23 octobre 2009

Poil de carotte (1925) de Julien Duvivier

Poil de carotteElle :
(pas vu)

Lui :
Julien Duvivier a adapté par deux fois Poil de Carotte, cette version muette étant la première des deux. Duvivier choisit de s’éloigner quelque peu du texte de Jules Renard qui est, rappelons-le, une suite de petites saynètes mettant en scène un jeune garçon, mal aimé et persécuté par une mère tyrannique et ignoré par son père. En cherchant à créer une histoire continue et surtout en ajoutant quelques éléments superflus (comme l’amourette de son frère avec une chanteuse de cabaret), Duvivier rend l’ensemble un peu confus et ne retrouve pas toute la force du chef d’œuvre de Jules Renard. Il a aussi tendance à forcer la caricature, Madame Lepic est vraiment horrible à regarder avec sa moustache, et la servante est au contraire trop agréable et compatissante. Moins rustique, la version parlante que Duvivier tournera six ans plus tard aura beaucoup plus de force.
Note : 2 étoiles

Acteurs: Henry Krauss, Charlotte Barbier-Krauss, André Heuzé
Voir la fiche du film et la filmographie de Julien Duvivier sur le site imdb.com.

Voir les autres films de Julien Duvivier chroniqués sur ce blog…

Autres versions :
Poil de Carotte de Julien Duvivier (1932) avec Harry Baur et Catherine Fontenay
Poil de Carotte de Paul Mesnier (1952) avec Raymond Souplex et Germaine Dermoz
Poil de Carotte de Henri Graziani (1972) avec Philippe Noiret et Monique Chaumette
Poil de Carotte (TV) de Richard Bohringer (2003) avec Richard Bohringer et Fanny Cottençon

22 octobre 2009

Les mystères de Paris (1943) de Jacques de Baroncelli

Les mystères de ParisElle :
(pas vu)

Lui :
Le film de Jacques de Baroncelli est généralement considéré comme étant la meilleure des adaptations du roman d’Eugène Sue Les Mystères de Paris. Transformer un roman de plus de 1000 pages, particulièrement riche en évènements, en un film de 90 minutes n’est pas une tâche facile mais Maurice Bessy y parvient. L’histoire se place au début du XIXe siècle : une jeune fille, Fleur de Marie, est arrachée à un sombre tripot des bas-fonds de Paris par un mystérieux bienfaiteur… Jacques de Baroncelli est un réalisateur prolixe qui n’en est pas à sa première adaptation littéraire. Il tourne Les Mystères de Paris sous l’Occupation mais rien ne semble montrer qu’il ait manqué de moyens. L’interprétation des premiers rôles est remarquable, avec des acteurs qui viennent du monde du théâtre et qui jouent très juste : Marcel Herrand (qui pour une fois a le beau rôle), Alexandre Rignault (« le Maître d’école »), Lucien Coëdel (« le Chourineur ») et Germaine Kerjean, de l’Académie Française, méconnaissable sous son maquillage terrifiant, assez mémorable dans son interprétation de « la Chouette ». En revanche, Fleur de Marie et certains petits rôles ne bénéficient pas d’une telle qualité, sans toutefois gâter l’ensemble. L’histoire est poignante et garde quelques-uns des nombreux rebondissements du roman. Une belle adaptation.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Marcel Herrand, Alexandre Rignault, Lucien Coëdel, Albert Gercourt, Yolande Laffon, Cécilia Paroldi, Roland Toutain
Voir la fiche du film et la filmographie de Jacques de Baroncelli sur le site IMDB.

Remarque :
Jacques de Baroncelli est le père de Jean de Baroncelli (décédé en 1998), critique de cinéma au journal Le Monde qui fit aussi les grandes heures du Masque et la Plume

Adaptations des Mystères de Paris d’Eugène Sue à l’écran (grand et petit) :
Les Mystères de Paris (1909) par Victorin-Hippolyte Jasset
Les Mystères de Paris (1911) par Albert Capellani
The Mysteries of Paris (1920) de l’américain Ed Cornell
Les Mystères de Paris (1922) par Charles Burguet avec Huguette Duflos et Georges Lannes
The Secrets of Paris (1922) de l’américain Kenneth S. Webb avec Lew Cody
Les Mystères de Paris (1935) de Félix Gandéra avec Madeleine Ozeray et Lucien Baroux
Les Mystères de Paris (1943) de Jacques de Baroncelli (cette version)
Les Mystères de Paris (1957) de l’italien Fernando Cerchio avec Franck Villard
Les Mystères de Paris (1961) de Marcel Cravenne (TV) adaptation Claude Santelli
Les Mystères de Paris (1962) de André Hunebelle avec Jean Marais
Les Mystères de Paris (1980) de André Michel (série TV)

