7 juin 2008

Ames libres (1932) de Clarence Brown

Titre original : « A free soul »

Ames libresElle :
(pas vu)

Lui :
A Free Soul fait partie des premiers grands mélodrames du parlant. C’est l’adaptation d’un roman presque autobiographique d’Adela Rogers St John. L’âme libre (on peut se demander pourquoi le titre a été traduit par Ames Libres au pluriel), c’est la fille d’un avocat plutôt brillant mais alcoolique, une jeune femme sûre d’elle et très libérée qui va se retrouver dans une position fort délicate. Norma Shearer montre beaucoup de présence dans ce rôle qu’elle interprète avec beaucoup d’aplomb avec un mélange d’assurance et de cette sensualité exubérante qui caractérise les films du début des années 30 (ses robes de satin fluide révèlent plus qu’elle ne cachent…) ”Ames L’avocat alcoolique, c’est un Lionel Barrymore au meilleur de son art : sa scène de la plaidoirie finale (qu’il a tournée en une seule prise) a de quoi arracher des larmes aux cœurs les plus endurcis ; elle lui valut un oscar et un contrat à vie à la MGM. Le troisième acteur marquant de Ames Libres aurait du être Leslie Howard, mais c’était sans compter le jeune Clark Gable qui montre beaucoup de charme et de magnétisme dans le rôle d’un séduisant gangster et chef de gang. Le pauvre Leslie Howard paraît bien fade face à lui. Ce fut d’ailleurs ce film qui révéla vraiment Clark Gable au grand public car A Free Soul remporta un franc succès à l’époque. Vu 75 ans plus tard, il est aisé de comprendre pourquoi.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Norma Shearer, Lionel Barrymore, Clark Gable, Leslie Howard, James Gleason
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6 juin 2008

Borat (2006) de Larry Charles

Titre complet : « Borat : Leçons culturelles sur l’Amérique pour profit glorieuse nation Kazakhstan »

Titre original : « Borat: Cultural Learnings of America for Make Benefit Glorious Nation of Kazakhstan »

”Borat”Elle :
(pas vu)

Lui :
Borat est un (faux) journaliste de télévision du Kazakhstan, un personnage créé par le comique anglais Sacha Baron Cohen. Borat, le film, se présente comme le documentaire de ce journaliste fictif lors d’un voyage aux Etats-Unis. Là où cela se complique, c’est que le film a été tourné en grande partie en « caméra volée », c’est-à-dire que les américains qu’il rencontre pensent avoir affaire à un vrai journaliste kazakh (certains d’entre eux l’auraient d’ailleurs attaqué en justice après la sortie du film). Borat joue le faussement candide, il n’hésite pas à tout bousculer, à piétiner le bon goût et le politiquement correct, tout cela afin de faire ressortir la bêtise et l’antisémitisme pour mieux les ridiculiser : il parvient à faire scander des slogans haineux et guerriers à toute une foule venue assister à un rodéo avant de leur chanter un hymne américain revu à sa sauce… à devenir une attraction lors d’un congrès évangéliste passablement exalté… à faire dire à un vendeur de gros 4×4 à quelle vitesse il faut rouler pour renverser un juif sans abîmer la voiture… Brrr ! Tout n’est pas toutefois aussi frappant, certains passages semblant un peu plus faciles, comme par exemple effrayer les passants en voulant les embrasser ou encore le fait de ne se faire bien accueillir *que* par les minorités. Borat ne ménage pas non plus le Kazakhstan : la présentation de son village natal au début du film vaut son pesant de cacahuètes ; le Kazakhstan a officiellement protesté (on les comprend tout de même). Au final, il est indéniable que Borat a un rôle assez actif dans la dénonciation de la bêtise et de la xénophobie, même si on peut trouver qu’il flirte parfois assez dangereusement avec certaines limites. En tout cas, ses « leçons culturelles » sont un véritable tour de force.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Sacha Baron Cohen, Ken Davitian
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Remarque : Le film a démarré sous la direction du réalisateur Todd Phillips. Il a quitté la production après avoir tourné la scène du rodéo, sans doute d’accord sur le fond mais pas sur la forme.

