1 janvier 2006

Shrek 2 (2004) d’ Andrew Adamson, Conrad Vernon et Kelly Ashbury

Shrek 2 Elle :
(pas vu )

Lui :
L’histoire de ce second volet se situe exactement à la suite du premier mais le scénario a toutefois moins d’importance cette fois : il s’agit plutôt d’une suite de gags mais l’ensemble reste très réussi. L’âne tonitruant (Eddie Murphy) est plus en retrait, pour faire de la place à un second faire-valoir, le chat botté, qui a un peu du mal à s’imposer même si la voix d’Antonio Banderas lui donne un certain panache assez amusant. Beaucoup d’humour, bien dosé, et toujours beaucoup de clins d’oeil, cinématographiques et autres. Ce film d’animation nous fait passer un bon moment, même s’il se situe un peu en retrait par rapport au premier qui était un petit bijou.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Mike Myers, Cameron Diaz, Eddie Murphy, Antonio Banderas, John Cleese, Julie Andrews
Voir la fiche du film et la filmographie de Andrew Adamson, Conrad Vernon et Kelly Ashbury sur le site IMDB.

1 janvier 2006

Shrek (2001) d’ Andrew Adamson et Vicky Jenson

Shrek Elle :
Ce film a beau être une satire de la production aseptisée disneyenne, je me suis plutôt ennuyée.
Note : pas d'étoile

Lui :
Excellent détournement du conte de fée, bourré d’humour. L’équilibre est parfait, aucune lourdeur… Les références et clins d’oeils sont nombreux (films et musique). L’âne (Eddie Murphy) est certainement le personnage le plus réussi. Une petite merveille, un conte complètement décalé à déguster sans arrière pensée.
Note : 5 étoiles

Acteurs: (voix) Mike Myers, Eddie Murphy, Cameron Diaz, John Lithgow, Vincent Cassel
Voir la fiche du film sur le site imdb.com.

Voir aussi :
Shrek 2 (2004) d’Andrew Adamson, Conrad Vernon et Kelly Ashbury
Shrek 3 (2007) de Chris Miller

28 décembre 2005

Les Maraudeurs attaquent (1962) de Samuel Fuller

Titre original : « Merrill’s Marauders »

Les Maraudeurs attaquent Elle :
On le sait Samuel Fuller est spécialiste des films de guerre et son passé de combattant l’a beaucoup influencé dans sa mise en scène. On n’échappe pas bien sûr à la mise en avant de l’héroïsme américain mais, au-delà de cela, il nous relate sous une forme quasi-documentaire l’avancée très éprouvante d’une compagnie américaine de 3000 hommes à travers la jungle de Birmanie afin d’empêcher les japonais de rejoindre l’armée nazie. Au delà des combats, il s’intéresse davantage aux relations de solidarité qui se tissent entre les soldats face aux maladies, la souffrance et la faim. Il met en avant les horreurs de la guerre, la stupidité des ordres donnés par les supérieurs hiérarchiques qui n’ont aucun scrupule à envoyer à la boucherie ces hommes au bout du rouleau.
Note : 4 étoiles

Lui :
On a l’impression que Les maraudeurs attaquent est le genre de film où Samuel Fuller est particulièrement à l’aise, cette exhortation de l’héroïsme basé sur une notion très simple « aller plus loin que plus loin ». Cette histoire de guerre en Birmanie en 1944 a certes un aspect historique et le parcours de ce bataillon fut incontestablement héroïque, mais le discours de Fuller paraît tout de même un peu basique et prévisible.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Jeff Chandler, Ty Hardin, Peter Brown
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Voir les autres films de Samuel Fuller chroniqués sur ce blog…

25 décembre 2005

Le Monde de Nemo (2003) d’ Andrew Stanton et Lee Unkrich

Titre original : « Finding Nemo »

Le monde de NemoElle :
(Pas vu)