21 octobre 2009

Terre des pharaons (1955) de Howard Hawks

Titre original : Land of the Pharaohs

Land of the PharaohsElle :
(pas vu)

Lui :
La décennie des années cinquante à Hollywood fut entre autres celle des péplums. Howard Hawks produisit et réalisa donc le sien. Il a choisi de faire revivre le pharaon Khéops (Khufu en anglais), pharaon dont on ne sait que très peu de choses si ce n’est par ses réalisations architecturales. Dès les premières minutes, où l’on assiste à son retour victorieux de la guerre, le ton est donné : nous avons sous les yeux un grand spectacle avec des milliers de figurants. C’est d’ailleurs sur ce point que Terre des Pharaons est le plus réussi : les scènes de construction de la Grande Pyramide sont grandioses, magiques, à classer parmi les scènes les plus époustouflantes de péplum. Hélas, côté scénario, le film paraît plus faible, l’histoire paraissant trop commune. Il faut attendre la fin pour trouver une certaine tension qui s’achève de façon étonnante et poignante. Hawks n’eut pas la main plus heureuse avec le casting puisque si l’anglais Jack Hawkins est un excellent acteur, il n’a pas tout à fait le physique que l’on attend pour un pharaon, et on ne peut pas vraiment dire que Joan Collins soit une grande actrice. Malgré ses faiblesses de scénario, Terre des Pharaons est toutefois un film qui vaut la peine d’être vu pour ses scènes de construction de la Grande Pyramide. Voir ces scènes ainsi re-imaginées et recréées, grouillantes de monde, est assez magique.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Jack Hawkins, Joan Collins, Dewey Martin, Alex Minotis, James Robertson Justice, Sydney Chaplin
Voir la fiche du film et la filmographie de Howard Hawks sur le site IMDB.

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Remarques :
1) Près de 10 000 figurants (9787 pour être précis) ont été utilisés dans Terre des Pharaons pour l’une des scènes de construction de la Grande Pyramide.
2) William Faulkner a participé à l’écriture du scénario mais sa contribution est paraît-il extrêmement limitée (à noter que l’écrivain avait déjà écrit plusieurs fois pour Hawks). 
3) D’après le site IMDB, l’une des doublures de Joan Collins dans ce film serait la toute jeune Dalida…!
4) Howard Hawks a lui-même critiqué assez durement son film, estimant avoir fait l’erreur de ne proposer aucun personnage qui puisse attirer la sympathie du public. Il est vrai que les seuls qui auraient pu jouer ce rôle (l’architecte et son fils) ne sont que très secondaires. Terre des Pharaons fut un échec commercial et Howard Hawks ne tournera son film suivant (Rio Bravo) que quatre ans plus tard.
5) En réalité, Khéops eut quatre femmes et onze enfants. C’est la seule erreur historique que l’on puisse lister puisque l’on ne sait pratiquement rien de son règne.

20 octobre 2009

La vie de château (1966) de Jean-Paul Rappeneau

La vie de châteauElle :
(pas vu)

Lui :
Premier film de Jean-Paul Rappeneau, La Vie de Château était un pari assez risqué : en 1966, très peu de films avaient tenté de traiter en comédie la période de l’occupation allemande pendant la seconde guerre mondiale (on peut toutefois penser à Babette s’en va en guerre de Christian-Jaque). Pour ce faire, Rappeneau s’entoure d’une solide équipe, met en première ligne la jeune Catherine Deneuve et réussit à trouver le parfait équilibre. Situations saugrenues, quiproquos, courses-poursuites s’enchaînent à un rythme soutenu, agrémentés de marivaudages galants ; l’histoire semble toujours rebondir pour notre plus grand plaisir. Il y a aussi une belle complémentarité entre l’exubérance mutine de Catherine Deneuve, la retenue de Philippe Noiret et la grandiloquence bienveillante de Pierre Brasseur : l’ensemble forme un cocktail réjouissant. Les seconds rôles sont aussi remarquables par leur présence. Rappeneau montre déjà une grande maîtrise de la comédie en gardant parfaitement le contrôle de son déroulement, tout en sachant garder des ressorts dramatiques. La Vie de Château est une comédie brillante, délicate, profonde, une comédie à la française de la meilleure veine.
Note : 5 étoiles

Acteurs: Catherine Deneuve, Pierre Brasseur, Philippe Noiret, Henri Garcin, Mary Marquet, Carlos Thompson
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19 octobre 2009

Gomorra (2008) de Matteo Garrone

GomorraElle :
(pas vu)

