13 mai 2007

Charlie Chan in Egypt (1935) de Louis King

Charlie Chan in EgyptElle :
Bien que le début du film soit maladroit et conventionnel, on se laisse gagner peu à peu par cette intrigue policière dont le point de départ est la disparition d’un archéologue au coeur des tombeaux égyptiens. Il faut noter la présence de Rita Hayworth dans un de ses tous premiers rôles. L’histoire est prenante et plutôt complexe.
Note : 3 étoiles

Lui :
Charlie Chan in Egypt Charlie Chan enquête sur des disparitions et des meurtres dans le cadre de fouilles archéologiques en Egypte. Le scénario est très bien ficelé, l’intrigue étant forte en rebondissements et en trouvailles originales. L’ensemble est assez léger, même assez amusant du fait du comportement maniéré et déférent de Charlie Chan.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Warner Oland, Pat Paterson, Thomas Beck, Rita Hayworth
Voir la fiche du film et la filmographie de Louis King sur le site imdb.com.

Voir aussi les commentaires sur Charlie Chan at the opera

Charlie Chan est un détective américain d’origine chinoise créé par l’écrivain/scénariste Earl Derr Biggers. Ses enquêtes firent l’objet d’une petite cinquantaine de films  produits par la Fox puis par Monogram. Son personnage rencontra un vif succès grâce à son côté oriental, son humour et ses facéties… sans oublier son inépuisable réserve de proverbes.

Charlie Chan fut interprété par Warner Oland de 1931 à 1938 (16 films), Sidney Toler de 1938 à 1946 (22 films) et Roland Winters de 1947 à 1949 (6 films). Une résurrection fut tentée en 1981 avec Peter Ustinov.

Les trois premiers Charlie Chan :
The house without a key (1926) de Spencer Bennet (Pathé, film perdu)
The chinese parrot (1927) de Paul Leni (Universal, film perdu)
Behind that curtain (1929) de Irving Cummings avec E.L. Park (et Boris Karloff) (Fox)

Films interprétés par Warner Oland (20th Century Fox)
The black camel (1931) de Hamilton MacFadden
Charlie Chan carries on (1931) de Hamilton MacFadden
Charlie Chan’s chance (1932) de John Blystone (film perdu)
Charlie Chan’s greatest case (1933) de Hamilton MacFadden (film perdu)
Charlie Chan’s courage (1934) de Eugene Forde et George Hadden
Charlie Chan in London (1934) de Eugene Forde
Charlie Chan in Paris (1935) de Lewis Seiler
Charlie Chan in Egypt (1935) de Louis King
Charlie Chan in Shanghai (1935) de James Tinling
Charlie Chan’s secret (1936) de Gordon Wiles
Charlie Chan at the circus (1936) de Harry Lachman
Charlie Chan at the race track (1936) de H. Bruce Humberstone
Charlie Chan at the opera (1936) de H. Bruce Humberstone
Charlie Chan at the olympics (1937) de H. Bruce Humberstone
Charlie Chan on Broadway (1937) de Eugene Forde
Charlie Chan at Monte Carlo (1938) de Eugene Forde

Films interprétés par Sidney Toler 
(20th Century Fox jusqu’en 1942, ensuite Monogram)
Charlie Chan in Honolulu (1938) de H. Bruce Humberstone
Charlie Chan in Reno (1939) de Norman Foster
Charlie Chan at Treasure Island (1939)  de Norman Foster
Charlie Chan in city in darkness (1939) de Herbert I. Leeds
Charlie Chan’s murder cruise (1940) de Eugene Forde
Charlie Chan at the Wax Museum (1940) de Lynn Shores
Charlie Chan in Panama (1940)  de Norman Foster
Murder over New York (1940) de Harry Lachman
Dead men tell (1941) de Harry Lachman
Charlie Chan in Rio (1941) de Harry Lachman
Castle in the desert (1942) de Harry Lachman
Charlie Chan in the Secret Service (1944) de Phil Rosen
Charlie Chan in The chinese cat (1944) de Phil Rosen
Black Magic (Meeting at midnight) (1944) dePhil Rosen
The Red Dragon (1945) de Phil Rosen
The scarlet clue (1945) de Phil Rosen
The jade mask (1945) de Phil Rosen
The Shanghai cobra (1945) de Phil Karlson
Shadows over Chinatown (1946) de Terry O. Morse
Dangerous money (1946)  de Terry O. Morse
Dark alibi (1946) de Phil Karlson
The trap (Murder at Malibu Beach) (1946) de Howard Bretherton

Films interprétés par Roland Winters (Monogram)
The chinese ring (1947) de William Beaudine
Docks of New Orleans (1948) de Derwin Abrahams
Shanghai chest (1948) de William Beaudine
The golden eye (1948) de William Beaudine
The feathered serpent (1948) de William Beaudine
The sky dragon (1949) de Lesley Selander

