13 avril 2007

The Big One (1997) de Michael Moore

The Big OneElle :
J’avais préféré Roger and Me à ce documentaire syndicaliste. La mauvaise qualité sonore et visuelle nuit au message qui est censé passer. Il y a vraiment des longueurs tant et si bien que le sujet devient ennuyeux. (Abandon au bout d’une heure)
Note : pas d'étoiles

Lui :
Nous n’avons vu que la moitié de ce film assez mégalo, centré sur le personnage de Michael Moore devenu showman pour la promotion de son livre. Il y a beaucoup de références très américaines. Sans grand intérêt à mes yeux.
Note : pas d'étoiles

Acteurs:
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12 avril 2007

Fauteuils d’orchestre (2006) de Danièle Thompson

Fauteuils d'orchestreElle :
Une comédie gentillette dans le milieu artistique parisien qui finit par s’effilocher. La morale de l’histoire serait qu’il faut savoir être gonflé pour parvenir à ses fins. Pas beaucoup d’intérêt au final.
Note : 2 étoiles

Lui :
Fauteuils d’orchestre est un film léger qui bénéficie d’une belle distribution et qui se laisse regarder sans déplaisir. La mise en place est même assez réussie, bien portée par une Cécile de France qui parvient à insuffler une bonne dose de candeur dans cette galerie de portraits hauts en couleur. Hélas, l’ensemble tourne un peu en rond par la suite, il faut dire que Danièle Thompson ne craint pas les images d’Epinal : les artistes sont un tantinet névropathes, les riches dépensent leur argent avec des jeunettes, le tout étant saupoudré de quelques maximes de psychologie de bazar dont on se passerait volontiers. Le film comporte toutefois de bons moments et l’interprétation plutôt réussie malgré l’assemblage un peu hétéroclite d’acteurs. L’ensemble est charmant mais Fauteuils d’orchestre fait partie de ces films qui s’oublient très très vite.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Cécile De France, Valérie Lemercier, Albert Dupontel, Laura Morante, Claude Brasseur, Christopher Thompson, Dani
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12 avril 2007

Boys don’t cry (1999) de Kimberly Peirce

Boys don't cryElle :
Ce film retrace un tragique fait divers concernant une jeune fille qui traverse une crise d’identité sexuelle. Elle se déguise en garçon pour parvenir à faire des conquêtes féminines dans l’univers étriqué et réactionnaire de l’Amérique profonde. Bien que l’histoire soit un peu glauque, on finit par se laisser prendre au jeu bouleversant de cette jeune paumée. Dans cette zone rurale et reculée, le tabou de l’homosexualité est admirablement décrit. La réalisatrice oppose à la lumineuse relation de Teena et Lana, la normalité et le conformisme au travers de la laideur des lieux, le vide de la vie des autres personnages qui n’ont rien d’autre à faire que fumer et boire de la bière.
Note : 3 étoiles

Lui :
Je n’ai pas réussi à accrocher à cette histoire. (Abandon)
Note : pas d'étoiles

Acteurs: Hilary Swank, Chloë Sevigny, Peter Sarsgaard
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11 avril 2007

Jarhead, la fin de l’innocence (2005) de Sam Mendes

Titre original : « Jarhead »

Jarhead, la fin de l'innocenceElle :
La guerre du Golfe. Un film intéressant pour montrer l’absurdité de la guerre au travers de la vie d’un jeune sniper entraîné tout spécialement pour tuer. Sam Mendes évoque la propagande, les humiliations, les frustrations, l’ennui, l’attente d’une guerre qui n’en finit pas d’arriver et qui s’achèvera sans qu’aucune balle ne soit tirée. C’est bien filmé et ressenti mais on n’échappe pas, nous aussi, à un certain ennui.
Note : 3 étoiles

Lui :
En détaillant dans sa première partie la mise en condition des marines, Jarhead, la fin de l’innocence évoque quelque peu Full Metal Jacket mais il faut bien avouer qu’il souffre de la comparaison car il est loin d’avoir l’intensité du film de Stanley Kubrick. Nous sommes en 1990, au moment où débute la Guerre du Golfe et nous suivons donc ces marines au Koweït où ils ne vivront qu’une longue attente inutile. Sam Mendes tente de recréer tous les processus psychologiques qui vont transformer ces jeunes hommes et les marquer certainement à vie. Cette introspection reste le plus souvent superficielle, engluée dans les codes et folklores du genre « vie militaire ». C’est un peu le problème du film : osciller entre offrir des images faciles et de montrer une certaine vacuité et l’inutilité de l’attente. Le film est basé sur le récit autobiographique d’Anthony Swofford dont le livre fut un best-seller aux Etats-Unis… en 2003, l’année du début de la guerre en Irak.
Note : 2 étoiles

