8 novembre 2004

Les Sacrifiés (1945) de John Ford

Titre original : « They Were Expendable »

They Were ExpendableElle :
Sur fond de Pearl Harbor, John Ford nous entraîne aux côtés d’une unité de vedettes torpille chargées de détruire les navires japonais. Le cinéaste cherche à nous montrer le sacrifice de ces soldats qui veulent sauver l’honneur de l’Amérique humiliée. Je n’ai pas été très très sensible à l’engagement de ces hommes. Le film joue trop sur les valeurs militaristes, la grandeur de l’Amérique, les scènes d’amour à goût de guimauve. Il y a également trop de temps morts et pas assez de relances de l’intrigue. Les scènes les plus étonnantes et captivantes sont les attaques audacieuses de ces vedettes contre les navires ennemis.
Note : 2 étoiles

Lui :
They Were Expendable Ce film, qui exalte l’attitude des soldats américains forcés de reculer face aux japonais dans le Pacifique en 1941, souffre de ses longues scènes annexes qui rendent l’histoire principale (basée sur des faits historiques) un peu confuse. Les Sacrifiés a été filmé visiblement avec peu de moyens, les scènes en mer qui mettent en scène les vedettes rapides sont toutefois réussies et réalistes.
Note : 2 étoiles

Acteurs: John Wayne, Robert Montgomery, Donna Reed
Voir la fiche du film et la filmographie de John Ford sur le site IMDB.

Voir les autres films de John Ford chroniqués sur ce blog…

Une réflexion sur « Les Sacrifiés (1945) de John Ford »

  1. Un Ford méconnu et sous estimé.
    C’est pourtant l’un de ses meilleurs films.
    On y retrouve tout ce qui fait l’univers du cinéaste : mélancolie, aventure épique, sens de la communauté, transmission des valeurs…, le tout tourné sans temps mort, sur un rythme impeccable et avec la maestria d’un Ford en pleine possession de ses moyens.
    Un exemple ? Ce plan, magnifique : le pot de départ du personnage joué par Jack Pennick, le superbe travelling sur les jeunes « mousses » et leurs verres de lait : là encore, le thème de la transmission au sein de la communauté… résumée en un plan superbe et sans un mot… tout le génie de Ford en quelques secondes. LA leçon de cinéma et un des plus beaux plans de l’Irlando-américain.

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