30 décembre 2008

L’âge des ténèbres (2007) de Denys Arcand

L'Âge des ténèbresElle :
Dans le dernier volet de sa trilogie, Denys Arcand donne une vision bien pessimiste du monde qui nous entoure. Cette satire qui oscille entre la férocité et la cocasserie, dépeint une société davantage passionnée par les écrans que par la vraie relation humaine. Les fantasmes remplissent le vide du quotidien et le désamour. On peut regretter que le scénario ait tendance à s’essouffler.
Note : 2 étoiles

Lui :
L’âge des ténèbres est le troisième et ultime volet de la trilogie que Denys Arcand avait commencée avec le Déclin de l’Empire Américain et Les invasions barbares. Elle porte bien son nom car la vision que le cinéaste nous propose est assez noire. Il nous montre les frustrations et désirs d’un homme à la vie très terne bien qu’en apparence aisée et qui se réfugie dans ses fantasmes, sexuels et professionnels. Denys Arcand exagère, non sans humour, les travers de la société québécoise qui l’entoure que ce soit sur le plan environnemental ou comportemental. Sa vision semble en tout cas assez désabusée, tout semble vain et repose sur l’esbroufe, à l’image du service de la Protection du Citoyen où travaille son personnage principal, un département qui ne sert à rien et n’a aucun pouvoir. L’âge des ténèbres souffre hélas de quelques longueurs, dans le passage moyenâgeux notamment où l’allégorie est un peu appuyée et peut-être un peu inutile. Marc Labrèche fait une très belle prestation. C’est un acteur connu au Québec mais beaucoup moins en France.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Marc Labrèche, Diane Kruger, Sylvie Léonard, Caroline Néron
Voir la fiche du film et la filmographie de Denys Arcand sur le site IMDB.
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28 décembre 2008

Die hard 4 – Retour en enfer (2007) de Len Wiseman

Titre original : « Live free or die hard »

Die hard 4 - Retour en enferElle :
(pas vu)

Lui :
12 ans après Die Hard 3, John McClane reprend du service pour Die Hard 4. Le principe de base reste le même : face à un adversaire particulièrement intelligent et utilisant une technologie de pointe, la stratégie adoptée est de baisser la tête et de foncer dans le tas. Le méchant du 3e volet cambriolait la réserve fédérale, le méchant du 4e volet cambriole le pays entier (inutile de dire que les scénaristes vont avoir du mal pour Die Hard 5). Retour en enfer est certainement le moins réussi de la série, s’inscrivant plus dans la lignée du film d’action traditionnel. Le côté « jeu du chat et de la souris » qui faisait tout l’attrait des volets précédents est peu présent cette fois-ci et les scénaristes se livrent à une surenchère dans les scènes d’action comme en témoigne le ridicule combat final contre l’avion à vol stationnaire. Ils ont aussi visiblement pris le parti de s’écarter de tout semblant de réalisme.
Note : 2 étoiles

Acteurs: Bruce Willis, Timothy Olyphant, Justin Long, Maggie Q, Cliff Curtis
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24 décembre 2008

Raisons d’Etat (2006) de Robert De Niro

Titre original : « The good shepherd »

 Raisons d’Etat Elle :
(pas vu)

Lui :
Il ne faut s’attendre à un film d’espionnage classique en visionnant Raisons d’Etat ; il ne faut pas non plus s’attendre à une histoire de la CIA, même si l’on peut bien entendu identifier des évènements réels au cours du récit. Robert de Niro nous livre un film totalement à part, assez étonnant. Nous suivons le parcours d’un homme de la fin des années 30 aux années 60, un homme à l’apparence terne d’un employé modèle et dont le mutisme et la froideur vont le porter jusqu’au sommet de la CIA. Raisons d’Etat est donc une réflexion sur cet engagement total qui va presque jusqu’à la perte d’identité. Il nous donne aussi une idée du mode de fonctionnement interne d’un service de renseignements mais il le fait, non pas à la mode hollywoodienne habituelle en jouant sur le spectaculaire, non, il le fait en montrant l’importance des relations entre les individus, avec cet impossible équilibre entre méfiance et confiance, et aussi en soulignant les errements, les sacrifices inutiles. Le fond du propos est assez noir, désabusé. C’est en tout cas une vision très différente, possible aujourd’hui après l’arrêt de la guerre froide bien entendu, mais aussi après le 11 septembre qui a fait naître un bon nombre d’interrogations sur le fonctionnement et le rôle des services secrets. De Niro réussit à faire un film de démystification étonnamment profond. Raisons d’Etat est un vrai film d’auteur servi par une interprétation sans faille. Le film se déroule sur un rythme assez lent (165 minutes) mais sans que cela ne se ressente vraiment car l’atmosphère est constamment forte.
Note : 5 étoiles