Lui :
Une fois de plus, Pixar signe un dessin animé d’une réalisation parfaite. Beaucoup d’humour, un festival de petites trouvailles (certaines très originales comme ce banc de poissons imitateur) qui ravit le spectateur et le laisse sans aucun temps mort. Une belle utilisation des particularités physiques des différents poissons. En prime, une petite satire des parents hyper protecteurs.
Note : 4 étoiles

Acteurs: (voix) Albert Brooks, Ellen DeGeneres, Alexander Gould
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24 décembre 2005

Un si doux visage (1952) de Otto Preminger

Titre original : « Angel Face »
Autre titre français (Belgique) : « Infernale beauté »

Un si doux visage Elle :
Un grand classique du film noir que je n’avais pas revu depuis très très longtemps. Le duo Robert Mitchum et Jean Simmons s’impose de par leur grande présence. Cette femme riche au visage angélique que l’on croit incapable de méchanceté tisse sa toile peu à peu. Elle attire dans ses filets cet ambulancier ordinaire et manigance pour pouvoir le garder et se débarrasser de sa belle-mère. Sa passion pour cet homme les entraîne tous les deux vers la mort inéluctable. Otto Preminger parvient à créer un climat mystérieux et inquiétant et utilise si bien le mécanisme attirance-répusion entre ses deux héros que l’on plonge avec eux dans leur drame passionnel.
Note : 5 étoiles

Lui :
Infernale beauté Un si doux visage de Preminger n’est pas sans rappeler Laura, ne serait-ce que par le fait de mettre en scène une jeune femme très énigmatique. Mais la comparaison s’arrête un peu là car il est assez difficile de s’attacher à cette jeune femme dont on perçoit dès le début du film les desseins machiavéliques. Robert Mitchum traverse le film, torse bombé, aussi chaleureux qu’une porte de garage… et c’est un peu cela qui pêche également : tout y est assez froid et on reste à distance respectable. La mise en scène de Preminger est impeccable comme à l’habitude, d’une précision suisse.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Robert Mitchum, Jean Simmons
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23 décembre 2005

Timecode (2000) de Mike Figgis

Timecode Elle :
J’abandonne. Le parti pris est original. L’écran est divisé en quatre carrés dans lesquels on assiste à quatre scènes différentes du même film. Le principe est assez voyeuriste genre caméra cachée. Au bout de 20 minutes, on décroche. Les yeux picotent à cause des zooms de caméra simultanés, les oreilles bourdonnent car on entend en même temps les bruits ambiants des quatre scènes. Bref, c’est l’overdose surtout pour quelqu’un comme moi qui n’aime pas faire trente-six mille choses en même temps.
Note : pas d'étoile

Lui :
La forme de Timecode est très originale : l’écran est partagé en quatre et, sur chacune des parties, nous pouvons suivre un personnage. C’est plutôt amusant au début et cela oblige à une certaine gymnastique de l’esprit, c’est à dire de se focaliser sur l’une des vues et de laisser aller les autres tout en les surveillant du coin de l’oeil. Bien évidemment, le son nous aide puisqu’il met en avant l’une des 4 vues. Hélas, le scénario est quasi-inexistant, les scènes sont d’ailleurs en grande partie improvisées à partir d’une trame ; cela donne une touche « real-TV » et une impression de voyeurisme. Globalement, au final, on a un peu l’impression d’avoir perdu son temps. Cela reste donc plutôt un exercice de style.
Note : 2 étoiles

Acteurs: Xander Berkeley, Golden Brooks, Saffron Burrows
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22 décembre 2005

Ainsi va l’amour (1971) de John Cassavetes

Titre original : « Minnie and Moskowitz »

Ainsi va l'amour Elle :
Gena Rowlands incarne une sublime jeune femme mal dans sa peau qui ne parvient pas à donner un sens à sa vie malgré son milieu aisé. Les hommes qu’elle rencontre sont tout aussi dépressifs. John Cassavetes, maître dans l’art de décrire les couples en crise, nous fait partager les doutes de cette écorchée vive qui finit par rencontrer un homme issu d’un milieu populaire et tout aussi perturbé qu’elle. La note finale est optimiste puisque l’amour finit par triompher du néant de la vie. Le film est assez intéressant bien qu’un peu long. On passe du chaud au froid tout comme l’humeur changeante de ces personnages et Gena Rowlands irradie l’écran.
Note : 3 étoiles

