4 mai 2010

Versailles (2008) de Pierre Schöller

VersaillesElle :
Un film sombre, sensible et très touchant sur le thème de l’exclusion sociale et des sans-abris, thèmes peu abordés au cinéma. Pour tenter d’aller se reconstruire par le travail, une jeune femme perdue abandonne son enfant Enzo à Damien, un sans abri vivant dans une cabane au fond des bois. Les ambiances sont dépouillées, pudiques, dures et les conditions de vie sont presque animales. Entre Enzo et Damien va se créer un lien filial qui va permettre leur rédemption. L’enfant sauve l’adulte de la folie et l’adulte sauve l’enfant de l’abandon et du désamour. Les dialogues sont sobres et sonnent justes ; tout se passe par les regards et les gestes de tendresse et d’amour qui s’échangent. Les corps sont la seule chose affective et sensible qui reste. Le réalisateur parvient à faire un film poignant; ses personnages sont à vif dans leurs blessures. La mère, l’enfant et Damien interprété par Guillaume Depardieu, sont remarquables et bouleversants.
Note : 4 étoiles

Lui :
Premier long métrage de Pierre Schoeller, Versailles est un film digne d’être remarqué car il porte un regard très juste sur un monde que l’on préfère parfois ne pas voir. Les personnages de son histoire vivent totalement en marge de notre société, sans domicile et sans ressources, dans le bois de Versailles à deux pas du château. C’est aussi un film sur la rencontre de Damien, l’homme des bois, avec un enfant de cinq ans. Pierre Schoeller a su éviter tout apitoiement ou pathos excessif, l’image qu’il donne sonne juste, sans paroles inutiles, utilisant souvent les ambiances nocturnes. Guillaume Depardieu semble fait pour ce rôle auquel il donne une très grande consistance et on reste sans voix devant la prestation du très jeune Max Baissette de Malglaive qui est, lui aussi, très juste dans son jeu et qui contribue à apporter à Versailles toute son authenticité.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Guillaume Depardieu, Max Baissette de Malglaive, Judith Chemla, Aure Atika, Patrick Descamps
Voir la fiche du film et la filmographie de Pierre Schöller sur le site IMDB.

2 mai 2010

Wackness (2008) de Jonathan Levine

Titre original : « The Wackness »
Autre titre (DVD) : « La loose »

The WacknessLui :
Le thème de la fin d’adolescence et du passage à l’âge adulte est assez récurrent dans le cinéma américain, qu’il soit hollywoodien ou indépendant. Prix du public au festival de Sundance, Wackness n’évite pas les écueils du genre et les poncifs pseudo-philosophique sur le sens de la vie… mais il a le mérite d’aborder le thème de manière différente, un peu décalée : ses personnages sont loin d’être classiques ce qui leur donne une humanité certaine. Le réalisateur Jonathan Levine a eu vingt ans à l’époque de cette histoire, c’est-à-dire au milieu des années quatre-vingt dix, et il dit avoir mis un peu de lui-même dans Wackness. Dans son désir d’aborder le thème différemment, il va certainement trop loin et appuie un peu trop fort sur la pédale (quel intérêt d’en faire un vendeur de drogues, totalement improbable d’ailleurs ? ). En revanche, il est servi par une très belle interprétation de Ben Kingsley, en psy perturbé et un peu déjanté, et du jeune Josh Peck qui parvient à donner une indéniable profondeur à son personnage au fur et à mesure que le film avance. Wackness est toutefois plombé par une mise en scène peu précise et paraît un peu long et verbeux. Pas franchement raté mais pas franchement réussi non plus. La bande son est assez riche, hip-hop des années 90 et pop des années 70.
Note : 2 étoiles

Acteurs: Ben Kingsley, Josh Peck, Famke Janssen, Olivia Thirlby
Voir la fiche du film et la filmographie de Jonathan Levine sur le site IMDB.

