22 mars 2009

Enfin veuve (2007) de Isabelle Mergault

Enfin veuveElle :
Pas grand chose à dire sur cette comédie terriblement prévisible. Quelques dialogues amusants au début puis très vite le scénario autour de cet amour impossible s’enlise et s’éternise. Que fait donc Jacques Gamblin ici ?
Note : 2 étoiles

Lui :
Mariée à un mufle acariâtre, Anne-Marie doit inventer tout un tas de mensonges pour rejoindre son amant. Lorsque que le mari décède, elle pense, enfin veuve, pouvoir exploiter sa liberté retrouvée mais elle se heurte à une famille plutôt encombrante. On l’aura compris, il s’agit d’une comédie, tout est léger, rien n’est grave… A condition de bien vouloir se prêter au jeu, Enfin veuve se révèle assez amusant, reposant sur des dialogues qui jouent souvent sur le nonsense et une Michèle Laroque qui, empêtrée dans ses mensonges, cherche toujours à sauver la face. Le comique est bien dosé, jamais trop appuyé. Hélas, le film s’essouffle un peu à mi-parcours et semble alors étirer une situation qui a déjà livré tout son jus. Sans être franchement remarquable, Enfin veuve nous fait passer un bon moment… surtout dans sa première moitié.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Michèle Laroque, Jacques Gamblin, Wladimir Yordanoff, Tom Morton, Valérie Mairesse, Claire Nadeau, Eva Darlan
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16 mars 2009

Paris (2008) de Cédric Klapisch

ParisElle :
Enfin un Klapisch bien construit et équilibré qui m’a beaucoup plu et qui sort des clichés de L’Auberge Espagnole et de sa suite. Réflexion, émotions, humour sont au rendez-vous. Un cinéma chaleureux et généreux en partage avec les autres, une pléiade de bons acteurs connus ou moins connus. Voilà enfin un Romain Duris qui prend de la profondeur avec son regard touchant sur le sens de la vie qu’il risque de perdre à cause de son cœur défaillant. En introspection, Il observe Paris et ses habitants râleurs du haut de son appartement. La vision de sa ville en est toute transformée car il sait que son temps est compté ; il essaie même d’insuffler ce qui fait le sel de la vie à sa sœur désabusée. Cédric Klapisch dresse un kaléidoscope de vies éclatées habilement articulées dans le Paris des petits quartiers avec une Karine Viard en boulangère haute en couleur, le Paris des défavorisés avec Juliette Binoche en assistante sociale, le Paris des bobos avec François Cluzet en architecte, le Paris de l’enseignement avec Fabrice Luchini en professeur d’histoire hilarant, le Paris des marchés et de Rungis avec Albert Dupontel en maraîcher, le Paris des immigrés avec un clandestin du Cameroun. Ces personnages parfois brisés ou perdus se croisent seulement. Ils sont attachants et sont en passe de renaître suite à leurs questionnements. Le cœur de Paris bat fort au rythme de la belle musique de Loïc Dury.
Note : 5 étoiles

Lui :
Ce Paris de Cédric Klapisch nous fait suivre plusieurs histoires. La plupart de ses personnages sont assez seuls, en quête d’une nouvelle voie. L’histoire centrale, et aussi la plus forte, est celle de ce jeune danseur atteint d’une grave maladie qui pense vivre ses dernières semaines. La mort est d’ailleurs assez présente, sous plusieurs formes, mais l’humour l’est aussi et le film est finalement assez léger. Le fond du propos de Klapisch est assez humaniste et positif, encourageant à profiter de la vie tout en sachant la vivre avec les autres. Comparé à certains de ses films précédents qui manquaient d’épaisseur, Paris apparaît plus riche et, sous son apparente légèreté, le film cache une certaine profondeur. Dans ce kaleidoscope de vies, Klapisch parvient à éviter les clichés trop marqués. Comme le veut la loi du genre, il y a là toute une pléiade d’acteurs et notamment Juliette Binoche, parfaite, Romain Duris, plus convaincant qu’à l’habitude et un Fabrice Luchini bien contenu. Paris a l’avantage d’être un film facile d’abord sans être futile, servi par une réalisation parfaitement maîtrisée.
Note : 5 étoiles

Acteurs: Juliette Binoche, Romain Duris, Fabrice Luchini, Albert Dupontel, François Cluzet, Karin Viard, Mélanie Laurent, Zinedine Soualem, Julie Ferrier, Olivia Bonamy, Maurice Bénichou, Gilles Lellouche
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15 mars 2009

