Aux Etats-Unis, dans les années 70, Jack est un tueur en série qui voit ses meurtres comme des œuvres d’art. Il raconte ses méfaits à un « passeur » …
The House That Jack Built est un film particulièrement gore et brutal. J’avoue ne pas avoir été capable de regarder jusqu’au bout ce déballage de violence sadique et de torture. C’est épouvantable (dans le sens littéral du terme). De plus, la vision qu’il donne des femmes me paraît très discutable : cela est particulièrement net avec sa première victime qui joue un jeu stupide et très dangereux, elle pousse Jack au crime. Par ce procédé, Lars von Trier cherche-t-il à inclure le spectateur dans la vision du tueur? Il laisse, en tous cas, sous-entendre que la victime « n’a que ce qu’elle mérite ». On aimerait croire que ce type de discours est aujourd’hui dépassé, alors que nous tendons à avoir une vision différente sur les violences subies… Le passeur emprunté à Dante était en revanche une bonne idée mais je n’ai pu voir ce qu’elle apportait vraiment. Une partie de la critique, visiblement bien décidée à suivre Lars von Trier dans tous ses excès, a été louangeuse.
Elle: –
Lui :
Acteurs: Matt Dillon, Bruno Ganz, Uma Thurman
Voir la fiche du film et la filmographie de Lars von Trier sur le site IMDB.
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Uma Thurman et Matt Dilon dans The House That Jack Built de Lars von Trier.
Remarque :
This Is the House That Jack Built est au départ une comptine anglaise pour enfants, de type conte cumulatif (on commence avec la phrase seule et on rajoute ensuite une phrase avant et ainsi de suite, chaque couplet se terminant par « in the house that Jack built »).
The House That Jack Built est également le titre d’un (excellent) épisode de Chapeau melon et bottes de cuir (saison 4, 1965).