31 octobre 2009

Sommaire d’octobre 2009

La femme aux chimèresIl maritoLe carnaval des dieuxMes amis, mes amoursMarionIron ManPoil de carotteLes mystères de Paris

La femme aux chimères

(1950) de Michael Curtiz

Il marito

(1958) de Nanni Loy et Gianni Puccini

Le carnaval des dieux

(1957) de Richard Brooks

Mes amis, mes amours

(2008) de Lorraine Levy

Marion

(1997) de Manuel Poirier

Iron Man

(2008) de Jon Favreau

Poil de carotte

(1925) de Julien Duvivier

Les mystères de Paris

(1943) de Jacques de Baroncelli

Terre des pharaonsLa vie de châteauGomorraLa fille de MonacoThe crashLa dernière chasseLa fièvre au corpsMort sur le Nil

Terre des pharaons

(1955) de Howard Hawks

La vie de château

(1966) de Jean-Paul Rappeneau

Gomorra

(2008) de Matteo Garrone

La fille de Monaco

(2008) de Anne Fontaine

The crash

(1932) de William Dieterle

La dernière chasse

(1956) de Richard Brooks

La fièvre au corps

(1981) de Lawrence Kasdan

Mort sur le Nil

(1978) de John Guillermin

Notre histoireBenjamin Gates et le livre des secretsShanghai ExpressDu sang dans le désertLe tour du monde en 80 joursJ'ai toujours rêvé d'être un gangsterParis nous appartientFemale

Notre histoire

(1984) de Bertrand Blier

Benjamin Gates et le livre des secrets

(2007) de Jon Turteltaub

Shanghai Express

(1932) de Josef von Sternberg

Du sang dans le désert

(1957) de Anthony Mann

Le tour du monde en 80 jours

(1956) de Michael Anderson

J’ai toujours rêvé d’être un gangster

(2007) de Samuel Benchetrit

Paris nous appartient

(1961) de Jacques Rivette

Female

(1933) de William A. Wellman, Michael Curtiz et William Dieterle

Les murs porteurs

Les murs porteurs

(2007) de Cyril Gelblat

Nombre de billets : 25

30 octobre 2009

La femme aux chimères (1950) de Michael Curtiz

Titre original : Young man with a horn
Autre titre : Jeune fou à la trompette (Belgique)
Autre titre : Young man of music (UK)

Young Man with a HornElle :
(pas vu)

Lui :
Très librement basé sur la vie du trompettiste de jazz Bix Beiderbecke, la Femme aux Chimères (1) retrace le parcours d’un jazzman qui a pour son instrument une passion exclusive et dévorante. Si le rythme de l’histoire est assez enlevé dans la première moitié, le film tend à s’enliser quelque peu ensuite et la toute fin praît vraiment plaquée(2). Jeune fou à la trompette Kirk Douglas fait une très belle performance, il est étonnamment crédible en trompettiste (3) et surtout il donne une réelle épaisseur à son personnage, c’est notamment lui qui donne tout l’élan au film dans sa première partie. On ne peut hélas être aussi louangeur sur le jeu de Lauren Bacall qui ne semble guère inspirée par son personnage de femme perturbée qui cherche sa voie. Doris Day est, quant à elle, plutôt surprenante et convaincante. La femme aux chimères a beau être une vue très hollywoodienne de la vie tourmentée de certains grands instrumentistes de jazz, il est globalement de bonne facture et donc plutôt réussi.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Kirk Douglas, Lauren Bacall, Doris Day, Hoagy Carmichael, Juano Hernandez
Voir la fiche du film et la filmographie de Michael Curtiz sur le site IMDB.
Voir les autres films de Michael Curtiz chroniqués sur ce blog…

