25 juillet 2009

L’impossible monsieur Bébé (1938) de Howard Hawks

Titre original : « Bringing up Baby »

L'impossible monsieur BébéElle :
(pas vu)

Lui :
Alors qu’il doit rencontrer un mécène pour son musée, un paléontologue timide et emprunté (Cary Grant) bute en chemin sur une jeune femme fantasque et excentrique (Katharine Hepburn) qui l’entraîne dans des aventures assez extravagantes… L’impossible Monsieur Bébé est l’une des meilleures comédies d’Howard Hawks. Délicieusement farfelue, elle repose sur le heurt de deux tempéraments opposés : le paléontologue voit une véritable tornade arriver dans son monde rangé et ordinairement calme. Nous, spectateurs, sommes rapidement emportés dans une succession rapide de dialogues et de situations où l’humour est omniprésent avec un très beau maniement de l’absurde. De nombreuses scènes (comme celle du restaurant, ou toute la fin dans le commissariat) sont jubilatoires. Contrairement à Cary Grant qui avait déjà une bonne pratique de la comédie, L’impossible Monsieur Bébé est le premier film vraiment comique de Katharine Hepburn mais cela ne se sent que très peu ; il faut dire ce rôle de femme très décidée et conquérante lui sied à merveille. Le film est aussi parfaitement soutenu par de beaux seconds rôles, avec au premier rang Charles Ruggles qui nous campe un flegmatique Major Applegate très pittoresque (il faut le voir imiter le cri du léopard…) Au vu d’un ensemble si parfait, il est bien difficile de comprendre pourquoi L’impossible Monsieur Bébé connut un tel insuccès à sa sortie ; ce fut à tel point qu’Howard Hawks fut remercié par la RKO et que Katharine Hepburn préféra casser son contrat vu les rôles que le studio lui proposait ensuite… (1)  Les opinions ont bien changé depuis car L’impossible Monsieur Bébé est considéré aujourd’hui comme l’un des sommets de la comédie américaine des années 30, ce genre que l’on nomme aussi la screwball comedy.
Note : 5 étoiles

Acteurs: Katharine Hepburn, Cary Grant, Charles Ruggles, Walter Catlett, May Robson
Voir la fiche du film et la filmographie de Howard Hawks sur le site IMDB.

Voir les autres films de Howard Hawks chroniqués sur ce blog…

(1) Après le départ de Katharine Hepburn (pour se libérer, elle n’hésita pas à racheter son contrat), la RKO l’affubla du surnom « box-office poison » (= briseuse de succès), surnom qui l’a suivi même après que le succès de Philadelphia Story (Indiscrétions) ne soit venu le démentir…

23 juillet 2009

Petulia (1968) de Richard Lester

PetuliaElle :
(pas vu)

Lui :
Lors d’une soirée de charité dans la bonne société de San Francisco, le docteur Archie Bollen est abordé de façon assez curieuse par la jeune et belle (et riche) Petulia. Déboussolé par son récent divorce, il va la laisser imprégner, et aussi  déstabiliser, sa vie. Tous deux désenchantés, ils vont chercher ensemble une voie parmi le désordre apparent de leurs vies… Surtout connu pour son maniement de l’humour et de la dérision, Richard Lester signe là un film d’un tout autre genre : Petulia adopte un ton plus grave pour nous donner une vision assez acerbe de la société en cette fin des années 60. Américain d’origine, mais anglais d’adoption, le réalisateur revient donc aux Etats-Unis avec un film assez mordant, gentiment désordonné dans son apparence mais assez puissant sur le fond de son propos. Petulia n’est toutefois aucunement austère, le film reste facile d’abord, servi par une interprétation sobre et parfaitement juste. Aujourd’hui, il a aussi beaucoup de charme avec ce parfum si particulier de la fin des années 60, ses remises en cause et ses questionnements. Cette vive critique de la société de consommation ne fut bien entendu guère appréciée outre-Atlantique à sa sortie ; le film n’eut que peu de succès.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Julie Christie, George C. Scott, Richard Chamberlain, Shirley Knight, Joseph Cotten
Voir la fiche du film et la filmographie de Richard Lester sur le site IMDB.

