13 avril 2009

Les conquérants d’un nouveau monde (1946) de Cecil B. DeMille

Titre original : « Unconquered »

Les conquérants d'un nouveau mondeLui :
Si Cecil B. DeMille est connu pour ses films historiques, il n’a pas abordé si souvent l’histoire des Etats-Unis. Les Conquérants d’un Nouveau Monde en évoque une page assez ancienne puisqu’elle prend place avant la Déclaration d’Indépendance, un évènement appelé La Révolte de Pontiac (1763), du nom d’un chef indien qui organisa une attaque coordonnée de plusieurs tribus indiennes contre les colons anglais près de Pittsburgh (Pennsylvanie).
A la réalité historique est ajoutée l’aventure d’une belle anglaise exilée comme esclave (Paulette Godard) que se disputent un noble et beau capitaine (Gary Cooper) et un trafiquant d’armes (Howard Da Silva) pactisant avec l’ennemi. L’image est d’un très beau technicolor avec de très belles scènes de forêt et une fameuse scène de kayak sur d’imposantes chutes d’eau. La reconstitution du siège de Fort Pitt est assez impressionnante de réalisme. On remarquera aussi la présence de Boris Karloff, vraiment convaincant en chef indien. Précisons toutefois que Les Conquérants d’un Nouveau Monde n’est pas à recommander aux amateurs de « contenu politiquement correct » puisque les indiens y sont présentés assez fourbes. Le film est néanmoins très prenant, épique à souhait, mêlant Histoire, aventure et romanesque de façon quasiment parfaite.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Gary Cooper, Paulette Goddard, Howard Da Silva, Boris Karloff, Cecil Kellaway, Katherine DeMille
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The Unconquered

12 avril 2009

La vie criminelle d’Archibald de la Cruz (1955) de Luis Buñuel

Titre original : « Ensayo de un crimen »

La vie criminelle d'Archibald de la CruzElle :
(pas vu)

Lui :
A la suite d’un épisode dramatique de son enfance, un homme est persuadé que la possession d’une boîte à musique lui donne le pouvoir de tuer par la pensée. Il exerce ce pouvoir sur les femmes qu’il désire. La Vie Criminelle d’Archibald de la Cruz est ainsi un film d’humour noir centré sur la culpabilité par intention. Archibald de la Cruz est un personnage dont les pulsions morbides et sexuelles se mélangent sans grande confusion dans son esprit. Il a beau être un criminel en puissance, le commissaire de police refuse sa culpabilité : « la pensée n’est pas délinquante ». Chaque de ses victimes symbolise un pilier de la société mexicaine : l’éducation, la religion, la bourgeoise oisive, l’hypocrisie. Ces femmes vivent par dépendance ; le désir d’émancipation de Buñuel se manifeste d’ailleurs en laissant intacte la seule femme qui se prend vraiment en charge et décide de son destin. La Vie Criminelle d’Archibald de la Cruz reprend la structure et certains codes du film noir, sans s’y conformer totalement. Au final, le film est assez amusant, original et assez mordant.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Ernesto Alonso, Miroslava Stern, Rita Macedo, Ariadna Welter
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Remarque :
Dans son autobiographie, Mon dernier soupir, Luis Buñuel évoque à propos de ce film et de son prédécesseur (Le Rio de la mort) un aspect particulier de la civilisation mexicaine de cette époque : la fascination pour les armes à feu et leur banalisation. Il raconte que des meurtres peuvent être couramment commis pour des raisons bénignes ou parfois sans raison. Tout le monde porte une arme qui est l’instrument machiste par excellence. Il faut donc aussi replacer le film dans ce contexte.

10 avril 2009

Ça se soigne? (2008) de Laurent Chouchan

Ça se soigne?Elle :
(…)
1 étoile

Lui :
Avec Ça se soigne ? nous sommes franchement dans le style comédie bien française assez laborieuse. L’idée d’aborder la dépression nerveuse sous l’angle humoristique n’était pas forcément mauvaise mais l’ensemble est vraiment bâclé et manque de substance. Thierry Lhermitte ne se donne vraiment pas beaucoup mal pour nous faire croire à son personnage de chef d’orchestre brillant soudainement dépressif. Il fait vraiment le minimum syndical… Comme pour contrebalancer ce vide, Julie Ferrer en rajoute beaucoup : malgré quelques excès, elle est toute de même bien plus convaincante. Mais cela ne remplit pas le vide du scénario et il faut faire preuve de bonne volonté pour rire lors des meilleurs moments. Ça se soigne ? baigne vraiment dans la facilité. Laurent Chouchan est ici bien loin de son film précédent Vertiges de l’Amour.
Note : 1 étoile