(1) Une fois de plus, saluons l’inventivité dont font preuve les distributeurs français quand il s’agit de trouver un titre. En toute logique, on peut déduire que la personne qui a trouvé ce titre n’avait pas vu le film.
(2) En réalité, Bix Beiderbecke est mort très jeune, à 28 ans.
(3) Quand il « joue » de la trompette, Kirk Douglas est doublé par Harry James, jazzman blanc qui, après un court passage chez Benny Goodman, a dirigé son propre orchestre (il est aussi connu pour avoir découvert Frank Sinatra, serveur dans un restaurant,… et pour avoir épousé Betty Grable, la « pinup la plus punaisée » de la seconde guerre mondiale!)
En revanche, Doris Day, dont on connaît les talents de chanteuse, n’est pas doublée quand elle chante. C’est donc sa voix que l’on entend. Hoagy Carmichael, quant à lui, est pianiste et compositeur dans la vraie vie ; à noter qu’il a réellement connu Bix Beiderbecke.

28 octobre 2009

Il marito (1958) de Nanni Loy et Gianni Puccini

Il maritoElle :
(pas vu)

Lui :
Romain beau parleur, plutôt combinard, le fraîchement marié Alberto se laisse submerger par une femme possessive, une belle soeur envahissante et une belle mère dirigiste. Ainsi énoncé, le sujet d’Il Marito (= « le mari ») pourra paraître un peu misogyne et pas tout à fait politiquement correct à nos yeux actuels… mais c’est une comédie légère, plus amusante que mordante. Tout le film repose sur Alberto Sordi qui, en vieux routard de la comédie, occupe tout l’espace ; toujours aussi volubile et gesticulateur, il est absolument parfait dans ce rôle d’italien ordinaire qui tente de garder la tête haute et de faire face à l’adversité qui arrive de tous bords. La réalisation est un peu fade, il s’agit du second film de Nanni Loy qui se spécialisera ensuite dans les comédies napolitaines. Sans être remarquable, Il Marito nous fait passer un bon moment. Il est d’ailleurs rare qu’une comédie avec Alberto Sordi génère l’ennui.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Alberto Sordi, Aurora Bautista, Luigi Tosi
Voir la fiche du film et la filmographie de Nanni Loy sur le site IMDB

Remarque :
La version espagnole d’Il Marito liste un certain Fernando Palacios comme unique réalisateur.

27 octobre 2009

Le carnaval des dieux (1957) de Richard Brooks

Titre original : Something of Value

Something of Value Elle :
(pas vu)

Lui :
Au Kenya, le fils d’un colon britannique qui a grandi avec un jeune noir va devoir affronter celui-ci lors d’une révolte des noirs contre les colonisateurs. Richard Brooks est connu pour ses films conçus pour soutenir des grandes causes. Ici, il s’inspire de la révolte dite des Mau Mau contre les colons anglais au Kenya en 1952 pour traiter du colonialisme. Il le fait dans son style habituel avec beaucoup d’efficacité, il est même parfois un peu trop démonstratif ; Richard Brooks était journaliste avant d’être cinéaste. Le carnaval des dieux Il le fait aussi avec un certain souci d’impartialité, il prend soin de montrer les torts des deux côtés, en fait il s’applique surtout à montrer l’abîme qui sépare les deux cultures et la grande difficulté de les faire cohabiter. Sydney Poitier fait une remarquable prestation et le film est porté par des seconds rôles qui apportent beaucoup d’authenticité (à noter que le film a été tourné en grande partie au Kenya, ce qui n’était pas pratique courante dans les années cinquante). Rock Hudson, quant à lui, interprète ce jeune britannique avec un accent américain à couper au couteau… En abordant de front le sujet des méfaits du colonialisme, Le Carnaval des Dieux est assez en avance sur son temps.
Note : 3 étoiles

Something of Value

Acteurs: Rock Hudson, Dana Wynter, Sidney Poitier, Wendy Hiller, Juano Hernandez
Voir la fiche du film et la filmographie de Richard Brooks sur le site imdb.com.