2 juin 2008

The walker (2007) de Paul Schrader

The WalkerElle :
Cette histoire de gigolo qui accompagne les femmes riches et mûres ne m’a guère convaincue. Pour soutenir l’une d’entre elles, ce séducteur à l’accent campagnard et au goût douteux se retrouve mêlé au meurtre de son amant. Paul Shrader nous fait pénétrer dans les arcanes de la haute société américaine de façon un peu futile et rabâchée. L’argent, le sexe, le pouvoir y sont rois. On a l’impression d’avoir vu ce scénario mille fois. A quand des films américains qui nous montrent la vie de gens un peu plus « normaux »…?
Note : 2 étoiles

Lui :
Paul Schrader est un réalisateur qui aime explorer les tabous et leur coexistence avec le rigorisme moral de la société américaine. Son personnage principal est un walker, c’est-à-dire un gigolo mondain, qui va se retrouver impliqué dans une affaire de meurtre au sein de la haute société de Washington. L’intrigue en elle-même apparaît d’abord assez obscure pour aboutir sur bien peu de choses et, après une mise en place assez longue mais parfois amusante, l’on a tendance à s’en désintéresser. Le côté amusant vient du jeu de Woody Harrelson, pris ici à contre-emploi, avec une alliance surprenante entre le comportement précieux et poli de son personnage et un accent du Sud à couper au couteau. Mais cela ne suffit pas pour maintenir l’intérêt et The Walker est un film dont il ne restera que peu de choses dans nos mémoires.
Note : 2 étoiles

Acteurs: Woody Harrelson, Kristin Scott Thomas, Lauren Bacall, Moritz Bleibtreu, Lily Tomlin
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30 mai 2008

The situation (2006) de Philip Haas

The SituationElle :
Philippe Haas a le mérite de nous plonger en plein cœur du bourbier irakien qu’on nous montre si peu en images. Situations confuses, angoisse et tension permanentes, kidnapping, attentats, bombardements, tortures, factions armées, le paysage de la guerre en Irak est un puzzle complexe difficile à cerner et à maîtriser. Les américains se conduisent en colons détestables et les rebelles irakiens n’hésitent pas à tuer pour parvenir à leurs fins. Dommage que cette jeune femme américaine, tiraillée entre le cœur d’un agent des renseignements de l’armée et celui d’un photographe, fasse davantage mannequin que journaliste de reportage.
Note : 3 étoiles

Lui :
Sans être un grand film sur la situation actuelle en Irak, The Situation a le mérite de nous donner une idée de la confusion qui doit y régner. Une jeune journaliste tente d’enquêter sur la mort de deux jeunes irakiens et a bien du mal à nouer des contacts avec les irakiens. Philip Haas nous présente une force américaine qui agit de façon très militaire sans grande réflexion et des irakiens divisés et opportunistes. Le principal défaut du film réside dans le choix de Connie Nielsen pour interpréter la jeune journaliste : trop propre, trop blonde, elle semble totalement déplacée dans cet univers à tel point que ce doit être un choix volontaire du réalisateur. De la même manière, la relative confusion du récit doit être tout aussi volontaire, et, sans aucun doute, cette façon de mixer les ambiances sonores très fortes qui rend certaines discussions pénibles à écouter. Confusion, malaise, impossibilité de trouver une issue sont les sentiments qui ressortent de The Situation et, en ce sens, le film doit traduire une partie de la réalité.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Connie Nielsen, Damian Lewis, Mido Hamada, Driss Roukhe, Nasser Memarzia
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29 mai 2008

A fleur de peau (1995) de Steven Soderbergh

Titre original : « Underneath »

A Fleur de PeauElle :
Peu de choses à dire sur ce remake de Robert Siodmak qui distille un certain ennui. Beaucoup de longueurs, des effets trop esthétisants et des personnages guère convaincants.
Note : 2 étoiles

Lui :
A Fleur de Peau est le remake du film noir Criss Cross de Robert Siodmak (1948). Ce quatrième long métrage de Soderbergh ne jouit généralement pas d’une grande estime mais il est pourtant très intéressant. Sur le fond, l’histoire en elle-même n’est certes pas particulièrement riche (un homme revient dans sa ville natale qu’il a quitté précipitamment de nombreuses années plus tôt en laissant beaucoup de dettes) mais c’est surtout le traitement que Soderbergh lui applique qui la rend assez unique. D’abord, il déstructure le récit en entremêlant de très nombreux flashbacks, sans toutefois dérouter le spectateur puisqu’il nous donne un moyen simple pour les identifier (le personnage principal est barbu dans les flashbacks). Mais ce qui donne toute sa force au film, c’est le climat assez étrange que le réalisateur parvient à maintenir pendant les 90 minutes du film et le spectateur a constamment le sentiment de n’avoir aucune idée de ce qui va arriver. Soderbergh s’essaie à de nombreuses figures de style ; c’est quelquefois assez moyen (filtres de couleur) mais le plus souvent très réussi, telle cette longue scène de l’hôpital en caméra subjective où l’on a vraiment l’impression d’être nous-même dans les vapes… A Fleur de Peau est un film très particulier qui se révèle finalement assez prenant, surtout lorsque l’on a aucune idée (comme ce fut notre cas) du type d’histoire qui va se développer.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Peter Gallagher, Alison Elliott, William Fichtner, Elisabeth Shue
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27 mai 2008

