23 novembre 2010

L’empreinte (2008) de Safy Nebbou

Titre original : « L’empreinte de l’ange »

L'empreinte de l'angeLui :
A la fin de L’Empreinte, on se dit qu’une telle histoire est vraiment improbable et c’est à ce moment précis qu’un carton précise qu’elle est inspirée d’un fait réel (survenu aux Etats-Unis). En allant chercher son fils dans un anniversaire, une mère de famille aperçoit une fillette et paraît profondément troublée. Elle se met à l’espionner pour trouver où elle habite sans que l’on comprenne tout d’abord ses motivations. Comme souvent, il est préférable d’en savoir un minimum avant de voir ce film car tout l’art de Safy Nebbou est de ne dévoiler que lentement les motivations de son héroïne. Nous la voyons se mettre en chasse, patiente et obstinée. Le réalisateur parvient à créer une tension qui, si elle est légère, se maintient tout au long du film et nous ne savons plus qui ou quoi croire. Très belle interprétation, riche et complexe, de Catherine Frot (que le grand public connaît surtout par ses rôles comiques alors qu’elle a déjà prouvé maintes fois qu’elle avait un registre plus large). Malgré la présence de Sandrine Bonnaire, Catherine Frot domine le film, elle en est le pivot central. Toute cette histoire est d’ailleurs vécue par les yeux de son personnage. Au final, L’Empreinte est un très bon suspense psychologique français.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Catherine Frot, Sandrine Bonnaire, Wladimir Yordanoff, Antoine Chappey, Michel Aumont
Voir la fiche du film et la filmographie de Safy Nebbou sur le site IMDB.
Voir les autres films de Safy Nebbou chroniqués sur ce blog…

Remarques :
* Par décision de justice du début 2010, le film doit dorénavant porter le titre L’empreinte. Le titre initial L’empreinte de l’ange est en effet celui d’un livre de Nancy Houston.
* L’ « empreinte de l’ange » désigne la partie creuse située entre la bouche et le nez, plus ou moins marquée selon les personnes. D’après une légende, juste avant la naissance, un ange viendrait poser son doigt sur notre bouche, comme pour faire silence, afin que nous puissions oublier le paradis dont on vient et accepter de naître.

Homonyme :
L’empreinte de David Mathieu-Mahias (2004), moyen-métrage avec Michael Lonsdale

22 novembre 2010

La frontière de l’aube (2008) de Philippe Garrel

La frontière de l'aubeLui :
Ce qui frappe en premier, à la vision de La frontière de l’aube, c’est sa superbe photographie en noir et blanc. Elle est signée William Lubtchansky, grand directeur de la photographie français dont ce sera hélas le dernier film puisqu’il est décédé en mai 2010. Pas un plan qui ne soit parfaitement composé avec un superbe éclairage qui va souvent près des limites. Un grand plaisir pour l’œil… heureusement, car il n’en est pas de même sur le contenu : cette histoire d’amour fou au-delà de la mort apparaît assez ennuyeuse. On peut bien entendu évoquer l’hommage, ou les références, au cinéma muet qui était, il est vrai, un beau vecteur pour ce genre d’histoires. Mais, comparativement, La Frontière de l’Aube manque singulièrement de force. Il eut fallu que ses personnages donnent l’impression de s’élever, de transmettre au spectateur leurs sentiments et leur passion. Ni Louis Garrell ni Laura Smet ne semblent avoir cette capacité. Par leur jeu, ils s’enferment dans leur histoire dont nous ne sommes que spectateur. Le film a toutefois des moments de fulgurance : la scène où l’on assiste à l’une de leurs discussions tourmentées avec un très gros plan sur les yeux de Laura Smet est superbe par son intensité. A noter également, la très belle musique, sobre et pure, de Jean-Claude Vannier avec Didier Lockwood au violon.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Louis Garrel, Laura Smet, Clémentine Poidatz
Voir la fiche du film et la filmographie de Philippe Garrel sur le site IMDB.

