15 août 2010

Appaloosa (2008) de Ed Harris

AppaloosaLui :
Dans le grand Ouest de la fin du XIXe siècle, la petite ville d’Appaloosa est terrorisée par les hommes d’un ranch voisin. Les notables engagent un marshal réputé et son adjoint pour rétablir la loi. L’arrivée d’une jeune veuve ne va pas simplifier les choses. On l’aura compris, Appaloosa n’est pas remarquable par son originalité, il l’est plutôt par son classicisme et par la force de ses deux personnages principaux. Pour sa seconde réalisation, Ed Harris sait trouver l’équilibre parfait et met en place une atmosphère forte en utilisant avec dosage les canons du western. Le rythme est joliment lent avec une histoire simple qui se déroule implacablement. Ed Harris et Viggo Mortensen forme un duo très soudé qui transmet sa cohésion au film. Belle photographie. Appaloosa est un beau western classique, dans le meilleur sens du terme.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Ed Harris, Viggo Mortensen, Renée Zellweger, Jeremy Irons
Voir la fiche du film et la filmographie de Ed Harris sur le site IMDB.

Voir les autres films de Ed Harris chroniqués sur ce blog…

Remarques :
* Appaloosa est aussi le nom d’une race de chevaux de selle, reconnaissables à leur robe tachetée.
* Ed Harris ne fait pas que jouer, diriger et scénariser : il a co-écrit et interprète lui-même l’une des chansons du film (la seconde du générique, juste après Tom Petty…)
* Le rôle du juge est interprété par Bob L. Harris, le père d’Ed Harris.

9 août 2010

La grande horloge (1948) de John Farrow

Titre original : « The Big Clock »

La grande horlogeLui :
Le rédacteur en chef d’un journal d’enquêtes policières se retrouve recherché pour un méfait qu’il n’a pas commis. Son journal ayant pour habitude de tout faire pour trouver les coupables avant la police, il se retrouve ainsi à mener une chasse à l’homme contre lui-même… tout en s’efforçant de confondre le vrai coupable. Le spectateur de La Grande Horloge sait, dès les premières minutes, que le héros va se retrouver injustement traqué, donc le suspense n’est pas là. La plus grande partie du film est un flashback : au départ, on se demande donc de quoi il va être accusé et ensuite on voit l’étau se refermer inexorablement sur lui. Solidement construit, le film voit son rythme s’accélérer sans cesse. La mise en scène est techniquement parfaite : une grande partie se déroule au sein d’un grand building de bureaux et de nombreux travelings sont de véritables prouesses techniques (1). Le film est aussi servi par l’excellente interprétation de Charles Laughton et de Ray Milland, tout comme par de très bons seconds rôles (2). On notera une certaine critique sous-jacente du monde du travail dont le symbole de la déshumanisation est cette grande horloge mécanique qui semble tout régir et ce magnat de presse qui vire les gens pour la moindre peccadille. Mais, avant tout,  La Grande Horloge est un très bon film noir, un suspense psychologique qui sait nous tenir en haleine.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Ray Milland, Charles Laughton, Maureen O’Sullivan, George Macready, Rita Johnson, Elsa Lanchester
Voir la fiche du film et la filmographie de John Farrow sur le site IMDB.

Remarques :
(1) Le tout premier plan de La Grande Horloge est époustouflant : nous sommes face à un très grand building, la caméra se rapproche pour faire un panoramique de haut en bas puis pénètre par une des fenêtres pour enchaîner avec un plan de Ray Milland qui se déplace furtivement dans un couloir. Tout cela en un seul mouvement ininterrompu et aucun raccord visible !
Autre plan étonnant, toujours au tout début du film : la caméra est placée au fond de la cabine d’un ascenseur et nous voyons les portes s’ouvrir 4 ou 5 fois, chaque « étage » ayant un décor totalement différent des autres et tout cela sans aucun raccord !
(2) Le film est en partie, une affaire de famille : Maureen O’Sullivan est la femme de John Farrow et Elsa Lanchester (l’artiste excentrique dans le film) est la femme de Charles Laughton.
A noter au passage que John Farrow est le père de Mia Farrow.

Remake :
Sens Unique (No way out) de Roger Donaldson (1987), avec Kevin Costner et Gene Hackman, dont l’intrigue s’est déplacée dans le monde de la politique.