Acteurs: Thierry Lhermitte, Julie Ferrier, Michel Vuillermoz, Isabelle Gélinas, Stéphane Freiss
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9 avril 2009

Les affameurs (1952) de Anthony Mann

Titre original : Bend of the River

Bend of the RiverElle :
(pas vu)

Lui :
Le titre français pourrait nous laisser penser qu’il s’agit là d’un film banal. Il n’en est rien : Les Affameurs est un grand film. Deuxième des cinq westerns qu’Anthony Mann tournera avec James Stewart, c’est aussi son premier film en couleurs. James Stewart interprète ici un aventurier, ancien roi de la gâchette, qui escorte un convoi de fermiers partis chercher de nouvelles terres dans l’Oregon. Le propos du film est essentiellement sur cet homme bien décidé à se racheter, sur le fait de laisser aux hommes une seconde chance ; son parcours va toutefois être rendu très ardu par une histoire d’appât du gain et de vengeance. Dès les premières minutes de Bend of the River, nous sommes happés par les évènements, l’intensité est immédiatement assez forte et elle ne faiblira pas avant la fin du film. Le film sonne très vrai, la reconstitution du voyage du convoi ou de la bourgade de Portland paraissent vraiment authentiques et nous sommes littéralement plongés au cœur de cette fin de XIXe siècle. Cette immersion est rendue encore plus efficace par les images d’Irving Glassberg, d’un superbe Technicolor. Certaines scènes, telles celles du bateau à aubes remontant le fleuve, sont vraiment majestueuses. Les Affameurs est un grand western, intense et prenant, indéniablement l’un des plus beaux westerns qui soient.
Note : 5 étoiles

Acteurs: James Stewart, Arthur Kennedy, Julie Adams, Rock Hudson, Jay C. Flippen
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Les 5 (superbes) westerns d’Anthony Mann avec James Stewart :
Winchester ‘73 (1950) Winchester 73
Bend of the river (1952) Les affameurs
The Naked Spur (1953) L’appât
The Far Country (1955) Je suis un aventurier
The Man from Laramie (1955) L’homme de la plaine

7 avril 2009

Désir (1936) de Frank Borzage

Titre original : « Desire »

DesireElle :
(pas vu)

Lui :
Désir est un film assez surprenant ; il semble hybride, ou plus exactement à deux têtes. Il est le fruit de la rencontre entre le réalisateur Frank Borzage et le producteur Ernst Lubitsch. Ils semblent vouloir tous deux tirer le film dans des directions presque opposées. Borzage, c’est l’amour fou, qui transcende le matériel ; Lubitsch, c’est le matériel qui surpasse l’amour avec une petite touche d’immoralité. Le début du film nous montre dans le détail et de façon enlevée comment une aventurière de grand chemin parvient se faire confier un collier de très grande valeur par un bijoutier renommé. C’est indéniablement du Lubitsch, vif et brillant, avec un comique de situation plutôt original. Au fur et à mesure, Borzage reprend le dessus avec une histoire d’amour qui naît là où la raison l’attend le moins. Le rythme devient plus posé, l’amour survient et prend le pas sur tout. Marlène Dietrich est resplendissante en mondaine rusée face à Gary Cooper qui personnifie toujours si bien la simplicité et la candeur. L’alchimie entre ces deux êtres que tout oppose est magique. Désir (s’agit-il du désir matériel, du désir amoureux ou bien encore les deux ?) est un film remarquable, autant un film d’Ernst Lubitsch qu’un film de Frank Borzage. Il porte la marque des deux.
Note : 5 étoiles

Acteurs: Marlene Dietrich, Gary Cooper, John Halliday, Ernest Cossart, Akim Tamiroff
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7 avril 2009

En cloque, mode d’emploi (2007) de Judd Apatow

Titre original : « Knocked Up »

En cloque, mode d'emploiElle :
Pas trouvé beaucoup d’intérêt dans cette comédie très américaine dont l’atmosphère  évoque plutôt une série TV qu’un film. (Abandon).
Note : pas d'étoile

