18 juillet 2009

Grand Prix (1966) de John Frankenheimer

Titre original : « Grand Prix »

Grand PrixElle :
(pas vu)

Lui :
Tourné en 1966, Grand Prix apparaît avant tout comme une prouesse technique remarquable. Même 40 ans plus tard, alors que ce type d’images a été banalisé depuis par la télévision, il est stupéfiant de mesurer à quel point celles de Grand Prix restent époustouflantes. Le film relate une saison de Formule 1 et la lutte entre les pilotes pour gagner le championnat. A ce côté presque documentaire, John Frankenheimer a ajouté une romance très conventionnelle entre un pilote et une journaliste, romance qui remplit les intervalles, certes, mais empâte sérieusement l’ensemble. Mais, le plus remarquable reste les scènes de course et le générique de début donne le ton avec une utilisation très judicieuse du split-screen (écran partagé) et des effets de mosaïque. Certaines images ont été filmées pendant les véritables courses de la saison 1966 mais celles mises en scène par le réalisateur n’ont rien à leur envier. Tournées à vitesse réelle (aucun plan n’est accéléré) avec des caméras 65mm Panavision, ces images nous placent littéralement au cœur de l’action, avec de longs plans de caméras embarquées qui nous laissent sans voix. A cette époque, les grands prix de Formule Un étaient vraiment plus spectaculaires qu’aujourd’hui,… plus dangereux aussi et les scènes d’accidents sont littéralement frappantes. Grand Prix est en tous cas un témoin de cette époque révolue. Techniquement parfait et en avance sur son temps, le film de Frankenheimer n’a rien perdu de son impact aujourd’hui.
Note : 4 étoiles

Acteurs: James Garner, Eva Marie Saint, Yves Montand, Toshirô Mifune, Brian Bedford, Jessica Walter, Antonio Sabato, Françoise Hardy
Voir la fiche du film et la filmographie de John Frankenheimer sur le site IMDB.

Remarques:
* Pilote chevronné, James Garner a réellement piloté dans toutes ses scènes. Il a attrapé le virus et s’est ensuite occupé d’une écurie de course. Yves Montand a commencé par piloter lui-même mais, après avoir eu une grosse frayeur dans un dérapage, se faisait tirer sa voiture par une Ford GT40 à plus de 200 km/h.
* De réels pilotes de l’époque apparaissent ici et là : Phil Hill, Graham Hill, Jack Brabham, Jim Clark, Juan Manuel Fangio, Bruce McLaren, Guy Ligier, Jochen Rindt, Nino Farina, Denny Hulme (qui gagna le championnat en 1966), etc…
* Les noms des écuries sont réels si ce n’est que l’écurie Yamura est en fait Honda, la firme japonaise faisait alors ses débuts en Formule 1.
* Côté pilotes : Pete Aron (James Garner) semble calqué sur Chris Amon, Scott Stoddard (Brian Bedford) est certainement l’extraordinaire Jim Clark (qui se tuera deux ans plus tard à Hockenheim) ou éventuellement le jeune et prometteur Jackie Stewart, Jean-Pierre Sarti (Yves Montand) présente des similitudes avec Jean-Pierre Beltoise (mais son palmarès en 1966 n’était pas aussi prestigieux que dans le film), Nino Barlini (Antonio Sabato) est indubitablement Lorenzo Bandini (qui périra dans un accident l’année suivante à Monaco, à l’endroit où James Garner a son accident dans le film).

Homonyme :
Grand Prix (1975), film d’animation du novégien Ivo Caprino.

