6 mars 2011

Les sept femmes de Barbe-Rousse (1954) de Stanley Donen

Titre original : « Seven brides for seven brothers »

Les sept femmes de Barbe-RousseLui :
Quand Milly arrive à la ferme de son mari bucheron, elle découvre que celui-ci a six frères, aux manières plutôt rustres. Elle va les civiliser afin qu’ils puissent, eux aussi, trouver une femme… L’originalité de la comédie musicale Les Sept Femmes de Barbe-Rousse n’est pas à rechercher du côté de son scénario : artificiel, convenu, souvent laborieux, ce n’est pas lui qui peut déclencher l’enthousiasme, loin de là. En revanche, Stanley Donen est très novateur dans le traitement, en mettant en scène des numéros musicaux dansés très énergiques. Cette danse très acrobatique est très présente dans la scène la plus marquante du film : la construction de la grange au village. Le film vaut la peine d’être vu, ne serait-ce que pour cette longue scène hautement dynamique, chorégraphiée par Michael Kidd. Les Sept Femmes de Barbe-Rousse n’est pas une adaptation de comédie de Broadway mais a été écrit pour le cinéma (on peut toutefois le voir comme une très libre adaptation de l’enlèvement des Sabines). Les sept femmes de Barbe-Rousse Stanley Donen a du travailler avec un budget très réduit et cela se voit aux décors ; la MGM avait préféré tout misé sur Brigadoon. Le public pensa différemment : le film de Stanley Donen devint l’un des plus grands succès du studio. Il a en tous cas ouvert la voie à un autre style de comédie musicale, reposant sur des chorégraphies dynamiques et pleines d’énergie.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Howard Keel, Jane Powell, Jeff Richards, Russ Tamblyn, Tommy Rall
Voir la fiche du film et la filmographie de Stanley Donen sur le site IMDB.
Voir les autres films de Stanley Donen chroniqués sur ce blog…

Remarques :
* Les Sept Femmes de Barbe-Rousse fut le premier film tourné en Cinémascope par la MGM. La compagnie craignant que tous les exploitants ne soient équipés, deux versions furent tournées : cinémascope (2.55 :1) le matin et normale (1.85 :1) l’après-midi. Stanley Donen a affirmé que la version « normale » n’a jamais été utilisée, d’autres sources disent qu’elle a servi lors de passages à la télévision.

Les sept femmes de Barbe-Rousse * Les Sept Femmes de Barbe-Rousse a été tourné en Anscocolor, procédé de pellicule couleur dérivé de l’Agfa Color et mis au point pendant la seconde Guerre mondiale aux Etats-Unis (la branche américaine d’Agfa ayant alors été renommée Ansco). Ce procédé donne des couleurs assez pétantes : les affiches annoncent « in blushing colors » (couleurs éclatantes de rouge) ou encore « in gayest colors » (les couleurs les plus gaies). Seuls quelques films de la M.G.M. ont utilisé ce procédé : The Man on the Eiffel Tower (L’homme de la Tour Eiffel, 1949)(partiellement), The Wild North (Au pays de la peur) d’Andrew Marton (1951), Escape from Fort Bravo (Fort Bravo, 1953) de John Sturges, Kiss Me, Kate (Embrasse-moi, Chérie, 1953), Seven Brides for Seven Brothers (1954), Brigadoon (1954) et Lust for Life (La vie passionnée de Vincent van Gogh, 1956) plus un film d’United Artists : Stranger on horseback de Jacques Tourneur (1955).

