19 mai 2011

Le vilain (2009) de Albert Dupontel

Le vilainLui :
Un braqueur de banques se réfugie chez sa mère qu’il n’a pas revue depuis 20 ans. Découvrant la vraie nature de son fils, elle va entreprendre de le remettre dans le droit chemin… Ecrit, joué et réalisé par Albert Dupontel, Le vilain est un film loufoque et déjanté où il s’éloigne des aspects trash de ses films précédents (qui lui ont assuré un bon succès, toutefois) pour atteindre un burlesque plus pur et plus subtil. Là où il excelle, c’est dans les mécanismes, les interactions avec les objets. Catherine Frot semble s’amuser beaucoup à jouer son personnage de vieille dame qui a de la ressource et les seconds rôles (le médecin, le promoteur immobilier) sont très réussis. Le film semble partir dans tous les sens mais il est néanmoins bien structuré. Le rythme est soutenu. Tout en restant bien frappé, l’humour d’Albert Dupontel évolue et s’étoffe.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Catherine Frot, Albert Dupontel, Bouli Lanners, Nicolas Marié
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17 mai 2011

La femme sur la plage (1947) de Jean Renoir

Titre original : « The Woman on the Beach »

La femme sur la plageLui :
Hanté et fortement perturbé par une tragédie maritime survenue pendant la guerre, un garde-côte peine à retrouver une vie paisible. Il rencontre une femme seule sur la plage battue par les vents. Elle vit non loin de là avec son mari, un peintre qui a perdu la vue et avec lequel elle entretient des rapports mêlés d’amour et de haine… La femme sur la plage est le dernier film de la période américaine de Jean Renoir. Il ne s’est pas fait dans de bonnes conditions : le sujet a été plus ou moins imposé au réalisateur et la RKO imposa que la première version du film soit grandement remaniée après de mauvaises réactions d’un public-test. Et pourtant, malgré le manque de cohérence induit, La femme sur la plage reste un très beau film, centré sur trois personnages très différents, chacun a ses fantômes, ses errements, ses espoirs. Les liens qui se tissent entre eux sont assez étonnants avec une forte tension sexuelle sous-jacente qui semble toujours sur le point d’exploser. Le personnage le plus riche est certainement le mari peintre, très bien interprété par Charles Bickford. Le film est assez inclassable, ce n’est pas vraiment un film noir, il s’inscrirait plutôt dans la veine des films à fort contenu psychologique de ces années quarante. Seule la fin, imposée par les studios, est inconsistante. La femme sur la plage est parfois jugé assez sévèrement et les commentaires que Renoir a faits sur son propre film n’ont probablement rien arrangé. C’est un film qui reste néanmoins assez fascinant.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Joan Bennett, Robert Ryan, Charles Bickford, Nan Leslie
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16 mai 2011

Nana (1926) de Jean Renoir

NanaLui :
(Film muet) Pour sa troisième réalisation, Jean Renoir trouve dans le roman d’Emile Zola Nana un vecteur pour mettre en valeur Catherine Hessling. Le réalisateur a épousé en 1920 cet ancien modèle de son père Auguste Renoir ; il s’est mis au cinéma pour en faire une grande vedette. Il finance lui-même Nana, ce qui lui donne une très grande liberté. Il y engloutit une fortune, vendant des tableaux de son père. On peut ainsi trouver certains points communs entre cette histoire de femme fatale imaginée par Zola et la propre situation de Jean Renoir. Il fait le choix assez étonnant de mettre face à sa protégée un acteur de l’expressionnisme allemand : Werner Krauss. Tout les oppose, le face à face est surprenant. Devant Werner Krauss, véritable roc, rigide, d’une forte présence, au jeu minimaliste, qui passe tout par son visage… Catherine Hessling gesticule, papillonne sans arrêt, froufroute, prend de poses provocantes… un jeu outrancier et frénétique. Le très fort contraste de jeu entre les deux acteurs donne un côté hétéroclite au film mais a toutefois le mérite de souligner, de façon magistrale, le contraste entre les deux personnages principaux de cette histoire. Jean Renoir dit avoir été fortement influencé par Folies de femmes d’Eric von Stroheim. C’est apparent dans le climat équivoque, légèrement décadent et empreint de cruauté, et aussi dans la démesure de certains décors, par exemple l’escalier du palais de Nana. Les autres décors sont parfois minimalistes et donnent un petit côté irréel. La fin a des parfums de fantastique. Le film fut un échec et ruina Jean Renoir. Bien qu’alourdi par le jeu outrancier de Catherine Hessling, Nana ne manque toutefois pas de charme.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Catherine Hessling, Werner Krauss, Jean Angelo, Raymond Guérin-Catelain
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Remarques :
* Jean Renoir (parlant du film dans les années 60) : « Après Nana, comme je n’avais plus d’argent, j’ai dû travailler pour les autres et, en travaillant pour les autres, j’ai dû apprendre la discipline cinématographique. C’est toujours bon de ne pas pouvoir faire tout ce que l’on veut. »
* L’acteur qui joue Fauchery (l’auteur de la pièce de théâtre qui devient l’amant de la comtesse) est Claude Moore d’après le générique. En réalité, il ne s’agit ni plus ni moins que de Claude Autant-Lara, qui a aussi créé les décors. L’acteur Pierre Philippe qui joue Bordenave (le directeur du théâtre) n’est autre que le scénariste Pierre Lestringuez.