Lui :
L’avantage quand on regarde un film avec un titre pareil, c’est que l’on ne peut avoir qu’une bonne surprise puisque l’on s’attend au pire… Pas vraiment de bonne surprise cette fois-ci, toutefois, En Cloque, Mode d’Emploi est plutôt à l’image de son titre, assez insignifiant. A la suite d’une soirée trop arrosée, une jeune fille plutôt ambitieuse se retrouve enceinte. Le père est un grand gamin lourdaud et un peu niais. Elle décide de garder l’enfant. Vont-ils arriver à mieux se connaître et à vivre ensemble ? Le but est certainement d’aborder, sous des atours de comédie légère, des sujets actuels et plus profonds : « la vie, c’est comme une série télé sauf qu’il n’y a pas les dialogues brillants et que cela dure toute une vie » (!) Les personnages sont extrêmement typés, l’humour est souvent un peu trash et scatologique (quand on apprécie, on appelle cela de l’humour potache…) Il y a bien quelques bons moments mais l’ensemble est vraiment trop enjolivé, tout le monde est finalement charmant. Le film aurait pu être sponsorisé par la ligue contre l’avortement… C’est une gentille comédie mais pas vraiment passionnante.
Note : 2 étoiles

Acteurs: Seth Rogen, Katherine Heigl, Paul Rudd, Leslie Mann
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5 avril 2009

Crime passionnel (1945) de Otto Preminger

Titre original : « Fallen Angel »

Crime passionnelElle :
(pas vu)

Lui :
La présence de Dana Andrews fait inévitablement penser au magnifique film noir Laura que Preminger a tourné un an plus tôt. Les points communs s’arrêtent là toutefois car Crime Passionnel paraît bien plus mineur dans la filmographie du cinéaste. Un homme échoue avec un dollar en poche dans une petite ville de Californie. Il s’entiche rapidement d’une serveuse de bar qui a déjà plusieurs hommes qui tournent autour d’elle. Ce film noir est hélas un peu inégal : il a des moments très intenses mais aussi beaucoup de scènes trop conventionnelles qui s’étirent un peu en longueur. Dana Andrews et Linda Darnell y sont toutefois assez remarquables, l’un exprimant le dilemme et le cheminement tortueux de son personnage, l’autre une certain détachement qui cache une volonté inébranlable. Il faut aussi noter que Crime Passionnel se situe dans une veine plus réaliste que Laura, Preminger y dresse un portrait qui paraît très authentique d’une petite ville américaine. Le film se regarde sans déplaisir.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Dana Andrews, Linda Darnell, Alice Faye, Charles Bickford, Anne Revere, John Carradine
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5 avril 2009

Le Tueur (2007) de Cédric Anger

Le TueurElle :
Face à un titre comme Le Tueur, on se dit qu’on va avoir affaire à un polar de plus. Et bien non, Cédric Anger qui fut le scénariste de Xavier Beauvois nous offre un premier film d’une grande maîtrise, qui sort des codes classiques du film policier. Le scénario se distingue par l’originalité de son sujet qui se situe autour de la confrontation inattendue d’un tueur glacial et d’un homme de la finance qui se sent menacé. Originalité également de la mise en scène qui nous plonge dans de très beaux univers de la nuit et dans des musiques intrigantes. Cédric Anger fait monter la tension progressivement ; l’angoisse et la perte des repères finissent par nous gagner, tout en subtilité. Enfin, le film révèle des personnages touchants, mal dans leur peau, au bord de la fêlure. Gilbert Melki, Grégoire Colin et Mélanie Laurent sont très convaincants.
Note : 4 étoiles

Lui :
Ce film noir, premier long métrage de Cédric Anger, met en scène les liens ambigus qui se tissent entre un homme et un tueur à gages venu pour le tuer. Rapidement, on s’aperçoit que cette histoire casse les codes du genre et son originalité se dévoile peu à peu. Sous l’apparente froideur, se cache une humanité qui ressurgit là où on l’attend le moins. Gérard Melki est un acteur qui déçoit rarement et ici il ne faillit pas à la règle face à un Grégoire Colin qui parvient bien à traduire l’ambiguïté et les désirs de son personnage. Très belle photographie de Caroline Champetier. Assez remarquable pour une première réalisation, Le Tueur est un film original et parfaitement maîtrisé.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Gilbert Melki, Grégoire Colin, Mélanie Laurent, Xavier Beauvois, Sophie Cattani
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Homonymes :
Le Tueur de Denys de La Patellière (1972) avec Jean Gabin (et le jeune Gérard Depardieu)
Le Tueur du mexicain Juan López Moctezuma (1985) sur un scénario co-ecrit par Rafael Buñuel (fils de Luis Buñuel),
et aussi :
Les Tueurs de Robert Siodmak (1946), très beau film noir avec Burt Lancaster et Ava Gardner.

