment en quelque sorte sept sketches qui leur permettent de passer à la moulinette la société anglaise des années 60. Satire et dérision sont donc les maîtres mots de Bedazzled, l’humour étant le plus réussi quand il va loin dans le côté loufoque comme dans la scène avec les religieuses et dans les facéties minables du Diable. D’ailleurs on cite parfois le duo comique Peter Cook et Dudley Moore comme inspirateurs des Monty Python. On notera aussi l’apparition remarquée de Raquel Welch pour personnifier l’un des sept péchés capitaux (la luxure bien entendu… voir l’affiche du film). Les dialogues sont assez fabuleux, avec beaucoup de jeux de mots et de sous-entendus, un humour effectivement tout à fait dans le futur style des Monty Python. L’ensemble fleure bon les années 60 ; l’actrice principale Eleanor Bron avait d’ailleurs fait ses débuts dans le film Help deux ans auparavant. Bien que Stanley Donen ait affirmé qu’il s’agissait de son film préféré, Bedazzled est un film plutôt atypique dans la filmographie du cinéaste. C’est aussi un film atypique tout court…
Note : 4 étoiles

Acteurs: Peter Cook, Dudley Moore, Eleanor Bron, Raquel Welch
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Remake :
L’endiablé (Bedazzled) de Harold Ramis (2000) avec Brendan Fraser et Elizabeth Hurley, remake américain sans intérêt.

23 août 2008

La maladie de Sachs (1999) de Michel Deville

La maladie de SachsElle :
(En bref) Le portrait du Docteur Sachs illustre le rôle essentiel qu’un médecin de province exerce sur la population d’une ville. C’est l’accoucheur des corps mais aussi des âmes. Le fait que chacun de nous puisse s’y retrouver rend le film vraiment attachant.
Note : 4 étoiles

Lui :
(En bref) Ce portrait d’un médecin généraliste nous intéresse et nous amuse parfois. Certes La Maladie de Sachs ne respire pas l’optimisme, le film est même assez sombre par toutes les détresses qu’il montre mais c’est surtout le portrait d’un homme,  un portrait admirablement bien dressé dans lequel Michel Deville montre un grand style narratif. Très belle prestation d’Albert Dupontel.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Albert Dupontel, Valérie Dréville, Dominique Reymond
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21 août 2008

Eros + massacre (1969) de Yoshishige Yoshida

Titre original : « Erosu purasu Gyakusatsu »

Eros MassacreElle :
Il faut découvrir absolument ce grand cinéaste japonais pour l’audace de ses scénarios qui abordent des thèmes osés pour l’époque mais également pour la forme très novatrice de son cinéma. Dans ce film, il met en scène un anarchiste des années 1910 qui prône l’amour libre et en parallèle un très jeune couple perdu des années 60. Sur le fond, la première partie d’Eros + Massacre est très intéressante ; dommage que le scénario devienne plus répétitif et ennuyeux dans sa seconde moitié. En revanche, la forme est un pur régal visuel. Yoshida est un véritable artiste photographe à l’œil très contemporain. Il se permet toutes les audaces de cadrages, de composition, de flou, d’éclairage et ça fonctionne formidablement bien. C’est une véritable leçon photographique qui défile sous nos yeux, chaque plan est une petite merveille d’inventivité et de beauté.
Note : 4 étoiles

