27 septembre 2005

Quand l’inspecteur s’emmêle (1964) de Blake Edwards

Titre original : « A shot in the dark »

A Shot in the darkLui :
Blake Edwards, récupérant l’adaptation cinématographique d’un roman de Marcel Achard, a quelque peu transformé le scénario pour donner la place centrale au personnage qu’il venait de créer dans La Panthère Rose : l’inspecteur Clouseau. C’est le seul point commun avec le film précédent toutefois, mais on retrouve avec joie ce personnage flegmatique, qui est une vraie catastrophe ambulante. On n’est pas loin du dessin animé, avec des gags simples mais qui fonctionnent bien.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Peter Sellers, Elke Sommer, George Sanders, Herbert Lom
Voir la fiche du film et la filmographie de Blake Edwards sur le site IMDB.

Voir les autres films de Blake Edwards chroniqués sur ce blog…

La série de La Panthère Rose, films réalisés par Blake Edwards :
La Panthère Rose  (1963) The Pink Panther
Quand l’inspecteur s’emmêle (1964) A shot in the dark
Le Retour de la Panthère Rose (1975) Return of the Pink Panther
Quand la Panthère Rose s’en mêle (1976) Pink Panther strikes again
La malédiction de la Panthère Rose (1978) Revenge of the Pink Panther
auxquels on peut ajouter les 3 films suivants sans Peter Sellers :
A la recherche de la Panthère Rose (1982) Trail of the Pink Panther
L’héritier de la Panthère Rose (1983) Curse of the Pink Panther
Le fils de la Panthère Rose (1993) Son of the Pink Panther avec Roberto Benigni

27 septembre 2005

Le retour de la Panthère Rose (1975) de Blake Edwards

Titre original : « The return of the Pink Panther »

Le retour de la panthère rose
Lui :
Pour ce retour, le personnage de l’inspecteur Clouseau est mieux mis en place, gaffeur, maladroit et terriblement chanceux. C’est son interaction avec les objets qui donne les scènes les plus réussies, comme par exemple celle où il passe l’aspirateur, ou cette autre où il veut répondre au téléphone dans sa baignoire… Ces scènes sont un vrai délice. Toutes les scènes annexes (où il ne figure pas en fait) ne présentent hélas que peu d’intérêt et le fond du scénario est inexistant, mais au final, Le retour de la Panthère Rose est tout de même assez réussi.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Peter Sellers, Christopher Plummer, Catherine Schell, Herbert Lom
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La série de La Panthère Rose, films réalisés par Blake Edwards :
La Panthère Rose  (1963) The Pink Panther
Quand l’inspecteur s’emmêle (1964) A shot in the dark
Le Retour de la Panthère Rose (1975) Return of the Pink Panther
Quand la Panthère Rose s’en mêle (1976) Pink Panther strikes again
La malédiction de la Panthère Rose (1978) Revenge of the Pink Panther
auxquels on peut ajouter les 3 films suivants sans Peter Sellers :
A la recherche de la Panthère Rose (1982) Trail of the Pink Panther
L’héritier de la Panthère Rose (1983) Curse of the Pink Panther
Le fils de la Panthère Rose (1993) Son of the Pink Panther avec Roberto Benigni

27 septembre 2005

Quand la Panthère Rose s’en mêle (1976) de Blake Edwards

Titre original : « The Pink Panther strikes again »

Quand la panthère rose s\'en mêleLui :
C’est le quatrième film de la série La Panthère Rose et c’est sans doute le plus réussi, celui où Blake Edwards se laisse le plus aller. Le film démarre plutôt doucement comme à l’habitude, mais les évènements s’enchaînent ensuite assez vite, avec des situations comiques assez délirantes, pour finir en une véritable apothéose.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Peter Sellers, Herbert Lom, Lesley-Anne Down, Burt Kwouk
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La série de La Panthère Rose, films réalisés par Blake Edwards :
La Panthère Rose  (1963) The Pink Panther
Quand l’inspecteur s’emmêle (1964) A shot in the dark
Le Retour de la Panthère Rose (1975) Return of the Pink Panther
Quand la Panthère Rose s’en mêle (1976) Pink Panther strikes again
La malédiction de la Panthère Rose (1978) Revenge of the Pink Panther
auxquels on peut ajouter les 3 films suivants sans Peter Sellers :
A la recherche de la Panthère Rose (1982) Trail of the Pink Panther
L’héritier de la Panthère Rose (1983) Curse of the Pink Panther
Le fils de la Panthère Rose (1993) Son of the Pink Panther avec Roberto Benigni

4 septembre 2005

In America (2002) de Jim Sheridan

In AmericaElle :
Je n’ai pas accroché à In America que j’ai trouvé plutôt ennuyeux et creux. Il ne se passe pas grand-chose au sein de cette famille irlandaise fraîchement débarquée à New York suite à la mort de son enfant. Le metteur en scène tente vainement de créer une atmosphère étrange pour montrer que le rêve américain s’est écroulé. Le scénario tourne en rond et moi avec.
Note : pas d'étoiles

