15 février 2005

Terminator 3 : le soulèvement des machines (2003) de Jonathan Mostow

Titre original : « Terminator 3: Rise of the machines »

Terminator 3 - Le soulèvement des machines Lui :
L’histoire a beau prolonger les deux volets précédents, le film se présenterait plutôt comme un remake des deux premiers, tant Mostow a repris à la fois des ingrédients, des situations et des dialogues de deux premiers volets, parfois pour les détourner ou même les tourner en dérision. C’est même étonnant la dose d’humour qu’il réussit à parsemer tout au long du film. Les scènes d’actions sont assez spectaculaires et impressionnantes, le scénario est moins étoffé. L’ensemble reste assez bien réussi.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Arnold Schwarzenegger, Nick Stahl, Claire Danes
Voir la fiche du film et la filmographie de Jonathan Mostow sur le site IMDB.

Voir les autres films de Jonathan Mostow chroniqués sur ce blog…

4 réflexions sur « Terminator 3 : le soulèvement des machines (2003) de Jonathan Mostow »

  1. Terminator 3 est une pâle copie du deuxième opus de James Cameron, culte, et tout « l’humour  » qui s’en dégage est bien involontaire… Plus qu’ennuyeux, Terminator 3 est ridicule à tous les plans : dialogues, intrigue, et le summum est atteint avec les scènes d’action…

    Revoir le 2 une fois de plus plutôt que de perdre du temps sur celui-ci est le conseil du jour.

  2. Salut a toi !!!

    Voila je suis un fana de Schwarzy, et de tous ses films !!!

    j’avoue tout de suite un truc dans T3
    Le seul bemole se sont les 2 personnages John Connord et la fille du general .
    A mon avis ils ne sont pas a la hauteur! On ne ressent pas l’etincelle pour jouer ce type de role!!voila cest dis!!

    Par contre, dire que cest une pale copie cest TOTALEMENT FAUX !!!!
    Ca na rien avoir !!! les trois films sont independants avec un lien temporel
    Prenez un instant !!!

    cette trilogie a mieux marche que Matrix (lisez les sondage et les avis des prod. )
    Cest celle qui a coute moins cher par rapport au Seigneur des anneaux
    La trilogie a comme meme rapportee + 100 Millards de dolars

    Puis , cette triologie a comme meme revolution 3 fois le monde du cinema

    Enfin pour finit, jattend patiemment le debut du tournage du T4 ( le script est fini et a ete rendu par le realisateur du T3 fin 2006 ; pres pour touner a la mi annee 2007 pour sorti en 2008)
    Puis un T5 sortira tj avec le mm realisateur et pour conclure cet enorme film un T6 mais la avec comme realisateur James Cameron ( qui entrain deja se pencher dessus )et Mario Kassard

    Voila

    Merci

    bestremy

  3. Bonjour à tous!

    Concernant Terminator 3 « The Rise of the Machine » et suite à la lecture des différentes critiques d’internautes, je m’aperçois que ce film semble avoir été moyennement apprécié dans l’ensemble.

    Boutka parle d’une pâle copie de Terminator II. Je ne suis pas tout à fait d’accord.

    En effet, bien qu’il s’agisse d’une très grosse production hollywoodienne, je trouve que le ton général du film, sans être lourd, comporte une certaine part de profondeur. A mon sens, notamment, le traitement de la question de la survie, à la fin du film est traitée d’une façon très intérressante.

    Je n’ai pas adhéré tout de suite au choix de Nich Stahl dans la distribution qui me paraissait un peu terne pour un futur leader mondial, mais à force de voir plusieurs fois ce film, je m’y suis fait. Finalement je trouve que cet acteur apporte au personnage de John Connor une dimension de vulnérabilité, de doute moral et donc d’humanité que l’on n’attendait pas. Je pense après coup que c’est une richesse. On voit la transformation du personnage à la fin du film, lorsque de son abri sous-terrain, il commence à remplir sa mission de futur chef de la resistance.

    Quand à Claire Danes, j’ai appris dans le commentaire de ce film qu’elle était une actrice de théatre et qu’elle jouait surtout des rôles dramatiques. J’ai été très agréablement charmé par son interprétation. Le personnage qu’elle joue, certes passé à a moulinette tout au long du film évolue subtilement. Elle glisse progressivement depuis la jeune adulte à la vie classique qui doute de son futur mariage à un prémisse de guerrière et de femme de tête. Le virage est pour moi traduit lorsqu’elle saisit la mitraillette dans le couloir et explose la machine volante. C’est dans cette action, alors qu’elle a les sourcils froncés et qu’elle est concentrée sur le tir, que sa beauté est pour moi la plus apparente.

    Pour Schwarzenegger, en deux lignes, il est pour moi égal à lui même et pratique un humour glacé qui me plait beaucoup. Mais je n’ai pas beaucoup d’avis sur des personnages de machines qui sont, certes bien joués (autant par Christina Loken), mais qui pour moi sont cantonnés à des interprétations stéréotypées et à un jeu mécanique.

    Comme vous pouvez le lire, j’ai surtout été touché par les rôles d’humains notamment plongés dans cette perspective de survie, comme je l’ai écrit plus haut.

    En effet, pour moi, cette question est très bien traitée. Ce sont les dix dernières minutes du film que je préfère. Notamment quand John Connor, au fonds de l’abri anti nucléaire cherche où sont les super-calculateurs pour pouvoir enrayer le mécanisme de destruction et s’aperçoit que le Terminator les a trompés et qu’il les a amené là uniquement pour qu’ils puissent survivre. Le moment où les deux jeunes gens se regardent et comprenent, la musique s’arrête et l’on n’entend plus que la ventilation. Je trouve cet instant très intense, il y a une tension dans ce silence. C’est le personnage de la jeune femme qui le rompt par cette question: « On pourrait juste laisser tomber ». Là aussi je trouve que ce doute est très bien venu: en effet, dans la perspective où tout ce que l’on a connu est en train d’être détruit et que l’on est parmi les seuls à survivre, terrés au fond d’un trou comme des rats, comment réagirions-nous? Continuer à survivre ou se suicider quand les choses vont au plus mal? Je suis sur que bon nombre d’entre nous ont déjà été confrontés à ce choix, pour les autres, ils ne sont pas allés jusqu’aux limites du désespoir. On voit ensuite que c’est un évenement exterieur qui fait réagir le futur couple: Quand la vieille radio grésille et qu’un message de détresse se fait entendre, John désamorce le détonateur de la bombe qu’ils avaient aportés et réponds à l’appel. Il débute ainsi son rôle de chef de la résistance qu’il avait tenté de fuir depuis la mort de sa mère.

    Une des dernières phrases, si ce n’est la dernière (je n’ai pas revu le film récemment) est très marquante pour moi. On entends Nick Stahl, en voix off, dire que leur destin était de survivre ensemble. Je partage avec cet acteur, comme j’ai pu l’entendre le dire lors du commentaire, le phantasme de survivre à l’extreme, malgré tout. Et de retrouver ceux qui comme moi auraient survécu.

    Voilà, c’était ma « critique » de Terminator III. J’espère que je ne vous ais pas trop barbé.

    Je vous souhaite une bonne journée!

    Boudhi’s Friend

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