8 mai 2006

Farinelli (1994) de Gérard Corbiau

Titre original : « Farinelli: il castrato »

Farinelli Elle :
Trop préoccupé à surmonter des problèmes techniques de la reconstitution sonore de la voix de Farinelli ou des décors et costumes d’époque, Gérard Corbiau semble avoir négligé son scénario. La relation entre les deux frères Brosci est assommante et la magie du castrat ne passe pas. On s’ennuie assez.
Note : 1   étoile

Lui :
C’est un peu un film à deux faces : d’une part, il y a cette fantastique re-création de la voix d’un castrat, merveilleusement réussie, et d’autre part, le scénario plutôt confus, répétitif, poussif et qui rend le film assez interminable. Le making-of sur le dvd est en revanche particulièrement intéressant puisqu’il explique tout le cheminement, tout le travail fait sur la restitution de la voix du célèbre castrat.
Note : 2 étoiles

Acteurs: Stefano Dionisi, Enrico Lo Verso, Elsa Zylberstein
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7 mai 2006

Radio (2003) de Michael Tollin

Radio Elle :
L’Amérique profonde dans une ville de Caroline du Sud. Un jeune noir handicapé pris sous la protection d’un coach de football qui néglige sa famille pour son équipe de footballeurs. L’hostilité et les préjugés des habitants vis-à-vis du handicap et des noirs. Cela aurait pu être intéressant mais la façon dont le thème est traité fait que j’abandonne au bout d’une heure. C’est l’Amérique qui se donne bonne conscience. Le scénario est assez pauvre et téléphoné. Le ton est un peu mièvre et les poncifs abondent. On finit par s’ennuyer et ne plus s’intéresser aux personnages.
Note : pas d'étoile

Lui :
Si les intentions du film sont louables et pleines de bons sentiments, la forme est bien trop convenue et le scénario tout de même assez faible dans son développement. L’ensemble paraît trop idyllique, gentil et on finit par décrocher malgré la présence quasi permanente des violons. C’est, comme il se doit, basé sur une histoire vraie… Un film très américain.
Note : 1 étoile

Acteurs: Ed Harris, Cuba Gooding Jr, Debra Winger
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6 mai 2006

Mare Nostrum (1926) de Rex Ingram

Mare Nostrum Lui :
(Film muet) Rex Ingram est l’un des pères du cinéma populaire hollywoodien. On le connaît surtout pour des films comme Les quatres cavaliers de l’Apocalypse, qui lanca Rudolph Valentino, ou The prisoner of Zenda qui fit découvrir Ramon Novarro. Ses films furent d’énormes succès et c’est le cas de ce Mare Nostrum, tourné vers la fin de sa carrière à une époque où le réalisateur s’était pris de passion pour la civilisation méditéranéenne. Cette histoire d’espionnage pendant la première guerre mondiale met particulièrement en valeur Alice Terry, son actrice fétiche… et sa femme. Si la mise en place apparaît un peu longue, la trame du scénario est vraiment prenante ensuite. Mare   Nostrum Rex Ingram est un réalisateur qui soigne sa photographie en construisant son image avec beaucoup de soin, une photographie qui apparaît tout aussi remarquable quatre-vingt ans plus tard.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Alice Terry, Antonio Moreno
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Remarques :
C’est sur ce film, tourné dans le midi de la France, que débute un tout jeune asssistant : l’anglais Michael Powell, futur grand réalisateur. Il en parle longuement dans ses mémoires.

5 mai 2006

Comme un avion (2002) de Marie-France Pisier

Comme un   avion Elle :
Famille déstructurée avec une mère atteinte d’un cancer et de deux enfants perturbés. Le scénario bourré de poncifs est assez invraisemblable et presque affligeant. Les dialogues sonnent faux, fourmillent de citations, de clichés et formules toutes faites. Les acteurs ne montrent pas tout leur talent, surtout Marie-France Pisier.
Note : 2 étoiles

Lui :
Les personnages principaux sont tellement excessifs et outranciers qu’ils en deviennent vraiment insupportables… Et Marie-France Pisier semble elle-même bien peu à l’aise dans son propre film.
Note : pas d'étoile

Acteurs: Bérénice Bejo, Marie-France Pisier, Guillaume Depardieu
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4 mai 2006

Key Largo (1948) de John Huston

Key Largo Elle :
(pas revu…)

Lui :
Key Largo est un très beau huis clos de John Huston doté d’une belle brochette d’acteurs avec au premier plan le couple Bogart/Bacall. La maîtrise de la mise en scène est magistrale et Huston parvient à donner une dimension humaine à ses personnages (y compris les truands) qui donne une profondeur inhabituelle pour un film noir.
Note : 5 étoiles

Acteurs: Humphrey Bogart, Edward G. Robinson, Lauren Bacall, Lionel Barrymore, Claire Trevor
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3 mai 2006

Broadway, 39ème rue (1999) de Tim Robbins

Titre original : « Cradle Will Rock »

Broadway, 39ème   rue Elle :
Malgré de bons acteurs et de gros moyens pour recréer l’atmosphère des années trente à Broadway, Tim Robbins ne parvient pas à nous captiver. Le scénario est brouillon, confus et les thèmes abordés sont trop nombreux. J’abandonne très vite face à cette profusion de personnages et cette cacophonie caricaturale.
Note : pas   d'étoile