Ciel d’octobre (1999) de Joe Johnston

Titre original : « October sky »

”CielElle :
(pas vu)

Lui :
L’histoire en elle-même est assez belle : à la fin des années 50, un jeune garçon de Virginie, que tout prédestine à travailler plus tard à la mine de charbon de son village, se passionne pour la construction de fusées. A force de volonté et de persévérance, il franchira tous les obstacles. Une histoire très américaine donc… Comme il se doit, celle-ci est inspirée de faits réels (celle d’un ingénieur de la NASA) mais celle-ci a été, bien entendu, réécrite selon les standards hollywoodiens ce qui donne au final un produit dûment calibré et excessivement formaté. C’est un peu dommage car Ciel d’Octobre dans un premier temps se révèle plutôt prenant, on a vraiment envie de voir monter comme un flèche les fusées du charmant Jake Gyllenhaal, mais tout se gâte ensuite et le film donne alors l’impression d’une confiture que l’on étale à n’en plus finir…
Note : 2 étoiles

Acteurs: Jake Gyllenhaal, Chris Cooper, Laura Dern, Chris Owen, William Lee Scott
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26 mai 2008

H2G2 : Le guide du Voyageur Galactique (2005) de Garth Jennings

Titre original : « The Hitchhiker’s Guide to the Galaxy »

”H2G2, le guide du voyageur galactique”Elle :
(pas vu)

Lui :
Adapter Le Guide du Routard Galactique au cinéma n’est pas une entreprise facile. Au tout départ, il s’agit d’un feuilleton radiophonique écrit pour la BBC par l’anglais Douglas Adams et ensuite décliné en livre qui eut plusieurs suites. Hitchhicker Guide to the Galaxy (HHGG ou H2G2 pour les intimes) rencontra un grand succès grâce à son humour omniprésent, un humour très anglais nourri d’un mélange d’incongruité et de flegme et servi par une imagination extrêmement fertile. On peut faire un certain parallèle avec le Flying Circus des Monthy Python. Les livres de la série sont tous merveilleusement réussis et très drôles. H2G2, le film, démarre assez bien mais tend à s’empêtrer un peu ensuite, ne parvenant pas à restituer tout le côté farfelu et nonsense du texte original. Garth Jennings a su toutefois ne pas abuser d’effets spéciaux qui auraient trop pris le pas sur le fond : le passage sur les constructeurs de planète est toutefois très réussi et très beau. Du côté des acteurs, Mos Def donne une bonne interprétation de Ford Prefect, parfaitement british surtout dans les premières minutes. H2G2 n’est certes pas franchement convaincant et risque fort de paraître trop décousu aux spectateurs qui ne sont pas familiers avec le livre. 
Note : 3 étoiles

Acteurs: Martin Freeman, Mos Def, Zooey Deschanel, Sam Rockwell, Bill Nighy, John Malkovich
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Précisions : Le feuilleton radiophonique initial fut diffusé sur la BBC en 6 épisodes en mars et avril 1978. Il fut une première fois adapté à l’écran pour la télévision en 1981, The Hitch Hikers Guide to the Galaxy, toujours pour la BBC et toujours en 6 épisodes de 33 minutes. Cette adaptation est bien entendu plus rudimentaire, tourné très rapidement en studio, mais le résultat est certainement supérieur au film de Garth Jennings car une plus grande partie de l’humour de Douglas Adams y semble intact. (on le trouve encore très facilement en DVD)

Le rôle de Humma Kavula, interprété par John Malkovitch, fut ajouté par Douglas Adams lui-même avant sa mort en 2001. Il écrivit ce rôle pour l’acteur.

Les livres : (une « trilogie » en 5 volumes…)
1. Le Guide du Routard Galactique (1979)
2. Le dernier restaurant avant la fin du monde (1980)
3. La vie, l’univers et le reste (1982)
4. Salut, et encore merci pour le poisson (1984)
5. Globalement inoffensive (1992)
A noter qu’un éditeur de guide ayant déposé la marque, l’édition française du premier livre fut renommée par la suite Le routard galactique, puis Sac à dos dans les étoiles , et enfin Le Guide Galactique.