Voir les autres films de Richard Brooks chroniqués sur ce blog…

Remarque : Le sens du titre (anglais, car chercher le sens du titre français est certainement une perte de temps…) est donné dans une phrase en prologue : quand vous privez un homme de sa culture et de ses croyances, vous avez intérêt que ce soit pour lui apporter quelque chose de grande valeur.

26 octobre 2009

Mes amis, mes amours (2008) de Lorraine Levy

Mes amis, mes amoursElle :
(Abandon)
Note : pas d'étoile

Lui :
Dans le quartier français de Londres, deux divorcés avec enfants à charge partagent un appartement. L’un deux tombe amoureux d’une jeune journaliste… Lorraine Levy adapte le roman de son frère Marc Levy. Cette comédie sentimentale se déroule sans surprise avec quelques effets comiques vraiment très appuyés, l’ensemble paraissant à la fois gentillet et surtout très artificiel.
Note : 1 étoile

Acteurs: Vincent Lindon, Pascal Elbé, Virginie Ledoyen, Florence Foresti, Bernadette Lafont
Voir la fiche du film et la filmographie de Lorraine Levy sur le site IMDB.

25 octobre 2009

Marion (1997) de Manuel Poirier

MarionElle :
Manuel Poirier n’a pas son pareil pour peindre la vie provinciale avec beaucoup de naturel et d’authenticité. II filme avec tendresse le quotidien difficile des gens simples. Cette peinture sociale dégage de la fraîcheur, de l’amour et de la gravité. Le film reflète bien le décalage entre ce couple de parisiens prêt à tout pour avoir un enfant et ce couple désargenté qui peine à faire vivre ses quatre enfants. La tentation de l’argent et de la vie plus facile est forte face à au chantage affectif qu’Audrey est prête à faire pour combler ses frustrations maternelles. L’emprise que cette femme met peu à peu sur cette famille unie est glaçante.
Note : 4 étoiles

Lui :
Marion est une jeune fille de dix ans dont les parents viennent de s’installer dans un petit village de Normandie. Ils font la connaissance d’un couple de parisiens aisés sans enfants dont la femme se prend d’affection très forte pour Marion. Le film de Manuel Poirier est une chronique sociale qui réussit à bien saisir la réalité de vie à la campagne, sans l’enjoliver et sans l’encombrer de stéréotypes. C’est avec une certaine délicatesse qu’il montre le décalage entre ses habitants et les urbains qui viennent passer le week-end, décalage accentué par les niveaux de vie fort différents. Marion est bien plus réussi que son précédent film A la Campagne. Cette fois, il trouve le ton juste…
Note : 4 étoiles

Acteurs: Marie-France Pisier, Coralie Tetard, Pierre Berriau, Elisabeth Commelin, Jean-Luc Bideau, Sergi López
Voir la fiche du film et la filmographie de Manuel Poirier sur le site IMDB.

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24 octobre 2009

Iron Man (2008) de Jon Favreau

Iron ManElle :
(pas vu)

Lui :
Adapté de la bande dessinée Marvel de Stan Lee, Iron Man est une histoire de super-héros où le jeune et brillant héritier d’une multinationale fabriquant des armes décide d’accomplir quelque chose de plus utile et se fabrique une armure qui lui permet de voler et d’être invincible. L’originalité d’Iron Man est de ne pas trop se prendre au sérieux et d’insinuer pas mal d’humour dans cette histoire complètement rocambolesque : Robert Downey Jr. fait son numéro de charme, plutôt réussi d’ailleurs,  et le couple qu’il forme avec Gwyneth Paltrow est amusant. Il faut donc le regarder comme un spectacle avec ses beaux effets technologiques car le fond de l’histoire n’est guère passionnant ; une comédie technologique en quelque sorte. Si Iron Man se situe plutôt au dessus de la moyenne, l’ensemble nous laisse tout de même sur un certain sentiment de déception.
Note : 2 étoiles

Acteurs: Robert Downey Jr., Jeff Bridges, Gwyneth Paltrow, Terrence Howard, Shaun Toub
Voir la fiche du film et la filmographie de Jon Favreau sur le site IMDB.

