3 mai 2006

Broadway, 39ème rue (1999) de Tim Robbins

Titre original : « Cradle Will Rock »

Broadway, 39ème   rue Elle :
Malgré de bons acteurs et de gros moyens pour recréer l’atmosphère des années trente à Broadway, Tim Robbins ne parvient pas à nous captiver. Le scénario est brouillon, confus et les thèmes abordés sont trop nombreux. J’abandonne très vite face à cette profusion de personnages et cette cacophonie caricaturale.
Note : pas   d'étoile

Lui :
Malgré un scénario intéressant et une pléthore d’acteurs de premier plan, Tim Robbins ne parvient pas à créer la grande fresque qu’il aurait voulu sur le Broadway des années trente. Le film est assez fatiguant à regarder, les dialogues partent dans tous les sens. A force de vouloir traduire le bouillonnement de cette époque, les scènes deviennent elles-même confuses et l’on ne voit pas bien où il voudrait en venir…
Note : 3 étoiles

Acteurs: Hank Azaria, Rubén Blades, Joan Cusack, John Cusack, Cary Elwes, Vanessa Redgrave, Susan Sarandon, John Turturro
Voir la fiche du film et la filmographie de Tim Robbins sur le site IMDB.

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2 mai 2006

La planète des singes (2001) de Tim Burton

Titre original : « Planet of the Apes »

La Planète des Singes Elle :
(pas vu)

Lui :
Sans être vraiment réussie, cette version de La Planète des Singes comporte des éléments intéressants. Ce n’est pas un remake. Le scénario est assez différent, l’idée de base étant d’ailleurs assez originale et amusante. L’univers est assez bien créé, même s’il a un petit côté « Seigneurs des Anneaux » assez racoleur. Par contre, aucun des thèmes abordés n’est approfondi (la traditionnelle frilosité hollywoodienne…), les scènes d’actions sont trop présentes et la fin du film est assez ridicule. Globalement, le film est loin d’avoir la puissance de la version de 1968.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Mark Wahlberg, Tim Roth, Helena Bonham Carter
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Tous les films :
A) Cinq films de 1968 à 1973 :
La Planète des singes (Planet of the Apes) (1968) de Franklin J. Schaffner
Le Secret de la planète des singes (Beneath the Planet of the Apes) (1970) de Ted Post
Les Évadés de la planète des singes (Escape From the Planet of the Apes) (1971) de Don Taylor
La Conquête de la planète des singes (Conquest of the Planet of the Apes) (1972) de J. Lee Thompson
La Bataille de la planète des singes (Battle for the Planet of the Apes) (1973) de J. Lee Thompson.

B) Nouvelle adaptation du roman :
La Planète des singes (Planet of the Apes) (2001) de Tim Burton.

C) Série « Reboot » :
La Planète des singes : Les Origines (Rise of the Planet of the Apes) (2011) de Rupert Wyatt
La Planète des singes : L’Affrontement (Dawn of the Planet of the Apes) (2014) de Matt Reeves
La Planète des singes : Suprématie (War for the Planet of the Apes) (2017) de Matt Reeves.
La Planète des singes : Le Nouveau Royaume (Kingdom of the Planet of Apes) (2024) de Wes Ball

 

1 mai 2006

Jurassic Park III (2001) de Joe Johnston

Jurassic   Park III Elle :
Une nouvelle suite invraisemblable où les effets numériques en surnombre prennent le pas sur le fond du film. A oublier très vite.
Note : 1 étoile

Lui :
Comme bien souvent dans les films à suite, le 2 était bien inférieur au premier volet, et le 3 est encore plus quelconque. On ne se sent pas concerné, l’émerveillement n’est plus là, l’appréhension ne nous effleure même pas, on regarde cela d’un oeil distrait. Pas beaucoup de scénario si ce n’est un étalage assez copieux des bonnes valeurs rendant le film très américain.
Note : 1 étoile

Acteurs: Sam Neill, William H. Macy, Téa Leoni
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28 avril 2006

La rose pourpre du Caire (1985) de Woody Allen

Titre original : « The Purple Rose of Cairo »