18 juillet 2009

Super Speedway (1997) de Stephen Low

Super SpeedwayElle :
(pas vu)

Lui :
Super Speedway est un documentaire scénarisé qui nous fait suivre la création et la mise au point d’une nouvelle formule un de l’écurie Andretti. Parallèlement, nous assistons à la restauration d’un ancien bolide dans une ferme. Prévu pour être diffusé dans les salles IMAX, le film est techniquement parfait. Le contenu est très artificiel, particulièrement mal joué, mais l’intérêt pour nous est d’assister aux différentes étapes de la conception d’un prototype avec ses différents bancs d’essais. Le clou de Super Speedway, ce sont bien entendu les scènes sur circuit, avec des images de camera embarquée vraiment saisissantes. Le son n’est pas en reste, passer sous un pont à plus de 300 km/h crée un effet de souffle qui ne s’oublie pas… Certaines images ont même été tournées pendant des courses réelles d’Indy Car (et ce malgré la taille assez énorme des caméras IMAX). Mario Andretti et Michael Andretti jouent leurs propres rôles et sont aux commandes des bolides. D’une durée de 50 minutes, Super Speedway est un film destiné à être spectaculaire et il l’est.
Note : 3 étoiles

Acteurs: (voix) Paul Newman
Voir la fiche du film et la filmographie de Stephen Low sur le site imdb.com.

17 juillet 2009

Peter Ibbetson (1935) de Henry Hathaway

Peter Ibbetson Lui :
Une histoire d’amour fou qui défie le temps et l’espace, avec un onirisme qui frôle le fantastique, Peter Ibbetson n’est pas le genre de scénario dont est coutumier Henry Hathaway, spécialiste des westerns et de films réalistes parfois assez violents. Effectivement, ce fut Gary Cooper qui imposa Henry Hathaway avec lequel il venait de tourner Les trois lanciers du Bengale. Avec le recul, il nous apparaît probable que c’est cette inaccoutumance du réalisateur aux grands drames passionnels qui lui a permit de signer une œuvre très personnelle. Cette histoire de deux êtres séparés dès la jeune enfance mais qui s’aimeront jusque dans la mort aurait pu être très conventionnelle. Hathaway ne force pas le côté romanesque mais, suivant là d’assez près le livre de George du Maurier, fait évoluer lentement son film depuis un début romantique vers une fin surréaliste assez étonnante, avec des scènes de rêve filmées de façon plutôt réaliste (s’éloignant franchement des canons hollywoodiens de l’époque), abolissant ainsi toutes les barrières entre rêve et réalité. Il n’est pas étonnant que Peter Ibbetson ait eu tant de succès auprès des surréalistes (1). Gary Cooper, avec son jeu tout en retenue, est parfait pour le rôle dans ce contexte. Henry Hathaway ne tournera pas d’autres films de cette veine mais déclara plus tard qu’il considère Peter Ibbetson comme étant son film artistiquement le plus réussi.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Gary Cooper, Ann Harding, John Halliday, Ida Lupino
Voir la fiche du film et la filmographie de Henry Hathaway sur le site IMDB.
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(1) André Breton a décrit Peter Ibbetson comme étant un « film prodigieux » qui montre le « triomphe de l’amour fou et de la pensée surréaliste ».
Léo Malet a écrit certains de ses livres sous le pseudonyme de Frank Harding, en hommage au personnage joué par Ann Harding dans ce film.

16 juillet 2009

L’amour aux temps du choléra (2007) de Mike Newell

Titre original : « Love in the time of cholera »

L’Amour au Temps du CholéraElle :
Pas facile de retranscrire l’univers foisonnant de Gabriel Garcia Marquez, prix Nobel de littérature en 1982. Le réalisateur anglais Mike Newell se tire assez bien de cet exercice ; il préfère se concentrer sur la passion amoureuse qui hante Florentino pendant cinquante ans malgré l’adversité et sur ses multiples aventures féminines. Etude sur le désir, l’amour fou, les liens du mariage, cette histoire d’amour impossible est touchante de par sa flamboyance et longévité. Les physiques vieillissants de Florentino et Fermina ne sont franchement pas réussis. Les maquillages grossiers et artificiels frisent parfois le ridicule.
Note : 3 étoiles