Voir les autres films de Philippe Garrel chroniqués sur ce blog…

21 novembre 2010

Le jugement des flèches (1957) de Samuel Fuller

Titre original : « Run of the arrow »

Le jugement des flèchesLui :
Refusant d’accepter la reddition du Sud à la fin de la guerre de Sécession, un ex-soldat part vers l’Ouest, préférant rejoindre une tribu sioux dans l’espoir de se faire accepter par eux. Le jugement des flèches est un western à part, qui s’écarte des canons du genre. En le revoyant aujourd’hui, on pense inévitablement à Danse avec les loups qui a repris 33 ans plus tard une histoire très similaire. La comparaison s’arrête là car le film de Samuel Fuller n’a rien d’un film joliment policé, il est au contraire assez brut, avec une force et une vigueur qui frappe toujours autant. Samuel Fuller ne fait aucune concession pour mettre en scène cet homme écartelé entre deux civilisations, refusant l’une mais incapable d’accepter l’autre. Il y aussi beaucoup d’authenticité dans ce face à face entre Sioux et américains blancs. Belle prestation très convaincante de Rod Steiger (malgré son accent certainement un peu trop forcé…)
Note : 3 étoiles

Acteurs: Rod Steiger, Sara Montiel, Brian Keith, Ralph Meeker, Charles Bronson
Voir la fiche du film et la filmographie de Samuel Fuller sur le site IMDB.
Voir les autres films de Samuel Fuller chroniqués sur ce blog…

Remarques :
* Le jugement des flèches fait partie des tous derniers films produits par la RKO. La compagnie fit faillite avant sa sortie. Le film fut racheté par Universal qui en assura la distribution.
* L’actrice espagnole Sara Montiel est doublée par Angie Dickinson.

20 novembre 2010

Malec l’insaisissable (1921) de Buster Keaton et Malcolm St. Clair

Titre original : « The Goat »

Malec l'insaisissableLui :
(Muet 22 minutes) Dans The Goat, Buster Keaton est pris par erreur pour un criminel recherché par la police, ce qui nous vaut des poursuites avec de belles trouvailles de gags. Malcolm St Clair avait été précédemment scénariste puis réalisateur chez Mack Sennett. Une scène incroyable (et qui évoque le futur Mécano de la General) : un train fonce sur la caméra pour s’arrêter juste devant elle et l’on s’aperçoit alors que Buster Keaton est assis sur le devant de la locomotive. Le film est en outre émaillé de nombreux gags, mon préféré étant celui de la cabine téléphonique qui sert de faux ascenseur. Longtemps mal connu, The Goat se classe sans aucun doute parmi les meilleurs courts métrages de Buster Keaton.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Buster Keaton, Virginia Fox, Joe Roberts
Voir la fiche du film et la filmographie de Buster Keaton et Malcolm St. Clair sur le site IMDB.
Voir les autres films de Buster Keaton chroniqués sur ce blog…

Remarques :
Virginia Fox est la fille de William Fox, fondateur de la Fox Film Corp. Elle deviendra, trois ans plus tard, Madame Darryl Zanuck.
Malcolm St Clair apparaît dans le film : c’est le vrai truand (assis sur la chaise pour se faire photographier). Egalement, l’un des policiers (celui qui est près du poteau de téléphone) est Edward F. Cline, co-réalisateur de nombreux courts avec Keaton.

19 novembre 2010

Les faubourgs de New York (1933) de Raoul Walsh

Titre original : « The Bowery »