16 mai 2008

Short Cuts (1993) de Robert Altman

”ShortElle :
(pas vu)

Lui :
Short Cuts nous dépeint en une longue et vaste fresque une certaine vision de l’Amérique moyenne. Le film nous fait suivre une petite dizaine de couples à Los Angeles sur quelques jours. Certains personnages finissent par se croiser, d’autres pas (les gens branchés appellent cela un « film choral »…) Le montage est assez subtil et Altman filme d’une façon à la fois fluide et précise. Sur le fond, la vision du cinéaste est assez mordante, presque terrifiante dans un premier temps tant ces personnages sont superficiels, lâches, hypocrites (tout en subtilité cependant, car les caractères ne sont pas exacerbés au point de rendre les personnages repoussants) mais au fur et à mesure que le film avance, on sent percer un certain regard d’attendrissement d’Altman et de compréhension, certains personnages prenant même une certaine richesse, ou du moins d’humanité (étonnante scène de la cafétéria avec Jack Lemmon). Les femmes sont beaucoup plus épargnées : quand elles trichent, c’est souvent par nécessité. Short Cuts tire sa source d’écrits de Raymond Carver. Les personnages de la violoncelliste et de sa mère chanteuse (Annie Ross) ont été introduits par Altman et il faut bien avouer que ce ne sont pas les plus réussis. La vision de l’Amérique qu’Altman nous présente avec Short Cuts semble autant d’actualité 15 ans plus tard ; elle l’est tout autant en Europe. Short Cuts est très certainement à ranger parmi les films les plus marquants d’Altman.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Andie MacDowell, Tim Robbins, Bruce Davison, Jack Lemmon, Julianne Moore, Matthew Modine, Lily Tomlin, Tom Waits, Anne Archer, Frances McDormand, Peter Gallagher, Lyle Lovett
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14 mai 2008

L’aventure intérieure (1987) de Joe Dante

Titre original : « Innerspace »

”L’aventureElle :
(pas vu)

Lui :
Bien qu’il soit sur le même thème, L’Aventure Intérieure n’est nullement un remake ou une suite du Voyage Fantastique que Richard Fleischer a tourné 20 ans plus tôt. Cette fois, il s’agit d’une comédie où Dennis Quaid, militaire miniaturisé avec son mini submersible, se retrouve par erreur dans le corps d’un quidam (Martin Short) avec des voleurs de secrets militaires à ses trousses. Le film de Joe Dante est certes léger mais rendu vraiment amusant par les contorsions et les pitreries de Martin Short qui, visiblement, ne ménage pas ses efforts. Les scénaristes ont su éviter de forcer le trait et les situations sont bien exploitées. Meg Ryan (dont c’est le premier grand rôle à l’écran) est tout à fait charmante. L’aventure intérieure constitue donc avant tout un divertissement qui nous fait passer un bon moment.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Dennis Quaid, Martin Short, Meg Ryan, Kevin McCarthy
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Anecdote : Dennis Quaid et Meg Ryan se marient à la fin du film, chose qu’ils feront dans la vraie vie quelques années plus tard…

13 mai 2008

Le voyage fantastique (1966) de Richard Fleischer

Titre original : « Fantastic voyage »

Le voyage fantastique Elle :
(pas (re)vu)

Lui :
Pour sauver un savant récemment passé à l’Ouest, une équipe de cinq chirurgiens est miniaturisée pour être ensuite introduite dans son corps. Ils ont pour mission d’aller détruire un caillot de sang situé dans le cerveau. Le Voyage Fantastique bénéficia d’un budget très important de la part de la Fox, dont plus de la moitié passa dans les décors et les effets spéciaux. Les décors sont en effet superbes, parfois même surréalistes ou psychédéliques. Le monde recréé reste magique encore aujourd’hui et porteur d’imaginaire ; sur ce plan, Le Voyage Fantastique relève de la meilleure veine de la science-fiction. Le voyage fantastiqueA la demande expresse de Richard Fleischer, le petit sous-marin utilisé fut conçu par Harper Goff, le créateur du Nautilus de 20 milles lieux sous les mers. Les acteurs jouèrent suspendus à des câbles, filmés à deux fois et demie la vitesse normale pour donner l’impression de lenteur des mouvements. Certaines scènes restent vraiment marquantes : la chute de la paire ciseaux, la traversée du cœur, la forêt dans un muscle et l’attaque assez suggestive des anticorps sur Raquel Welch… Le Voyage Fantastique pourra toutefois sembler avoir vieilli à des yeux modernes, notamment du fait du jeu assez terne et conventionnel des acteurs.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Stephen Boyd, Raquel Welch, Edmond O’Brien, Donald Pleasence
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Remarques : Ce film fut mis en roman par Isaac Asimov par deux fois : Fantastic Voyage en 1966 et Fantastic Voyage II: Destination Brain en 1987 (ce dernier n’étant pas une suite mais une réécriture pour une meilleure cohérence sur le plan scientifique).

Le Voyage Fantastique est aussi le titre français d’un film d’Henry Koster (No Highway) de 1951 avec Marlène Dietrich et James Stewart. Aucun lien entre les deux films (c’est une histoire d’avion dont on prédit le crash imminent, un film catastrophe en quelque sorte).

Autres films sur le même thème :
L’aventure intérieure de Joe Dante (1987) avec Dennis Quaid et Martin Short.