Acteurs: Jake Gyllenhaal, Scott MacDonald, Peter Sarsgaard, Jamie Foxx
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11 avril 2007

Le masque de Dimitrios (1944) de Jean Negulesco

Titre original : The mask of Dimitrios

Le masque de DimitriosElle :
J’avais déjà vu ce film il y a bien longtemps et il me semblait en avoir un meilleur souvenir. J’ai même trouvé le couple Greenstreet / Lorre presque ennuyeux. Le parcours de Dimitrios est quant à lui plus captivant. Je trouve que le film a dans l’ensemble quelque peu vieilli.
Note : 3 étoiles

Le masque de DimitriosLui :
Magnifique et envoûtant, ce film noir qui relate l’enquête d’un écrivain sur un voleur/espion de grand talent est un petit bijou. L’atmosphère est troublante sans être oppressante, le scénario dense sans être compliqué, et le couple formé par Peter Lorre (qui pour une fois n’incarne pas un personnage ambigu) et Sidney Greenstreet est superbe. Une petite merveille.
Note : 5 étoiles

Acteurs: Sydney Greenstreet, Peter Lorre, Zachary Scott, Faye Emerson
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10 avril 2007

Wallace et Gromit : Le mystère du lapin-garou (2005) de Nick Park et Steve Box

Titre original : Wallace & Gromit in the curse of the were-rabbit

le mystère du lapin-garouElle :
(pas vu)

Lui :
Dans leurs premiers courts-métrages, Wallace et Gromit étaient deux personnages particulièrement réussis, british et excentriques, un couple étonnant qui évoluaient dans un univers où l’humour était omniprésent. Dans ce long métrage, l’ensemble fonctionne moins bien, même plus du tout : le scénario est beaucoup plus simplet et tous les effets sont inutilement poussés à l’extrême. Les gags sont moins subtils et les références cinématographiques (Frankenstein, Dr Jekyll, King Kong, etc…) sont, elles aussi, bien trop appuyées. Le film comporte quelques bonnes trouvailles mais elles sont hélas trop rares. Il nous reste à admirer la performance technique de faire un long métrage en pâte à modeler… mais depuis Chicken Run nous y sommes maintenant habitués!
Note : 2 étoiles

Acteurs: (voix) Peter Sallis, Ralph Fiennes, Helena Bonham Carter
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Les trois premiers courts métrages (30 mn chacun env.) :
Wallace et Gromit : Une grande excursion (1989)
 (« A grand day out with Wallace and Gromit »)
Wallace et Gromit : Le mauvais pantalon (1993)
 (« Wallace & Gromit in the wrong trousers »)
Wallace et Gromit : Rasé de près (1995)
 (« Wallace & Gromit in a close shave »)

9 avril 2007

Du rififi chez les hommes (1955) de Jules Dassin

Du rififi chez les hommesElle :
Beau film noir français qui se passe dans le Paris des années 50. Le scénario est classique mais bien construit. Le braquage d’une bijouterie de luxe par une bande de caïds se met en place magistralement. Les acteurs et surtout Jean Servais sont vraiment remarquables.
Note : 5 étoiles

Lui :
Pas de grosse tête d’affiche pour ce film noir français réalisé avec un petit budget. Mis sur la liste noire à Hollywood, le réalisateur américain Jules Dassin s’était alors réfugié en France. Dans ce film, il met l’accent sur la psychologie de ses personnages, des petits truands sans brillance. La scène du cambriolage, presque une demi-heure sans dialogues et sans musique, est un modèle d’intensité et de réalisme.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Jean Servais, Carl Möhner, Robert Manuel, Janine Darcey,Robert Hossein
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9 avril 2007

Ainsi soit-il (2000) de Gérard Blain

Ainsi soit-ilElle :
Gérard Blain dédie ce film à sa famille alors qu’il est atteint d’un cancer. Dans le film, un fils se sent investi de la mission de venger la mort de son père qui a été assassiné. Le scénario n’est pas très bien ficelé, certains plans sont très longs, les acteurs frisent le ridicule malgré la gravité des propos. Dommage. A mes yeux, Gérard Blain était sans doute meilleur acteur que réalisateur.
Note : 2 étoiles