Les faubourgs de New YorkLui :
L’action des Faubourgs de New York se situe dans les « joyeuses années 90 » (1890). Sur Bowery, deux patrons de saloons rivalisent pour être le plus populaire. Partiellement basée sur des faits réels, cette guéguerre, riche en bagarres et en défis, permet à Raoul Walsh de mettre face à face deux acteurs qui non seulement collent parfaitement à leurs personnages mais encore rivalisaient en tant qu’acteurs : le débonnaire Wallace Beery, l’homme au grand cœur, tout ventre dehors avec son costume bon marché, prenant constamment la position du boxeur en attente et le dandy George Raft, rusé, tiré à quatre épingles, toujours prêt à jouer un mauvais tour à son adversaire. Leur rivalité est haute en couleur et nous vaut des scènes assez amusantes comme la bataille entre deux escadrons de pompiers pendant qu’une maison brûle (1), les scènes de saloon ou encore le saut du Brooklyn Bridge (2). Toute une rue avait été reconstituée en studio selon les indications de Walsh qui connaissait bien le vrai Bowery (3). L’univers très machiste (4) du film laisse toutefois une bonne place à l’actrice Fay Wray qui montre ici une belle présence malgré la concurrence, tout comme le jeune Jackie Cooper en gamin des faubourgs. Les Faubourgs de New York est une comédie pleine d’humour, assez bon enfant, parfaitement maitrisée par son réalisateur.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Wallace Beery, George Raft, Jackie Cooper, Fay Wray
Voir la fiche du film et la filmographie de Raoul Walsh sur le site IMDB.
Voir les autres films de Raoul Walsh chroniqués sur ce blog…

Les faubourgs de New York(1) La scène a été reprise par Martin Scorsese dans Gangs of New York. Scorsese mentionne ce film parmi ses préférés.
(2) Cette scène s’est réellement déroulée : en 1886, un certain Steve Brodie a sauté du pont devant témoins pour gagner un pari, exploit contesté par certains. Toujours à propos de cette scène, Raoul Walsh raconte dans ses mémoires qu’il a fait croire à George Raft que, le mannequin n’ayant pu arriver à temps, il devrait sauter lui-même. Contre toute attente, Raft se montra prêt à le faire bien que visiblement mort de peur. A l’instar de son personnage, il n’envisageait pas de se défiler… La plaisanterie de Raoul Walsh avait fait long feu!
(3) Raoul Walsh a passé son enfance non loin du Bowery et il a tourné l’un de ses premiers longs métrages, Regeneration (1915), dans le vrai Bowery.
(4) Comme assez souvent avec les comédies antérieures à 1935 (antérieure au Code Hays), certaines scènes peuvent choquer nos yeux modernes. Dans ce film, on notera un certain racisme envers les habitants de Chinatown et une bonne dose de misogynie. Etant ainsi politiquement incorrect, le film est donc parfois assez mal jugé aujourd’hui. Comme dans d’autres cas, il faut savoir prendre du recul.

Remarques :
* The Bowery est le premier des 18 films produits par Darryl Zanuck avec sa nouvelle compagnie 20th Century Pictures avant de fusionner en 1935 avec la Fox.
* Le second court métrage tourné par Walsh en 1914 avait lui aussi pour titre The Bowery, sans qu’il y ait d’autre lien entre les deux films.

18 novembre 2010

Les garçons (1959) de Mauro Bolognini

Titre original : « La notte brava »

Les garçonsLui :
Les Garçons montre une journée et une nuit de deux jeunes, un peu voyous, un peu bohêmes, qui écoulent de la marchandise volée et tentent de rouler deux jeunes prostituées. Bolognini dresse le portrait d’une certaine jeunesse dans l’Italie de l’après-guerre qui semble enfermée dans l’oisiveté et condamnée à une errance physique et morale, où même l’amitié n’est plus vraiment une valeur. Seul l’argent compte, pour être toute de suite flambé. Les lieux utilisés par Bolognini font écho à ce désert moral, de grandes étendues entre terrains vagues périurbains et zones champêtres sableuses. Le scénario, tiré d’un roman qui avait fait scandale, est adapté par Pier Paolo Pasolini (qui tournera son premier film deux ans plus tard). L’ambiance du film est assez riche d’une certaine latence d’évolution ; le portrait de ces garçons est aussi celui de l’Italie en cette fin des années cinquante. Belle prestation de Jean-Claude Brialy et de Laurent Terzief, ici dans l’un de ses premiers grands rôles au cinéma.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Rosanna Schiaffino, Elsa Martinelli, Laurent Terzieff, Jean-Claude Brialy, Anna-Maria Ferrero, Franco Interlenghi, Tomas Milian, Mylène Demongeot
Voir la fiche du film et la filmographie de Mauro Bolognini sur le site IMDB.