Adaptations de Nana, le roman d’Emile Zola :
Nana (1914) de Camillo De Riso (Italie)
A man and a woman (1917) d’Herbert Blaché et Alice Guy
Nana (1926) de Jean Renoir
Nana (1934) de Dorothy Arzner et George Fitzmaurice
Nana (1944) de Roberto Gavaldón et Celestino Gorostiza (Mexique) avec Lupe Velez
Nana (1955) de Christian-Jaque avec Charles Boyer et Martine Carol
Nana (1981) de Maurice Cazeneuve (TV) avec Véronique Genest
Nana (2001) d’Edouard Molinaro (TV) avec Lou Doillon

15 mai 2011

Joueuse (2009) de Caroline Bottaro

JoueuseElle :
Note : 4 étoiles

Lui :
Après avoir entrevu un couple jouer aux échecs de façon assez sensuelle dans l’hôtel où elle travaille, une femme de chambre quarantenaire, modeste et effacée, se prend de passion pour le jeu d’échecs. L’un de ses employeurs, un américain qui vit seul dans une grande maison, l’initie au jeu… Adaptation d’un roman de Bertina Heinrichs, Joueuse est le premier long métrage de Caroline Bottaro. Le jeu d’échecs est ici un vecteur qui va permettre à cette femme de briser le carcan dans lequel elle était prise, du fait de sa condition modeste et aussi, plus simplement, de sa condition de femme. C’est un cheminement vers une certaine liberté qui se fera sans éclat mais avec détermination. Caroline Bottaro a su éviter toute dramatisation excessive et tout effet spectaculaire tout en donnant de l’intensité à son film et une progression régulière et soutenue. Elle est bien entendu aidée par le jeu riche de Sandrine Bonnaire qui a toujours le ton juste. Face à elle, Kevin Kline est assez étonnant dans ce rôle d’expatrié renfrogné qu’il interprète tout en français. Joueuse est un film attachant qui possède un certain charme. Une réussite.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Sandrine Bonnaire, Kevin Kline, Francis Renaud, Alexandra Gentil, Alice Pol
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13 mai 2011

Rupture (1961) de Jean-Claude Carrière et Pierre Étaix

RuptureLui :
(Court métrage 10 mn) Un jeune homme reçoit une lettre de sa bien-aimée. Hélas, il s’agit d’une lettre de rupture. Il entreprend de lui répondre… Pour sa toute première réalisation, en réalité une co-réalisation puisque Jean-Claude Carrière est associé aussi bien au scénario qu’à la mise en scène, Pierre Etaix montre déjà toute la personnalité de son comique. Il joue avec les objets et il n’en a pas besoin de beaucoup pour créer tout un enchainement de gags : ces dix minutes se déroulent en quasiment une seule scène où Pierre Etaix est à son bureau, sans paroles avec des objets pas toujours coopératifs… et aussi une sacré chute finale.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Pierre Étaix
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11 mai 2011

Les Trois Mousquetaires (1921) de Henri Diamant-Berger

Les trois mousquetairesLui :
(Film muet à épisodes de 12 x 60 mn réédité en 14 x 26 mn) Cette version française des Trois mousquetaires est sortie presque simultanément à la version américaine avec Douglas Fairbanks (1). Elles sont très différentes l’une de l’autre, ne serait-ce que par le format. Le jeune (25 ans) Henri Diamant-Berger choisit d’en faire un film à épisodes, format qui avait été extrêmement populaire quelques années auparavant, notamment avec les feuilletons de Louis Feuillade. Il réussit à obtenir un très gros budget de 2,5 millions de francs de la part de Pathé pour réaliser une production ambitieuse.

Les trois mousquetaires Longtemps considéré comme perdu, le film a été récemment restauré. Il est un peu difficile de juger le film car il a été profondément modifié lors de cette restauration (2), mais une chose est sûre, cette adaptation est très fidèle au roman d’Alexandre Dumas. La reconstitution est soignée et fait intervenir de nombreux lieux et de nombreux figurants. La réalisation est plutôt classique mais solide et bien maitrisée. Aimé Simon-Girard, acteur réputé de théâtre dont c’est ici la première appartition à l’écran, manque hélas souvent de présence et son jeu d’expressions de visage est certainement trop réduit pour donner une vraie dimension à son personnage.

