Elle :
Ce road-movie noir et blanc est très photographique et traduit bien l’univers désolé et sans but de ces trois jeunes gens paumés mais attachants. Ils ne cherchent pas à communiquer entre eux sauf pour l’essentiel et n’ont rien à se dire. Leur âme est morte en quelque sorte. Ils ont juste envie d’être ensemble et de se tenir chaud sans savoir pourquoi. 20 ans plus tard, ce film n’a pas vieilli mais reste tout de même bien tristounet.
Note :
Lui :
Vu (ou plutôt revu) avec du recul, Stranger than Paradise me paraît bien plus racoleur que je ne le pensais, un film à la mode. Ici, le désoeuvrement des personnages n’a d’égal que la vacuité du film… et l’on a envie de demander à Jarmusch ce qu’il cherche à prouver. L’attrait de ce film me semble essentiellement plastique : John Lurie a vraiment une « gueule » fantastique.
Note :
Acteurs: John Lurie, Eszter Balint
Voir la fiche du film et la filmographie de Jim Jarmusch sur le site imdb.com.
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