Acteurs: Matt Damon, Angelina Jolie, Alec Baldwin, William Hurt, John Turturro, Eddie Redmayne
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21 décembre 2008

The Bubble (2006) de Eytan Fox

Titre original : « Ha-Buah »

The BubbleElle :
Eytan Fox est vraiment un réalisateur à découvrir. Il nous offre un regard neuf, idéaliste, mêlé d’espoir et de désespoir sur la société israélienne et sur le conflit avec les palestiniens. Ses films sont d’une grande richesse de thèmes, sans crainte d’aborder les sujets tabous comme l’homosexualité qui est toujours mal acceptée dans ces sociétés conservatrices. Il montre aussi avec justesse l’humiliation vécue par les palestiniens aux check points israéliens. C’est à travers le regard de trois jeunes qui vivent dans le quartier branché de Tel Aviv appelé « La Bulle » que l’on plonge avec subtilité dans le quotidien de cette ville et dans la vie pétillante de cette jeunesse ivre de liberté et de plaisirs. Le choc des cultures et modes de vie est évident. Ces jeunes gens pacifiques, et bien entendu surtout préoccupés par leur relations amoureuses, vont être confrontés au conflit avec la rencontre d’un palestinien homosexuel qui vient vivre en colocation avec eux. Cette jeunesse est belle, attachante, vivante, insouciante, pleine d’espoir naïf mais prête aussi à tendre la main. Hélas la vengeance reprend ses droits dès que la confiance est bafouée. La musique tient une grande place dans le film.
Note : 5 étoiles

Lui :
The Bubble nous fait découvrir une certaine jeunesse de Tel-Aviv qui a une forte soif de vivre et qui aspire à une vie plus en harmonie avec les palestiniens. Eytan Fox met en scène trois co-locataires, deux garçons homosexuels et une fille. L’un des garçons a une liaison avec un palestinien. On pourra peut-être reprocher à Eytan Fox de dresser un portrait idéalisé de ces jeunes : ils sont parfaits, s’affranchissent des tabous tout en restant très sages. Mais c’est aussi ce qui fait l’attrait de The Bubble de nous montrer ce besoin d’harmonie et de paix. Et Eytan Fox le fait bien, sans prendre parti, en trouvant un juste équilibre entre la comédie et le drame. L’homosexualité est particulièrement bien traitée, avec des scènes d’amour sans vulgarité et d’une grande douceur. Après tout cet optimisme, la fin, peut-être un peu maladroite, fait revenir en force le pessimisme et ce sentiment de marcher sur un fil : le faux pas n’est pas permis. Un très beau film plein d’espoir.
Note : 5 étoiles

Acteurs: Ohad Knoller, Yousef Sweid, Daniela Virtzer, Alon Friedman
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Homonyme:
Bubble de Steven Soderbergh (2006)

20 décembre 2008

C.R.A.Z.Y. (2005) de Jean-Marc Vallée

C.R.A.Z.Y.Elle :
(pas vu)

Lui :
Le film québecois CRAZY est une chronique familiale des années 60 et 70, une famille simple avec 5 garçons tous très différents et nous suivons plus particulièrement l’un des fils. Rien d’extraordinaire dans cette famille si ce n’est qu’ils cherchent à être heureux, à vivre tout simplement. Jean-Marc Vallée est parvenu à recréer une ambiance, en utilisant largement la musique, mais surtout il a su trouver le ton juste en mêlant habilement l’humour à son récit assez émouvant par moments. Le film n’est pas sans défaut, il tend parfois à s’étaler inutilement ou à créer des effets faciles, mais l’ensemble est plutôt réussi et attachant. Les dialogues sont quelquefois difficiles à comprendre, certaines phrases étaient heureusement sous-titrées dans la version visionnée. Le titre CRAZY peut induire en erreur : personne n’est déjanté ici. En fait, ce titre fait référence à une chanson de Patsy Cline dont le père est fana ; ce sont aussi les initiales des 5 fils (Christian, Raymond, Antoine, Zachary, Yvan). CRAZY a été un véritable phénomène au Québec : 1 millions d’entrées pour 7,5 millions d’habitants et il a raflé de nombreux prix.
Note : 3 eacute;toiles

Acteurs: Michel Côté, Marc-André Grondin, Danielle Proulx, Émile Vallée,Pierre-Luc Brillant
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16 décembre 2008