Le rythme est marqué par les scènes d’action, régulièrement réparties. Malgré la longueur de l’ensemble, on ne s’ennuie pas une seconde. A l’époque, cette série eut un très grand succès. Henri Diamant-Berger tournera dès l’année suivante la suite, 20 ans après. Il fera aussi une version parlante des Trois mousquetaires en 1932.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Aimé Simon-Girard, Henri Rollan, Charles Martinelli, Pierre de Guingand, Pierrette Madd, Jeanne Desclos, Claude Mérelle, Armand Bernard, Édouard de Max
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Les trois mousquetaires(1) Henri Diamant Berger dit, dans ses mémoires, avoir contacté Douglas Fairbanks pour interpréter le rôle principal. L’acteur aurait refusé car, d’une part, il ne voulait jouer dans un film à épisodes et, d’autre part, il ne voulait tourner qu’à Hollywood. (Voir la présentation de la version américaine des Trois mousquetaires)

(2) Réalisée par Jérôme et Guillaume Diamant Berger, descendants du réalisateur, la restauration a été faite dans l’optique de moderniser le film. Partant d’une version anglaise retrouvée, les intertitres ont été supprimés pour être remplacés par une voix off (Patrick Préjean) et des sous-titres, la segmentation a été revue pour correspondre aux normes actuelles de la télévision (de 12 épisodes de 60 minutes, on est passé à 14 épisodes de 26 minutes), des bruitages ont été rajoutés et une nouvelle musique a été composée.

Les trois mousquetaires Ces choix sont assez discutables : supprimer les intertitres oblige à mettre bout à bout des scènes qui n’étaient pas prévues pour être enchaînées et change le rythme, ajouter des sous-titres explicatifs empêchent de « lire » sur les visages les expressions des acteurs, modifier le nombre et la durée des épisodes est franchement du domaine de la mutilation… En outre, le passage de 720 minutes à 360 ne peut s’expliquer par la suppression des intertitres et des résumés de début d’épisode, de nombreuses scènes ont probablement été supprimées. En revanche, l’ajout de bruitages (qui, j’avoue, me faisait très peur à priori) est plutôt réussi car intelligemment fait, avec parcimonie. La nouvelle musique est parfaite et colle très bien à l’image.

Ce n’est donc pas à proprement parler une restauration du film d’Henri Diamant Berger que ses descendants ont réalisée mais plutôt une transformation car ils en ont profondément changé la nature. « Le cinéma muet, cela m’ennuie profondément » dit l’un d’eux… cette phrase explique beaucoup. Certes, on pourra toujours souligner que de tels projets permettent de donner une nouvelle vie à des films qui autrement resteraient enfouis et ignorés… mais ce genre de transformation pose un problème de fond : s’ils se multipliaient, on perdrait la vraie trace d’une des plus grandes époques du cinéma.

 Les 12 épisodes originaux : …………
(12 x 60 mn)

 Les 14 épisodes de la version restaurée :
(14 x 26 mn)

1. L’auberge de Meung
2. Les mousquetaires de M. de Tréville
3. La lingère du Louvre
4. Pour l’honneur de la Reine
5. Les ferrets de diamant
6. Le Bal des Echevins
7. Le Pavillon d’Estrées
8. L’auberge du Colombier Rouge
9. Le bastion de Saint-Gervais
10. La Tour de Sportmouth
11. Le couvent de Béthune
12. La Cabane de la Lys

1. L’auberge de Meung
2. Les mousquetaires de M. de Tréville
3. La lingère du Louvre
4. Pour l’honneur de la Reine
5. Les ferrets de diamant (1e partie)
6. Les ferrets de diamant (2e partie)
7. Le Bal des Echevins
8. Le Pavillon d’Estrées
9. Les conquêtes de D’Artagnan
10. L’auberge du Colombier Rouge
11. Le conseil des mousquetaires
12. Milady prisonnière
13. Le couvent de Béthune
14. La vengeance des mousquetaires

Versions chroniquées sur ce blog :
1921: The Three Musketeers de Fred Niblo (USA, 119 mn) avec Douglas Fairbanks
1921: Les Trois Mousquetaires de Henri Diamant-Berger (France, 720 mn) avec Aimé Simon-Girard
1922: L’Étroit Mousquetaire de Max Linder (USA, 58 mn) avec Max Linder (parodie)
1948: The Three Musketeers de George Sidney (USA) avec Lana Turner et Gene Kelly
1961: Les Trois Mousquetaires de Bernard Borderie (France) avec Gérard Barray et Mylène Demongeot (2 films)
1973: Les Trois Mousquetaires de Richard Lester (USA) avec Michael York et Raquel Welch (3 films)
1993: Les Trois Mousquetaires de Stephen Herek (USA) avec Chris O’Donnell
2023: Les Trois Mousquetaires: D’Artagnan de Martin Bourboulon (France) avec François Civil (2 films)