Lui :
En Colombie, à la fin du XIXe siècle, le jeune Florentino déclare son amour à la jolie Fermina. Sous la pression de son père, la jeune fille finit par épouser un médecin mais Florentino ne peut se résigner, son amour reste entier. L’amour aux temps du choléra est l’adaptation du roman de Gabriel Garcia Marquez, une histoire d’amour qui s’étale sur une période de plus de cinquante ans. L’adaptation de Mike Newell est fidèle au livre, une adaptation sans éclat qui peine à déclencher l’émotion. L’ensemble se laisse regarder sans ennui mais ne fait pas vibrer. La réalisation est appliquée, plutôt réussie sur le plan de l’image si ce n’est la gestion inconstante de l’âge des personnages (mauvais maquillages, septuagénaires à la peau de bébé, changement brutal d’acteur, vieillissements inégaux) ces défauts sont assez agaçants et nous empêchent de se laisser imprégner par l’histoire. L’amour aux temps du choléra est plaisant mais pas vraiment marquant.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Javier Bardem, Giovanna Mezzogiorno, Benjamin Bratt, Unax Ugalde
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15 juillet 2009

Angles d’attaque (2008) de Pete Travis

Titre original : « Vantage Point »

Angles d'attaqueElle :
(pas vu)

Lui :
Lors d’un sommet international à Salamanque près de Madrid, deux coups de feu sont tirés sur le président des Etats-Unis en plein midi sur la place centrale bourrée de monde. Quelques minutes plus tard, une bombe explose. Angles d’attaque nous fait vivre ces évènements par les yeux de plusieurs personnages. Cela commence par une réalisatrice de télévision, puis nous retournons 20 minutes en arrière pour suivre cette fois un agent chargé de la protection rapprochée, etc… Nous vivons ainsi les même instants et, à chaque fois, un fragment supplémentaire de la vérité se dévoile à nous. Par sa répétition induite, le procédé montre inévitablement ses limites mais, juste au moment où il commence à devenir lassant, le rythme s’accélère prodigieusement dans le cadre d’une course-poursuite assez haletante, à multiples rebondissements. Le fond de l’histoire est (bien entendu) assez invraisemblable et sans grande originalité ; la réalisation est très classique, très hollywoodienne… Ceci dit, Angles d’attaque est un divertissement bien ficelé et assez prenant ; la durée courte du film l’aide sans aucun doute à n’avoir aucun temps mort.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Dennis Quaid, Forest Whitaker, William Hurt, Matthew Fox, Saïd Taghmaoui, Sigourney Weaver, Ayelet Zurer
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13 juillet 2009

Qui donc a vu ma belle? (1952) de Douglas Sirk

Titre original : « Has anybody seen my gal? »

Qui donc a vu ma belle?Elle :
(pas vu)

Lui :
A la fin des années 20, un millionnaire excentrique envisage de léguer sa fortune aux descendants de la seule femme qu’il ait aimée. Désireux d’observer le comportement de ses éventuels légataires, il se rend incognito là où vit cette famille et leur fait un don anonyme important. Cette soudaine entrée d’argent va-t-elle modifier leurs comportements? Qui donc a vu ma belle? est le premier film d’une trilogie que Douglas Sirk a appelée « Trois histoires américaines simples » (« A trilogy of little American stories ») et se présente sous la forme d’une comédie très bien enlevée sur le thème de la fascination de l’argent. Charles Coburn incarne ce lutin septuagénaire avec truculence. Il est admirablement secondé par les actrices féminines, avec notamment une belle performance de la jeune Gigi Perreau (qui, à 10 ans, en était déjà à son 25e film!) Le rythme est remarquable, on ne s’ennuie pas un seul instant. Qui donc a vu ma belle? pourra sans doute paraître un peu conventionnel à des yeux modernes mais c’est une fable légère qui reste toujours plaisante par la bonne humeur qu’elle dégage.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Charles Coburn, Piper Laurie, Gigi Perreau, Rock Hudson, Lynn Barri
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Remarque :
– A noter la courte apparition dans un petit rôle (l’amateur de glaces au comptoir qui passe une commande compliquée) du jeune James Dean, apparition tellement courte qu’il ne figure pas au générique (voir l’extrait).
– Les deux autres films de la trilogie :
Meet me at the fair (Le joyeux Charlatan) (1953)
Take me to the town (1953)