Lui :
Film étonnant de Gérard Blain, réalisé alors qu’il était lui-même proche de mourir. Hélas, son propos et ses intentions sont annihilés par le dénuement de la mise en scène, le jeu monocorde et quasi-scolaire des acteurs et la simplicité du scénario. Il n’arrive pas à faire passer cette force de sentiments qu’a son personnage vers le spectateur.
Note : 1 étoiles

Acteurs: Paul Blain
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8 avril 2007

Joyeux Noël (2005) de Christian Carion

Joyeux NoëlElle :
Certes, le film n’est pas un chef d’œuvre surtout dans la mise en place maladroite et trop spectaculaire de la première partie. On pense davantage à une co-production hétéroclite ou à un téléfilm. Le film prend tout son sens sur le champ de bataille lorsque les anglais, français et allemands pactisent pour la trêve de Noël en 1914. Au travers de ces faits véridiques peu traités au cinéma et même si on n’échappe pas aux bons sentiments, Christian Carion a le mérite de montrer l’absurdité d’une guerre avec des moments d’émotion. On assiste à des situations de fraternisation inimaginables. Rien que pour cela, il fallait mettre en scène cette vérité historique pour porter un message de paix. Je ne comprends pas vraiment le flot de mauvaises critiques qui s’est abattu sur ce film.
Note : 3 étoiles

Lui :
Cinématographiquement parlant, Joyeux Noël n’est pas franchement réussi : d’une part, le début est très confus, franchement disparate dans ses composants, et d’autre part, le réalisateur choisit un peu trop souvent des images chargées d’une symbolique qui semble facile. Cependant, cela fonctionne car on se laisse happer par la force du sujet. Les histoires de fraternisation entre soldats ennemis ont toujours été, d’une manière générale, plus ou moins tabous dans notre société. Ce film a le mérite de mettre en images cet épisode de la guerre de 1914, il le fait de façon très simple certes, en édulcorant la réalité, mais cette simplicité lui permet d’en conserver la force. Bien entendu, nous sommes ici assez loin de films comme Les Sentiers de la Gloire de Stanley Kubrick qui possèdent une autre dimension mais il faut parfois savoir se laisser aller à éprouver des sentiments simples.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Diane Kruger, Benno Fürmann, Guillaume Canet, Dany Boon, Bernard Le Coq
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Notes :
Le film rassemble en un seul lieu plusieurs scènes de fraternisation qui se sont passées à divers endroits du front :
– La majorité des trèves de ce jour de Noël 1914 auraient débuté par la volonté partagée par chaque camp d’enterrer ses morts.
– Les échanges musicaux auraient démarré par des chants de Noël chantés dans les tranchées, chaque camp essayant de couvrir l’autre mais sans que quiconque ne puisse s’aventurer sur le no man’s land sans se faire tuer.
– Dans les documents qui subsistent, il n’y nulle trace de la présence d’une femme sur le front, ni de partie de football. Il y aurait toutefois mention d’un chanteur d’opéra chantant pour les soldats. Le passage d’une tranchée à l’autre pendant les bombardements, aussi incroyable que la scène puisse paraître dans le film, aurait effectivement eu lieu en quelques endroits.

6 avril 2007

The verdict (1946) de Don Siegel

Verdict de Don SiegelElle :
Don Siegel réussit magistralement ce film noir dans la mesure où jusqu’à la dernière minute il laisse planer l’ambiguïté sur l’identité du meurtrier. L’ambiance sonore et visuelle contribue à renforcer le mystère et l’angoisse. Peter Lorre et Sydney Greenstreet sont formidables à l’écran.
Note : 5 étoiles

Lui :
The VerdictMerveilleux film de Don Siegel, où l’on retrouve avec plaisir le couple Greenstreet/Lorre. Le réalisateur use et abuse de cette atmosphère victorienne et des soirées londoniennes noyées de brume. L’intrigue policière est puissante (meurtre dans une pièce fermée) et le spectateur est sans arrêt mis sur des fausses pistes. Parfaitement réalisé et mis en scène, ce film reste un plaisir à regarder plus de 50 ans après sa sortie.
Note : 5 étoiles

Acteurs: Sydney Greenstreet, Peter Lorre, Joan Lorring
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Ne pas confondre ce film avec d’autres films qui ont un nom proche,
notamment :
The verdict de Sydney Lumet (1982) avec Paul Newman et Charlotte Rampling
Verdict d’André Cayatte (1974) avec Sophia Loren