Lui :
Malgré un scénario intéressant et une pléthore d’acteurs de premier plan, Tim Robbins ne parvient pas à créer la grande fresque qu’il aurait voulu sur le Broadway des années trente. Le film est assez fatiguant à regarder, les dialogues partent dans tous les sens. A force de vouloir traduire le bouillonnement de cette époque, les scènes deviennent elles-même confuses et l’on ne voit pas bien où il voudrait en venir…
Note : 3 étoiles

Acteurs: Hank Azaria, Rubén Blades, Joan Cusack, John Cusack, Cary Elwes, Vanessa Redgrave, Susan Sarandon, John Turturro
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2 mai 2006

La planète des singes (2001) de Tim Burton

Titre original : « Planet of the Apes »

La Planète des Singes Elle :
(pas vu)

Lui :
Sans être vraiment réussie, cette version de La Planète des Singes comporte des éléments intéressants. Ce n’est pas un remake. Le scénario est assez différent, l’idée de base étant d’ailleurs assez originale et amusante. L’univers est assez bien créé, même s’il a un petit côté « Seigneurs des Anneaux » assez racoleur. Par contre, aucun des thèmes abordés n’est approfondi (la traditionnelle frilosité hollywoodienne…), les scènes d’actions sont trop présentes et la fin du film est assez ridicule. Globalement, le film est loin d’avoir la puissance de la version de 1968.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Mark Wahlberg, Tim Roth, Helena Bonham Carter
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Tous les films :
A) Cinq films de 1968 à 1973 :
La Planète des singes (Planet of the Apes) (1968) de Franklin J. Schaffner
Le Secret de la planète des singes (Beneath the Planet of the Apes) (1970) de Ted Post
Les Évadés de la planète des singes (Escape From the Planet of the Apes) (1971) de Don Taylor
La Conquête de la planète des singes (Conquest of the Planet of the Apes) (1972) de J. Lee Thompson
La Bataille de la planète des singes (Battle for the Planet of the Apes) (1973) de J. Lee Thompson.

B) Nouvelle adaptation du roman :
La Planète des singes (Planet of the Apes) (2001) de Tim Burton.

C) Série « Reboot » :
La Planète des singes : Les Origines (Rise of the Planet of the Apes) (2011) de Rupert Wyatt
La Planète des singes : L’Affrontement (Dawn of the Planet of the Apes) (2014) de Matt Reeves
La Planète des singes : Suprématie (War for the Planet of the Apes) (2017) de Matt Reeves.

 

1 mai 2006

Silence… on tourne (2001) de Youssef Chahine

Titre original : « Skoot hansawwar »

Silence... on tourne Elle :
Abandon au bout d’une demi-heure. Bien que Youssef Chahine soit un grand cinéaste, il porte ici un regard nostalgique qui sombre dans le kitsch et le sirupeux. Ce film sur la vie amoureuse d’une chanteuse égyptienne comporte un assez grand nombre de chansons de variété à la sauce égyptienne. Il faut vraiment être fan de cette musique pour apprécier.
Note : pas d'étoile

Lui :
Si ce n’est pas ce que l’on appelle un film à l’eau de rose, cela y ressemble fortement. Et il y a les chansons… dans un style qui n’est vraiment pas ma tasse de thé. (Abandon).
Note : pas d'étoile

Acteurs: Latifa
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1 mai 2006

L’aîné des Ferchaux (1963) de Jean-Pierre Melville

L'Aîné des   Ferchaux Elle :
Ce road-movie psychologique à la française met en scène Charles Vanel en banquier poursuivi par la justice et Jean-Paul Belmondo en secrétaire particulier. L’argent fait tourner à l’orage leur cohabitation initialement respectueuse. Jean-Pierre Melville, toujours fasciné par l’Amérique, soigne particulièrement la forme en jouant sur les couleurs chaudes, les lignes, les lumières et parvient à créer un véritable voyage déambulatoire grâce à des plans de paysages américains sans acteurs insérés au milieu de scènes tournées en France. On peut reprocher trop de temps morts ainsi que certaines incohérences de scénario.
Note : 3 étoiles

Lui :
Ce face à face en forme de road-movie n’a pas la force que l’on pourrait en attendre, probablement parce que Melville semble manquer de précision, s’attacher plus à l’ambiance, aux travellings, qu’à la psychologie de ses deux personnages et au déroulé de son scénario. Au final, L’aîné des Ferchaux est peu froid et les acteurs semblent en retrait.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Jean-Paul Belmondo, Charles Vanel, Michèle Mercier
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1 mai 2006

Jurassic Park III (2001) de Joe Johnston

Jurassic   Park III Elle :
Une nouvelle suite invraisemblable où les effets numériques en surnombre prennent le pas sur le fond du film. A oublier très vite.
Note : 1 étoile

Lui :
Comme bien souvent dans les films à suite, le 2 était bien inférieur au premier volet, et le 3 est encore plus quelconque. On ne se sent pas concerné, l’émerveillement n’est plus là, l’appréhension ne nous effleure même pas, on regarde cela d’un oeil distrait. Pas beaucoup de scénario si ce n’est un étalage assez copieux des bonnes valeurs rendant le film très américain.
Note : 1 étoile

Acteurs: Sam Neill, William H. Macy, Téa Leoni
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