Lui :
Eros + Massacre met en parallèle l’histoire de deux femmes séparée par un demi-siècle : d’une part, celle de la troisième femme de Sakae Osugi, anarchiste des années 20 et partisan de l’amour libre ; d’autre part, celle d’une jeune fille de 20 ans, vivant librement une sexualité sans joie en cette fin des années 60, qui se livre à une enquête sur la première. Avec son ami (le seul qui se refuse à elle), ils cherchent un sens aux théories de Sakae Osugi. En tout premier, c’est la liberté sur la forme qui frappe le spectateur, Kiju Yoshida casse la cadre traditionnel de l’image en cadrant ses personnages au niveau du cou et en laissant beaucoup d’espace au dessus. En outre, le cinéaste crée très souvent un cadre dans le cadre, utilisant tous les objets et architectures à sa disposition. L’inventivité et l’audace dont il fait preuve au niveau de la composition de ses images n’ont pas d’équivalent. L’image est en noir et blanc saturé, créant une impression d’irréalité, ou plutôt au dessus du réel, mais surtout d’atemporalité. Sur le fond, Yoshida se penche sur l’anarchisme et la libération des mœurs mais aussi sur la notion de réalité historique qu’il met un peu à mal (Sakae Osugi est une figure célèbre au Japon). Originellement de 202 minutes, le film fut réduit à 165 minutes pour sa sortie au Japon. Eros + Massacre n’est pas un film facile et qui peut paraître un peu long dans sa seconde moitié, mais son image épurée, ses cadrages totalement en dehors des normes en font une œuvre qui force l’admiration.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Mariko Okada, Toshiyuki Hosokawa, Yûko Kusunoki, Kazuko Ineno
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20 août 2008

Metropolis (1927) de Fritz Lang

Metropolis Metropolis Elle :
Ce film expressionniste de 1927 est toujours aussi fascinant à regarder. Metropolis est un pur chef d’œuvre de modernité visuelle et de discours. Du jamais vu pour l’époque. En visionnaire, Fritz Lang engloutit le spectateur dans des décors époustouflants ainsi que dans un univers de science-fiction fantastique bourré d’effets visuels. Il a fallu beaucoup de ténacité et d’astuces pour créer ce monde oppressant. Metropolis est une cité démoniaque dans laquelle la machine asservit l’homme et détruit les libertés. La révolte gronde dans les bas fonds grâce à une femme. Fritz Lang dépense un budget colossal pour mettre en scène cette société de nantis et d’esclaves répartis entre la ville haute et la ville basse. Plus de 30000 figurants sont engagés, des grappes humaines arpentant les décors gigantesques. Sous l’influence de sa femme (qui rejoindra plus tard le national-socialisme), Fritz Lang tourne davantage son discours vers la collaboration entre les riches et les pauvres plutôt que vers une opposition des classes.
Note : 5 étoiles

Lui :
Metropolis Metropolis fait partie des films les plus marquants de l’histoire du cinéma. Le film nous offre la vision sombre d’une vaste cité totalement déshumanisée du XXIe siècle. Cette ville est sous la coupe d’un industriel qui exploite des ouvriers forcés de vivre et de travailler dans une cité souterraine. Production à très grand spectacle, le film nécessita un budget colossal et 35 000 figurants pour les grandes scènes de foule. Mais c’est sur le plan architectural et par son inventivité que le film est le plus remarquable. Les effets spéciaux de superposition, de surimpression, de trucages par miroirs ajourés étonnent encore de nos jours. Certaines parties de Metropolis sont perdues à jamais (1). Les récentes versions en DVD résument les parties perdues par des intertitres complémentaires ce qui nous éclaire le déroulement de l’intrigue. Metropolis - Babel Malgré cela, il faut bien reconnaître que le scénario de Théa von Harbou, femme de Fritz Lang, n’est pas le point fort du film, la fin étant quelque peu simplette, certains la trouvant même ambiguë. C’est donc par sa force visuelle que Metropolis reste indéniablement un film étonnant soixante quinze ans après sa sortie. Un de ces films qui laissent une trace indélébile.
Note : 5 étoiles

Acteurs: Brigitte Helm, Alfred Abel, Gustav Fröhlich, Rudolf Klein-Rogge
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Note : Les distributeurs américains (Paramount) y ayant vu une certaine propagande communiste, Metropolis fut sérieusement amputé et même transformé dans sa version américaine : le robot n’est plus la défunte femme du grand magnat mais la simple création d’un savant fou. A noter que le film fut totalement interdit en Union Soviétique.

