8 juillet 2008

Le Dahlia Noir (2006) de Brian De Palma

Titre original : « The Black Dahlia »

”LeElle :
(pas vu)

Lui :
Le Dahlia Noir est en premier lieu un roman de James Ellroy basé sur l’histoire vraie d’une jeune actrice dont le meurtre en 1947 ne fut jamais élucidé. Dans cette adaptation au grand écran, Brian De Palma semble s’être plus attaché à reconstituer l’atmosphère des films noirs des années 40 qu’à l’histoire en elle-même. Pour ce faire, il s’est livré à une reconstitution minutieuse de quartiers de Los Angeles (une reconstitution trop propre et policée pour qu’elle soit un tant soit peu crédible), utilisé des filtres jaunes sépia à outrance et placé toutes ses scènes de nuit comme il se doit. Malgré toute son application, De Palma ne parvient qu’à faire une bien pâle copie de ces films noirs. Son Dahlia Noir se révèle vite un peu ennuyeux, hélas. Du côté des acteurs, Josh Hartnett, un peu trop beau gosse pour le rôle, ne parvient pas à donner de l’épaisseur à son personnage de détective et Scarlett Johansson a beau être coiffée comme Lana Turner dans Le Facteur sonne toujours deux fois, elle apparaît bien potiche dans son personnage de vamp-ménagère. Donc, s’il s’agissait de faire revivre le film noir des années quarante, l’effort est louable mais on est hélas assez loin du compte.
Note : 2 étoiles

Acteurs: Josh Hartnett, Scarlett Johansson, Aaron Eckhart, Hilary Swank, Mia Kirshner
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C’est la presse de l’époque (1947) qui avait donné ce surnom Le Dahlia Noir à Elizabeth Short, la jeune actrice assassinée. Ce surnom fait écho au film de George Marshall Le Dahlia Bleu qui était sorti un an plus tôt sur les écrans (avec Alan Ladd et Veronica Lake). James Ellroy a écrit son roman dans les années 80.

5 juillet 2008

Hold your man (1933) de Sam Wood

Titre français (Belgique) : « Dans tes bras »

Hold your manElle :
(pas vu)

Lui :
Cette histoire d’escroc à la petite semaine et de sa petite amie a été écrite par Anita Loos (l’auteur du livre Gentlemen prefer blondes, Les hommes préfèrent les blondes) spécialement pour le couple Clark Gable et Jean Harlow, tous deux en pleine ascension. Le début du film est réussi car si l’histoire est assez banale, les dialogues sont quand à eux particulièrement enlevés : les répliques de Jean Harlow ne semblent jamais s’arrêter de fuser avec une beaucoup d’humour et de tac au tac. Hold your man La première moitié de Hold your Man est donc de la meilleure veine et le couple de jeunes stars tient vraiment ses promesses pour notre plus grand plaisir. Hélas, l’histoire s’enlise quelque peu quand le film change de registre et abandonne le terrain de la comédie. L’idée était probablement de donner une dimension plus dramatique et complexe à ces deux acteurs mais le résultat n’est pas vraiment convaincant.
Note : 3 eacute;toiles

Acteurs: Jean Harlow, Clark Gable
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2 juillet 2008

Rush hour (1998) de Brett Ratner

Rush HourElle :
(pas vu)

Lui :
(En bref) Divertissant. Alors que j’attendais un film allourdi par le jeu excessif de ce tandem d’acteurs, j’ai en fait trouvé un film intelligemment équilibré, à l’humour bien dosé, sans prétention certes mais qui fait passer un bon moment.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Jackie Chan, Chris Tucker
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27 juin 2008

Chercheuses d’or (1933) de Mervyn LeRoy

Titre original : « Gold Diggers of 1933 »

”ChercheusesElle :
(pas vu)