Film interprété par Peter Ustinov 
Charlie Chan and the Curse of the Dragon Queen (1981) de Clive Donner

13 mai 2007

Charlie Chan at the Opera (1936) de H. Bruce Humberstone

Charlie Chan at the operaElle :
Enquête policière à l’intérieur d’un opéra. Boris Karloff interprète un chanteur fou qui revient rôder dans les entrailles de cet édifice.
Note : 3 étoiles

Lui :
Charlie Chan à l'opéra C’est avec plaisir que j’ai regardé ce film, considéré comme l’un des meilleurs de la série Charlie Chan. La qualité de l’intrigue n’y est certes pas pour rien. Warner Oland incarne à merveille ce détective original, aux méthodes si particulières (sorte de Colombo avant l’heure). Ses tournures orientales et sa manière de parler sont toujours un régal : il semble avoir une réserve inépuisable de proverbes… Boris Karloff fait une apparition remarquable dans cette histoire de double-meurtre.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Warner Oland, Boris Karloff, Keye Luke, William Demarest
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12 mai 2007

Free Zone (2005) de Amos Gitai

Free ZoneElle :
(Abandon)
Note : Pas d'étoiles

Lui :
Dès les premières secondes de Free Zone, Amos Gitai place le spectateur dans une attitude d’incompréhension et d’incertitude, nous forçant à assister à une scène dont on ne connaît pas le sens : une jeune femme filmée en très gros plan pleure pendant 10 minutes sans que l’on ne sache ni la raison ni le lieu. Passée cette épreuve (dont la portée m’échappe quelque peu, je dois bien l’avouer…), le cinéaste continue de jouer sur ce registre, nous guidant le strict minimum par quelques flashbacks en superposition (assez désagréables pour le spectateur) et nous emmenant dans des situations que nous ne comprenons que partiellement. S’agit-il de nous faire ressentir cette position où l’on subit un environnement sur lequel nous n’avons pas de prise ? Toujours est-il que Free Zone nous dresse le portrait de trois femmes, une israélienne, une palestinienne et une américaine et par la même traite de la difficulté à cohabiter. Le film pourrait par instant friser le documentaire mais l’ensemble reste passablement abscons, du moins à mes yeux. Je serais même incapable de dire si son propos est optimiste ou pessimiste.
Note : 2 étoiles

Acteurs: Natalie Portman, Hana Laszlo, Hiam Abbass
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Voir les autres films de Amos Gitai chroniqués sur ce blog…

Remarque : La Free Zone existe réellement. La Jordanie compte même plusieurs Free Zones sur son territoire. Ces zones sans taxes furent créées pour favoriser l’implantation d’industries tournées vers l’exportation. Celle du film est celle de Zarqa le long d’une route qui mène vers les 3 pays frontaliers (les frontières sont toutefois, pour certaines, très très loin).

11 mai 2007

Le cameraman (1928) de Edward Sedgwick

Titre original : « The cameraman »
Autre titre français : « L’opérateur »

Le cameramanElle :
pas (re)vu…

Lui :
(Film muet) Le Cameraman est le dernier des films marquants de Buster Keaton. Ce personnage de cameraman gauche est bien évidemment très drôle mais aussi particulièrement touchant. Certains gags sont mémorables, soit très burlesques et visuels telle la scène du téléphone et de l’escalier par exemple, soit étonnamment inventifs comme cette superposition d’images de cuirassés sur la 5e Avenue. Le cameraman La mise en scène est remarquable avec, comme morceau de choix, ce nouvel an chinois qui vire en règlement de comptes. Bien entendu, on peut trouver que The cameraman ne se regarde pas avec autant de facilité que ses homologues plus récents (en admettant qu’il y en ait…) mais il reste encore agréable après 3/4 de siècle et permet de voir un Buster Keaton pour une toute dernière fois à l’apogée de son art.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Buster Keaton
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Remarque :
Le Cameraman est le premier long métrage de Buster Keaton après qu’il ait signé avec la MGM. Il n’est donc ni réalisé ni produit par Buster Keaton comme le furent ses précedents. C’est entre autres l’échec commercial du Mécano de la General qui l’a ainsi poussé dans le giron d’une grande compagnie. Après Le Cameraman, il ne tournera vraiment qu’un seul long métrage : Le figurant. Ensuite, il n’aura que de petits rôles dans les films parlants.