Le scandale (1967) de Claude Chabrol

Le ScandaleElle :
(pas vu)

Lui :
L’héritier un peu fantasque d’une grande marque de champagne est très perturbé après avoir été retrouvé sans connaissance à côté d’une femme étranglée. Sorti en 1967, Le scandale préfigure le Chabrol des années 70 car le cinéaste porte déjà son regard sur ce qui deviendra son sujet de prédilection, la haute bourgeoisie de province, pour nous en faire un portrait peu reluisant. Ici, il n’hésite pas à grossir le trait, peut-être un trop : cupides, ivrognes ou parasites, ses personnages ne sont pas présentés à leur avantage… Le film n’a pas la précision dans le déroulement du scénario qu’auront ses films suivants (à commencer par La femme infidèle ou Le boucher deux ans plus tard) mais repose déjà sur un petit nombre de personnages forts et de nombreuses fausses pistes pour nous égarer. Le final est vraiment inattendu. Un peu plus brut que les films qui suivront, Le scandale n’en reste pas moins assez prenant.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Anthony Perkins, Maurice Ronet, Yvonne Furneaux, Stéphane Audran, Henry Jones
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11 mars 2009

Un baiser s’il vous plaît (2007) de Emmanuel Mouret

Un baiser s'il vous plaîtElle :
Un cinéma charmant, plein de fraîcheur et de délicatesse qui n’est pas sans rappeler les films de Rohmer et dans lequel Emmanuel Mouret joue les timides avec beaucoup de drôlerie et de naturel. Les dialogues sont pétillants ; la construction du scénario est habile et enlevée puisque c’est un couple au bord du baiser qui se raconte une autre histoire d’amour qui les empêche de s’embrasser. Les morceaux du puzzle se recollent peu à peu. Les personnages ont le ton juste, au bord de la fêlure pour exprimer leur désir et leur sentiment amoureux au final. Un baiser s’il vous plaît est un marivaudage délicieux dans lequel le baiser de trop peut avoir des conséquences fâcheuses. Les amants inventent alors des stratégies loufoques pour éviter de faire du mal à l’autre. Jusqu’où le désir peut-il les mener ? On ne s’ennuie pas une seconde. Julie Gayet et Virginie Ledoyen sont formidables. La fin du film est un pur moment d’émotion.
Note : 5 étoiles

Lui :
Emmanuel Mouret nous offre à nouveau un délicieux marivaudage, cette fois sur le thème « un baiser prétendument sans conséquence peut-il s’avérer être dangereux ? ». Son cinéma s’inspire de celui de Rohmer ou de Truffaut et, s’il n’en a pas toujours la profondeur, il apporte un humour et une naïveté qui provoque l’adhésion. Emmanuel Mouret, avec son jeu d’acteur mêlé de maladresse attachante et de légère désuétude, est le premier pilier de ce climat, mais pas le seul car il a su s’entourer d’acteurs parfaitement dans le ton. La parole a une grande importance et son personnage théorise, calcule, tente d’élaborer des stratégies alambiquées pour éviter de blesser l’autre. Jamais prétentieux, le propos sait éviter tout intellectualisme. Un bel équilibre. Oui, vraiment, Un baiser s’il vous plait est très plaisant.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Virginie Ledoyen, Emmanuel Mouret, Julie Gayet, Michaël Cohen, Frédérique Bel, Stefano Accorsi
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7 mars 2009

La graine et le mulet (2007) de Abdel Kechiche

La Graine et le muletElle :
Je suis allée jusqu’au bout mais avec grande difficulté. Impossible de m’immerger dans l’univers brouillon et grouillant de Kechiche malgré l’histoire touchante de cet homme licencié. C’est un cinéma très réaliste, peut-être un peu trop, dans lequel on a l’impression d’être un peu voyeur tant nous sommes plongés physiquement au cœur de la vie de ses personnages. Et puis j’ai ressenti tout le long du film de très grandes longueurs durant lesquelles il ne se passe rien si ce n’est qu’on observe les gens vivre et parler de tout et de rien pendant très longtemps. On assiste vraiment à tout.
Note : 2 étoiles