Lui :
Au début, on pense avoir affaire au xième film sur le rêve américain des émigrants mais en fait Jim Sheridan se concentre essentiellement sur cette famille qui se remet difficilement de la mort récente d’un des enfants. Largement inspiré de sa propre vie, le scénario est co-écrit par Jim Sheridan et ses deux filles. Le film ne fonctionne hélas pas très bien, peut-être est-ce dû au parti pris de raconter tout cela vu par les yeux de la fille aînée (8 ans env.) ce qui donne immanquablement des scènes un peu mièvres et gentillettes qui ne semblent pas coller dans le sujet. Le film manque franchement d’unité et déçoit par l’apparente faiblesse de son contenu.
Note : 2 étoiles

Acteurs: Paddy Considine, Samantha Morton
Voir la fiche du film et la filmographie de Jim Sheridan sur le site IMDB.

30 août 2005

All or Nothing (2002) de Mike Leigh

All or nothingElle :
Film réaliste social dans lequel Mike Leigh pose un regard authentique et tendre sur trois familles défavorisées. Il dissèque avec justesse les raisons pour lesquelles ces personnages ont sombré dans le pessimisme, la pauvreté, le désamour de soi et des autres. L’alcool, l’obésité, le manque de communication, de convivialité, de respect et d’estime de soi plongent ces gens attachants dans le désarroi et la violence verbale et physique. Une analyse intéressante mais évidemment pas très optimiste.
Note : 5 étoiles

Lui :
All or Nothing est un portrait très authentique et assez sincère dans son approche d’une famille londonienne populaire. Une fois de plus, l’absence de communication et le sentiment de se sentir mal considéré sont montrés comme responsable de relations assez dégradées. Le regard porté est assez sincère car on ne sent ni pitié, ni compassion, seulement un regard fidèle et attendri. Les personnages sont assez attachants et remarquablement interprétés. On peut juste reprocher au film d’utiliser le côté « condition sociale défavorisée » pour un peu exacerber les problèmes, mieux les mettre en avant, car ce sont les mêmes problèmes de communication sociale ou personnelle qui existent à tous les niveaux.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Timothy Spall, Lesley Manville, Alison Garland
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18 août 2005

Créatures féroces (1997) de Robert Young et Fred Schepisi

Titre original : « Fierce creatures »

Créatures férocesLui :
Presque 10 ans après Un poisson nommé Wanda, on retrouve le couple John Cleese / Jamie Lee Curtis (avec toujours Kevin Kline qui joue le rôle de l’américain basique de service), cette fois dans une histoire assez abracadabrante de zoo qui doit rapporter de l’argent coûte que coûte. Ce n’est pas une suite, il n’y a aucun lien entre les deux histoires. Même si le film n’atteint pas la perfection d’Un poisson nommé Wanda et si plusieurs types de situations sont réutilisées d’un film à l’autre, Créatures féroces est franchement réussi et l’on rit souvent et franchement d’un humour qui ne montre aucune lourdeur. John Cleese a un jeu un peu plus retenu mais le film repose néanmoins beaucoup sur lui et sur son personnage.
Note : 4 étoiles

Acteurs: John Cleese, Jamie Lee Curtis, Kevin Kline, Michael Palin
Voir la fiche du film et la filmographie de Fred Schepisi et celle de Robert Young sur le site imdb.com.

12 août 2005

L’amour, six pieds sous terre (2002) de Nick Hurran

Titre original : « Plots with a view »

L'amour, six pieds sous terre Lui :
Cette comédie anglaise comporte de belles trouvailles de scénario mais n’est pas sans défaut. La mise en place est un peu longue, il faut plus d’une demi-heure pour qu’arrive l’idée de base du film, et certaines scènes sont un peu poussives. Le meilleur se situe vers la fin où, à la fois le rythme est plus soutenu, et où le film s’installe un peu plus dans le délire… L’humour donne bien entendu dans le genre humour noir mais n’est jamais excessivement morbide.
(Note : Le film m’a fait penser à Saving Grace de Nigel Cole, avec la même Brenda Blethyn, mais sans être toutefois aussi réussi.)
Note : 3 étoiles

Acteurs: Brenda Blethyn, Alfred Molina, Christopher Walken, Noami Watts
Voir la fiche du film et la filmographie de Nick Hurran sur le site IMDB.

30 mai 2005

And now for something completely different (1971) de Ian MacNaughton

Titre français de 1974 : « Pataquesse »
Titre français actuel : « La première folie des Monty Python »

La première folie des Monty PythonElle : (pas vu).