3 mars 2011

Aller et retour (1935) de Wesley Ruggles

Titre original : « The Gilded Lily »

Aller et retourLui :
Quand Marilyn est une jeune femme qui rêve du grand amour. Elle finit par le rencontrer sous les traits de Charles, un anglais en réalité membre la famille royale, venue incognito à New York. Le journaliste Peter, ami de Marilyn et aussi secrètement amoureux, montre l’affaire en épingle. Marilyn devient célèbre… Aller et retour fait partie de ces films qui tentèrent de surfer sur le succès colossal (et inattendu) de New York-Miami (1). Les rôles sont inversés puisque Claudette Colbert joue ici le rôle d’un jeune secrétaire, simple et désintéressée. La comparaison entre les deux films n’est pas à l’avantage de celui-ci. Certes Wesley Ruggles n’a pas la brillance de Capra, sa mise en scène est moins vive, Aller et retourmoins rythmée mais c’est surtout au niveau des dialogues que la différence se fait sentir, bien plus ternes ici. Alors que le film de Capra semble doté d’une éternelle jeunesse, celui-ci paraît aujourd’hui plus convenu. Aller et Retour n’est pas sans quelques bonnes scènes cependant, notamment lors de son premier numéro de cabaret, assez hilarant. Le film rencontra un certain succès.
Note : 2 étoiles

Acteurs: Claudette Colbert, Fred MacMurray, Ray Milland, C. Aubrey Smith
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Aller et retour (1) La publicité de l’époque annonçait d’ailleurs : « Claudette Colbert dans le genre de rôle qui vous fait adorer New York-MiamiIt happened one night »). Comme on peut le constater, la publicité jouait aussi beaucoup sur la popularité et le glamour de Claudette Colbert. On peut d’ailleurs remarquer une certain similitude entre la robe ci-contre (que l’on voit 4 secondes 1/2 dans le film) et celle qu’elle porte dans Cléopâtre.

Remarques :
* Wesley Ruggles a fait un peu de figuration dans les films de Chaplin des années dix (Essanay) avant de passer à la réalisation.

* Homonyme (sans autre lien) :
The Gilded Lily de Robert Z. Leonard (1921) avec Mae Murray

2 mars 2011

Le prix de la loyauté (2008) de Gavin O’Connor

Titre original : « Pride and glory »

Le prix de la loyautéLui :
Un enquêteur de la police de New-York, membre d’une famille où tous les hommes sont policiers, recherche le responsable d’une fusillade où quatre agents ont trouvé la mort. Il va découvrir que des membres de la police sont mêlés à un trafic… Mêlant histoire de famille et policiers corrompus, Le Prix de la Loyauté rappelle furieusement par son sujet le film de James Gray, La nuit nous appartient. La comparaison s’arrête là car le film de Gavin O’Connor est loin d’en avoir l’ampleur, misant sur un réalisme encore plus marqué, les scènes rapides avec caméra à l’épaule, cherchant à générer un sentiment de jungle incontrôlable. Le traitement est assez proche de certaines séries TV. Sur ce sujet rebattu, le scénario n’apporte rien de nouveau.
Note : 1 étoile

Acteurs: Colin Farrell, Edward Norton, Jon Voight, Noah Emmerich, Jennifer Ehle, John Ortiz
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24 février 2011

Nick joue et gagne (1939) de W.S. Van Dyke

Titre original : « Another thin man »

Nick joue et gagneLui :
Une fois de plus, Nora et Nick Charles ne peuvent mener à bien leur projet de prendre quelques jours au calme (avec le petit Nickie et la chienne Asta) : un ex-associé du père de Nora les appelle car il est l’objet de menaces. Ils se rendent au manoir et trouve effectivement une situation au bord du drame… Nick, joue et gagne est le troisième film de la série des Thin Man. On ne retrouve pas ici toute la magie des deux premiers films, l’équilibre entre intrigue et comédie n’est plus là. Les dialogues sont bien moins vifs et n’ont que très rarement la brillance qui avait fait le succès de la série. Les gags et mots d’esprit semblent davantage routiniers, tout le monde semble moins enjoué. L’intrigue policière est un peu alambiquée voire peu crédible sur sa résolution. Le film reste agréable à regarder mais sans ce charme supplémentaire qui nous avait auparavant enthousiasmé.
Note : 3 étoiles