Lui :
Précisons d’emblée que Chercheuses d’Or n’a rien à voir avec la ruée vers l’or… Non, le terme Gold Digger désigne familièrement une aventurière. Trois jeunes femmes artistes de music-hall trouvent enfin du travail dans un nouveau show. Un concours de circonstances va les faire rencontrer des hommes de la haute société. Chercheuses d’Or s’inscrit dans la lignée de 42e Rue (où Mervyn LeRoy, malade, fut remplacé par Lloyd Bacon) c’est-à-dire de comédies musicales d’un nouveau genre : dans une Amérique ébranlée par la Grande Dépression, le public désirait voir des comédies avec un contenu plus ancré dans la réalité. Chercheuses d’Or n’est pas une comédie musicale à part entière (il n’y a que 4 numéros musicaux) mais plutôt une comédie avec les difficultés économiques de la Dépression en toile de fond. ”ChercheusesLe dernier numéro musical, « Remember my forgotten man » traite même sans équivoque et de manière très directe de la guerre et du chômage. Même si elle ne semble pas totalement aboutie, la satire sociale est aussi bien présente dans ce face à face entre haute et basse société. Mais l’ensemble reste (ou semble rester) dans une tonalité légère et libre, voire libertine : cet équilibre subtil est la grande réussite de Chercheuses d’Or qui est un film très facile et plaisant. Encore plus nettement que dans 42e Rue, Busby Berkeley montre son inventivité dans la chorégraphie des ballets, franchement époustouflants, s’inscrivant parmi les meilleurs du genre.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Warren William, Joan Blondell, Aline MacMahon, Ruby Keeler, Dick Powell, Ginger Rogers
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Les 4 ballets musicaux de Chercheuses d’Or 1933 signés Busby Berkeley :
We’re in the money (chanté par Ginger Rogers) en ouverture, très beau jeu avec de grosses pièces d’or,
Pettin’ in the park, étonnamment audacieux et érotique (nous sommes juste avant la généralisation du Code Hays et de sa censure) avec une fantastique scène avec les ballons,
The Shadow Waltz, l’un des ballets les plus célèbres de Busby Berkeley, avec ses violons blancs lumineux, une merveille…
Remember my forgotten man, le plus sombre et réaliste mais aussi le plus puissant, parlant du chômage des soldats de retour de la Grande Guerre.

Du fait du grand succès du film, il y eut également :
Gold Diggers of 1935 par Busby Berkeley (1935)
Gold Diggers of 1937 de Lloyd Bacon et Buby Berkeley (1936)
Gold Diggers in Paris de Ray Enright (1938)
mais le Gold Diggers of 1933 reste le plus réussi et le plus marquant.

16 juin 2008

Inland Empire (2006) de David Lynch

Inland EmpireElle :
Très mal à l’aise, j’ai abandonné à mi-parcours cette expérience vers l’irrationnel et cette plongée en abîme dans les tourments de Laura Dern. Le manque de fil conducteur et de construction apparente est ici vraiment déroutant, le scénario de ce film tourné en DV ayant été écrit au fur et à mesure du tournage. J’ai préféré de loin Mulholland Drive, beaucoup plus facile d’abord.
Note : pas d'étoiles

Lui :
Il ne faut surtout pas chercher de fil conducteur à Inland Empire ni d’explication dans le sens classique du terme. David Lynch a pour habitude de ne jamais parler du sens de ses films et cela fait habituellement partie de l’aura qui en émane. Inland Empire ne fait pas exception, loin de là… Le film se présente comme une série de divagations et de troubles qui traversent la tête d’une actrice tourmentée, un exercice de style pour David Lynch qui l’a entièrement tourné sans scénario écrit à l’avance et avec des moyens très légers (notamment une Sony PD-150, une simple caméra DV à 5000 €). Cette caméra lui donne une liberté énorme et il se laisse aller à expérimenter à loisir pour créer un climat assez lourd et oppressant dans lequel il faut accepter se laisser happer sans contrepartie. Très bien mais la question est de savoir si au final le film se révèle intéressant… Pour moi la réponse est franchement non. Le voyage que Lynch nous propose avec Inland Empire est long et passablement éprouvant ; je dois avouer m’être forcé pour rester jusqu’au bout. Je n’ai pas ressenti le besoin d’aller lire des tentatives d’interprétation du film comme cela avait été le cas pour Mulholland Drive. C’est une expérience qui va explorer certaines limites.
Note : 2 étoiles

Acteurs: Laura Dern, Jeremy Irons, Justin Theroux, Harry Dean Stanton
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15 juin 2008

My Blueberry Nights (2007) de Wong Kar-wai

My Blueberry NightsElle :
Dans ce premier film tourné exclusivement avec des acteurs américains, Wong Kar-wai se montre au sommet de son art puisqu’il parvient à fusionner l’esthétisme de son cinéma avec la trame émouvante de son scénario. On nage en plein éblouissement visuel, en totale volupté et mélancolie tandis que son personnage principal interprété par Norah Jones part en quête d’elle-même à travers l’Amérique suite à une rupture sentimentale. Ses rencontres lui révèlent des histoires plus fortes et tragiques que la sienne et lui font prendre conscience de sa véritable personnalité. Elles ont toutes lieu dans ces bars de nuit déserts aux éclairages diffus et colorés. Montage époustouflant, beaux éclairages, palette de teintes primaires subtiles, compositions élaborées, effets de flous et d’accélérés, jeux de reflets, de plans, de lettrages et de graphismes dans les vitrines et les rideaux pour montrer la solitude et l’enfermement. Wong Kar-wai contrairement à ses films précédents apporte une touche positive et une lueur d’espoir dans le destin de ses personnages. L’atmosphère et le scénario ont parfois des parfums de Wim Wenders et de David Lynch. La belle bande son de Ry Cooder, Cat Power et Norah Jones participe à cette ambiance envoûtante.
Note : 5 étoiles