7 août 2010

Walkyrie (2008) de Bryan Singer

Titre original : « Valkyrie »

WalkyrieLui :
Walkyrie met en scène l’ultime attentat contre Adolf Hitler, celui qui a été le plus proche de la réussite, le Complot des Généraux de juillet 1944. Grosse production hollywoodienne, le film de Bryan Singer s’attache à en faire une reconstitution minutieuse et assez fidèle, s’efforçant à restituer les moindres détails visibles mais restant en surface du sujet. En faisant l’impasse sur les motivations profondes des participants au complot, le film se révèle en conséquence assez confus dans sa mise en place. Il s’attarde ensuite longuement sur le déroulement des opérations ce qui lui permet de se présenter comme un film de divertissement/action.
Note : 2 étoiles

Acteurs: Tom Cruise, Kenneth Branagh, Bill Nighy, Tom Wilkinson, Carice van Houten, Terence Stamp
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Remarques :
Le choix de Tom Cruise pour interpréter le héros de ce film, le Colonel von Stauffenberg, a suscité une importante polémique en Allemagne et ailleurs : l’acteur est en effet connu pour son appartenance à l’Eglise de Scientologie, officiellement considérée comme une secte en Allemagne (ce qui n’est, rappelons-le, pas le cas en France). Le propre fils du Colonel a déclaré : « Il m’est désagréable qu’un scientologue notoire joue le rôle de mon père ». Tom Cruise est également producteur du film.

1 août 2010

La captive aux yeux clairs (1952) de Howard Hawks

Titre original : « The big sky »
Autre titre français : « Les hommes de l’Ouest »

La captive aux yeux clairsLui :
En 1832, un groupe de trappeurs et de commerçants remonte le fleuve Missouri. Ils veulent aller plus loin, là où personne n’est encore allé, jusqu’à un village indien où ils pensent être bien accueillis : ils ont avec eux la fille du chef indien qui désire rentrer dans son village…
La Captive aux yeux clairs est le deuxième des trois grands westerns tournés par Howard Hawks, réalisateur de génie touche-à-tout. Comme pour le précédent, La Rivière Rouge, il s’agit d’une histoire de pionniers mais aussi (et surtout) une histoire d’amitié forte de deux hommes, amitié ébranlée par l’amour de la même femme. Filmé très sobrement dans des décors naturels, le film est très riche ; le scénario se déroule parfaitement, sans aucun temps mort, nous captivant avec ce subtil mélange de tension et d’humour, d’aventures et de romance. Tout semble à sa place, parfaitement dosé pour créer une atmosphère naturellement forte. Production assez couteuse, La Captive aux yeux clairs ne fut pas vraiment un succès commercial à son époque. Vu aujourd’hui, il apparaît comme l’un de ces films très complets sur lesquels le temps n’a pas de prise.
Note : 5 étoiles

Acteurs: Kirk Douglas, Dewey Martin, Elizabeth Threatt, Arthur Hunnicutt, Buddy Baer, Steven Geray
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Remarques :
1) A sa sortie, le film durait 140 minutes. Quelques jours plus tard, RKO pratiquait des coupes pour ramener la durée à 122 minutes, c’est cette version qui a été exploitée. D’après Hawks, le public appréciait beaucoup plus la version longue. Les éditions DVD à 2 disques comportent les deux versions.
2) La belle « captive » est interprétée par Elizabeth Threatt, jeune mannequin de père anglais et de mère Cherokee. Malgré sa belle prestation, ce sera son unique film.
3) Bizarrement, Howard Hawks n’appréciait guère ce film. Il en parlait peu et a juste fait part de ses regrets d’avoir choisi Kirk Douglas qui, selon lui, n’est pas parvenu à exprimer les sentiments de forte amitié qu’il souhaitait. Son premier choix était un duo composé de Marlon Brando et Robert Mitchum.
4) Ayant souvent affirmé que tout sujet, toute scène peut être tournée en comédie, Howard Hawks en fait ici la démonstration : il réussit à traiter en comédie la scène d’amputation d’un doigt ! (A noter que cette scène était prévue au départ pour La Rivière Rouge mais John Wayne aurait refusé de la tourner).

30 juillet 2010

Watchmen – Les gardiens (2009) de Zack Snyder

Titre original : « Watchmen »

Watchmen - Les gardiensLui :
Watchmen est adapté d’une série de bande dessinée du même nom (Les Gardiens en français) créée dans les années quatre-vingts par Alan Moore et Dave Gibbons. Nous sommes dans une réalité alternative où des super-héros combattent le crime mais aussi modifient l’Histoire. En aidant l’Amérique à gagner la guerre du Vietnam, ils ont permis à Nixon de rester sur son siège pendant de longues années. Mais à l’époque où se déroule cette histoire, les héros sont fatigués, déroutés par le dénigrement dont ils sont l’objet et par le mystérieux assassinat de l’un d’entre eux. Watchmen est une histoire particulièrement originale et inventive : si on peut la trouver quelque peu pontifiante par moments, elle ne sombre jamais dans la facilité, cassant plutôt les codes le plus souvent. Elle est aussi joliment complexe. Cette inventivité se retrouve dans les images, le film de Zack Snyder ne fait aucun abus du côté des scènes d’action ou des effets spéciaux qui sont très bien intégrés, créant de très belles images. Excellente musique. Loin de la routine des films de super-héros, Watchmen fait montre de beaucoup d’inventivité et de personnalité.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Malin Åkerman, Billy Crudup, Matthew Goode, Jackie Earle Haley, Jeffrey Dean Morgan, Patrick Wilson, Carla Gugino
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Remarques :
Terry Gilliam a eu le projet d’adapter Watchmen au cinéma à la fin des années quatre-vingts mais le projet s’est révélé beaucoup trop vaste pour l’époque.