10 mai 2011

La reine des pommes (2009) de Valérie Donzelli

La reine des pommesElle :
Note : 3 étoiles

Lui :
Adèle est dévastée par la récente rupture avec son ami Mathieu. Anéantie, elle est recueillie par sa cousine qui l’encourage à voir d’autres hommes. Peu à peu, elle reprend goût à la vie… Pour son premier long métrage, Valérie Donzelli réalise un film au ton très original. Le début de La reine des pommes peut surprendre mais on se laisse gagner peu à peu par son humour et son personnage déboussolé en manque d’amour. On peut sentir l’influence de Truffaut, Rohmer ou Varda mais la réalisatrice parvient à garder une cohérence et surtout trouver un style. Elle cultive aussi un petit côté désuet, l’accentuant même en cadrant tout le film dans une fenêtre 4/3. A noter, une belle trouvaille pour les rôles masculins qui, lorsque l’on s’en aperçoit, donne un sens nouveau au film. Tout comme les films d’Emmanuel Mouret, La reine des pommes apporte un ton nouveau à la comédie, original et joliment enlevé, assez unique au cinéma français.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Valérie Donzelli, Jérémie Elkaïm, Béatrice De Staël, Laure Marsac
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8 mai 2011

Océans (2009) de Jacques Perrin

OcéansElle :
Note : 4 étoiles

Lui :
Après nous avoir fait voler avec les oiseaux dans Le Peuple Migrateur, Jacques Perrin nous entraîne dans les profondeurs des océans. Il nous montre toute la diversité de la vie en une féérie de mouvements et d’images spectaculaires tournées aux quatre coins du globe : utilisant un petit drone télécommandé, il nous fait approcher les baleines nageant en surface de très près ou encore, grâce à une caméra spécialement développée, il nous fait nager avec les poissons les plus agiles. Certaines images sont exceptionnelles. On pourra regretter un parti-pris étonnant sur l’étalonnage des couleurs qui donnent parfois une impression d’artificialité (un peu la même impression qu’une photo HDR) ; la musique épique et le discours accompagnateur sont très classiques. Si Océans reste un beau film, il est toutefois moins enthousiasmant que La Planète Bleue, le très beau film de la BBC sur le même sujet.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Jacques Perrin
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Remarques :
L’enfant aux côtés de Jacques Perrin est Lancelot Perrin, son plus jeune fils.

5 mai 2011

Le refuge (2009) de François Ozon

Le refugeElle :
Note : 4 étoiles

Lui :
Héroïnomane, Mousse se réveille à l’hôpital et apprend en même temps que son ami est mort d’une overdose et qu’elle est enceinte de deux mois. Elle se réfugie dans une maison prêtée dans le sud. Le frère de son ami vient lui rendre visite… Le refuge est à la fois une réflexion sur la grossesse et un portrait d’une jeune femme, fragile, incertaine, qui ne sait pas encore quel sens donner à sa vie. Isabelle Carré a tourné le film pendant sa grossesse et donne une vraie dimension à son personnage en pleine reconstruction. François Ozon sait épurer son récit, il évite toute lourdeur, s’écarte des conventions. Bien que le film soit tourné en caméra HD numérique, la photographie est belle. Le refuge est un beau film, sobre, très intime, porté par Isabelle Carré. La qualité est d’autant plus impressionnante que le film a été tourné assez rapidement et avec un budget limité.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Isabelle Carré, Louis-Ronan Choisy, Pierre Louis-Calixte, Melvil Poupaud
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4 mai 2011

L’école des auteurs (1933) de Germain Fried

L'école des auteursLui :
(Court métrage de 28 minutes) Un auteur timoré va chez son éditeur pour la énième fois afin d’obtenir une petite avance. L’éditeur est absent. En attendant le retour du patron, son secrétaire entreprend d’expliquer à l’auteur comment s’y prendre pour obtenir ce qu’il désire, en usant d’audace et de fermeté… Ce court métrage récemment redécouvert était initialement prévu pour être passé en première partie de soirée. Cette comédie hilarante repose sur d’excellents dialogues d’Henri Jeanson, qui était alors au tout début de sa carrière d’écrivain pour le cinéma. Le texte est remarquablement servi par un duo d’acteurs que l’on a plus souvent l’habitude de voir dans des seconds rôles : Armand Bernard et Pierre Larquey. L’école des auteurs est une petite merveille d’humour. Une véritable petite pépite.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Armand Bernard, Pierre Larquey, Rognoni, Nane Germon
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