19 juin 2007

Wild Wild West (1999) de Barry Sonnenfeld

Wild wild westElle :
(pas vu).

Lui :
Cette adaptation cinématographique de la célèbre série TV Les Mystères de l’Ouest se révèle assez catastrophique. Le scénario est pauvre, l’esprit de la série est massacré, les « inventions » sont idiotes, l’humour est absent ou tombe à plat, les effets spéciaux sont mal mis en valeur. Les acteurs (Kevin Kline et Kenneth Branagh en tête) ne peuvent rien faire pour sauver ce désastre. On est très loin de la réussite de Men In Black.
Note : 1 étoiles

Acteurs: Will Smith, Kevin Kline, Kenneth Branagh, Salma Hayek
Voir la fiche du film et la filmographie de Barry Sonnenfeld sur le site imdb.com.

Voir les autres films de Barry Sonnenfeld chroniqués sur ce blog…

19 juin 2007

Men in Black (1997) de Barry Sonnenfeld

Men in BlackElle :
En bref (*) : Je n’accroche pas du tout… ni au scénario qui ne m’intéresse pas, ni à l’humour qui me laisse froide. (Abandon)
Note : pas d'étoiles

Lui :
En bref (*) : Men in Black est essentiellement un excellent divertissement, un véritable concentré d’humour et des effets spéciaux au service de l’inventivité plutôt que du spectaculaire. Le DVD contient beaucoup de suppléments intéressants.
Note : 5 étoiles

Acteurs: Tommy Lee Jones, Will Smith, Linda Fiorentino, Vincent D’Onofrio, Rip Torn
Voir la fiche du film et la filmographie de Barry Sonnenfeld sur le site imdb.com.

Voir les autres films de Barry Sonnenfeld chroniqués sur ce blog…

(*) Les commentaires de la rubrique “en bref” datent des tout premiers mois où nous avons commencé à noter nos impressions sur les films que nous regardions : ils étaient effectivement très brefs.

18 juin 2007

The Servant (1963) de Joseph Losey

Titre français parfois rencontré : « Le domestique »
ou encore : « Le serviteur » (Belgique)

The servantElle :
Pour l’époque, Joseph Losey signe ici un film superbe et novateur. Superbe par sa forme, sa mise en scène qui frôle les visages, sa lumière qui sculpte les expressions d’amour ou de haine, ses ombres inquiétantes de personnages ou de la rambarde de l’escalier, sa caméra fluide qui balaie l’espace ou se fond dans les miroirs, sa musique envoûtante qui hypnotise. Novateur car il ose aborder pour l’époque les thèmes rarement développés de la servitude, de la domination, de l’homosexualité, de la dépravation et des pulsions sexuelles. Cette étude du maître qui devient esclave de son serviteur est assez fascinante. Peu à peu, on voit Dick Bogarde quitter sa position de serviteur dominé pour prendre de la hauteur par rapport à son maître qui finit par s’échouer sur le sol à ses pieds.
Note : 5 étoiles

Lui :
Dans la filmographie, étonnamment disparate, de Joseph Losey, The Servant s’inscrit sans aucun doute parmi ses films les plus remarquables. S’intéressant aux rapports de classe, il met en scène la relation d’un jeune aristocrate londonien avec son valet, un homme un peu plus mûr que lui qui finira par le conduire à la déchéance. Au fur et à mesure que le film avance, Losey se plait en effet à brouiller les cartes, inverser les rapports de force, jouer avec l’ambiguïté d’une situation qui a perdu ses repères. Dick Bogarde est magistral dans le rôle multi facettes du Servant. La forme est, elle aussi, remarquable : Losey filme cette relation ambiguë de façon très intimiste, souvent très près des personnages, jouant avec les meubles, les miroirs, les escaliers et surtout avec une très belle lumière et des ombres bien mises en valeur par le noir et blanc. Basé sur un roman de Robin Maugham, le scénario a été écrit par Harold Pinter, le célèbre dramaturge anglais (prix Nobel de littérature en 2005). Il retravaillera avec Joseph Losey pour le superbe film L’accident.
Note : 5 étoiles

Acteurs: Dirk Bogarde, Sarah Miles, Wendy Craig, James Fox
Voir la fiche du film et la filmographie de Joseph Losey sur le site imdb.com.