Remarques :
Le groupe qui joue lors de la soirée de charité au début de Petulia n’est autre que Big Brother and the Holding Company, dont la jeune chanteuse s’appelle Janis Joplin… Plus loin, au milieu du film, on voit le docteur Bollen en costume-cravate perdu dans une soirée/concert ; le groupe que l’on voit jouer (un peu trop brièvement) est Grateful Dead… (les membres du groupe font aussi un peu de figuration parmi les badauds qui commentent bêtement l’évacuation de Petulia blessée). Les deux groupes venaient tout juste de sortir leur premier disque…

19 juillet 2009

Juno (2007) de Jason Reitman

JunoElle :
(pas vu)

Lui :
Juno, une jeune adolescente de 16 ans, découvre qu’elle est enceinte d’un garçon de son âge. Elle décide d’aller au terme de sa grossesse et trouve un couple parfait qui adoptera l’enfant. Dès les premières minutes, le film du canadien Jason Reitman montre qu’il va adopter un ton assez différent : loin du carcan du drame social, il adopte le ton de la comédie mais sans tomber dans les travers du cinéma hollywoodien sur, ou pour, les adolescents. Juno est une jeune fille très directe, vive, qui manie une forme d’autodérision qui cache une lucidité certaine. La réussite du film doit beaucoup au scénario de Diablo Cody, dont la vision est clairvoyante et non édulcorée, et à la formidable performance d’Ellen Page qui insuffle beaucoup de vie dans son personnage et dans le film tout entier. Le fond du propos est de prôner le libre arbitre, de pousser à prendre son destin en main sans se laisser enfermer dans des schémas tout faits. Avec Juno, Jason Reitman le fait très bien et, en s’éloignant des conventions, montre un cinéma empreint d’une belle personnalité. Il est toujours assez réjouissant de voir des films indépendants comme celui-ci remporter un beau succès commercial.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Ellen Page, Michael Cera, Jennifer Garner, Jason Bateman
Voir la fiche du film et la filmographie de Jason Reitman sur le site imdb.com.

18 juillet 2009

Grand Prix (1966) de John Frankenheimer

Titre original : « Grand Prix »

Grand PrixElle :
(pas vu)

Lui :
Tourné en 1966, Grand Prix apparaît avant tout comme une prouesse technique remarquable. Même 40 ans plus tard, alors que ce type d’images a été banalisé depuis par la télévision, il est stupéfiant de mesurer à quel point celles de Grand Prix restent époustouflantes. Le film relate une saison de Formule 1 et la lutte entre les pilotes pour gagner le championnat. A ce côté presque documentaire, John Frankenheimer a ajouté une romance très conventionnelle entre un pilote et une journaliste, romance qui remplit les intervalles, certes, mais empâte sérieusement l’ensemble. Mais, le plus remarquable reste les scènes de course et le générique de début donne le ton avec une utilisation très judicieuse du split-screen (écran partagé) et des effets de mosaïque. Certaines images ont été filmées pendant les véritables courses de la saison 1966 mais celles mises en scène par le réalisateur n’ont rien à leur envier. Tournées à vitesse réelle (aucun plan n’est accéléré) avec des caméras 65mm Panavision, ces images nous placent littéralement au cœur de l’action, avec de longs plans de caméras embarquées qui nous laissent sans voix. A cette époque, les grands prix de Formule Un étaient vraiment plus spectaculaires qu’aujourd’hui,… plus dangereux aussi et les scènes d’accidents sont littéralement frappantes. Grand Prix est en tous cas un témoin de cette époque révolue. Techniquement parfait et en avance sur son temps, le film de Frankenheimer n’a rien perdu de son impact aujourd’hui.
Note : 4 étoiles

Acteurs: James Garner, Eva Marie Saint, Yves Montand, Toshirô Mifune, Brian Bedford, Jessica Walter, Antonio Sabato, Françoise Hardy
Voir la fiche du film et la filmographie de John Frankenheimer sur le site IMDB.

Remarques:
* Pilote chevronné, James Garner a réellement piloté dans toutes ses scènes. Il a attrapé le virus et s’est ensuite occupé d’une écurie de course. Yves Montand a commencé par piloter lui-même mais, après avoir eu une grosse frayeur dans un dérapage, se faisait tirer sa voiture par une Ford GT40 à plus de 200 km/h.
* De réels pilotes de l’époque apparaissent ici et là : Phil Hill, Graham Hill, Jack Brabham, Jim Clark, Juan Manuel Fangio, Bruce McLaren, Guy Ligier, Jochen Rindt, Nino Farina, Denny Hulme (qui gagna le championnat en 1966), etc…
* Les noms des écuries sont réels si ce n’est que l’écurie Yamura est en fait Honda, la firme japonaise faisait alors ses débuts en Formule 1.
* Côté pilotes : Pete Aron (James Garner) semble calqué sur Chris Amon, Scott Stoddard (Brian Bedford) est certainement l’extraordinaire Jim Clark (qui se tuera deux ans plus tard à Hockenheim) ou éventuellement le jeune et prometteur Jackie Stewart, Jean-Pierre Sarti (Yves Montand) présente des similitudes avec Jean-Pierre Beltoise (mais son palmarès en 1966 n’était pas aussi prestigieux que dans le film), Nino Barlini (Antonio Sabato) est indubitablement Lorenzo Bandini (qui périra dans un accident l’année suivante à Monaco, à l’endroit où James Garner a son accident dans le film).