(1) Une version complète de Metropolis a en fait été retrouvée en juin 2008 dans les archives d’un musée argentin. Les scènes coupées permettent de lever le voile sur certains aspects du scénario et notamment :
– pourquoi la foule confond le robot avec Maria
– le rôle exact de Schmale, l’espion du magnat (qui n’a qu’un tout petit rôle dans la version visible actuellement).
D’autres scènes, comme celle de l’inondation, seraient plus dramatiques.
Ces scènes doivent être restaurées avant d’être mises à la disposition du public.

Voir aussi le Zoom sur le robot de Metropolis sur le site de Cinémathèque Française…

[Mise à jour : ]
Metropolis, dans sa version intégrale reconstituée (proche des 150 minutes originales), a été projeté pour la première fois le 12 février 2010 au Festival de Berlin (Berlinale). Le film était accompagné en direct par un orchestre sous la direction de Frank Strobel reprenant la partition originale. L’évènement, incontestablement l’un des évènements majeurs et des plus enthousiasmants de l’histoire du cinéma, a été retransmis en direct par la chaîne de télévision Arte. Les 26 minutes ajoutées permettent de regarder Metropolis d’un oeil nouveau.

19 août 2008

Metropolis (2001) de Rintaro

Titre original : « Metoroposiru »

Metropolis de RintaroElle :
(pas vu)

Lui :
Le Metropolis de Rintaro est un film d’animation adapté du manga homonyme publié à la fin des années 40 par Osamu Tekuza. Les décors ont été réalisés en image de synthèse ce qui permet des plans audacieux (contre-plongées et plongées vertigineuses sur des décors tout en hauteur) sur lesquelles les personnages sont placés à plat avec les techniques traditionnelles de l’animation. Les mouvements des personnages sont conformes aux standards des dessins animés japonais, c’est-à-dire épouvantables… Reprenant partiellement le thème original de Metropolis (la création d’un être supérieur pour gouverner le monde), l’histoire en elle-même, obscure et confuse, n’est pas très passionnante, apparaissant comme un creuset où viennent s’entasser plusieurs thèmes accessoires. Il faut peut-être faire partie de la génération qui a grandi avec les dessins animés japonais pour apprécier ce Metropolis de Rintaro ; cela n’étant pas mon cas, j’ai trouvé l’ensemble terriblement ennuyeux!
Note : 1 eacute;toiles

Acteurs:
Voir la fiche du film et la filmographie de Rintaro sur le site imdb.com.

Lire aussi nos commentaires sur le film Metropolis de Fritz Lang

18 août 2008

Trust the man (2005) de Bart Freundlich

Autre titre (dvd) : Chassé-croisé à Manhattan

Trust the ManElle :
Un film à oublier très vite sur le sujet ultra rabâché des déboires amoureux de deux couples new-yorkais. Le réalisateur ne fait pas dans la subtilité et préfère s’enfoncer dans la mièvrerie. On est très loin du charme des comédies romantiques de Woody Allen. Que vient faire Julianne Moore dans ce film inconsistant ?
Note : 2 étoiles

Lui :
Si Trust The Man semble plutôt bien démarrer avec un ton léger, quoiqu’un peu gras, le film tourne assez rapidement en rond, donnant l’impression que les scénaristes ne savent plus que faire du capital sympathie qu’ils ont engrangés, pour finir de façon épouvantable dans la guimauve hollywoodienne. Il y a pourtant quelques traits d’humour plutôt réussis (comme ces séances chez le psy, clins d’œil à Woody Allen) mais l’ensemble manque de profondeur et de punch. Trust the man reste au niveau de la comédie gentillette insignifiante. Que vient faire Julianne Moore dans cette galère ? C’est très simple : la réalisateur est son mari…
Note : 2 étoiles

Acteurs: Julianne Moore, David Duchovny, Maggie Gyllenhaal, Billy Crudup
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17 août 2008