Lui :
Gomorra est un film sur la mafia pas comme les autres. A l’opposé des films hollywoodiens qui l’idéalisent et la montrent sous un jour racoleur, le film de Matteo Garrone présente la camorra telle qu’elle est, avec ses trafics sordides, sa mainmise sur la revente de drogue, le contrôle des quartiers très pauvres, les guerres entre clans rivaux, l’enfouissement sauvage de déchets toxiques. Rien de très glorieux donc, nous sommes loin de Scorsese ou De Palma… Gomorra a certains aspects d’un film documentaire, nous suivons plusieurs personnages impliqués à différents niveaux dans le système mafieux. Le film est l’adaptation d’un livre, qui eut beaucoup de succès en Italie, signé Roberto Saviano qui vit depuis sous protection policière. Gomorra est donc un film courageux qui a le mérite de casser le mythe pour montrer le vrai visage de la mafia napolitaine.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Toni Servillo, Gianfelice Imparato, Maria Nazionale, Salvatore Cantalupo
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17 octobre 2009

La fille de Monaco (2008) de Anne Fontaine

MonacoElle :
(pas vu)

Lui :
Un avocat parisien venu plaider une affaire à Monaco tombe sous le charme d’une présentatrice de météo, une bimbo un peu vulgaire et écervelée mais très nature. C’est ce côté direct et sans tabou qui va troubler l’avocat à la vie bien rangée. A ce simple énoncé, on peut craindre que La fille de Monaco ne soit qu’un film assez racoleur mais c’est sans compter le troisième personnage qu’Anne Fontaine a rajouté à son histoire : un garde du corps a été affecté à la protection de l’avocat et leurs relations vont beaucoup évoluer depuis un simple rapport de subordination jusqu’à autre chose (qui ne peut être trop précisé sans risque de déflorer une fin pour le moins surprenante). Si La Fille de Monaco avait tous les ingrédients pour un film intéressant, le résultat est plutôt décevant et manque franchement de substance. Fabrice Luchini et Roschdy Zem font pourtant tous deux une belle prestation, pleine de retenue, qui aurait pu porter le film plus haut avec un scénario plus abouti. On a l’impression qu’il ne manquait pas grand-chose.
Note : 2 étoiles

Acteurs: Fabrice Luchini, Roschdy Zem, Louise Bourgoin, Stéphane Audran, Jeanne Balibar
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16 octobre 2009

The crash (1932) de William Dieterle

The CrashElle :
(pas vu)

Lui :
Film méconnu de William Dieterle, The Crash met en scène une histoire se situant en pleine crise boursière de 1929. Une jeune femme ambitieuse et nouvellement riche est terrorisée à l’idée de redevenir pauvre. Survient une chute boursière sans précédent qui ruine son mari. Le sujet est assez inhabituel car il traite de la fascination de l’argent, de la frénésie qu’il provoque (les domestiques écoutent aux portes pour faire eux-mêmes des coups en bourse) et du comportement des nouveaux riches. Malgré la richesse (!) du sujet, le film manque globalement de force, The Crash semble avoir été conçu et tourné très rapidement. Le scénario manque d’étoffe et, si Ruth Chatterton donne beaucoup de crédibilité à son personnage, on ne peut pas en dire autant hélas de George Brent qui semble vraiment absent. Très court (58 minutes), The Crash se regarde certes sans déplaisir mais il faut bien reconnaître qu’il ne laissera que peu de traces. C’est une curiosité intéressante toutefois car il acquiert une nouvelle résonance aujourd’hui : nous pouvons faire certains parallèles avec notre société actuelle…
Note : 2 étoiles

Acteurs: Ruth Chatterton, George Brent, Barbara Leonard, Henry Kolker
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Homonymes :
* The Crash de Edward F. Cline (1928), film encore plus rare mais décrit comme peu remarquable (le crash en question est un crash ferrovière).
* Crash de David Cronenberg (1996) avec James Spader et Holly Hunter.
* Crash (titre français : Collision) excellent film de Paul Haggis (2004) avec Don Cheadle et Matt Dillon.

15 octobre 2009

La dernière chasse (1956) de Richard Brooks

Titre original : « The last hunt »

The Last Hunt Elle :
(pas vu)