Lui :
My Blueberry Nights est le premier film américain du réalisateur hongkongais Wong Kar-wai qui prend un certain risque en bâtissant tout son film autour de Norah Jones, que l’on connaît plus en tant que chanteuse qu’en tant qu’actrice… Comme pour beaucoup de ses autres films, Wong Kar-wai place plusieurs histoires dans My Blueberry Nights, quatre histoires que va traverser son héroïne qui sort elle-même d’une rupture douloureuse. L’ambiance générale du film nous rappelle celle des films de Wim Wenders. La plupart des scènes se situent la nuit dans un bar, le plus souvent en dialogue, à deux personnes donc : Wong Kar-wai parvient à nous mettre très près de ses personnages, avec peu d’interférences du monde environnant, une sorte d’intimité que l’on a plus coutume de trouver au théâtre qu’au cinéma. La patte de Wong Kar-wai se montre aussi beaucoup sur la forme, avec ses compositions d’image très étudiées et ses trouvailles visuelles que l’on peut trouver trop ostensibles si l’on en croit les commentaires (généralement assez mauvais) de la Critique. Les cinq acteurs principaux font une très belle prestation avec une mention pour Natalie Portman qui montre, une fois de plus, la multiformité de son talent.
Note : 5 étoiles

Acteurs: Norah Jones, Jude Law, Natalie Portman, David Strathairn, Rachel Weisz
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14 juin 2008

Casino Royale (2006) de Martin Campbell

”CasinoElle :
(pas vu)

Lui :
Nous sommes vraiment dans une époque qui aime casser les icônes. Donc fini le James Bond charmeur et plein de style qui mettait ses attaquants hors d’état de nuire sans se départir de son flegme britannique, le James Bond de Casino Royale est sec, impitoyable, court beaucoup (on ne comprend pas toujours après qui il court, mais il court vite), cogne dur et ne s’embarrasse pas de gadgets : il ne fait pas dans la dentelle et le macramé. Inévitable corollaire, l’ensemble est beaucoup plus violent, le générique donnant le ton en traçant des arabesques de sang. On peut d’ailleurs s’interroger sur cet étalage de violence dans une série qui était jusque là un divertissement ciblé grand public. Le scénario est assez confus et peu fourni, tout le film étant centré sur les scènes d’actions et une interminable partie de poker dont (je dois bien l’avouer) l’enjeu m’a quelque peu échappé. En voulant dépoussiérer le personnage, les producteurs de la série lui ont enlevé une grande partie de sa spécificité et Casino Royale n’est rien de plus qu’un film d’action comme un autre.
Note : 1 étoiles

Acteurs: Daniel Craig, Eva Green, Mads Mikkelsen, Judi Dench
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Il existait déjà un film intitulé Casino Royale, film parodique des aventures de James Bond, signé par 5 réalisateurs dont John Huston (1967).

13 juin 2008

Silent running (1971) de Douglas Trumbull

Titre canadien : « Et la terre survivra »

Silent runningElle :
(pas vu)