12 juillet 2009

Ca$h (2008) de Eric Besnard

Ca$hElle :
(pas vu)

Lui :
Ca$h est un film qui met en scène des arnaqueurs qui agissent avec intelligence et élégance. Ce genre de film répond invariablement à des codes bien précis : un environnement luxueux, une apparente facilité dans l’action, un casting prestigieux et un retournement final. Le film d’Eric Besnard obéit à ces règles mais, s’il nous a bien concocté un final franchement imprévisible, le réalisateur a oublié que l’importance d’un retournement final se mesure à la hauteur des certitudes acquises précédemment. Or, son histoire est tellement embrouillée, qu’à dix minutes de la fin, nous sommes sûrs de rien : trop de personnages pas vraiment lisibles, trop de fausses pistes, trop de chassés-croisés. Ca$h est un film pas assez prenant, plutôt tape à l’œil, qui se laisse regarder mais qui s’oublie très vite.
Note : 2 étoiles

Acteurs: Jean Dujardin, Jean Reno, Valeria Golino, Alice Taglioni, François Berléand
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11 juillet 2009

Rendez-vous à Brick Lane (2007) de Sarah Gavron

Titre original : « Brick Lane »

Rendez-vous à Brick LaneElle :
Adapté d’une nouvelle de Monica Ali, Rendez-vous à Brick Lane recèle une grande beauté visuelle, peut-être même un peu excessive parfois, notamment sur la vision esthétisante de la vie au Bangladesh. De superbes éclairages pleins de douceur et de sensualité, de très beaux jeux de flous, des voiles et des reflets qui passent devant les yeux de cette jeune femme bengali vivant à Londres et qui rêvait d’une autre vie que celle qui lui a été imposée avec ce mariage arrangé. La belle Nazneen est touchante ; elle subit son sort sans se rebeller. Sarah Gavron montre également le racisme et l’islamisme rampants qui rongent les quartiers immigrés. Tiraillements entre deux cultures, déchirements, aliénation de la femme qui subit le pouvoir des hommes, ces familles expatriées sont déçues par la dureté de la réalité. Un film intéressant.
Note : 4 étoiles

Lui :
Après avoir passé toute son enfance au Bengladesh, une jeune femme vient vivre à Londres pour rejoindre un époux qu’elle n’a pas choisi. Elle se consacre à sa famille mais, après de nombreuses années, elle parvient à s’évader de sa profonde mélancolie pour commencer à exister et se frayer un chemin entre la vision idyllique de son mari et la montée des tensions inter-raciales dans l’Angleterre de l’après 2001. Rendez-vous à Brick Lane est l’adaptation d’un best seller signé Monica Alli, auteur britannique, bengali d’origine. C’est un portrait tout en douceur, dont les personnages sont assez touchants et attachants, ce qui contraste avec l’environnement extérieur marqué par la montée de l’intolérance et du fondamentalisme religieux. Hélas, Sarah Gavron, dont c’est le premier long métrage, a parsemé le film d’effets assez conventionnels ou esthétisants (flashbacks, ralentis et nombreux clichés) qui empâtent le récit et lui ôte sa fraîcheur et son authenticité. Seule la bonne interprétation permet au film de convaincre partiellement.
Note : 2 étoiles

Acteurs: Tannishtha Chatterjee, Satish Kaushik, Christopher Simpson
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10 juillet 2009