La vérité ou presque (2007) de Sam Karmann

La Vérité ou presqueElle :
Adaptation du roman de Stephen McCauley transposé dans le milieu artistique lyonnais, cette comédie douce amère se laisse regarder gentiment mais sans laisser de trace impérissable. Elle tient surtout grâce à au jeu de ses acteurs. Mélancolie et vision un peu naïve de la vie de couple dont la trajectoire est ponctuée de petits mensonges qu’il ne sert à rien de révéler car l’amour sera malgré tout toujours là. L’histoire de la chanteuse de jazz n’apporte pas grand-chose.
Note : 3 étoiles

Lui :
Alors qu’il écrit sur une chanteuse de jazz, un biographe scrupuleux rencontre une présentatrice d’émission culturelle survoltée et un peu arriviste. Adapté d’un roman de l’américain Stephen McCauley, La Vérité ou presque met en relief la différence de conception de ces deux approches sur fond de chassé-croisé amoureux. La réalisation de Sam Karmann est tout de même irréprochable car il parvient à nous captiver avec une histoire qui, finalement, n’a pas grand intérêt ! Il s’appuie aussi sur André Dussollier dont le jeu sobre convient tout particulièrement au personnage du biographe ; Karin Viard fait aussi une belle prestation même si elle a tendance à surjouer ses scènes d’énervement. François Cluzet semble avoir plus de mal à trouver le ton de son personnage. Au final, malgré un scénario assez faible, La Vérité ou presque se laisse regarder sans déplaisir mais s’oubliera certainement assez vite.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Karin Viard, André Dussollier, François Cluzet, Brigitte Catillon, Julie Delarme
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Remarque : La chanteuse de jazz Pauline Anderton n’a jamais existé. Il s’agit d’un personnage inventé.

15 décembre 2008

Le rêve de Cassandre (2007) de Woody Allen

Titre original : « Cassandra’s dream »

Le Rêve de CassandreElle :
Ce film sombre tourné en Angleterre est plutôt décevant. Avec un scénario aux accents de tragédie grecque, Woody Allen nous plonge au début du Rêve de Cassandre dans une analyse de classes sociales avec cette famille modeste qui dépend financièrement d’un oncle richissime vivant aux Etats Unis. Cette réussite humilie le père et fait rêver les fils de grandeur et de luxe. Jusque là tout va bien, on se croirait presque dans un film de Ken Loach… Les deux fils de cette famille se trouvant confrontés avec une (énorme) dette de jeu à rembourser pour l’un et une jeune actrice à éblouir pour l’autre, sont amenés par leur oncle à envisager l’inconcevable pour se sortir de cette impasse. C’est alors que tout se gâte ; le film ne fonctionne plus car on ne croit pas vraiment à cette histoire. Woody Allen choisit d’entraîner ses personnages dans des situations très exagérées pour montrer à quel point la cupidité puis la culpabilité peuvent ronger et détruire mais il en fait vraiment trop. Ce n’est plus qu’une suite de petits événements successifs qui s’enchaînent sans grande profondeur ni crédibilité.
Note : 2 étoiles

Lui :
Le Rêve de Cassandre est le troisième film que Woody Allen tourne à Londres et il semble s’éloigner de plus en plus de son style new-yorkais. Le film débute par une peinture sociale au travers de deux frères qui souhaitent tous deux, mais chacun à sa manière, sortir de leur milieu qui ne les satisfait pas. Ensuite Woody Allen grossit (beaucoup trop) le trait en donnant une dimension plus dramatique et noire qui semble sortie d’un mauvais roman policier. L’ensemble n’est guère crédible, tout sonne faux et le son, qui donne souvent l’impression d’acteurs jouant sur une scène, n’arrange rien. Il reste la belle prestation d’Ewan McGregor et aussi de Colin Farrell dans un registre tourmenté qui ne lui est pas habituel. Le Rêve de Cassandre marque sa différence aussi par la musique et ce, dès le générique du début : en lieu et place du jazz habituel, nous avons cette fois une musique composée par Philip Glass… On sent le besoin chez Woody Allen de marcher sur de nouveaux sentiers. Souhaitons-lui plus de réussite la prochaine fois.
Note : 2 étoiles

Acteurs: Ewan McGregor, Colin Farrell, Tom Wilkinson, Hayley Atwell, Sally Hawkins
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12 décembre 2008

Sempre Vivu ! (2007) de Robin Renucci

Titre complet : « Sempre vivu ! (Qui a dit que nous étions morts ?) »

Sempre VivuElle :
(pas vu)