Homonyme :
Grand Prix (1975), film d’animation du novégien Ivo Caprino.

18 juillet 2009

Super Speedway (1997) de Stephen Low

Super SpeedwayElle :
(pas vu)

Lui :
Super Speedway est un documentaire scénarisé qui nous fait suivre la création et la mise au point d’une nouvelle formule un de l’écurie Andretti. Parallèlement, nous assistons à la restauration d’un ancien bolide dans une ferme. Prévu pour être diffusé dans les salles IMAX, le film est techniquement parfait. Le contenu est très artificiel, particulièrement mal joué, mais l’intérêt pour nous est d’assister aux différentes étapes de la conception d’un prototype avec ses différents bancs d’essais. Le clou de Super Speedway, ce sont bien entendu les scènes sur circuit, avec des images de camera embarquée vraiment saisissantes. Le son n’est pas en reste, passer sous un pont à plus de 300 km/h crée un effet de souffle qui ne s’oublie pas… Certaines images ont même été tournées pendant des courses réelles d’Indy Car (et ce malgré la taille assez énorme des caméras IMAX). Mario Andretti et Michael Andretti jouent leurs propres rôles et sont aux commandes des bolides. D’une durée de 50 minutes, Super Speedway est un film destiné à être spectaculaire et il l’est.
Note : 3 étoiles

Acteurs: (voix) Paul Newman
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17 juillet 2009

Peter Ibbetson (1935) de Henry Hathaway

Peter Ibbetson Lui :
Une histoire d’amour fou qui défie le temps et l’espace, avec un onirisme qui frôle le fantastique, Peter Ibbetson n’est pas le genre de scénario dont est coutumier Henry Hathaway, spécialiste des westerns et de films réalistes parfois assez violents. Effectivement, ce fut Gary Cooper qui imposa Henry Hathaway avec lequel il venait de tourner Les trois lanciers du Bengale. Avec le recul, il nous apparaît probable que c’est cette inaccoutumance du réalisateur aux grands drames passionnels qui lui a permit de signer une œuvre très personnelle. Cette histoire de deux êtres séparés dès la jeune enfance mais qui s’aimeront jusque dans la mort aurait pu être très conventionnelle. Hathaway ne force pas le côté romanesque mais, suivant là d’assez près le livre de George du Maurier, fait évoluer lentement son film depuis un début romantique vers une fin surréaliste assez étonnante, avec des scènes de rêve filmées de façon plutôt réaliste (s’éloignant franchement des canons hollywoodiens de l’époque), abolissant ainsi toutes les barrières entre rêve et réalité. Il n’est pas étonnant que Peter Ibbetson ait eu tant de succès auprès des surréalistes (1). Gary Cooper, avec son jeu tout en retenue, est parfait pour le rôle dans ce contexte. Henry Hathaway ne tournera pas d’autres films de cette veine mais déclara plus tard qu’il considère Peter Ibbetson comme étant son film artistiquement le plus réussi.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Gary Cooper, Ann Harding, John Halliday, Ida Lupino
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(1) André Breton a décrit Peter Ibbetson comme étant un « film prodigieux » qui montre le « triomphe de l’amour fou et de la pensée surréaliste ».
Léo Malet a écrit certains de ses livres sous le pseudonyme de Frank Harding, en hommage au personnage joué par Ann Harding dans ce film.

16 juillet 2009

L’amour aux temps du choléra (2007) de Mike Newell

Titre original : « Love in the time of cholera »

L’Amour au Temps du CholéraElle :
Pas facile de retranscrire l’univers foisonnant de Gabriel Garcia Marquez, prix Nobel de littérature en 1982. Le réalisateur anglais Mike Newell se tire assez bien de cet exercice ; il préfère se concentrer sur la passion amoureuse qui hante Florentino pendant cinquante ans malgré l’adversité et sur ses multiples aventures féminines. Etude sur le désir, l’amour fou, les liens du mariage, cette histoire d’amour impossible est touchante de par sa flamboyance et longévité. Les physiques vieillissants de Florentino et Fermina ne sont franchement pas réussis. Les maquillages grossiers et artificiels frisent parfois le ridicule.
Note : 3 étoiles

Lui :
En Colombie, à la fin du XIXe siècle, le jeune Florentino déclare son amour à la jolie Fermina. Sous la pression de son père, la jeune fille finit par épouser un médecin mais Florentino ne peut se résigner, son amour reste entier. L’amour aux temps du choléra est l’adaptation du roman de Gabriel Garcia Marquez, une histoire d’amour qui s’étale sur une période de plus de cinquante ans. L’adaptation de Mike Newell est fidèle au livre, une adaptation sans éclat qui peine à déclencher l’émotion. L’ensemble se laisse regarder sans ennui mais ne fait pas vibrer. La réalisation est appliquée, plutôt réussie sur le plan de l’image si ce n’est la gestion inconstante de l’âge des personnages (mauvais maquillages, septuagénaires à la peau de bébé, changement brutal d’acteur, vieillissements inégaux) ces défauts sont assez agaçants et nous empêchent de se laisser imprégner par l’histoire. L’amour aux temps du choléra est plaisant mais pas vraiment marquant.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Javier Bardem, Giovanna Mezzogiorno, Benjamin Bratt, Unax Ugalde
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15 juillet 2009