Chaussure à son pied (1954) de David Lean

Titre original : « Hobson’s Choice »

Chaussure à son piedLui :
Dans l’Angleterre de la fin du XIXe siècle, Henry Hobson tient une boutique de chaussures avec ses trois filles. Depuis qu’il est veuf, il passe toutefois plus de temps au pub que dans son échoppe. Quand il refuse de fournir une dot à ses filles, l’aînée se rebiffe et jette son dévolu sur l’un des employés avec lequel elle va démarrer un commerce concurrent. Avec une telle base de scénario, Chaussure à son pied n’aurait pu n’être qu’une comédie sociale assez conventionnelle légèrement datée mais il n’en est rien : grâce à un bon rythme, une réalisation sans faille et un humour omniprésent, c’est un plaisir de le découvrir. Le film est dominé par un Charles Laughton assez exubérant, parfois à la limite du cabotinage, qui fait une interprétation haute en couleur de ce personnage tyrannique et porté sur la boisson. Ses retours du pub sont épiques… Ce serait toutefois un tort de ne voir que lui car l’ensemble des acteurs est à l’unisson de la précision de la réalisation. Dans la filmographie de David Lean, Chaussure à son pied souffre de l’ombre faite par les grosses productions du réalisateur et le film n’est pas toujours très bien reconnu. C’est dommage car c’est une petite perle du cinéma anglais qui se regarde toujours avec grand plaisir un demi-siècle plus tard.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Charles Laughton, John Mills, Brenda De Banzie, Daphne Anderson
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Remarque :
* Il s’agit d’une pièce d’Harold Brighouse écrite en 1915. Charles Laughton a déclaré avoir interprété ce même rôle, en tout jeune amateur, à cette époque.
* L’expression « Hobson’s choice » en anglais désigne un choix « à prendre ou à laisser ». L’expression viendrait d’un loueur de chevaux du XVIIe siècle qui proposait toujours à ses clients de prendre le premier cheval près de la porte, c’était cela ou rien. (En savoir plus…)

9 juillet 2009

La nouvelle vie de Monsieur Horten (2007) de Bent Hamer

Titre original : « O’ Horten »

La Nouvelle Vie de monsieur HortenElle :
Un film grinçant à l’humour décalé dans lequel un conducteur de train mis à la retraite fait le bilan de sa vie très monotone et solitaire. Odd Horten observe le monde et il est amené à faire des rencontres insolites, voire cocasses, qui tranchent avec sa vie antérieure si bien rangée. Le réalisateur norvégien Bent Hamer parvient à faire un film touchant et même poétique sur la solitude, la vieillesse qui approche, sur la vacuité de l’existence et le désir d’intensité. Le personnage du conducteur est vraiment attachant car il est plein d’espoir; il se sépare peu à peu de son uniforme de travail au fur et à mesure qu’il parvient à se reconstruire et à embrasser une nouvelle trajectoire.
Note : 4 étoiles

Lui :
Au moment de prendre sa retraite, un conducteur de locomotive cherche sa voie : après une vie que l’on imagine bien rangée, l’envie lui prend d’explorer de nouvelles choses au hasard de rencontres. La Nouvelle Vie de monsieur Horten du norvégien Bent Hamer est un film assez inhabituel qui mêle un certain illogisme avec un humour à froid. Si les situations sont cocasses ou étranges, ce n’est que par petites touches, le réalisateur jouant beaucoup sur les détails et l’apparente impassibilité de son héro. Insolites, inattendues, les situations sont souvent des situations censées ne pas arriver, ou bien encore des situations où l’on est supposé réagir différemment des personnages du film. La Nouvelle Vie de monsieur Horten est un film surprenant, mais qui vaut la peine d’être découvert. Très belles scènes d’ouverture de train fonçant dans un paysage de neige.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Baard Owe, Espen Skjønberg, Ghita Nørby, Henny Moan, Bjørn Floberg
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