Dialogue avec mon jardinier (2007) de Jean Becker

Dialogue avec mon jardinierElle :
Cette histoire d’amitié et de découverte de deux mondes différents entre un peintre parisien et un employé des chemins de fer n’est certes pas sans clichés sur la vie provinciale et les intellectuels parisiens mais elle est aussi touchante. Le duo Auteuil et Darroussin fonctionne bien et ne manque pas d’émotion. Jean Becker fait l’éloge de la vie simple, de la nature, du bon cœur et se moque gentiment du milieu artistique parisien. Sans être un grand film, on peut se laisser glisser dans la douceur apaisante de cette histoire qui fleure bon la nostalgie et les racines de chacun.
Note : 3 étoiles

Lui :
Un artiste-peintre parisien renoue des relations avec un ami d’enfance du centre de la France qui va lui communiquer une certaine simplicité de vie. Par son ton général, Dialogue avec mon Jardinier se situe un peu à part de la production habituelle. Jean-Pierre Darroussin donne vie à ce jardinier avec beaucoup de naturel, il est vrai que ce rôle convient parfaitement à son visage bienveillant et affable. Certes, cette confrontation ville / campagne n’est pas sans comporter quelques images d’Epinal, surtout du côté du « bon sens des gens simples » mais l’ensemble est assez plaisant et même amusant. Dialogue avec mon jardinier nous apporte une bouffée d’air pur.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Jean-Pierre Darroussin, Daniel Auteuil, Fanny Cottençon
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16 août 2008

La croisée des destins (1956) de George Cukor

Titre original : « Bhowani Junction »

La croisée des destinsElle :
(pas vu)

Lui :
Avec La Croisée des Destins, George Cukor nous montre qu’il est tout aussi à l’aise avec une grande production utilisant des milliers de figurants qu’avec une comédie plus intimiste. La scène se passe en Inde en 1947, à la veille du départ des Anglais. Victoria Jones (Ava Gardner), à moitié indienne et à moitié anglaise, est partagée entre son amour pour l’Inde en train de gagner son indépendance et son amour pour un officier anglais. Comme toujours avec Cukor, c’est donc une femme qui occupe le point central du film, rôle qu’Ava Gardner remplit merveilleusement bien en donnant une réelle étoffe à son personnage. La croisée des destins Les scènes de foule sont impressionnantes par ces milliers de figurants qui forment de véritables marées humaines. Cukor a tourné presque toutes les scènes au Pakistan. La photographie est superbe, y compris dans les scènes assez tragiques. Les producteurs ont exigé que les personnages importants soient tenus par des acteurs anglais ou américains, ce qui choque un peu pour au moins un ou deux cas. Ce parti-pris est d’ailleurs assez paradoxal puisque La Croisée des Destins traite aussi d’un certain racisme envers les « sang-mêlés ».
Note : 3 eacute;toiles

Acteurs: Ava Gardner, Stewart Granger, Bill Travers, Abraham Sofaer, Francis Matthews
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13 août 2008

Breakfast on Pluto (2005) de Neil Jordan

”BreakfastElle :
(pas vu)

Lui :
Patrick est un jeune travesti irlandais qui n’a de cesse de rechercher sa vraie mère. Son innocence va lui permettre de traverser relativement indemne des périodes troublées et dangereuses. Il voit toujours d’un œil un peu étranger et optimiste toutes les calamités qu’il doit surmonter. Breakfast on Pluto repose entièrement sur la prestation de Cillian Murphy, acteur androgyne dont la candeur ne peut que nous émouvoir. Il réussit assez bien à occuper tout le devant de la scène et livre une belle prestation, pas toujours très facile. En revanche, le film pêche par une intégration imparfaite des évènements, ressemblant parfois à un fourre-tout où viennent s’entasser de lourdes questions politiques (les attentats de l’IRA), la recherche d’une identité sexuelle, l’intolérance etc… avce des problèmes plus légers. La construction du film vient renforcer cette impression puisque Neil Jordan l’a comme découpé en une trentaine de petites saynètes qu’il introduit par un surtitre. Breakfast on Pluto comporte des passages vraiment convaincants, quelque fois assez forts mais hélas l’ensemble déçoit quelque peu.
Note : 2 étoiles

Acteurs: Cillian Murphy, Liam Neeson, Eamonn Owens, Brendan Gleeson, Eva Birthistle
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