Lui :
Un petit village corse en folie… Le vieux maire, qui a toujours été à la lisière de l’illégalité, cherche à se racheter en lançant la construction d’un théâtre. Le matin de la venue du ministre, il a une crise fatale ; c’est le début d’une journée de folie. Robin Renucci a tourné son premier long métrage chez lui, non loin de l’endroit où il a lui-même lancé les Rencontres Internationales de Théâtre dans un petit village de la vallée de Guissani, au milieu des montagnes de Haute-Corse. Sempre Vivu (= « toujours vivants ») est une farce, reposant sur un humour absurde à un rythme ininterrompu. Les personnages sont hauts en couleur et bien entendu démonstratifs à souhait. Même les animaux apportent leur quote-part d’humour avec cette poule omniprésente qui nous suit tout au long du film. On ne peut s’empêcher de penser aux films de Kusturica car Robin Renucci est bien dans le même esprit. Le film n’est pas sans maladresse et sans défaut, les acteurs ne jouent pas toujours très bien mais ils compensent cette faiblesse par une authenticité certaine. Sempre Vivu nous fait passer un bon moment et nous dévoile, au passage, certaines réalités sur la vie des petits villages isolés de Corse.
Note : 3 eacute;toiles

Acteurs: René Jauneau, Wladimir Yordanoff, Elise Tielrooy, Pierre Laplace
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10 décembre 2008

4:30 (2005) de Royston Tan

30Elle :
Un film immensément triste et émouvant, une histoire de solitude profonde presque atemporelle qui nous plonge à mi-chemin entre réel et imaginaire. Un enfant presque abandonné est confié à un oncle dépressif et alcoolique qui l’ignore tant son chagrin d’amour est profond. Cette indifférence et incommunicabilité entre des êtres a priori proches est souvent le ressort des films asiatiques contemporains. 4:30 est un film quasiment muet qui mise sur les images dépouillées, les portraits de toute beauté, les regards et les larmes, les éclairages subtils, une musique éthérée pour faire passer les émotions et cette lente marche vers l’isolement total. Un déchirement pour cet enfant orphelin des hommes.
Note : 4 étoiles

Lui :
Un jeune garçon singapourien vit quasiment seul dans un appartement, avec un oncle coréen dépressif qui l’ignore totalement. Sa mère l’appelle tous les matins pour vérifier qu’il part à l’école. 4:30 est un film sur la solitude, la solitude de cet enfant qui cherche à parler à cet oncle qui est le seul lien familial auquel il puisse tenter de s’accrocher, et la solitude de cet oncle, qui noie le chagrin d’une séparation douloureuse dans l’alcool et les barbituriques et qui se mure dans une absence totale de communication. Tout le film est donc construit autour de ces deux personnages : il se déroule quasiment sans paroles, une façon pour le réalisateur de s’affranchir des barrières culturelles et ainsi donner une certaine universalité à cette double solitude. Sans nous donner toutes les clés pour comprendre (1), le singapourien Royston Tan filme avec une certaine lenteur qui n’est cependant jamais pesante, c’est là l’expression d’un vrai talent car il parvient à rendre cette histoire particulièrement touchante. Elle est aussi assez terrible.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Xiao Li Yuan, Kim Young-jun
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(1) Il n’est pas évident de comprendre que l’enfant et l’oncle ne parlent pas la même langue. On remarque bien, au moment où l’oncle va acheter une glace, qu’il parle au vendeur par gestes et il y a aussi la scène de l’escalier où il prononce enfin quelques mots à son neveu ; mais cela ne saute pas aux yeux. De plus, pour nous occidentaux, on ne peut voir que le petit mot laissé avec le pot de nouilles (« Je pars » ?) est écrit en autre chose que du chinois. Tout comme, nous ne pouvons reconnaître physiquement un coréen d’un singapourien (en supposant que cela soit possible, ce dont je ne suis pas certain).

8 décembre 2008

Mère fille, Mode d’emploi (2007) de Garry Marshall

Titre original : « Georgia rule »

Mère fille, Mode d’emploiElle :
Lé début du film ne laisse rien augurer de bon et l’on semble parti pour une comédie sans grand intérêt (Abandon).
Note : Pas d'éheight=

Lui :
Mère fille, Mode d’emploi démarre effectivement très mal ; la mise en place, particulièrement conventionnelle, évoque plutôt l’atmosphère d’une série télé que celle d’un film. La suite se révèle être hélas dans la même veine, insipide et sans surprise, restant dans les stéréotypes et les moules hollywoodiens réglementaires. Felicity Huffman et Lindsay Lohan ne laisseront certainement pas de traces durables dans le cinéma (en tous cas, pas pour ce film-là) et ce n’est pas la rare Jane Fonda qui peut remonter ici le niveau, car malgré toute la sympathie que l’on peut avoir pour elle, il faut bien reconnaître qu’elle ne s’est jamais montrée grande actrice.
Note : 1 eacute;toiles

Acteurs: Jane Fonda, Lindsay Lohan, Felicity Huffman, Dermot Mulroney, Cary Elwes
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