Lui :
La dernière chasse est un western original et assez courageux. La chasse dont il est question est celle des bisons qui ont vu leur population réduite presque à néant dans la seconde moitié du XIXe siècle. En plus du massacre des bisons, le film de Richard Brooks aborde deux autres sujets majeurs : l’extermination des indiens et la fascination pour les armes à feu. C’est sur ces grands thèmes que La dernière chasse met en scène une rivalité entre deux hommes aux caractères opposés, forcés de se côtoyer pour une dernière chasse. C’est Robert Taylor qui endosse le rôle du fanatique maniaque de la gâchette, un rôle de méchant assez inhabituel pour lui qui attire habituellement la sympathie. The Last Hunt Le film n’eut aucun succès, Brook expliquant cela par le fait que son film éveillait une certaine mauvaise conscience de l’Amérique. C’est assez probable et il faut ajouter cela le désenchantement qui suinte à chaque minute de La dernière chasse. Le film de Richard Brooks n’est toutefois pas sans défaut, les caractères paraissant typés un peu trop lourdement et les côtés mélodramatiques de l’histoire sont certainement trop appuyés. Néanmoins, pour son audace et son message, La dernière chasse mérite d’être vu.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Robert Taylor, Stewart Granger, Lloyd Nolan, Debra Paget, Russ Tamblyn
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The Last Hunt Remarque :
Comme indiqué en début de film, les scènes mettant en scène un troupeau de bisons ont été filmées dans un Parc National américain. Les tirs mortels sur les animaux sont bien réels, filmés lors d’opérations de réduction du troupeau par des tireurs agents de l’Etat Fédéral.

13 octobre 2009

La fièvre au corps (1981) de Lawrence Kasdan

Titre original : « Body Heat »

La fièvre au corpsElle :
(pas vu)

Lui :
Agé d’à peine plus de trente ans, Lawrence Kasdan parvient à un degré de perfection franchement inhabituel pour un premier film (1). La Fièvre au Corps met en scène une histoire de manipulation et de femme fatale qui évoque les meilleurs films noirs des années quarante, on pense à Le facteur sonne toujours deux fois ou surtout à Assurance sur la mort, mais l’histoire de Kasdan va encore plus loin dans le machiavélisme avec notamment un twist final qui nous laisse pantois. La mise en place et le déroulement du scénario font preuve d’une grande rigueur qui approche la perfection. La Fièvre au Corps est aussi un film audacieux, tout d’abord par sa sensualité torride qui frôle l’érotisme et que Kasdan montre avec beaucoup de style, se situant là encore dans la droite ligne des films noirs. La fièvre au corps Il est audacieux aussi par le choix des acteurs : c’est le premier rôle pour Kathleen Turner qui montre une grande force dans son jeu avec une bonne dose de mystère et qui forme un couple vraiment électrique avec William Hurt qui a enfin ici un rôle de premier plan. Ils donnent beaucoup de crédibilité au film. La musique de John Barry contribue elle aussi à créer un climat très fort. Envoûtant et original, La Fièvre au Corps est une réussite sur toute la ligne. Avec le recul, on mesure mieux à quel point il ne peut se comparer qu’aux très grands films noirs, qui sont souvent ses aînés de trente ou quarante ans.
Note : 5 étoiles

Acteurs: William Hurt, Kathleen Turner, Richard Crenna, Ted Danson, J.A. Preston, Mickey Rourke
Voir la fiche du film et la filmographie de Lawrence Kasdan sur le site IMDB.

(1) Lawrence Kasdan n’était toutefois pas un débutant en tant que scénariste : il avait précédemment signé les scénarii de Les Aventuriers de l’Arche Perdue et Star Wars l’Empire contre-attaque (c’est d’ailleurs George Lucas qui a anonymement produit son film).

12 octobre 2009

Mort sur le Nil (1978) de John Guillermin

Titre original : « Death on the Nile »

Mort sur le NilElle :
(pas vu)

Lui :
Mort sur le Nil de John Guillermin s’inscrit dans la lignée du Crime de l’Orient Express tourné par Sydnet Lumet, quatre ans plus tôt. Ils sont tous deux adaptés d’un roman d’Agatha Christie et émanent des mêmes producteurs anglais. Il est donc assez inévitable de les comparer. La scène se passe en Egypte, sur un bateau effectuant une croisière sur le Nil. Cette fois, c’est Peter Ustinov qui interprète le détective belge Hercule Poirot et il donne un style quelque peu différent : une certaine rondeur (!), une imperturbable placidité et une bonne dose d’autosatisfaction. La mise en scène est plus fastueuse avec une large utilisation des décors extérieurs, majestueux, baignés de soleil. On pourra peut-être reprocher au film une mise en place assez longue, mais celle-ci ne manque pas de charme ; lorsque l’enquête démarre, le rythme devient nettement plus soutenu et le développement de l’histoire réserve bien des surprises. L’interprétation est parfaitement dans le ton. Aux côtés de Peter Ustinov, David Niven contribue à donner à l’ensemble une indéniable élégance qui fait tout de charme de ce Mort sur Nil
Note : 4 étoiles

Acteurs: Peter Ustinov, David Niven, Lois Chiles, Simon MacCorkindale, Bette Davis, Mia Farrow, Jane Birkin, Maggie Smith
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Autre adaptation du même roman :
Agatha Christie: Poirot – Death on the Nile de Andy Wilson (2004) pour la télévision (dans le cadre d’une série). A noter que le même bateau a été utilisé dans cette nouvelle adaptation.