Lui :
Ainsi va l’amour est un film que j’ai trouvé assez difficile à regarder, difficile de voir comment ces deux personnages ont tant de mal à mettre de l’ordre dans leurs sentiments, dans leurs rapports, tant de mal à ne pas saborder leur vie. Cassavetes filme très près de ses personnages ce qui augmente le malaise du spectateur. Très belle prestation de Gena Rowlands.
Note : 2 étoiles

Acteurs: Gena Rowlands, Seymour Cassel
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17 décembre 2005

John Q (2002) de Nick Cassavetes

John Q Elle :
John Q est un thriller comme tant d’autres, avec prise d’otages et toute la dramaturgie stéréotypée qui s’articule autour de ce genre d’évènements. Le seul mérite du film est de vilipender le système de santé américain qui écarte les plus démunis. Denzel Washington incarne ce père qui fait une prise d’otages au service des urgences pour obtenir l’accès à une transplantation cardiaque pour son fils. Hélas, Nick Cassavetes ne montre pas encore autant de talent que son père John.
Note : 3 étoiles

Lui :
Si le propos de Nick Cassavetes, de dénoncer les inégalités des américains en matière de santé, est fort louable, les moyens qu’il emploie sont parmi les plus éculés du cinéma hollywoodien : la collection de clichés est impressionnante, les gentils sont très gentils et les méchants sont détestables. De plus, le film semble hésiter entre le film social et le thriller. Pas vraiment une réussite.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Denzel Washington, Robert Duvall
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17 décembre 2005

Men in Black II (2002) de Barry Sonnenfeld

Men in Black II Elle :
(n’a pas souhaité le voir)

Lui :
Il est assez étonnant de voir comment le réalisateur de Men in Black parvient à trouver le ton juste, à bien doser les ingrédients, sans donner dans la surenchère d’effets ou de lourdeurs, surenchère si coutumière à Hollywood. S’il y a un peu moins d’humour que dans le premier volet (et Will Smith s’est d’ailleurs beaucoup calmé dans son jeu), il reste assez de dérision pour rendre merveilleux tous ces extraterrestres et c’est un vrai spectacle à regarder. Les animations sont parfaites, le clou étant à mon avis le chien causeur intarissable… La scène où il se met à brailler dans la voiture toutes vitres baissées est assez mémorable.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Tommy Lee Jones, Will Smith
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15 décembre 2005

In the Bedroom (2001) de Todd Field

In the Bedroom Elle :
La liaison d’un adolescent avec une femme mariée conduit ce jeune garçon à se faire tuer par le mari de sa petite amie. Un sujet assez classique qui aurait pu se terminer en thriller bien angoissant. Todd Field choisit un angle original pour parler de cette mort. C’est avec sobriété et en créant une atmosphère presque paisible avec peu de dialogues qu’il étudie le cheminement psychologique des parents de l’adolescent. Leur incommunicabilité, les reproches réciproques, leurs sentiments de culpabilité et leur frustration de ne pouvoir réparer la mort de leur fils les conduisent à la vengeance. Cette délicate esquisse qui tente de trouver des remèdes à la disparition de l’être cher est ponctuée par une partition musicale tout aussi légère malgré la terrifiante réalité de la mort. In the bedroom est un film original et touchant.
Note : 4 étoiles

Lui :
L’atmosphère est terriblement lourde dans ce film, tellement lourde que la vision du film devient un peu pénible. De plus, la mise en place de l’histoire est faite de telle façon, que la suite, dramatique à souhait, est fort prévisible ce qui accentue encore la pesanteur de l’atmosphère. Si l’interprétation est assez remarquable, les personnages sont un peu survolés, on se contente de les regarder dans des plans souvent assez longs. Le film n’est pourtant pas dénué de charmes, ni de personnalité.
Note : 2 étoiles

Acteurs: Tom Wilkinson, Sissy Spacek, Nick Stahl, Marisa Tomei
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