Lui :
Douglas Trumbull est l’un des créateurs des effets spéciaux de 2001, Odyssée de l’espace (on lui doit notamment les fantastiques effets psychédéliques du voyage supraluminique de la fin du film). Silent Running est pour lui l’occasion d’utiliser un certain nombre de techniques qu’il avait développées pour 2001 mais qui ne furent pas utilisées. Son film est toutefois bien plus que cela puisqu’il porte en lui une fable écologique assez forte et qui paraît tout aussi actuelle de nos jours. Nous sommes à bord d’un gigantesque vaisseau qui glisse dans l’espace à la façon de 2001… mais le dit-vaisseau porte de vastes plateaux où quelques chercheurs tentent de recréer les forêts qui ont été supprimées par l’homme de la surface de la Terre. La décision vient d’être prise de stopper l’expérience car pas assez rentable… Le propos de Silent Running s’inscrit donc tout à fait dans son époque, le tout début des années 70, mais a des résonances en notre troisième millénaire car il soulève des questions qui, si elles n’ont pas de dimension spirituelle comme 2001, n’en sont pas moins persistantes : pas d’Etre Supérieur, ni de robots qui se retourne contre l’homme dans Silent Running ; non, l’homme maîtrise la technique, les robots sont des gentils compagnons patauds et légèrement anthropoïdes (ils sont toutefois présentés comme porteurs d’avenir) mais celui qui peut causer sa perte est l’homme lui-même. En ce sens, il soulève des questions bien plus pragmatiques que 2001… De façon étonnante, l’humanité est surtout présente dans le film par la bande sonore : quelques très belles chansons de Joan Baez créent un contraste étonnant avec les images. Le budget fut très réduit (1) ce qui ne l’empêche pas de comporter quelques scènes visuellement efficaces à base de grandes maquettes. Le film n’eut hélas que très peu de succès à l’époque, il fallut même attendre 1975 pour qu’il sorte en France. A noter que l’un des co-scénariste est Michael Cimino.
Note : 4 eacute;toiles

Acteurs: Bruce Dern, Cliff Potts, Ron Rifkin, Jesse Vint
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Note : Le titre Et la terre survivra (notez l’absence de majuscule qui change le sens et traduit bien le propos du film) est au départ le titre canadien mais a aussi été quelquefois utilisé en France.

(1) Après le succès d’Easy Rider en 1969, Les Studios Universal décidèrent de lancer plusieurs projets de style cinéma indépendant avec un petit buget (1 million de dollars) : Silent Running est l’un d’entre eux, les autres étant : L’homme sans frontière de Peter Fonda (1971), The Last Movie de Denis Hopper (1971), Taking Off de Milos Forman (1971) and American Graffiti de Geoges Lucas (1973).

10 juin 2008

La momie (1999) de Stephen Sommers

Titre original : The mummy

GabrielleElle :
(En bref) Ce film m’a semblé bien médiocre avec un scénario simplet qui n’est qu’un prétexte à une suite d’effets spéciaux. Où est donc la magie de l’Egypte et de ses Rois? La seule merveille est la scène de 30 secondes du début du film où l’on survole la Ville de Thèbes au temps des pharaons.
Note : 1 étoiles

Lui :
(En bref) La Momie donne l’impression que l’on a voulu reprendre la formule qui avait fait le succès des Aventuriers de l’Arche Perdue… On en est loin. La magie des films anciens sur les momies n’est pas là non plus. Le scénario est assez maigre et il ne nous reste qu’une succession d’effets spéciaux.
Note : 2 étoiles

Acteurs: Brendan Fraser, Rachel Weisz, John Hannah
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9 juin 2008

Je suis un aventurier (1955) de Anthony Mann

Titre original : « The far country »

Je suis un aventurierElle :
(pas vu)

Lui :
Je suis un aventurier fait partie des plus beaux westerns du cinéma américain. Comme souvent le titre français paraît bien stupide par rapport au titre original The Far Country qui, lui, évoque parfaitement le contenu réel du film : nous sommes en Alaska et au Canada, à l’époque de la fièvre de l’or, un univers qui évoque celui des livres de Jack London. Anthony Mann traite magistralement du passage de la conscience individualiste d’un cow-boy sans attache (James Stewart) à une vision communautaire et solidaire, le passage à la civilisation en quelque sorte. Je suis un aventurier Il le fait en entremêlant dans une histoire, qui peut paraître simple à première vue, beaucoup de thèmes pour créer un récit fort qui se déroule parfaitement avec une tension assez constante et aucun temps mort. James Stewart est un acteur qu’il connaît bien (entre 1950 et 55, il a tourné 8 films avec lui dont 5 westerns) et qui imprime beaucoup de force à ce personnage qui finit par se découvrir un sens des responsabilités. A ses côtés, pas de grandes vedettes mais une pléiade de bons acteurs qui assurent de solides seconds rôles. Non décidemment, Je suis un aventurier est un film bien plus important que son titre français ne pourrait le laissait supposer…
Note : 4 étoiles

Acteurs: James Stewart, Walter Brennan, Ruth Roman, John McIntire, Corinne Calvet
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Les 5 (superbes) westerns d’Anthony Mann avec James Stewart :
Winchester ‘73 (1950) Winchester 73
Bend of the river (1952) Les affameurs
The Naked Spur (1953) L’appât
The Far Country (1955) Je suis un aventurier
The Man from Laramie (1955) L’homme de la plaine