10 mai 2007

Garçon! (1983) de Claude Sautet

Garçon!Elle :
Montand incarne avec talent un serveur dans une brasserie parisienne. Sa personnalité égocentrique l’entraîne dans des situations amicales ou amoureuses compliquées. Il est à la fois touchant mais aussi bien lâche et menteur. Sautet décrit avec subtilité ce quotidien parisien, les relations biaisées et incertaines entre Montand, Villeret et Nicole Garcia. L’art de Sautet est de nous faire pénétrer dans cet univers ordinaire et de nous rapprocher des personnages.
Note : 5 étoiles

Lui :
Scènes de la vie ordinaire : Sautet nous dépeint à nouveau des gens qui hésitent sur la direction à donner à leur vie et décrit leurs tâtonnements amoureux. Il choisit comme décor les coulisses d’une grande brasserie, un monde en perpétuelle agitation, une fascinante frénésie. Sa mise en scène est très fluide et juste. On pourra seulement regretter que tout le film soit centré autour de Montand, qui est bien-sûr excellent mais qui éclipse quelque peu les autres personnages.
Note : 5 étoiles

Acteurs: Yves Montand, Nicole Garcia, Jacques Villeret, Rosy Varte, Marie Dubois, Bernard Fresson
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10 mai 2007

Les honneurs de la guerre (1960) de Jean Dewever

Les honneurs de la guerreElle :
Scénario de Jean-Charles Tacchella. Ce film, peu diffusé car il montre des français insouciants et des allemands humains au moment de la libération, est intéressant car il témoigne de l’atmosphère d’attente incertaine qui pouvait régner dans les campagnes à cette époque. Néanmoins, certaines longueurs alourdissent l’ensemble.
Note : 3 étoiles

Lui :
Ce film décrit cette période d’incertitude à la fin de la dernière guerre, cette période de transition entre la guerre et la paix. Un bataillon allemand au bout du rouleau tarde à quitter un village. On comprend que le propos est fondamentalement antimilitariste, anti-guerre, mais le film s’égare, force un peu trop le trait et s’étire en longueurs qui enlèvent toute force à la démonstration. Il ne reste qu’un témoignage de cette époque charnière.
Note : 2 étoiles

Acteurs: Albert Hehn, Bernard Verley
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9 mai 2007

OSS 117: Le Caire nid d’espions (2006) de Michel Hazanavicius

Le Caire, nid d'espionsElle :
(pas vu)

Lui :
Ce pastiche des films d’OSS 117 se révèle bien meilleur que je ne l’escomptais. Tout d’abord par sa forme avec des images très graphiques, beaucoup de plans larges utilisant parfaitement les décors et créant une ambiance qui rappelle certains films d’Hitchcock. Le film est ainsi un délice pour les yeux avec une superbe atmosphère des années 50. Et ensuite par son contenu, bien dosé dans la parodie car il est toujours délicat de jouer sur un personnage outrageusement macho, hâbleur et sûr de lui, colonial et condescendant. Ajoutez à cela une absence totale de capacité de déduction (s’il réussit dans sa mission, c’est grâce au hasard et aux personnes qu’il rencontre) et vous avez un personnage qui peut facilement être poussé trop loin dans la caricature. Tel n’est pas le cas ici. L’OSS 117 de Patrick Dujardin apparaît comme un croisement entre le James Bond de Sean Connery et l’inspecteur Clouzot de Peter Sellers (La panthère rose). Au final, l’ensemble est assez élégant et surtout vraiment très amusant.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Jean Dujardin, Bérénice Bejo, Aure Atika
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8 mai 2007

Chaleur et poussière (1983) de James Ivory

Titre original : « Heat and Dust »

Chaleur et poussièreElle :
Une bonne surprise avec ce film qui nous plonge au coeur de l’inde au temps de la colonisation britannique. James Ivory, très épris de cette civilisation, filme la cohabitation difficile des indiens et des britanniques, aux cultures et aux traditions très différentes de façon plutôt satirique. Il mêle deux époques; celle d’Anne qui part cinquante ans plus tard sur les traces de sa grande tante Olivia dont la vie a fait scandale dans la communauté anglaise. Ces deux destins parallèles ont des points communs mais vont finir par diverger preuve que l‘époque a changé et que les mentalités sont plus ouvertes. Beaucoup de soin et de magie dans la mise scène de la colonisation et une forme plus libre et brute pour la période contemporaine illustrent ce changement d’époque et de société.
Note : 4 étoiles

Lui :
Chaleur et poussière Toujours fasciné par l’Inde et l’attraction que ce pays opérait sur les occidentaux, James Ivory a réalisé plusieurs films ayant trait à ce pays mais c’est Chaleur et Poussière qui est probablement le plus abouti. Il met en parallèle deux parcours de femmes, à deux époques différentes, toutes deux éblouies et amenées à avoir une attitude qu’elles n’auraient jamais eu dans leur pays d’origine, l’Angleterre. L’histoire principale est celle qui se déroule en pleine période coloniale au début du XXe siècle. James Ivory applique un traitement aux images complètement différents aux deux histoires : des images très travaillées, douces et polies pour 1920, des images crues et sans fard, proches d’un documentaire pour 1980, à l’image de ses héroïnes en fait. A la fois troublant et romanesque, Chaleur et Poussière va beaucoup plus loin que le simple choc de cultures, il nous fait pénétrer une civilisation qui l’a lui aussi fasciné.
Note : 5 étoiles

