16 octobre 2013

A Girl in Every Port (1952) de Chester Erskine

A Girl in Every PortBenny et Tim sont des marins qui sont souvent consignés pour leurs frasques. Cette fois, l’un deux achète un cheval de course après avoir appris qu’il héritait d’une vieille tante. Ils découvrent que ce cheval est boiteux mais qu’il a un jumeau que possède une jeune serveuse…
A Girl in Every Port est le troisième film de Groucho Marx sans ses frères (1). Le scénario est assez farfelu, il est adapté d’une histoire publiée par Frederick Hazlitt Brennan. Groucho forme ici un duo avec William Bendix dans le rôle du comparse un peu simplet et c’est Marie Wilson qui apporte une touche assez appuyée de charme féminin. Le résultat est tout de même un peu décevant, nous sommes loin des films des trois frères, Groucho n’a plus son habituel allant et son habituelle vivacité dans les jeux de mots. A Girl in Every Port a néanmoins de bons passages.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Groucho Marx, Marie Wilson, William Bendix, Gene Lockhart
Voir la fiche du film et la filmographie de Chester Erskine sur le site IMDB.

Remarque :
Une particularité : Groucho Marx prend sa guitare pour interpréter My Bonnie en duo avec William Bendix à la mandoline. Tout comme Chico avec le piano et Harpo avec la harpe, Groucho était un instrumentiste expert à la guitare mais rares sont les scènes où il en joue dans ses films.

Homonyme (sans autre lien que le titre) :
A Girl in Every Port (Une fille dans chaque port) d’Howard Hawks (1928) avec Victor McLaglen et Louise Brooks.

(1) Les deux précédents films de Groucho en solo  :
Copacabana d’Alfred E. Green (1947) avec Goucho Marx et Carmen Miranda
Une veine de… (Double Dynamite) de Irving Cummings (1951) avec Groucho Marx, Jane Russell et Frank Sinatra.

10 février 2013

Ça commence à Vera-Cruz (1949) de Don Siegel

Titre original : « The Big Steal »

Ca commence à Vera-CruzA son arrivée à Vera-Cruz, Duke Halliday échappe de justesse à un capitaine de l’armée qui le poursuit. Lui-même traque un homme qui lui a volé de l’argent et se lance à sa poursuite dans la ville mexicaine… Pour la RKO, Ça commence à Vera-Cruz est une tentative de reproduire la réussite du merveilleux film noir La Griffe du passé (Out of the Past) : nous retrouvons donc Jane Greer et Robert Mitchum, ainsi que le scénariste Daniel Mainwaring qui adapte ici une histoire de Richard Wormser. L’atmosphère est très différente, c’est un film noir tourné en plein soleil, un soleil mexicain qui plus est, donc l’image est très claire. Le film utilise bien l’atmosphère mexicaine pour créer un fort contraste entre la poursuite effrénée et la placidité ambiante. Ça commence à Vera-Cruz En revanche, l’histoire manque de richesse et les scènes d’action ne sont pas toujours très convaincantes (il est vraiment très visible que toutes les scènes en voiture ont été accélérées). Le ton semble parfois osciller entre le film policier et la comédie sentimentale, Robert Mitchum faisant alors montre de son charme nonchalant. La tension, parfois créée, retombe toujours rapidement. A défaut d’être intense, Ça commence à Vera-Cruz est un film juste plaisant.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Robert Mitchum, Jane Greer, William Bendix, Patric Knowles, Ramon Novarro
Voir la fiche du film et la filmographie de Don Siegel sur le site IMDB.

Voir les autres films de Don Siegel chroniqués sur ce blog…