Titre original : The Sandpiper
Elle :
Une histoire d’amour improbable et scandaleuse entre un pasteur et une jeune femme athée, telle est la trame que nous propose Vincente Minelli avec le couple mythique Richard Burton et Elisabeth Taylor. On assiste à cette rencontre fascinante dans deux milieux très différents, la bonne société bourgeoise contre une bande de hippies un peu ridicules. Puis, c’est la culpabilité judéo-chrétienne qui reprend le dessus, le constat de la faiblesse des sentiments humains et enfin la rupture finale. Tout ceci se passe sur une magnifique plage non loin de Monterey avec de beaux couchers de soleil et une étrange maison de bois qui surplombe la plage. Quarante ans plus tard, le film donne l’impression d’avoir utilisé trop de clichés faciles et les thèmes qu’il aborde ont bien vieilli.
Note :
Lui :
Dès les premières minutes de ce Chevalier des Sables, on sent que le film va être bourré de thèmes et de bonnes intentions type années 60-70 et rapidement on nage en pleins poncifs qui ne manquent pas de nous faire sourire 40 ans plus tard. Il reste néanmoins la mise en scène de Minelli, très picturale, avec une très belle photographie. Elisabeth Taylor n’est pas très convaincante et semble plus intéressée à minauder devant la caméra qu’à interpréter son personnage.
Note :
Acteurs: Elizabeth Taylor, Richard Burton
Voir la fiche du film et la filmographie de Vincente Minnelli sur le site IMDB.
Voir les autres films de Vincente Minnelli chroniqués sur ce blog…
Anecdotes sur le tournage
(prises dans l’autobiographie de Vicente Minelli « Tous en scène » (1974)) :
– Pour échapper aux impôts, le couple Taylor/Burton ne pouvait travailler longtemps aux Etats-Unis et le film fut donc en partie tourné en France, aux studios de Boulogne-Billancourt.
– Originellement Richard Burton devait lui-même mettre en scène ce scénario inspiré d’une nouvelle de Martin Ransonhoff, lui-même producteur du film. Minelli précise : « Au départ je n’aimais pas le scénario. (…) Mais l’enthousiasme des Burton eut raison de mes réticences. Je voulais travailler avec eux ».