22 octobre 2005

Train de nuit pour Munich (1940) de Carol Reed

Titre original : « Night train to Munich »

Train de nuit pour MunichElle :
Ce film d’espionnage britannique présente de fortes similarités avec Une femme disparaît d’Alfred Hitchcock, de par son scénario et de la présence des mêmes acteurs. Carol Reed a réalisé ce film au moment de l’entrée en guerre de l’Angleterre avec l’Allemagne et ne ménage pas le régime nazi. Il nous embarque dans une rocambolesque aventure pleine d’humour dans laquelle un espion anglais est chargé de sortir des griffes ennemies un industriel et sa fille. Avec les moyens du bord, Carol Reed parvient à mettre en place une histoire pleine de rebondissements et aussi de gravité.
Note : 4 étoiles

Lui :
Le film présente des parallèles amusants avec The lady vanishes d’Hitchcock tourné deux ans plus tôt (même acteurs dans une situation proche). Sinon, on peut dire que c’est un film bien construit, malgré un scénario assez invraisemblable. Train de Nuit pour Munich fait partie de ces films de propagande anti-allemande de 1940, films quelquefois bâclés, mais celui-ci est fort bonne facture et assez prenant.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Margaret Lockwood, Rex Harrison, Paul Henreid, Basil Radford
Voir la fiche du film et la filmographie de Carol Reed sur le site IMDB.

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17 octobre 2005

Pour un garçon (2002) de Chris Weitz et Paul Weitz

Titre original : « About a boy »

Pour un garçon Elle :
Adaptée du roman de Nick Hornby, cette comédie douce amère à l’humour très british a pour vedette Hugh Grant, un peu trop abonné aux rôles de séducteur. Ce n’est pas le chef-d’œuvre mais dans l’ensemble c’est amusant et bon enfant même si certains dialogues sont décapants. Will, un coureur de jupons oisif dont la vie est vide de sens, finit par se lier à un enfant perturbé par sa mère hippie et dépressive. Tout ce petit monde se croise, se rencontre, se heurte ou sympathise. Les portraits de ces mères célibataires sont assez hilarants. Vies déboussolées, mal de vivre, quête de sens et de repères, manque d’amour tels sont les thèmes abordés.
Note : 3 étoiles

Lui :
C’est gentil, Hugh Grant est charmant (même quand il joue au cynique, il est charmant), on sourit aux bons mots et aux petits quiproquos, bref c’est une charmante « comédie sentimentale » (avec Hugh Grant qui est charmant…) L’ensemble est réussi, car bien que les personnages soient très typés, ils restent crédibles… et on sourit, et il y a Hugh Grant…, qui est charmant, etc…
Note : 3 étoiles

Acteurs: Hugh Grant (qui est charmant), Rachel Weisz, Toni Collette
Voir la fiche du film et la filmographie de Chris Weitz et celle de Paul Weitz sur le site imdb.com.

2 octobre 2005

The life and death of Colonel Blimp (1943) de Michael Powell et Emeric Pressburger

Titre français : « Le Colonel Blimp »

Colonel BlimpElle :
(commentaire supprimé)

Lui :
(commentaire supprimé)
Une (première) vision incomplète du film avait faussé notre jugement.

Cliquer ci-dessous pour lire le commentaire sur une seconde vision.
>>> Colonel Blimp.

Vous pouvez aussi lire ci-dessous le très bon commentaire d’un lecteur de ce blog.

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30 septembre 2005

L’importance d’être constant (2002) de Oliver Parker

Titre original : « The importance of being earnest »

L'importance d'être constant Elle :
Comédie adaptée de la pièce de théâtre d’Oscar Wilde. John s’invente un personnage Constant pour pouvoir faire la fête à Londres librement et Algy choisit le nom de Burbury pour pouvoir fuir les mondanités londoniennes. Ces deux inventions donnent lieux à toutes sortes de quiproquos et notamment avec deux jeunes femmes qui s’éprennent d’eux. Tout ceci se passe dans le milieu très sélect de la grande bourgeoisie anglaise. Les dialogues sont enlevés et l’humour anglais est de rigueur. Ces coups de griffe contre les rigidités de cette caste sont assez jouissifs. Toutefois, j’ai l’impression que le film n’est pas fidèle à la pièce originale et que le cinéma a pris des libertés un peu excessives et ridicules.
Note : 3 étoiles

Lui :
Voilà une vision assez mordante, et surtout pleine d’humour, de l’aristocratie anglaise et de ses codes de conduite qui, avec le recul du temps, nous paraissent si désuets et parfois charmants. L’importance d’être constant est particulièrement réussi car il a su trouver le ton juste, son scénario étant mis en valeur par un humour tout en délicatesse. Les dialogues sont particulièrement brillants et les acteurs tout à fait dans leur rôle. L’ensemble nous fait passer un moment délicieux…
Note : 5 étoiles

Acteurs: Rupert Everett, Colin Firth, Frances O’Connor, Reese Witherspoon, Judi Dench
Voir la fiche du film et la filmographie de Oliver Parker sur le site IMDB.