Acteurs: William Powell, Myrna Loy, Virginia Grey, Otto Kruger
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Remarques :
* William Powell avait arrêté de tourner après la mort prématurée en 1937 de l’actrice Jean Harlow avec laquelle il s’était fiancé. Jean Harlow avait 26 ans. William Powell fut très affecté par ce décès et Myrna Loy également car les deux actrices étaient devenues très amies. Another thin man est ainsi le premier film de William Powell après presque deux années d’interruption.
* Dashiell Hammett commençait à être fatigué des personnages qu’il avait créés. Comme le rapporte Jon Tuska, l’écrivain sera très heureux que la MGM fasse écrire les films ultérieurs par quelqu’un d’autre.
* Le succès de la série Thin Man était tel que beaucoup de copies ont fleuri à partir de 1936.

23 février 2011

Nick, Gentleman détective (1936) de W.S. Van Dyke

Titre original : « After the thin man »

Nick, Gentleman détectiveLui :
Alors qu’ils rentrent de voyage et aspirent au calme, Nora et Nick sont invités, pour le 31 décembre, par la tante riche et guindée de Nora. Le mari de la cousine de Nora a disparu et cette invitation est un prétexte pour demander à Nick de le retrouver. Il s’agit en réalité bien plus qu’une simple fugue et l’affaire va se révéler plus complexe que prévue… Deux ans après l’énorme succès de L’Introuvable (The thin man), la MGM décide de lui donner une suite. Dashiell Hammett est appelé pour écrire l’histoire de base et bien entendu le couple Myrna Loy / William Powell est reformé. Ce deuxième film se révèle plus travaillé et plus abouti que le premier : l’histoire est plus complexe, les situations plus inventives, les dialogues mieux finis, l’humour plus fin. Le rythme est soutenu, sans aucune faiblesse à mi-parcours. L’intrigue devient de plus en plus obscure au fur et à mesure que le film avance jusqu’au dénouement final qui est assez surprenant. Parmi les seconds rôles, on remarque la présence de James Stewart, grand acteur en devenir, ici dans l’un de ses premiers rôles. Très frais, très relevé, Nick, Gentleman Détective est incontestablement le meilleur de la série des Thin Man.
Note : 4 étoiles

Acteurs: William Powell, Myrna Loy, James Stewart, Elissa Landi, Sam Levene, Joseph Calleia
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Remarques :
* Le couple Loy / Powell fonctionnait si bien (et la MGM axait sa communication sur la grande entente entre les deux acteurs/personnages) qu’une bonne partie du public était persuadé que les deux acteurs étaient mari et femme. Il avait une grande confusion entre les acteurs et leurs personnages.
* En réalité, les rapports étaient un peu tendus. Myrna Loy était notamment mécontente du peu de scènes où elle apparaissait comparativement à William Powell. L’actrice avait d’ailleurs engagé dès 1935 une procédure pour tenter de casser son contrat avec la MGM.

22 février 2011

L’introuvable (1934) de W.S. Van Dyke

Titre original : « The thin man »

L'introuvableLui :
Pour son dernier roman policier, Dashiell Hammett adopte un ton plus léger, puisant en partie l’inspiration dans sa vie personnelle (1). Nick Charles est un ancien détective qui a épousé Nora, une riche héritière. Tous deux mènent une vie assez oisive, sorte de soirée mondaine permanente, toujours un verre à la main, faisant preuve d’un grand détachement et de désinvolture vis-à-vis de tout, y compris le danger. Presque sans avoir l’air d’y toucher, le gentleman-détective va résoudre une énigme difficile : retrouver un savant introuvable et démasquer son meurtrier. Le couple William Powell / Myrna Loy fonctionne à merveille, plein d’humour, de charme et de sensualité. Le casting n’était pas évident, Louis B. Mayer était contre ce choix, préférant cantonner Myrna Loy à des rôles d’orientales et Powell à des rôles plus sérieux. Van Dyke dut promettre de tout tourner en douze semaines (2). Les seconds rôles apportent beaucoup de substance et surtout d’humour L'introuvable avec des personnages très typés. L’Introuvable rencontra un grand succès : en ces années post-Dépression, cette comédie policière se déroulant dans un monde où semblait facile apportait une bouffée de légèreté et d’insouciance dont tout le monde avait besoin. Ce fut le premier d’une longue série de « Thin Man ».
Note : 4 étoiles