Voir les autres films de Joseph Losey chroniqués sur ce blog…

17 juin 2007

Cris et chuchotements (1972) d’ Ingmar Bergman

Titre original : « Viskningar och rop »

Cris et chuchotementsElle :
Cris et Chuchotements est un film majeur dans la filmographie de Bergman, un film fort, audacieux, dur, violent riche et beau sur la mort et tout ce qui tourne autour de l’humain. La mort qui n’en finit plus d’arriver pour une jeune femme malade entourée de ses deux sœurs et de sa servante. Une ouverture et une fermeture de film en blanc sur de superbes plans de nature et de longues robes qui symbolisent la pureté, un certain bonheur de vivre. Le rouge dominant des somptueux décors d’un château hors du temps pour exprimer le désir, la souffrance, le sang, la vie. Le noir pour signifier la haine, la méchanceté, les tourments, la mort. Et puis les cris animaux de la souffrance absolue à la limite du supportable, les chuchotements de l’amour, de la tendresse, des étoffes qui se froissent, de la peur indicible. Enfin, la haine, le refus des caresses et des confidences qui s’expriment violemment entre les deux sœurs pendant cette douloureuse marche vers la mort de leur sœur. Bergman réussit un huis clos étouffant et intense dans un film superbement construit et réalisé. Liv Ullman est éblouissante de jeunesse et de délicatesse.
Note : 5 étoiles

Lui :
Si l’on perçoit aisément dans plusieurs de ses films à quel point Bergman est marqué par la mort, c’est probablement dans Cris et Chuchotements qu’il va le plus loin : trois sœurs plus une servante pour un huis-clos centré sur la lente agonie de l’une d’elles, sur la souffrance, le regret d’une vie sans chaleur, sans sentiment. Gros plans d’horloges et de visages, Ingmar Bergman les baigne d’une couleur rouge, omniprésente, à la fois ardente et violente, tout en contraste avec la rigidité apparente des personnages. Epuré, son film est aussi dur et même assez violent, non par les images, mais parce qu’il se reçoit comme un coup de poing.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Liv Ullmann, Harriet Andersson, Kari Sylwan, Ingrid Thulin
Voir la fiche du film et la filmographie de Ingmar Bergman sur le site imdb.com.

Voir les autres films de Ingmar Bergman chroniqués sur ce blog…

16 juin 2007

Le battement d’ailes du papillon (2000) de Laurent Firode

Le battement d'ailes du papillonElle :
Bonne surprise avec ce film qui narre la rencontre prémonitoire de deux jeunes gens d’après la théorie du chaos. Un bien grand thème qui en fait nous fait voyager au coeur de Paris à la rencontre de personnages excentriques, solitaires, désabusés dont les destins vont s’emboîter habilement pour finalement aboutir à la rencontre de nos deux tourtereaux. On est ému, on rit, on est surpris quand au détour d’une scène on retrouve un personnage que l’on avait oublié. Ce puzzle, bien qu’il puisse paraître classique aux yeux de certains, fonctionne très bien et nous fait nous ébahir comme de grands enfants.
Note : 5 étoiles

Lui :
La trame du scénario est originale, centrée sur les petits événements qui ont des conséquences importantes. Derrière cette construction presqu’anecdotique, Laurent Firode nous montre des tranches de vie, et tous ses personnages sont à la fois très attachants et criant de vérité. Pas de misérabilisme racoleur, ce serait plutôt l’humour qui ressortirait de ce film parfaitement équilibré. D’excellents acteurs contribuent au charme, à la délicatesse de ce film. Une réussite.
Note : 5 étoiles

Acteurs: Audrey Tautou, Faudel, Eric Savin
Voir la fiche du film et la filmographie de Laurent Firode sur le site imdb.com.

16 juin 2007

Mary à tout prix (1998) de Bobby Farrelly et Peter Farrelly

Titre original : There’s something about Mary

Mary à tout prixElle :
En bref (*) :  Ce genre d’humour « unpolitically correct » est de bon ton de nos jours. Personnellement, je ne vois qu’un film très vulgaire avec des gags gras et lourds.
Note : pas d'étoiles

Lui :
En bref (*) : Humour soit-disant décalé : en fait c’est un humour très lourd, il faut compter un bon quart d’heure par gag, et ne volant pas très haut. Pour les amateurs d’humour potache à base de pipi caca. Seul le passage avec le chien (que j’avais hélas déjà vu dans la bande annonce) n’est pas trop mal.
Note : pas d'étoiles

Acteurs: Cameron Diaz, Matt Dillon, Ben Stiller
Voir la fiche du film et la filmographie des Frères Farrelly sur le site imdb.com.

(*) Les commentaires de la rubrique “en bref” datent des tout premiers mois où nous avons commencé à noter nos impressions sur les films que nous regardions : ils étaient effectivement très brefs.