Lui :
Au départ, il y eut Monty Python Flying Circus, une série de 45 épisodes bourrés de sketches, diffusée sur la BBC entre 1969 et 1974. Cette série constitue un concentré d’humour qui n’a sans aucun doute jamais été égalé depuis. Une sélection de sketches des deux premières années avait, à l’époque, été tournée à nouveau pour une sortie cinéma. Cette sélection est assez bonne car on y retrouve bon nombre des meilleurs sketches. Par rapport à la série TV, il y a moins de spontanéité, les textes sont les mêmes mais on sent une diction plus travaillée. Les transitions sont également revues, c’était d’ailleurs un peu le défaut des Monty Python : ils avaient souvent du mal à (ou même refusaient de) finir leurs sketches avec une belle chute, ce qui occasionnait des enchaînements parfois périlleux… d’où cette fameuse phrase And now for something completely different. Même si je préfère les sketches de la série TV, cette compilation permet d’avoir un bel échantillon de l’humour si anglais des Monty Python. On en redemande…
Note : 4 étoiles

Acteurs: John Cleese, Graham Chapman, Eric Idle, Terry Gilliam, Michael Palin, Terry Jones, Carol Cleveland
Voir la fiche complète du film et la filmographie de Ian MacNaughton
Pour en savoir plus sur les Monty Python.
Voir l’affiche originale signée Gotlib

23 mai 2005

Face (1997) d’ Antonia Bird

FaceElle :
Pas courant les films policiers anglais contemporains. Le réalisateur situe son histoire à Londres et dans ses banlieues sombres, sur fond de bonnes musiques anglaises. Il parvient à créer une atmosphère de grisaille sociale et à retranscrire les échecs et les désillusions d’une génération. Robert Carlyle incarne un ex-gauchiste qui faute d’avoir pu changer le monde se réfugie dans la grande délinquance. Ce rappel régulier par l’image est d’ailleurs un peu exagéré et simpliste. Lui et sa « joyeuse » bande de braqueurs pas du tout attachants font des braquages et se font piquer le magot. Le principal ressort de Face tourne donc autour de ce fichu argent qu’il faut récupérer à tout prix. C’est un peu court et répétitif. Il aurait fallu donner un peu plus d’épaisseur au scénario et de profondeur aux personnages afin d’éviter les redondances et rendre ce thriller plus crédible et captivant.
Note : 2 étoiles

Lui :
Primé au festival du film policier de Cognac, ce polar anglais a incontestablement un style bien à lui. Antonia Bird nous place habilement très près de ses personnages, un petit groupe de petits malfrats accomplissant un casse, des personnages dont on va partager l’univers et comprendre les motivations. Cette approche s’inscrit bien dans le cinéma anglais, et le côté presque social peut faire penser parfois à Ken Loach. Mais il s’agit là d’un polar, le scénario de Face est d’ailleurs assez bien ficelé, nous tenant en haleine pendant 1h40. L’utilisation assez importante de la musique (rock anglais) contribue également à la personnalité de ce film, bien mis en place, et qui sait trouver une voie différente, bien loin du policier américain classique. Une réussite.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Robert Carlyle
Voir la fiche complète du film et la filmographie de Antonia Bird

15 mai 2005

La Jeune Fille à la Perle (2003) de Peter Webber

Titre original : Girl with a pearl earring

La jeune fille à la perleElle :
Cette adaptation fidèle du roman de Tracy Chevalier n’est pas à la hauteur du livre que j’ai lu et que j’avais bien aimé. Les scènes les plus intéressantes et les mieux rendues sont celles qui se passent dans l’atelier de Vermeer entre le maître et la servante, la fameuse Jeune fille à la perle. Peter Webber parvient à capter leur émoi amoureux, leurs regards troublés, les frôlements, les silences. La mise en scène assez académique et artificielle manque de souffle. Difficile également de rendre à l’écran les pensées de la jeune fille. Le réalisateur a une fâcheuse tendance à vouloir recréer sous forme de tableaux les scènes quotidiennes de cette époque; il abuse des effets d’ombre et lumière pour faire joli. D’autre part, la musique est trop présente et ne convient pas bien au style du film.
Note : 3 étoiles

Lui :
Quelle peut être l’histoire de cette Jeune fille à la perle immortalisée par Wermeer dans son célèbre tableau ? Le scénario, tiré d’un roman, part d’une idée peu originale en soi (une servante) mais parvient à mettre en place des relations toutes en demi-teintes et en subtilités entre le peintre et son modèle. Les scènes se situant dans l’atelier de Wermeer sont particulièrement réussies. Il est dommage qu’en dehors de ces scènes, la réalisation soit un peu tape-à-l’œil, voire grandiloquente. La musique donne dans le genre épopée et de nombreux plans paraissent trop travaillés, comme pour rivaliser avec les tableaux du peintre. C’est un peu dommage car cela donne un côté artificiel à l’ensemble du film. Belle interprétation de Scarlett Johansson.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Scarlett Johansson, Colin Firth, Tom Wilkinson
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