La rose   pourpre du Caire Elle :
Délicieuse et astucieuse comédie à la manière des années quarante sur la magie et la nostalgie du cinéma. Le rêve se concrétise puisque l’acteur tombe amoureux de son admiratrice/spectatrice Cécilia, interprétée par Mia Farrow, et sort de l’écran pour la retrouver. Woody Allen jubile et s’amuse avec les conséquences de la perte de l’acteur pour les spectateurs. Un dialogue s’instaure entre les acteurs du film et les clients du cinéma. Puis, le personnage imaginaire se retrouve confronté à l’acteur qui l’interprète pour l’amour de la belle Cécilia. Jubilatoire. Le film rend hommage au cinéma qui fait rêver les gens et les sort de leur morne et tragique quotidien.
Note : 5 étoiles

Lui :
La Rose Pourpre du Caire est une belle fable de Woody Allen, sur le rôle du cinéma, de l’image, du rêve, et de son rapport assez ambigu à la réalité. Woody Allen réussit là merveilleusement l’exercice, toujours difficile, d’offrir tout un groupe de thèmes de réflexion sous l’apparence d’une amusante comédie. Il réussit merveilleusement grâce à une grande maîtrise du récit et sans jamais grossir le trait.
Note : 5 étoiles

Acteurs: Mia Farrow, Jeff Daniels, Danny Aiello
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25 avril 2006

Rachel, Rachel (1968) de Paul Newman

Rachel, Rachel Elle :
Paul Newman se lance dans un film dérangeant, intriguant voire morbide. Il dépeint avec talent la morne vie de Rachel, une jolie vieille fille trentenaire qui habite chez sa mère. Ses parents étaient croque-morts et cet environnement l’a profondément marquée. Paul Newman parvient à créer un climat étouffant en décrivant les fantasmes, obsessions et angoisses de cette femme mais c’est assez pesant. On a hâte que cela se termine…
Note : 3 étoiles

Lui :
Techniquement parlant, Paul Newman a fort bien réussi son premier film, film qu’il aurait réalisé par amour pour sa femme qui y tient le rôle principal. Il fait preuve d’une bonne maîtrise de la mise en scène, et parvient à créer un climat très particulier. Il y réussit tellement bien à créer un climat lourd et angoissant que le film devient assez oppressant à regarder et au final franchement peu agréable…
Note : 2 étoiles

Acteurs: Joanne Woodward, James Olson, Kate Harrington, Estelle Parsons
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24 avril 2006

The family man (2000) de Brett Ratner

The Family   Man Elle :
Comédie américaine qui ne présente que bien peu d’intérêt. Nicolas Cage en riche homme d’affaires esseulé me fatigue assez vite.
Note : pas d'étoile

Lui :
Dommage… Le film démarrait très bien, sur un thème de réalité alternative : un golden-boy est transporté dans une autre vie, celle qu’il aurait vécue s’il n’avait pas quitté son amour de jeunesse. Hélas, après le côté plaisant et surprenant de la mise en place de ce genre de scénario, le film se vautre ensuite dans un méli-mélo des bonnes valeurs américaines et n’en finit plus. Un film très américain pour les américains.
Note : 2 étoiles

Acteurs: Nicolas Cage, Téa Leoni
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20 avril 2006

The Pledge (2001) de Sean Penn

Titre canadien : « La promesse »

The Pledge Elle :
Je n’ai pas du tout accroché à ce film. Sean Penn en fait beaucoup trop dans le genre thriller à la mode au côté oppressant alors que l’intrigue policière est très conventionnelle et peu passionnante à l’image de Jack Nicholson qui incarne un flic bedonnant au bord de la retraite. (Abandon).
Note : pas d'étoiles

Lui :
C’est un film assez particulier. Sean Penn a réussi à créer un climat étrange et assez fort, à l’image de cette affaire policière, difficile à appréhender. Nicholson n’hésite pas à jouer ce policier à la retraite qui semble avoir 15 ans de plus que son âge, et on trouve bon nombre d’acteurs de premier plan dans des tous petits rôles. La fin est anti-hollywoodienne au possible. Si le film comporte des maladresses, des effets de caméra qui semblent gratuits et quelques longueurs, il n’en reste pas moins digne d’être remarqué pour son originalité.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Jack Nicholson, Robin Wright Penn, Aaron Eckhart, Michael O’Keefe, Sam Shepard, Mickey Rourke, Vanessa Redgrave, Harry Dean Stanton
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19 avril 2006