Acteurs: William Powell, Myrna Loy, Maureen O’Sullivan, Nat Pendleton, Minna Gombell, Porter Hall
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(1) Jon Tuska le souligne dans son excellent livre Détective in Hollywood (1978), Dashiell Hammett fréquentait alors très assidûment Lillian Hellman, qui présente bien des points communs avec la Nora de son livre. Elle a d’ailleurs introduit l’écrivain à une certaine oisiveté. Beaucoup pensent que Hammett n’aurait certainement pas arrêté d’écrire s’il n’avait pas rencontré Lillian Hellman.

L'introuvable (2) En réalité, il tourna tout en dix-huit semaines, ce qui est extrêmement rapide. Il avait parfois deux décors dans la même pièce, l’un face à la caméra, l’autre dans son dos. Quand la première scène était dans la boîte, tout le monde se retournait et on tournait une autre scène pendant que des techniciens démontaient le premier décor ! W.S. Van Dyke est réputé pour avoir été l’un des réalisateurs les plus rapides à tourner.

Voir aussi : ce site d’un collectionneur d’affiches de Thin Man

20 février 2011

Les noces rebelles (2008) de Sam Mendes

Titre original : « Revolutionary Road »

Les noces rebellesLui :
Après quelques années de mariage et deux enfants, Franck et April sont insatisfaits de leur vie, cette impression d’avoir manqué quelque chose, cette peur devant le vide sans espoir (« hopeless emptiness » très belle formule en anglais) de leur existence. Dans un sursaut, ils envisagent de tout plaquer et de partir vivre à Paris. C’est décidé, ils le feront dans quelques mois… Les Noces Rebelles est une belle réflexion sur la normalité et la façon dont elle broie les idéaux : cette jeune femme s’était faite une haute idée de l’homme qu’elle épousait, la réalité est toute différente. Sam Mendes met en scène cette histoire avec retenue. Un beau second rôle : présenté comme souffrant de maladie mentale, ce personnage est utilisé pour énoncer sans ménagement la vérité sur l’état de leur couple. Malgré une tête d’affiche racoleuse, Les Noces Rebelles se révèle assez profond et intense.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Leonardo DiCaprio, Kate Winslet, Kathy Bates, Michael Shannon, Kathryn Hahn, David Harbour
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19 février 2011

Matrimony’s speed limit (1913) de Alice Guy

Matrimony's Speed LimitLui :
(Muet, 10 mn à 18 im/sec = env. 14 mn à l’origine) Ruiné par une opération financière malheureuse, un jeune homme va annoncer à sa fiancée qu’il ne peut plus l’épouser. Celle-ci lui propose toutes ses économies pour se refaire mais il refuse. Elle imagine un stratagème subtil : elle lui fait parvenir un faux télégramme d’un notaire lui annonçant qu’il hérite d’une forte somme à condition d’être marié le jour même avant midi. Une course-poursuite commence… Cette base de scénario sera reprise plusieurs fois par la suite, on pense notamment à Buster Keaton et ses Fiancées en Folie. La comédie repose ici sur un bon jeu d’acteurs et un rythme qui s’accélère. Le lieu du mariage est assez original…
Note : 3 étoiles

Acteurs: Fraunie Fraunholz, Marian Swayne
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Note : On pourra noter le gag de la femme abordée vue de dos qui se révèle être noire au grand effarement du héros, gag révélateur du racisme ambiant de cette époque (au moins de la totale non-acceptation des mariages inter-raciaux qui seront illégaux jusqu’en 1948). On retrouve d’ailleurs ce type de gag chez Keaton ou chez Harold Llyod quelques années plus tard.