Lui :
La Graine et le mulet est un film qui engendre des réactions assez opposées suivant les personnes. Il faut avouer que le cinéma d’Abdellatif Kechiche est, ici plus que jamais, assez difficile d’accès, à l’image du premier tiers du film (soit tout de même 50 minutes) qui paraît bien long, avec notamment une scène de repas particulièrement interminable et éprouvante. Kechiche filme de plus en plus près de ses personnages, trop près ;  les scènes se déroulent en temps réel. Plus que sur le fond de l’histoire, qui est traitée à coup d’ellipses brutales, Kechiche semble s’intéresser aux rapports entre ses personnages, entre familles, entre générations, entre communautés ou face aux administrations. Les sujets de discussions sont soit futiles soit fortement conflictuels. Le caractère « vie réelle » est tellement prononcé qu’il donne parfois une désagréable impression de voyeurisme. L’ensemble paraît fort long…
Note : 2 étoiles

Acteurs: Habib Boufares, Hafsia Herzi, Bruno Lochet
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4 mars 2009

Darling (2007) de Christine Carrière

DarlingElle :
Adapté du roman de Jean Teulé basé sur une histoire vraie, Darling nous plonge dans l’enfer de la vie d’une jeune femme broyée par sa famille puis par son mari dans la campagne bas-normande. Catherine est en mal d’amour depuis son enfance où ses parents moquaient sa silhouette rondouillarde. Les problèmes d’alcoolisme, de violence conjugale et paternelle, de chômage, de dépréciation de soi, de désamour expliquent cette lente inéluctable chute vers le fond. Brisée moralement et physiquement, elle avance courageuse, droit devant elle, dans l’espoir d’une vie meilleure et de récupérer ses enfants qu’elle a été obligée d’abandonner. Fille de paysan, elle rêve d’autres univers et en particulier celui des routiers qui passent devant chez elle. Le chemin qui se trace devant elle est de plus en plus obscur, dur et sans issue. Marina Foïs adopte un jeu sobre et émouvant qui sonne vrai et fait écho à toutes ces femmes battues et perdues.
Note : 4 étoiles

Lui :
L’histoire que nous raconte Darling est assez terrifiante. On aimerait pouvoir se réfugier et se dire que c’est caricatural et exagéré, mais non : le film de Christine Carrière est basé sur une histoire vraie, celle d’une jeune femme qui a une vie bien difficile. La réalisatrice a adopté un ton similaire à celui du livre de Jean Teulé, beaucoup étant raconté par l’héroïne elle-même en voix-off avec une distanciation et une certaine ironie qui permet d’éviter toute lourdeur. Le propos ici n’est pas de juger mais de raconter, il serait d’ailleurs un peu facile de trouver que cette jeune femme a fait des mauvais choix car elle en a eu bien peu. Marina Foïs, que l’on a plus l’habitude de voir dans des rôles bien plus légers, est assez étonnante, parvenant à donner beaucoup d’authenticité à son personnage, sans jamais grossir le trait. Darling est un film assez dur, qui secoue un peu, mais c’est aussi un témoignage sans aucun doute nécessaire.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Marina Foïs, Guillaume Canet, Océane Decaudain, Anne Benoît, Marc Brunet
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25 février 2009

Actrices (2007) de Valeria Bruni Tedeschi

ActricesElle :
J’ai toujours du mal à comprendre les critiques dithyrambiques que le cinéma nombriliste de Valéria Bruni Tedeschi suscite chez les journalistes. Ce film à l’allure « intello » se révèle passablement ennuyeux. Les minauderies et tourments de son personnage d’actrice nunuche et peu crédible me laissent de marbre et me font abandonner.
Note : pas d'étoile

Lui :
Actrices nous plonge dans les insondables désarrois d’une actrice quarantenaire. Valeria Bruni Tedeschi donne toujours cette désagréable impression de minauder plutôt que de jouer, son film donne celle de se prendre très au sérieux. Le monde du théâtre décrit ici paraît ici bien caricatural, peuplé de personnes nombrilistes et imbus d’eux-mêmes.
Note : 1 étoile

Acteurs: Valeria Bruni Tedeschi, Noémie Lvovsky, Louis Garrel, Mathieu Amalric
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22 février 2009

Ce que mes yeux ont vu – Le mystère Watteau (2007) de Laurent de Bartillat

Ce que mes yeux ont vu, le mystère WatteauElle :
Un film très court et pourtant… L’idée de découvrir la mystérieuse femme vue de dos dans les tableaux de Watteau est séduisante. Le choix de confier le rôle de cette chercheuse en histoire de l’art Sylvie Testud paraît judicieux. Hélas, cette courte histoire aux enchevêtrements complexes se voit affublée d’un ressort de scénario un peu indigeste, en la personne d’un jeune homme muet dont on ne comprend pas bien la présence. Il faut toutefois souligner la beauté des plans rapprochés à pleine ouverture sur le visage de Sylvie Testud. La musique onirique est vite fatigante et l’intrigue qui flirte entre policier et fantastique devient assez vite ennuyeuse.
Note : 2 étoiles