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Précédente adaptation :
Il importe d’être constant (1952) de Anthony Asquith avec Michael Redgrave.

27 septembre 2005

La Panthère Rose (1963) de Blake Edwards

Titre original : « The Pink Panther »

La panthère Rose Lui :
Ce premier film de la série La Panthère Rose est celui qui construit le personnage de l’inspecteur Clouseau avec sa légendaire maladresse qui se retourne toujours en sa faveur. En fait, Clouseau et le personnage du Fantôme, joué par David Niven, occupent une part égale dans ce premier volet mais les scènes les plus croustillantes sont bien celles qui mettent en scène l’inspecteur Clouseau. Le film reste plus retenu, moins explosif que les suivants.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Peter Sellers, David Niven, Robert Wagner, Capucine
Voir la fiche du film et la filmographie de Blake Edwards sur le site IMDB.

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La série de La Panthère Rose, films réalisés par Blake Edwards :
La Panthère Rose  (1963) The Pink Panther
Quand l’inspecteur s’emmêle (1964) A shot in the dark
Le Retour de la Panthère Rose (1975) Return of the Pink Panther
Quand la Panthère Rose s’en mêle (1976) Pink Panther strikes again
La malédiction de la Panthère Rose (1978) Revenge of the Pink Panther
auxquels on peut ajouter les 3 films suivants sans Peter Sellers :
A la recherche de la Panthère Rose (1982) Trail of the Pink Panther
L’héritier de la Panthère Rose (1983) Curse of the Pink Panther
Le fils de la Panthère Rose (1993) Son of the Pink Panther avec Roberto Benigni

27 septembre 2005

Quand l’inspecteur s’emmêle (1964) de Blake Edwards

Titre original : « A shot in the dark »

A Shot in the darkLui :
Blake Edwards, récupérant l’adaptation cinématographique d’un roman de Marcel Achard, a quelque peu transformé le scénario pour donner la place centrale au personnage qu’il venait de créer dans La Panthère Rose : l’inspecteur Clouseau. C’est le seul point commun avec le film précédent toutefois, mais on retrouve avec joie ce personnage flegmatique, qui est une vraie catastrophe ambulante. On n’est pas loin du dessin animé, avec des gags simples mais qui fonctionnent bien.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Peter Sellers, Elke Sommer, George Sanders, Herbert Lom
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La série de La Panthère Rose, films réalisés par Blake Edwards :
La Panthère Rose  (1963) The Pink Panther
Quand l’inspecteur s’emmêle (1964) A shot in the dark
Le Retour de la Panthère Rose (1975) Return of the Pink Panther
Quand la Panthère Rose s’en mêle (1976) Pink Panther strikes again
La malédiction de la Panthère Rose (1978) Revenge of the Pink Panther
auxquels on peut ajouter les 3 films suivants sans Peter Sellers :
A la recherche de la Panthère Rose (1982) Trail of the Pink Panther
L’héritier de la Panthère Rose (1983) Curse of the Pink Panther
Le fils de la Panthère Rose (1993) Son of the Pink Panther avec Roberto Benigni

27 septembre 2005

Le retour de la Panthère Rose (1975) de Blake Edwards

Titre original : « The return of the Pink Panther »

Le retour de la panthère rose
Lui :
Pour ce retour, le personnage de l’inspecteur Clouseau est mieux mis en place, gaffeur, maladroit et terriblement chanceux. C’est son interaction avec les objets qui donne les scènes les plus réussies, comme par exemple celle où il passe l’aspirateur, ou cette autre où il veut répondre au téléphone dans sa baignoire… Ces scènes sont un vrai délice. Toutes les scènes annexes (où il ne figure pas en fait) ne présentent hélas que peu d’intérêt et le fond du scénario est inexistant, mais au final, Le retour de la Panthère Rose est tout de même assez réussi.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Peter Sellers, Christopher Plummer, Catherine Schell, Herbert Lom
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La série de La Panthère Rose, films réalisés par Blake Edwards :
La Panthère Rose  (1963) The Pink Panther
Quand l’inspecteur s’emmêle (1964) A shot in the dark
Le Retour de la Panthère Rose (1975) Return of the Pink Panther
Quand la Panthère Rose s’en mêle (1976) Pink Panther strikes again
La malédiction de la Panthère Rose (1978) Revenge of the Pink Panther
auxquels on peut ajouter les 3 films suivants sans Peter Sellers :
A la recherche de la Panthère Rose (1982) Trail of the Pink Panther
L’héritier de la Panthère Rose (1983) Curse of the Pink Panther
Le fils de la Panthère Rose (1993) Son of the Pink Panther avec Roberto Benigni