Traquenard (1958) de Nicholas Ray

Titre original : « Party Girl »

Party GirlElle :
Beau film noir, remarquable pour sa mise en scène originale. De somptueux décors rouge et or soulignent l’atmosphère explosive et survoltée du milieu de la pègre new-yorkaise. L’avocat boîteux du sanguinaire Rico Angelo, interprété par Robert Taylor, tombe amoureux de la belle danseuse de cabaret Cyd Charisse. Le scénario reste toutefois assez conventionnel et sans grande surprise.
Note : 4 étoiles

Lui :
Traquenard Voilà un film noir qui pourrait servir de mètre-étalon du genre : tout semble parfaitement en place et à sa place, avec une certaine pureté dans le classicisme, que soit sur le fond ou la forme. Traquenard est aussi une superbe galerie de portraits, classiques eux aussi, depuis le truand/parrain jusqu’à la danseuse innocente au grand coeur. Classique mais parfait.
Note : 5 étoiles

Acteurs: Robert Taylor, Cyd Charisse, Lee J. Cobb
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18 avril 2006

La lettre écarlate (1926) de Victor Sjöström

Titre original : « The scarlet letter »

La lettre écarlate Elle :
(pas vu)

Lui :
(Film muet) Victor Sjöström est un réalisateur suédois qui est certainement à classer parmi les plus grands du cinéma muet. Un grand souffle lyrique passe dans bon nombre de ses films et celui-ci, tourné dans sa période hollywoodienne vers la fin de sa carrière, en est l’un des plus beaux exemples. Cette histoire poignante de femme adultère dans l’Amérique puritaine du XVIIe siècle a inspiré le cinéma puisque, déjà en 1926, il s’agissait de la 5e adaptation du roman de Nathaniel Hawthorne. Par la suite, il y en eut encore trois, dont celle Wim Wenders en 1973 et la plus récente Les amants du nouveau monde de Roland Joffé en 1995. Mais aucune n’a la force de celle de Sjöström qui parvient à un degré d’intensité assez rare. La lettre   écarlate Lillian Gish se donne toute entière à son personnage et révèle tout son talent à transmettre les émotions et à passer rapidement de l’innocence insouciante à l’accablement causé par son lourd fardeau. Quelle présence ! A ses côtés, Lars Hanson en paraît presque effacé. Sjöström maîtrise parfaitement sa mise en scène et la photographie est remarquable. Du grand cinéma lyrique qui nous laisse sans voix…
Note : 5 étoiles

Acteurs: Lillian Gish, Lars Hanson
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16 avril 2006

Taking sides : Le cas Furtwängler (2001) d’ István Szabó

Titre original : « Taking Sides »

Le cas Furtwängler Elle :
C’est l’après-guerre à Berlin et les Américains cherchent à prouver l’implication du grand chef d’orchestre Furtwängler dans le régime nazi. C’est un huis-clos étouffant entre un enquêteur militaire américain (Harvey Keitel) et Wilhelm Furtwängler (Stellan Skarsgård) auquel nous convie Istvan Szabo. Celui-ci jongle avec l’ombre et la lumière, les ambiguités de certains personnages qui admirent le chef d’orchestre, l’ébranlement progressif de Furtwängler grâce au travail de sape méthodique de l’américain. Harvey Keitel est prodigieux dans cette confrontation intense. Son plaidoyer est bouleversant.
Note : 5 étoiles

Lui :
Le cas Furtwängler est un film assez puissant qui met en relief les contradictions de la position de Furtwängler pendant la période nazie. Harvey Keitel est étonnant de force, de puissance, d’opiniâtreté dans son rôle d’enquêteur/interrogateur. Le film met bien en relief l’ambiguïté de la position du célèbre chef d’orchestre, qui tout en refusant globalement la politique en général, servait d’étendard au régime nazi.
Note : 5 étoiles

Acteurs: Harvey Keitel, Stellan Skarsgård
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