25 juillet 2010

À la hauteur! (1930) de Clyde Bruckman

Titre original : « Feet First »

À la hauteur!Lui :
Pour son deuxième film parlant, Harold Lloyd tente de reprendre le thème qui avait si bien fonctionné en muet avec Safety Last : le vertige des hauteurs. De la même façon que pour son prédécesseur, le dernier tiers de Feet First voit donc Harold Lloyd en situation périlleuse, accroché à grande hauteur sur une façade de building où il lui arrive les pires choses. L’inventivité est excellente car, par rapport à Safety Last, toutes les situations et embûches sont nouvelles. Aucune répétition. L’heure qui précède ce passage terrorisant est plus classique avec de bonnes trouvailles de situations et de gags. Alors pourquoi Feet First n’a-t-il eu que peu de succès? À la hauteur! Tout simplement à cause du son… La présence du son rend la scène de l’escalade terriblement plus réaliste : entendre Harold Lloyd crier désespérément pour appeler de l’aide a gommé tout l’aspect comique et le public a trouvé la situation trop dramatique (1). C’est dommage car cette partie spectaculaire est remarquable au niveau des enchaînements et constitue un véritable exploit acrobatique (2). Malgré ce demi-succès, on pourra noter que, parmi les trois grands comiques du muet (Chaplin, Keaton, Lloyd), Harold Lloyd est celui qui a le plus rapidement pris le virage du parlant : si beaucoup de gags restent visuels, Lloyd sait aussi s’appuyer sur les dialogues ou sur les bruitages.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Harold Lloyd, Barbara Kent, Noah Young, Willie Best
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Feet First (1) Dans son livre, Annette d’Agostino Lloyd rapporte qu’un exploitant de salles berlinois de l’époque avait trouvé la parade : au début de la scène de l’escalade, il coupait tout simplement le son. Et cela marchait, le public aimait beaucoup plus le film !
(2) Il faut rappeler que toutes les scènes sont réalisées sans incrustation (sauf les deux dernières secondes, la chute) et que Harold Lloyd n’avait que trois doigts valides à la main droite !

Remarques :
Le film a été tourné sur South Broadway, en contruisant des fausses facades sur le toit d’immeubles. La partie basse a été tournée au niveau du 1001 South Broadway. On voit bien l’enseigne de l’United Artists Theater qui est au 939. Juste à côté se trouve le Western Costume Building, au sommet duquel Laurel et Hardy ont tourné le film Liberty, un an auparavant et dans lequel on peut voir le toit (en triangle) utilisé par Harold Lloyd.

Harold Lloyd n’a finalement tourné que 5 films (sur plus de 200) où il joue avec le vertige des hauteurs :
Look out Below (1919), court métrage d’1 bobine
High and dizzy (1920), court métrage de 2 bobines
Never Weaken (1921), court métrage de 3 bobines
Safety Last! (1923), long métrage (avec la fameuse scène de l’horloge)
Feet First (1930), long métrage (parlant)

24 juillet 2010

Duplicity (2009) de Tony Gilroy

DuplicityLui :
Après avoir démissionné, deux anciens agents secrets se retrouvent dans le monde des affaires où l’espionnage industriel fait des ravages. Tout le monde ment, d’où le titre : Duplicity. Malgré une construction originale (que certains spectateurs pourront toutefois trouver inutilement confuse), le film ne parvient pas vraiment à nous passionner. Faut-il accuser le manque de rythme ou le scénario guère palpitant ? Probablement mais son défaut majeur est certainement de trop miser sur son couple d’acteurs, deux stars bien en vue, pour chercher le succès commercial. Ils sont certes tous deux charmants mais cela ne suffit pas. Le film n’est pas sans bons moments, surtout dans les joutes verbales entre nos deux tourtereaux, mais ils sont trop rares. Duplicity ne restera sans doute pas longtemps dans nos esprits. Cette tentative de transposer le film d’espionnage sur le terrain industriel n’est guère convaincante.
Note : 2 étoiles