4 avril 2009

Footlight Parade (1933) de Lloyd Bacon

Titre français parfois utilisé : « Prologue »

Footlight ParadeElle :
(pas vu)

Lui :
Après les énormes succès de 42e Rue et de Chercheuses d’Or, les producteurs hollywoodiens en redemandaient dans ce style backstage musicals, c’est-à-dire de films dont l’intrigue nous plonge en plein montage d’un show musical. Ici, l’histoire est celle d’un metteur en scène qui doit monter de plus en plus de numéros musicaux, des prologues, pour faire face à la concurrence du cinéma parlant et aussi celle d’un concurrent malhonnête. Il faut bien l’avouer, la première heure de Footlight Parade n’est guère remarquable : James Cagney a beau se démener comme un beau diable pour relever cette histoire, l’ensemble paraît assez fade. Mais le morceau de choix de ce genre de films, ce sont les ballets musicaux qui sont regroupés dans la seconde partie. Ils sont ici dirigés par le maître du genre, Busby Berkeley. La critique de l’époque (et même parfois d’aujourd’hui) a surtout retenu et loué le numéro final Shanghai Lil parce qu’il montrait un James Cagney inhabituel (rien d’étonnant toutefois : avant de personnifier les petits truands bagarreurs, l’acteur a débuté sa carrière comme danseur). By a waterfallMais le plus beau numéro de Footlight Parade, c’est By a Waterfall, un numéro époustouflant, où chaque scène dépasse la précédente en termes de beauté et d’audace, où Busby Berkeley joue avec les mouvements, les formes autour d’une cascade et d’un bassin. Le thème étant une certaine idéalisation de la femme et du mariage par un homme amoureux, on peut remarquer plusieurs allusions assez nette à la fertilité féminine… sans toutefois que cela soit trop évident car nous sommes à une époque où la censure veille! Ce numéro est incontestablement d’un des plus beaux ballets (le plus beau ?) de Busby Berkeley.
Note : 4 étoiles

Acteurs: James Cagney, Joan Blondell, Ruby Keeler, Dick Powell, Frank McHugh
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Numéros musicaux de Footlight Parade :
En cours de film :
« Ah, the moon is here » et « Sittin’ on a backyard Fence ».
Les trois ballets de fin :
By a waterfall 1. « Honeymoon Hotel » variations gentilles autour d’un couple qui vient passer sa lune de miel. Avec un petit lutin espiègle (qui rappelle celui de « Pettin’ in the Park » dans Chercheuses d’Or).
2. « By a Waterfall » chanson qui évolue en ballet, avec des dizaines de girls dans des ballets aquatiques époustouflants d’invention et de de beauté. C’est le plus beau!
3. « Shanghai Lil » avec James Cagney en personnage principal. Belles scènes dans le bar chinois. Evolue en ballet militaire (qui nous rappelle que Busby Berkeley a dirigé des défilés militaires en 1917-18 en France…) dans lequel on notera le visage de Roosevelt qui apparaît, figure qui à l’époque personnifiait l’optimisme et la volonté de surmonter la Grande Dépression.

3 avril 2009

Les yeux bandés (2007) de Thomas Lilti

Les Yeux bandésElle :
(pas vu…)

Lui :
Un jeune routier apprend que celui avec qui il a été élevé comme un frère est accusé d’être un meurtrier en série dans le Nord de la France. Il se rend sur place. Les Yeux Bandés n’est pas vraiment un polar, ni une quête identitaire. Non il s’agit plutôt d’un film psychologique car cet homme se demande jusqu’à quel point il est responsable de son frère, pourquoi après une jeunesse plus que turbulente, lui s’en est sorti et pas son demi-frère ? Alors que sa femme attend un enfant, doit-il sacrifier sa vie pour le sauver ? La mise en place est hélas trop confuse, Thomas Lilti ayant voulu entremêler des flashbacks qui ne dévoilent que peu de choses à chaque fois. Ces circonvolutions n’apportent rien si ce n’est qu’elles retardent notre pénétration dans l’histoire. Une fois passées ces 20-30 premières minutes, le film prend toute sa force avec une présence assez intense de Jonathan Zaccaï. Guillaume Depardieu n’a qu’un rôle assez court mais il met beaucoup de force dans son personnage rétif. L’environnement sombre des quartiers ouvriers du Nord ajoutent à la dramatisation de l’ensemble et à une sensation d’enfermement que le réalisateur ne relâche que lors de quelques scènes de bord de mer, en contraste total. Pour un premier long métrage, Les Yeux Bandés montre une belle intensité dans son récit.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Jonathan Zaccaï, Guillaume Depardieu, Lionel Abelanski, Frédérique Meininger
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