Lui :
Ce que mes yeux ont vu, le mystère Watteau retrace l’enquête minutieuse que mène une étudiante en Histoire de l’Art sur les tableaux de Watteau, en particulier sur une femme toujours représentée de dos. Qui est-elle et que peut-elle nous apprendre sur la vie de l’artiste ? C’est le premier long métrage de Laurent de Bartillat, lui-même ancien étudiant en Histoire de l’Art. Si le rendu de l’aspect enquête est assez bien réussi, la juxtaposition d’une histoire avec un jeune sourd et muet, sorte de pierrot moderne censé jouer le rôle de déclencheur, l’est hélas beaucoup moins. Même s’il est encombré de nombreux clichés, Ce que mes yeux ont vu, le mystère Watteau a le mérite de prendre un sujet intéressant et d’en faire un film policier original et assez prenant.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Sylvie Testud, Jean-Pierre Marielle, James Thiérrée
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16 février 2009

Le 4e morceau de la femme coupée en trois (2007) de Laure Marsac

Le 4e morceau de la femme coupée en trois Elle :
Un film de 70 minutes, un titre bien énigmatique, une action en trois temps sur le thème de la voiture avec l’auto-école, une jolie jeune femme haut perchée sur ses talons qui rêve de conduire, la voiture en rade sur un parking et le voyage en voiture au temps de l’enfance. Même si le film offre une mise en scène originale et donne lieu à de jolis moments de fraîcheur et de tendresse notamment dans la première partie, le scénario sonne finalement un peu creux et vain. On finit par trouver le temps long dans ce film pourtant très court.
Note : 2 étoiles

Lui :
Le 4e morceau de la femme coupée en trois… le titre est alléchant et laisse augurer un film plutôt original. C’est effectivement le cas. Laure Marsac interprète elle-même le rôle principal de son premier long métrage : trois épisodes de la vie d’une jeune femme, trois épisodes ayant directement trait à sa relation avec les voitures. Le premier, les leçons de conduite, est le plus conventionnel et aussi le plus réussi, avec une fraîcheur et des dialogues légers et amusants. Denis Podalydes ne semble toutefois pas très à l’aise dans son personnage d’instructeur. La seconde histoire se déroule (presque) en temps réel et paraît aussi vide et interminable que son attente d’un dépanneur sur un parking de supermarché. Il est assez difficile de cerner l’intention de Laure Marsac dans cette section, tout comme dans la suivante, une scène de son enfance… Quant au quatrième morceau de cette femme coupée en trois, ce pourrait être d’après la réalisatrice le maillon manquant de l’histoire, son adolescence par exemple. Laure Marsac a du style mais cela ne nous sauve pas de l’ennui.
Note : 2 étoiles

Acteurs: Laure Marsac, Denis Podalydès, Claire Borotra
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14 février 2009

Le cou de la girafe (2004) de Safy Nebbou

Le Cou de la girafeElle :
Un joli premier film sensible et sans mièvrerie sur la filiation, la recherche de ses origines, les rendez-vous ratés avec sa famille, le divorce, la rupture, les regrets, le temps qui passe, la vie. Un scénario émouvant et plein de tendresse porté par la justesse de Claude Rich, Sandrine Bonnaire et la petite Mathilde si vivante et mature à la fois. Safy Nebbou a mis une part de lui-même dans cette histoire de grand-mère à retrouver 30 ans après sa fuite du foyer conjugal et cela fait sans doute une partie de sa réussite. Le film est parsemé d’éclats de joie, d’humour, de fantaisie mais aussi de tristesse. La photographie est belle notamment sur les portraits des personnages; ceux de la fillette sont lumineux.
Note : 4 étoiles

Lui :
Une fillette plutôt dégourdie convainc son grand-père de partir rendre visite à sa grand-mère qu’elle n’a jamais connue. Cette histoire de type secret de famille peut avoir un goût de déjà-vu mais Safy Nebbou la filme avec beaucoup de simplicité et de sensibilité. Il sait trouver le ton juste et montre une belle maîtrise pour un premier long-métrage. Claude Rich trouve ici un beau rôle qui met bien en valeur son jeu alliant retenue et richesse. Louisa Pili, la fillette, est particulièrement photogénique ; elle est aussi étonnante par l’intensité de son interprétation. Le Cou de la girafe est un film sans sophistication et assez touchant.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Sandrine Bonnaire, Claude Rich, Louisa Pili, Darry Cowl
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