Acteurs: Clive Owen, Julia Roberts, Tom Wilkinson, Paul Giamatti
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23 juillet 2010

Présumé coupable (2009) de Peter Hyams

Titre original : « Beyond a reasonable doubt »

Beyond a Reasonable DoubtLui :
Persuadé que le brillant procureur Hunter fabrique des pièces à conviction pour gagner ses procès, un jeune journaliste décide de se laisser accuser d’un meurtre pour le piéger et le confondre. Présumé Coupable est le remake du très beau film de Fritz Lang L’invraisemblable vérité (1956), remake qui reste bien loin de son modèle. Le scénario se déroule ici assez laborieusement, les dialogues sont pauvres et l’interprétation reste distante et froide. L’ensemble n’est donc guère convaincant… tout devient anecdotique y compris la fin : elle avait une portée particulièrement profonde dans le film de Fritz Lang, elle est ici anodine et fade (il faut aussi préciser que nous sommes alors impatients de voir le mot « fin » !). Film sans grande ambition, Présumé Coupable n’est pas sorti en salles en France et on comprend aisément pourquoi.
Note : 1 étoile

Acteurs: Jesse Metcalfe, Amber Tamblyn, Michael Douglas, Joel Moore, Orlando Jones
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Lire nos commentaires sur l’original de Fritz Lang : L’invraisemblable vérité (1956) avec Dana Andrews…

18 juillet 2010

La baronne de minuit (1939) de Mitchell Leisen

Titre original : « Midnight »

La baronne de minuitLui :
Une aventurière, danseuse de revue à ses heures, (Claudette Colbert) arrive à Paris par le train de Monte Carlo, vêtue d’une robe du soir lamée pour tout bagage. Elle est d’abord aidée par un chauffeur de taxi (Don Ameche) puis remarquée par un quadragénaire mondain (John Barrymore) qui va lui faire une surprenante proposition. Tel est le point de départ de La Baronne de Minuit, une comédie dont le scénario se développe de façon absolument éblouissante : l’histoire rebondit sans cesse et, loin de s’essouffler, devient de plus en plus surprenante. Aucun temps mort. Que le scénario soit une petite merveille n’est guère étonnant quand on sait qu’il est signé par le tandem Charles Brackett / Billy Wilder et l’on sent déjà l’influence de Lubitsch sur le futur réalisateur (1). Claudette Colbert est particulièrement à son aise dans son personnage et c’est un plaisir de voir John Barrymore dans l’un de ses derniers rôles, l’un des plus drôles de sa carrière. Si le film rencontra un assez grand succès à sa sortie, il est un peu oublié aujourd’hui. C’est dommage. Certes Mitchell Leisen n’est pas à ranger parmi les plus grands réalisateurs mais, grâce à son scénario et son interprétation enlevée, La Baronne de Minuit fait partie des meilleures comédies américaines des années trente. Une petite merveille.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Claudette Colbert, Don Ameche, John Barrymore, Francis Lederer, Mary Astor, Rex O’Malley
Voir la fiche du film et la filmographie de Mitchell Leisen sur le site IMDB.

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(1) Billy Wilder et Charles Brackett ont écrit ensemble une petite dizaine de scénarios pour la Paramount entre 1938 et 1940, dont deux pour Lubitsch (La huitième femme de Barbe-Bleue et l’admirable Ninotchka). Bien qu’assez différents, ils ont formé un tandem qui a vraiment parfaitement fonctionné.

17 juillet 2010

Les comédiens (1967) de Peter Glenville

Titre original : « The Comedians »

Les comédiensLui :
Basé sur un roman de Graham Greene qui en a assuré lui-même la transposition, Les Comédiens nous plonge dans l’Haïti de Duvallier et de ses sinistres Tontons Macoutes. Un anglais, patron d’un bel hôtel sans clients, tente avec quelques occidentaux de passer entre les gouttes et de rester apolitique. Le titre du film prête un peu à confusion : en fait, il caractérise la faculté de ces personnages de mentir à leur entourage par jeu social, sentimental ou politique. Il ne fait nul doute que les qualités médiatiques du couple Taylor/Burton aient motivé les producteurs américains mais le film, d’esprit plutôt anglais, n’est pas sans intérêt. Il est porté par la belle interprétation de Richard Burton, qui manifeste, comme toujours, une très forte présence à l’écran. Il est soutenu par de solides seconds rôles, remarquablement tenus par des acteurs comme Alec Guinness, Peter Ustinov ou encore Lillian Gish. Petit plus : le film présente aujourd’hui un certain intérêt historique.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Richard Burton, Elizabeth Taylor, Alec Guinness, Peter Ustinov, Paul Ford, Lillian Gish
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