Voir les autres films de Mauro Bolognini chroniqués sur ce blog…

17 novembre 2010

Le voyage à travers l’impossible (1904) de Georges Méliès

Le voyage à travers l'impossibleLui :
Devant l’immense succès de son film Le Voyage dans la Lune qu’il a réalisé deux ans plus tôt, Méliès décide de lui donner une suite. Après la lune, c’est au tour du soleil d’être la destination d’une expédition fantastique. L’histoire est (très) librement adaptée d’une pièce de Jules Verne qui porte le même nom. L’ingénieur Mabouloff et ses collègues de la « Société de Géographie Incohérente » construisent un véhicule révolutionnaire : l’automabouloff intersidéral. Ils se rendent dans les Alpes pour trouver un grand plan incliné qui servira de rampe de lancement. Après un rapide voyage, ils parviennent sur la surface du soleil (!) où ils sont obligés de s’enfermer dans une grande glacière… Le voyage à travers l'impossible Ils reviennent sur terre avec un engin submersible qui tombe au fond d’un océan avant qu’une pieuvre géante ne cause une explosion dans la salle des machines qui les fait revenir de force à la surface. Il faut bien avouer qu’à la première vision, l’histoire n’est pas toujours très facile à comprendre sans les commentaires qui étaient dits à l’époque par un bonimenteur sur place. De plus, certaines actions sont montrées deux fois (1). Le Voyage à travers l’Impossible reprend globalement la succession d’évènements du Voyage dans la Lune (conférence, construction, départ, court séjour sur place, retour dans la mer) mais l’ensemble apparaît un peu plus confus. Méliès met beaucoup plus d’humour : tout est prétexte à gesticulations diverses et à la farce, aucune séquence n’est vraiment sérieuse. Il est, probablement pour cette raison, beaucoup moins poétique que son prédécesseur. Le Voyage à travers l’Impossible est plus développé et plus long ; en 1904, c’est le plus long film jamais produit. Méliès vend des copies coloriées à la main. Une fois de plus, Méliès va plus loin que tout autre… il continue de « créer » le cinéma.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Georges Méliès
Voir la fiche du film et la filmographie de Georges Méliès sur le site IMDB.
Voir les autres films de Georges Méliès chroniqués sur ce blog…

(1) Par exemple, lorsque les savants arrivent dans les Alpes par train, nous les voyons descendre du wagon depuis l’intérieur. Ensuite, nous voyons le train arriver en gare à nouveau (mais, cette fois, vu de l’extérieur) et les voyageurs descendre du train. Cette façon de montrer deux fois des actions importantes était une convention dans certains spectacles populaires. Cette pratique sera abandonnée quelques années plus tard.

Remarques :
* Méliès tient lui-même le rôle de l’ingénieur Mabouloff.
* Une fin additionnelle de deux minutes aurait été mise à la disposition des exploitants (moyennant supplément). Une copie de cette fin allongée aurait été redécouverte il y a peu.

16 novembre 2010

Le sang d’un poète (1930) de Jean Cocteau

Le sang d'un poèteLui :
Financé par le vicomte Charles de Noailles (qui a également produit L’Âge d’or de Luis Buñuel), le premier film de Jean Cocteau est un moyen métrage de 49 minutes qui nous plonge dans une sorte de rêve illustrant la difficulté de la création et les errements du poète. On retrouve dans Le Sang du Poète certains symboles et thèmes qui sont chers à Cocteau, les corps, le miroir-porte vers une autre réalité, la mort. Cocteau joue beaucoup avec les trucages, utilisant pleinement les possibilités techniques de l’époque pour créer des images surréalistes, à la fois fortes et belles (le film a toutefois été source de querelles entre Cocteau et les surréalistes). Le Sang d’un poète est souvent présenté comme le film le plus personnel de Cocteau dans la mesure il s’est « portraituré » lui-même, pour reprendre sa propre expression. Le titre initialement prévu était même « La vie d’un poète ».
Note : 3 étoiles

Acteurs: Enrique Rivero, Elizabeth Lee Miller, Pauline Carton, Odette Talazac
Voir la fiche du film et la filmographie de Jean Cocteau sur le site IMDB.