23 octobre 2009

Poil de carotte (1925) de Julien Duvivier

Poil de carotteElle :
(pas vu)

Lui :
Julien Duvivier a adapté par deux fois Poil de Carotte, cette version muette étant la première des deux. Duvivier choisit de s’éloigner quelque peu du texte de Jules Renard qui est, rappelons-le, une suite de petites saynètes mettant en scène un jeune garçon, mal aimé et persécuté par une mère tyrannique et ignoré par son père. En cherchant à créer une histoire continue et surtout en ajoutant quelques éléments superflus (comme l’amourette de son frère avec une chanteuse de cabaret), Duvivier rend l’ensemble un peu confus et ne retrouve pas toute la force du chef d’œuvre de Jules Renard. Il a aussi tendance à forcer la caricature, Madame Lepic est vraiment horrible à regarder avec sa moustache, et la servante est au contraire trop agréable et compatissante. Moins rustique, la version parlante que Duvivier tournera six ans plus tard aura beaucoup plus de force.
Note : 2 étoiles

Acteurs: Henry Krauss, Charlotte Barbier-Krauss, André Heuzé
Voir la fiche du film et la filmographie de Julien Duvivier sur le site imdb.com.

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Autres versions :
Poil de Carotte de Julien Duvivier (1932) avec Harry Baur et Catherine Fontenay
Poil de Carotte de Paul Mesnier (1952) avec Raymond Souplex et Germaine Dermoz
Poil de Carotte de Henri Graziani (1972) avec Philippe Noiret et Monique Chaumette
Poil de Carotte (TV) de Richard Bohringer (2003) avec Richard Bohringer et Fanny Cottençon

22 octobre 2009

Les mystères de Paris (1943) de Jacques de Baroncelli

Les mystères de ParisElle :
(pas vu)

Lui :
Le film de Jacques de Baroncelli est généralement considéré comme étant la meilleure des adaptations du roman d’Eugène Sue Les Mystères de Paris. Transformer un roman de plus de 1000 pages, particulièrement riche en évènements, en un film de 90 minutes n’est pas une tâche facile mais Maurice Bessy y parvient. L’histoire se place au début du XIXe siècle : une jeune fille, Fleur de Marie, est arrachée à un sombre tripot des bas-fonds de Paris par un mystérieux bienfaiteur… Jacques de Baroncelli est un réalisateur prolixe qui n’en est pas à sa première adaptation littéraire. Il tourne Les Mystères de Paris sous l’Occupation mais rien ne semble montrer qu’il ait manqué de moyens. L’interprétation des premiers rôles est remarquable, avec des acteurs qui viennent du monde du théâtre et qui jouent très juste : Marcel Herrand (qui pour une fois a le beau rôle), Alexandre Rignault (« le Maître d’école »), Lucien Coëdel (« le Chourineur ») et Germaine Kerjean, de l’Académie Française, méconnaissable sous son maquillage terrifiant, assez mémorable dans son interprétation de « la Chouette ». En revanche, Fleur de Marie et certains petits rôles ne bénéficient pas d’une telle qualité, sans toutefois gâter l’ensemble. L’histoire est poignante et garde quelques-uns des nombreux rebondissements du roman. Une belle adaptation.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Marcel Herrand, Alexandre Rignault, Lucien Coëdel, Albert Gercourt, Yolande Laffon, Cécilia Paroldi, Roland Toutain
Voir la fiche du film et la filmographie de Jacques de Baroncelli sur le site IMDB.

