Dans un petit village du sud de la France, Dog et Miralès vivent une amitié forte mais asymétrique : Miralès n’a de cesse d’asticoter son ami, allant jusqu’à l’insulter. Taiseux, Dog accepte d’être ainsi bousculé mais l’arrivée d’Elsa, une jeune femme dont Dog tombe amoureux, va exacerber les tensions…
Chien de la casse est un film français co-écrit et réalisé par Jean-Baptiste Durand, son premier long métrage. Il est lui-même originaire de la région où il a tourné son film qui dresse un portrait « de jeunes péri-urbains qui trainent ensemble ». En fait, c’est surtout le portrait d’un seul, un personnage mal dans sa peau, éternel insatisfait, névrosé, qui semble vouloir changer les autres pour éviter de se regarder lui-même. Le personnage est complexe, plein de contraires, volubile en paroles avec une violence latente et constante. L’atmosphère est lourde. Raphaël Quenard a une très forte présence, il est souvent inquiétant, mais aussi étonnant. Le personnage est fort (mais profondément antipathique, ou plus exactement, il nous met mal à l’aise). Très bon accueil de la critique et du public avec deux Césars à la clef.
Elle:
Lui :
Acteurs: Anthony Bajon, Raphaël Quenard, Galatéa Bellugi, Dominique Reymond, Bernard Blancan
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Remarque :
« Chien de la casse » est une expression qui tient son origine des banlieues. « Le Chien de la casse, c’est celui qui fait les choses pour lui, malgré ses amis. C’est une personne qui n’hésite jamais sur un moyen pour obtenir ce qu’il veut », précise le metteur en scène.