Voir les autres films de Jean Cocteau chroniqués sur ce blog…

15 novembre 2010

The visitor (2007) de Thomas McCarthy

The VisitorElle :
Note : 5 étoiles

Lui :
Un professeur d’université, insatisfait de sa vie devenue assez terne et vide depuis la mort de sa femme, se retrouve nez à nez avec un jeune couple quand il revient dans son appartement new-yorkais. Ayant visiblement été victimes d’une escroquerie, les deux jeunes d’origine syrienne et sénégalaise n’ont nulle part où aller. Le professeur les autorise à rester et, peu à peu, se lie d’amitié avec eux. Ce deuxième long métrage de Thomas McCarthy traite en réalité du problème des immigrés clandestins installés depuis longue date ; il le fait avec beaucoup de délicatesse, sans forcer le trait. Le personnage de ce professeur d’université qui semble avoir perdu toute envie est pour beaucoup dans l’équilibre subtil du film. Il est merveilleusement interprété avec beaucoup de justesse par Richard Jenkins, acteur à la diction parfaite que l’on a peu l’habitude de voir au premier plan. The Visitor est un joli film très sensible. Il est aussi, et surtout, très humain.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Richard Jenkins, Haaz Sleiman, Hiam Abbass, Danai Gurira
Voir la fiche du film et la filmographie de Thomas McCarthy sur le site IMDB.

Voir les autres films de Thomas McCarthy chroniqués sur ce blog…

14 novembre 2010

Daddy-Long-Legs (1919) de Marshall Neilan

Titre français parfois utilisé : « Papa-Longues-Jambes »

Daddy-Long-LegsLui :
(Film muet) Dans un orphelinat, une jeune fille vive et dégourdie est envoyée au collège par un mystérieux bienfaiteur dont elle n’aperçoit que l’ombre déformée. Elle le surnommera « Papa Longues Jambes ». Cette histoire est tirée d’un roman de Jean Webster qui avait déjà été adapté sur les planches dans une veine dramatique. Avec Mary Pickford, Daddy-Long-Legs devient plutôt une comédie surtout dans la première moitié du film qui se concentre sur ses facéties dans l’orphelinat : par moment, nous ne sommes pas loin de Chaplin ou de Keaton, il faut voir par exemple la scène du chien saoul…! Mary Pickford et Marshall Neilan se sont connus chez Griffith au début des années dix, ils s’entendent parfaitement. L’actrice parvient sans mal à traverser les âges : elle débute le film en jouant une fillette de douze ans pour le finir en jeune femme. Elle est étonnante par la façon dont elle adapte son jeu, ses mimiques, ses inflexions avec toujours ce charme plein d’innocence. Daddy-Long-Legs parvient à trouver un équilibre parfait entre drame et comédie.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Mary Pickford, Milla Davenport, Percy Haswell, Mahlon Hamilton
Voir la fiche du film et la filmographie de Marshall Neilan sur le site IMDB.
Voir les autres films de Marshall Neilan chroniqués sur ce blog…

Remarques :
Marshall Neilan joue le rôle du jeune soupirant, Jimmie McBride. Quand il est devant la caméra, c’est Mary Pickford qui dirige.

Autres adaptations notables :
Daddy Long Legs (Papa Longues Jambes) d’Alfred Santell (1931) avec Janet Gaynor
Curly Top (Boucles d’or) d’Irving Cummings avec Shirley Temple
Daddy Long Legs (Papa Longues Jambes) de Jean Neguslesco avec Fred Astaire et Leslie Caron