Angles d’attaque (2008) de Pete Travis

Titre original : « Vantage Point »

Angles d'attaqueElle :
(pas vu)

Lui :
Lors d’un sommet international à Salamanque près de Madrid, deux coups de feu sont tirés sur le président des Etats-Unis en plein midi sur la place centrale bourrée de monde. Quelques minutes plus tard, une bombe explose. Angles d’attaque nous fait vivre ces évènements par les yeux de plusieurs personnages. Cela commence par une réalisatrice de télévision, puis nous retournons 20 minutes en arrière pour suivre cette fois un agent chargé de la protection rapprochée, etc… Nous vivons ainsi les même instants et, à chaque fois, un fragment supplémentaire de la vérité se dévoile à nous. Par sa répétition induite, le procédé montre inévitablement ses limites mais, juste au moment où il commence à devenir lassant, le rythme s’accélère prodigieusement dans le cadre d’une course-poursuite assez haletante, à multiples rebondissements. Le fond de l’histoire est (bien entendu) assez invraisemblable et sans grande originalité ; la réalisation est très classique, très hollywoodienne… Ceci dit, Angles d’attaque est un divertissement bien ficelé et assez prenant ; la durée courte du film l’aide sans aucun doute à n’avoir aucun temps mort.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Dennis Quaid, Forest Whitaker, William Hurt, Matthew Fox, Saïd Taghmaoui, Sigourney Weaver, Ayelet Zurer
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13 juillet 2009

Qui donc a vu ma belle? (1952) de Douglas Sirk

Titre original : « Has anybody seen my gal? »

Qui donc a vu ma belle?Elle :
(pas vu)

Lui :
A la fin des années 20, un millionnaire excentrique envisage de léguer sa fortune aux descendants de la seule femme qu’il ait aimée. Désireux d’observer le comportement de ses éventuels légataires, il se rend incognito là où vit cette famille et leur fait un don anonyme important. Cette soudaine entrée d’argent va-t-elle modifier leurs comportements? Qui donc a vu ma belle? est le premier film d’une trilogie que Douglas Sirk a appelée « Trois histoires américaines simples » (« A trilogy of little American stories ») et se présente sous la forme d’une comédie très bien enlevée sur le thème de la fascination de l’argent. Charles Coburn incarne ce lutin septuagénaire avec truculence. Il est admirablement secondé par les actrices féminines, avec notamment une belle performance de la jeune Gigi Perreau (qui, à 10 ans, en était déjà à son 25e film!) Le rythme est remarquable, on ne s’ennuie pas un seul instant. Qui donc a vu ma belle? pourra sans doute paraître un peu conventionnel à des yeux modernes mais c’est une fable légère qui reste toujours plaisante par la bonne humeur qu’elle dégage.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Charles Coburn, Piper Laurie, Gigi Perreau, Rock Hudson, Lynn Barri
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Remarque :
– A noter la courte apparition dans un petit rôle (l’amateur de glaces au comptoir qui passe une commande compliquée) du jeune James Dean, apparition tellement courte qu’il ne figure pas au générique (voir l’extrait).
– Les deux autres films de la trilogie :
Meet me at the fair (Le joyeux Charlatan) (1953)
Take me to the town (1953)

4 juillet 2009

Soyez sympas, rembobinez (2008) de Michel Gondry

Titre original : « Be Kind Rewind »

Soyez sympas, rembobinezElle :
(pas vu)

Lui :
L’idée de départ de Soyez sympas, rembobinez du français Michel Gondry est amusante : ayant effacé par mégarde toutes les cassettes VHS d’un antique vidéoclub, deux compères décident de tourner leurs propres versions de certains films à succès, en utilisant les moyens du bord… Le film doit beaucoup au personnage gentiment déjanté incarné par Jack Black et les courts extraits des films bricolés sont vraiment amusants par leur inventivité. La scène du sabotage du générateur (avec ses vêtements de camouflage) est, elle aussi, hilarante. Hélas Soyez sympas, rembobinez dans son ensemble manque un peu d’étoffe au niveau du scénario et le film est un peu victime de ses bonnes intentions qu’il affiche avec un peu trop d’insistance.
Note : 2 étoiles

Acteurs: Jack Black, Mos Def, Danny Glover, Mia Farrow, Melonie Diaz
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