Elle :
Contrairement à ses montages élaborés et loin de l’univers du star system, Soderbergh nous offre un film brut, dépouillé aux allures de documentaire qui dépeint avec sensibilité un sous-prolétariat sans avenir. Tourné en DV avec des acteurs non professionnels, il parvient à communiquer à travers ses images la mélancolie, le vide des vies, l’absence de projets, la monotonie de la nourriture fast food et d’un travail inintéressant. Ces personnages en errance affective et sentimentale sont attachants et émouvants. La dimension policière qui s’ajoute au scénario accentue le sentiment d’étrangeté et de désolation qui découle de ce monde déshumanisé.
Note : ![]()
Lui :
Si Soderbergh a pu être parfois accusé de faire un cinéma trop facile et racoleur, il semble vouloir apporter un démenti avec Bubble. Cette peinture sociale est assez sombre, avec un dépouillement souligné par une très belle musique à la guitare acoustique. Bubble prend tout d’abord des allures de documentaire pour venir se terminer sur une intrigue policière, toute simple, sans envergure, à l’image de ses personnages qui semblent voués à la solitude. L’ensemble est assez fort.
Note : ![]()
Acteurs: Debbie Doebereiner, Dustin James Ashley, Misty Wilkins
Voir la fiche du film et la filmographie de Steven Soderbergh sur le site imdb.com.
Voir les autres films de Steven Soderbergh chroniqués sur ce blog…
Homonyme :
The Bubble de l’israélien Eytan Fox (2006)