27 septembre 2005

Quand la Panthère Rose s’en mêle (1976) de Blake Edwards

Titre original : « The Pink Panther strikes again »

Quand la panthère rose s\'en mêleLui :
C’est le quatrième film de la série La Panthère Rose et c’est sans doute le plus réussi, celui où Blake Edwards se laisse le plus aller. Le film démarre plutôt doucement comme à l’habitude, mais les évènements s’enchaînent ensuite assez vite, avec des situations comiques assez délirantes, pour finir en une véritable apothéose.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Peter Sellers, Herbert Lom, Lesley-Anne Down, Burt Kwouk
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La série de La Panthère Rose, films réalisés par Blake Edwards :
La Panthère Rose  (1963) The Pink Panther
Quand l’inspecteur s’emmêle (1964) A shot in the dark
Le Retour de la Panthère Rose (1975) Return of the Pink Panther
Quand la Panthère Rose s’en mêle (1976) Pink Panther strikes again
La malédiction de la Panthère Rose (1978) Revenge of the Pink Panther
auxquels on peut ajouter les 3 films suivants sans Peter Sellers :
A la recherche de la Panthère Rose (1982) Trail of the Pink Panther
L’héritier de la Panthère Rose (1983) Curse of the Pink Panther
Le fils de la Panthère Rose (1993) Son of the Pink Panther avec Roberto Benigni

4 septembre 2005

In America (2002) de Jim Sheridan

In AmericaElle :
Je n’ai pas accroché à In America que j’ai trouvé plutôt ennuyeux et creux. Il ne se passe pas grand-chose au sein de cette famille irlandaise fraîchement débarquée à New York suite à la mort de son enfant. Le metteur en scène tente vainement de créer une atmosphère étrange pour montrer que le rêve américain s’est écroulé. Le scénario tourne en rond et moi avec.
Note : pas d'étoiles

Lui :
Au début, on pense avoir affaire au xième film sur le rêve américain des émigrants mais en fait Jim Sheridan se concentre essentiellement sur cette famille qui se remet difficilement de la mort récente d’un des enfants. Largement inspiré de sa propre vie, le scénario est co-écrit par Jim Sheridan et ses deux filles. Le film ne fonctionne hélas pas très bien, peut-être est-ce dû au parti pris de raconter tout cela vu par les yeux de la fille aînée (8 ans env.) ce qui donne immanquablement des scènes un peu mièvres et gentillettes qui ne semblent pas coller dans le sujet. Le film manque franchement d’unité et déçoit par l’apparente faiblesse de son contenu.
Note : 2 étoiles

Acteurs: Paddy Considine, Samantha Morton
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30 août 2005

All or Nothing (2002) de Mike Leigh

All or nothingElle :
Film réaliste social dans lequel Mike Leigh pose un regard authentique et tendre sur trois familles défavorisées. Il dissèque avec justesse les raisons pour lesquelles ces personnages ont sombré dans le pessimisme, la pauvreté, le désamour de soi et des autres. L’alcool, l’obésité, le manque de communication, de convivialité, de respect et d’estime de soi plongent ces gens attachants dans le désarroi et la violence verbale et physique. Une analyse intéressante mais évidemment pas très optimiste.
Note : 5 étoiles

Lui :
All or Nothing est un portrait très authentique et assez sincère dans son approche d’une famille londonienne populaire. Une fois de plus, l’absence de communication et le sentiment de se sentir mal considéré sont montrés comme responsable de relations assez dégradées. Le regard porté est assez sincère car on ne sent ni pitié, ni compassion, seulement un regard fidèle et attendri. Les personnages sont assez attachants et remarquablement interprétés. On peut juste reprocher au film d’utiliser le côté « condition sociale défavorisée » pour un peu exacerber les problèmes, mieux les mettre en avant, car ce sont les mêmes problèmes de communication sociale ou personnelle qui existent à tous les niveaux.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Timothy Spall, Lesley Manville, Alison Garland
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