Acteurs: Christopher Cazenove, Greta Scacchi, Julie Christie, Shashi Kapoor, Nickolas Grace
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7 mai 2007

Lord of War (2005) de Andrew Niccol

Lord of warElle :
Beaucoup de mal à m’immerger dans ce film trop américain. La forme comporte des effets trop appuyés et d’autre part, frôle avec les limites du thriller et du documentaire. La deuxième partie qui se situe au Libéria est plus intéressante. Sur ce sujet terrifiant du trafic d’armes, j’aurais préféré davantage de sobriété. Le mérite du film est de décrypter les rouages de ce trafic odieux. Des chefs d’états sanguinaires et un trafiquant sans scrupule et prêt à se mettre du sang sur les mains pour s’enrichir et épouser la femme de ses rêves, font transiter des armes en toute impunité malgré les embargos.
Note : 3 étoiles

Lui :
Sous des atours de film hollywoodien un peu racoleur, Lord of War est en fait un pamphlet assez efficace contre le commerce d’armes et même une démonstration de sa logique de fonctionnement. L’ascension de cet émigré ukrainien devenu cynique businessman permet à Andrew Niccol de mettre le doigt sur les rouages et les éléments qui font que ce commerce perdure. C’est donc plus le fond qui est intéressant que la forme, assez classique et sans surprise, servie par une interprétation tout juste adéquate de Nicolas Cage.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Nicolas Cage, Bridget Moynahan, Jared Leto, Ian Holm
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6 mai 2007

Dune (1984) de David Lynch

DuneFastueuse adaptation du roman de Frank Herbert, le film Dune fait partie de ces films mal aimés qu’il est de bon ton de critiquer durement. Il fut vilipendé par la critique dès sa sortie et souvent traité d’adaptation très réductrice. Il faut dire que le livre original est l’un des romans les plus riches de la science-fiction (probablement le plus riche) et ce projet était donc particulièrement périlleux et ambitieux. Les moyens mis en œuvre furent énormes, principalement en matière de créations des décors qui avaient cette nécessité d’être à la fois grandioses et un peu austères. Toutefois, David Lynch ne put mener son projet aussi loin qu’il l’avait prévu par manque d’argent. Si le film a un peu le défaut d’être trop riche et d’être un peu difficile d’accès aux personnes qui n’ont pas lu le roman, il n’en reste pas moins un fabuleux spectacle, dense et puissant, qui parvient à conserver la force de son sujet. Il est préférable de le voir sur un grand écran pour mieux s’immerger dans l’univers recréé ; se retrouver ainsi propulsé sur Dune est magique. En tout cas, Dune un film totalement atypique, presque inclassable, une œuvre cinématographique à part entière, et ne serait-ce qu’à ce titre ne mérite pas l’opprobre dont il est trop souvent l’objet.
Elle : 4 étoiles
Lui : 5 étoiles

Acteurs: Kyle MacLachlan, Francesca Annis, Max von Sydow, Linda Hunt, Sean Young, Virginia Madsen, Patrick Stewart, Sting
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Voir aussi nos commentaires sur une autre adaptation de Dune

La version de Dune la plus intéressante est celle qui dure 2h17. Il est important de la voir en V.O. car le doublage français est particulièrement inapproprié. (Les personnes qui trouvent que les acteurs de Dune jouent mal l’ont généralement vu doublé…)
Il existe aussi…
– une version d’1h50 moins intéressante car un peu trop réduite aux scènes d’action,
– une version recadrée en format TV de 3h10, en fait une version rallongée avec beaucoup de narration en voix-off,
– et enfin une version mythique de 5h, que personne n’a vu et qui n’existe probablement pas. C’est celle que David Lynch voulait faire. Du fait des limitations de budget et des coupes, David Lynch a désavoué toutes les versions commerciales et voulait même que l’on retire son nom du générique.

Réaliser une adaptation de Dune est un projet qui germa dès 1975. Le premier projet fut confié à Alejandro Jodorowsky avec des décors dessinés par Moebius (Jean Giraud) et Giger avec des vaisseaux de Christopher Foss. Salvator Dali devait jouer l’Empereur et Orson Welles le Baron Harkonnen. Pink Floyd avait même commencé à composer la musique. Ce projet immense ne vit hélas pas le jour mais est resté dans tous les esprits comme l’une des grandes occasions manquées du cinéma de science-fiction.
Ajout : Un documentaire est sorti en 2013 : Jodorowky’s Dune