Remarque :
Jacques de Baroncelli est le père de Jean de Baroncelli (décédé en 1998), critique de cinéma au journal Le Monde qui fit aussi les grandes heures du Masque et la Plume

Adaptations des Mystères de Paris d’Eugène Sue à l’écran (grand et petit) :
Les Mystères de Paris (1909) par Victorin-Hippolyte Jasset
Les Mystères de Paris (1911) par Albert Capellani
The Mysteries of Paris (1920) de l’américain Ed Cornell
Les Mystères de Paris (1922) par Charles Burguet avec Huguette Duflos et Georges Lannes
The Secrets of Paris (1922) de l’américain Kenneth S. Webb avec Lew Cody
Les Mystères de Paris (1935) de Félix Gandéra avec Madeleine Ozeray et Lucien Baroux
Les Mystères de Paris (1943) de Jacques de Baroncelli (cette version)
Les Mystères de Paris (1957) de l’italien Fernando Cerchio avec Franck Villard
Les Mystères de Paris (1961) de Marcel Cravenne (TV) adaptation Claude Santelli
Les Mystères de Paris (1962) de André Hunebelle avec Jean Marais
Les Mystères de Paris (1980) de André Michel (série TV)

21 octobre 2009

Terre des pharaons (1955) de Howard Hawks

Titre original : Land of the Pharaohs

Land of the PharaohsElle :
(pas vu)

Lui :
La décennie des années cinquante à Hollywood fut entre autres celle des péplums. Howard Hawks produisit et réalisa donc le sien. Il a choisi de faire revivre le pharaon Khéops (Khufu en anglais), pharaon dont on ne sait que très peu de choses si ce n’est par ses réalisations architecturales. Dès les premières minutes, où l’on assiste à son retour victorieux de la guerre, le ton est donné : nous avons sous les yeux un grand spectacle avec des milliers de figurants. C’est d’ailleurs sur ce point que Terre des Pharaons est le plus réussi : les scènes de construction de la Grande Pyramide sont grandioses, magiques, à classer parmi les scènes les plus époustouflantes de péplum. Hélas, côté scénario, le film paraît plus faible, l’histoire paraissant trop commune. Il faut attendre la fin pour trouver une certaine tension qui s’achève de façon étonnante et poignante. Hawks n’eut pas la main plus heureuse avec le casting puisque si l’anglais Jack Hawkins est un excellent acteur, il n’a pas tout à fait le physique que l’on attend pour un pharaon, et on ne peut pas vraiment dire que Joan Collins soit une grande actrice. Malgré ses faiblesses de scénario, Terre des Pharaons est toutefois un film qui vaut la peine d’être vu pour ses scènes de construction de la Grande Pyramide. Voir ces scènes ainsi re-imaginées et recréées, grouillantes de monde, est assez magique.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Jack Hawkins, Joan Collins, Dewey Martin, Alex Minotis, James Robertson Justice, Sydney Chaplin
Voir la fiche du film et la filmographie de Howard Hawks sur le site IMDB.

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Remarques :
1) Près de 10 000 figurants (9787 pour être précis) ont été utilisés dans Terre des Pharaons pour l’une des scènes de construction de la Grande Pyramide.
2) William Faulkner a participé à l’écriture du scénario mais sa contribution est paraît-il extrêmement limitée (à noter que l’écrivain avait déjà écrit plusieurs fois pour Hawks). 
3) D’après le site IMDB, l’une des doublures de Joan Collins dans ce film serait la toute jeune Dalida…!
4) Howard Hawks a lui-même critiqué assez durement son film, estimant avoir fait l’erreur de ne proposer aucun personnage qui puisse attirer la sympathie du public. Il est vrai que les seuls qui auraient pu jouer ce rôle (l’architecte et son fils) ne sont que très secondaires. Terre des Pharaons fut un échec commercial et Howard Hawks ne tournera son film suivant (Rio Bravo) que quatre ans plus tard.
5) En réalité, Khéops eut quatre femmes et onze enfants. C’est la seule erreur historique que l’on puisse lister puisque l’on ne sait pratiquement rien de son règne.