16 juin 2007

Mahler (1974) de Ken Russel

MahlerElle :
En bref : Sans être un film vraiment marquant, ce film permet de mettre en scène la musique de Mahler. Allégories de mauvais goût…
Note : 3 étoiles

Lui :
En bref : Vision un peu farfelue de la vie de Mahler par Ken Russel qui ne fait pas toujours dans la dentelle.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Robert Powell, Georgina Hale
Voir la fiche du film et la filmographie de Ken Russel sur le site imdb.com.

 

15 juin 2007

The Majestic (2001) de Frank Darabont

The MajesticElle :
Un film terriblement long, à oublier très vite car l’on s’y ennuie copieusement. Le scénario axé autour du maccarthysme et de l’amnésie d’un scénariste d’Hollywood est fort mal mené, frôle le ridicule parfois et regorge de guimauve, de beaux sourires cheese et de bons sentiments qui donnent bonne conscience à l’Amérique. Quelle audace malencontreuse d’avoir osé aborder ces terribles évènements politiques de cette manière là!
Note : 1 étoiles

Lui :
Baignant dans une reconstitution clinquante des années 50, The Majestic est une longue fable mélodramatique vaguement moralisante, très américaine dans l’esprit, où la nostalgie côtoie une vision idéalisée de certains évènements (notre héros, avec un discours assez basique et empreint de sens commun, parvient à ridiculiser toute une commission maccarthyste…) Après une mise en place qui parvient à nous intriguer quelque peu, le film s’étire en longueur, usant et abusant des conventions du genre et surtout devennant effroyablement prévisible. Jim Carrey se tire plutôt bien d’être ici à contre-emploi dans un rôle grave mais l’ensemble manque d’intérêt, lacune d’autant plus flagrante que le film est vraiment très long (2h25).
Note : 2 étoiles

Acteurs: Jim Carrey, Laurie Holden, Martin Landau, Ron Rifkin
Voir la fiche du film et la filmographie de Frank Darabont sur le site imdb.com.

Voir les autres films de Frank Darabont chroniqués sur ce blog…

15 juin 2007

Lulu on the bridge (1998) de Paul Auster

Lulu on the bridgeElle :
En bref (*) : Un saxophoniste de jazz voit sa vie bouleversée après un accident. J’ai été agréablement surprise par ce film, surtout après les mauvaises critiques que j’avais lues. Belle interprétation d’Harvey Keitel.
Note : 3 étoiles

Lui :
En bref (*) : Paul Auster (qui co-réalisa Smoke avec Wayne Wang) nous conte là une bien belle histoire, surprenante et attachante.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Harvey Keitel, Richard Edson, Mira Sorvino, Vanessa Redgrave
Voir la fiche du film et la filmographie de Paul Auster sur le site imdb.com.

(*) Les commentaires de la rubrique “en bref” datent des tout premiers mois où nous avons commencé à noter nos impressions sur les films que nous regardions : ils étaient effectivement très brefs.

14 juin 2007

Une belle journée (2005) de Gaby Dellal

Titre original : « On a clear day »

Une belle journéeElle :
Dans la veine de Full Monty, des Virtuoses ou même de Billy Elliot, cette comédie sociale se laisse regarder. Plutôt bien réalisée avec sa petite touche positive d’émotion, sa dose d’humour et sa bonne qualité d’interprétation, elle suit le sort d’un chômeur cinquantenaire qui, pour redonner un sens à sa vie, décide de traverser la Manche à la nage. Des petits bémols toutefois : le film a un air de déjà vu, on nage dans les bons sentiments et le convenu, le happy end prévisible. J’ai davantage été intéressée par la première partie qui analyse avec sensibilité les conséquences désastreuses de ces pertes d’emploi.
Note : 3 étoiles

Lui :
Une belle journée s’inscrit tout à fait dans le genre de ces nouvelles comédies sociales anglaises. Un chômeur cinquantenaire se trouve un nouveau but en mettant en tête de réaliser un exploit assez insensé… on peut bien entendu penser aux Virtuoses ou à Full Monty même si le film n’en a pas la profondeur. Le scénario souffre en effet de conventions et d’éléments inutiles. Toutefois, grâce à un bon dosage de ses éléments, un humour léger et surtout la force d’interprétation de Peter Mullan, la jeune réalisatrice Gaby Dellal parvient à rendre cette comédie plaisante et optimiste tout en nous dressant au passage quelques portraits qui fleurent l’authenticité. Un bon premier long métrage.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Peter Mullan, Brenda Blethyn, Sean McGinley, Billy Boyd
Voir la fiche du film et la filmographie de Gaby Dellal sur le site imdb.com.