Remarque :
Ce film fait partie de la période américaine d’Alice Guy, la cinéaste ayant suivi son mari, l’anglais Herbert Blaché qui avait été énvoyé par Gaumont aux Etats-Unis en 1907. Après une interruption de trois ans pour mettre au monde une fille, Alice Guy-Blaché fonde sa propre compagnie de production, la Solax, en 1910 et tourne à nouveau des films. Elle connaitra une grande popularité. Des studios seront construit à Fort Lee, dans le New Jersey, en 1912 (le centre névralgique du cinéma était à Fort Lee à cette époque, avant de se déplacer à Hollywood quelques années plus tard). Après son divorce en 1922, Alice Guy reviendra en France.

19 février 2011

The pit and the pendulum (1913) de Alice Guy

The Pit and the Pendulum Lui :
(Muet, 10? mn à 18 im/sec = env. 14 mn à l’origine) Adaptation d’une nouvelle d’Edgar Poe, l’histoire de The pit and the pendulum commence par une scène champêtre où un amoureux est écarté sans ménagement par un rival. Sa vengeance va être assez terrifiante puisque nous sommes dans l’Espagne du début du XIXe siècle et qu’il va entrer dans un monastère de moines dissidents, adeptes de l’Inquisition. Une fois moine, il dépose chez son ancien rival un objet volé au monastère. Il parvient à faire ainsi à le faire arrêter ainsi que son ancienne dulcinée et les accuse de sorcellerie. Et… la seule copie qui subsiste (à la Library of Congress) s’arrête là, peu après sept minutes, mais on peut supposer qu’il va leur arriver le pire (le titre, « le puits et le pendule » ne laisse rien supposer de bon)(1). On peut estimer qu’il manque environ trois minutes et c’est fort dommage The Pit and the Pendulum car l’atmosphère est particulièrement forte, angoissante et oppressante. L’ancien rival étant devenu un médecin philanthrope qui soigne gratuitement les pauvres, on peut supposer qu’après avoir été en grand danger face à des appareils de torture terrifiants, le couple sera sauvé par les habitants du village.
Note : 3 étoiles

Acteurs:
Voir la fiche du film et la filmographie de Alice Guy sur le site imdb.com.
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Remarques :
L’affiche, retrouvée depuis, conforme ces craintes…
A noter également, que cette affiche mentionne « 3 bobines » ce qui laisserait que le film est beaucoup plus long, 25/30 minutes! C’est étonnant car Alice Guy faisait semble t-il surtout des 2-bobines à cette époque mais il est possible que, s’agissant d’une adaptation littéraire, la réalisatrice ait opté pour un format plus long.

Remakes :
La chambre des tortures (Pit and the pendulum) de Roger Corman (1961) avec Vincent Price
Le vampire et le sang des vierges (Die Schlangengrube und das Pendel) de Harald Reinl (1967) avec Christopher Lee
Le puit et le pendule (The pit and the pendulum) de Stuart Gordon (1991) avec Lance Henriksen

19 février 2011

The girl in the arm-chair (1912) de Alice Guy

The Girl in the Arm-ChairLui :
(Muet, 10 mn à 18 im/sec = env. 14 mn à l’origine) Un fils de bonne famille est appelé par ses parents qui lui présentent une jeune fille qu’ils aimeraient voir épouser. S’il la jeune fille a le coup de foudre en le voyant, ce n’est pas hélas réciproque. Peu après, le jeune homme se voit accablé par des dettes de jeu et vole de l’argent dans le coffre de son père. Ayant surpris la scène alors qu’elle s’était assoupie dans un large fauteuil (d’où le titre), la jeune femme est bien décidée à le sauver du déshonneur… Cette comédie dramatique montre les effets néfastes des jeux d’argent et la suprématie de l’amour qui finit toujours par éclore.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Blanche Cornwall, Mace Greenleaf
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