Remarque :
1) Plusieurs fois mentionné dans le film Wackness, Rudolph Giuliani a été maire de New-York entre 1994 et fin 2001 ; il s’est fait élire sur le thème de la lutte contre l’insécurité. Il reste aujourd’hui l’un des hommes politiques de premier plan : lors de l’élection présidentielle de 2008, il était l’un des candidats potentiels du parti républicain.
2) Wackness est un dérivé d’un mot d’argot « wack » ou « wacky » qui désigne quelqu’un de farfelu, original voire un peu cinglé.
3) Le titre français de la sortie vidéo, « la loose« , n’est vraiment pas réprésentatif du film (il faudrait un jour faire passer une loi qui oblige les distributeurs à voir le film au moins une fois avant de choisir un titre…!) Le titre canadien « Thérapie pour mon Psy » est bien mieux choisi et a le mérite d’être plus amusant.

29 avril 2010

Caramel (2007) de Nadine Labaki

Titre original : « Sukkar banat »

CaramelElle :
Cette chronique qui porte sur plusieurs générations de femmes au coeur de Beyrouth est pleine de sensualité, d’espoir et d’humour. Ces femmes, des plus jeunes aux plus âgées, gravitent autour d’un salon de beauté qui devient un cocon à l’écart des hommes et le réceptacle de leurs angoisses et de leurs joies. Elles étouffent dans le carcan des hommes qui régentent et surveillent leur vie amoureuse. Elles sont pleines d’hésitation dans le choix de la vie à mener. Le culte de l’apparence et de la jeunesse, l’attrait pour l’occident éblouissent ces femmes en perte de repères. Doivent-elles garder une part de vérité et de pudeur ou exaucer leurs désirs de séduction à tout prix? La jeune réalisatrice trace des portraits sensibles et pleins de vie.
Note : 4 étoiles

Lui :
Avec pour lieu central un salon de beauté un peu défraîchi de Beyrouth, Caramel nous fait partager les sentiments de plusieurs femmes libanaises, leurs aspirations, leurs déceptions… Pour son premier long métrage, la réalisatrice libanaise Nadine Labaki tient elle-même le rôle principal et parvient à dresser des portraits très authentiques. Ces femmes d’âges différents ont en commun d’être en quête affective. Certaines recherchent une certaine assurance dans une exubérance certaine mais elles se montrent très fragiles. Elles paraissent comme écartelées entre la pesanteur d’une société et des modèles occidentaux édulcorés. Loin de tout manichéisme ou de simplification, le propos de la réalisatrice semble être plus de décrire que d’accuser. Son film est au final assez attachant. Son authenticité est certainement nourrie par le fait que tous ses acteurs sont amateurs.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Nadine Labaki, Yasmine Elmasri, Joanna Moukarzel, Gisèle Aouad
Voir la fiche du film et la filmographie de Nadine Labaki sur le site IMDB.

2 avril 2010

Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal (2008) de Steven Spielberg

Titre original : « Indiana Jones and the kingdom of the crystal skull »

Indiana Jones et le royaume du crâne de cristalLui :
Vingt-sept ans après Les Aventuriers de l’Arche Perdue, Steven Spielberg tourne le quatrième volet des aventures du célèbre archéologue après une bien longue interruption. Il le réalise dans un esprit très proche du tout premier de la série, dans le style et dans l’esprit. Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal utilise les mêmes ressorts, le même type d’histoire totalement abracadabrante qui semble sortie d’une bande dessinée. Les clins d’œil aux précédents volets sont nombreux, tous les objets ou scènes symboliques sont là. Bien exploité par le scénario, l’âge d’Indiana Jones ne l’empêche pas d’être passablement actif, Harrison Ford restant parfaitement crédible dans les nombreuses scènes d’action. Les longueurs sont rares, le rythme est enlevé et le spectateur n’a guère le temps de souffler. Malgré son intention première, Steven Spielberg a du utiliser les images de synthèse plus largement que prévu mais le film n’en est, heureusement, pas marqué. Le film a été mal accueilli par la critique qui n’en a pas apprécié l’esprit, c’est dommage : Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal est un excellent divertissement, un grand film d’aventures à l’ancienne (ce sont les meilleurs…)
Note : 4 étoiles

Acteurs: Harrison Ford, Cate Blanchett, Karen Allen, Shia LaBeouf, Ray Winstone, John Hurt, Jim Broadbent
Voir la fiche du film et la filmographie de Steven Spielberg sur le site IMDB.

Voir les autres films de Steven Spielberg chroniqués sur ce blog…

Remarques :
– Le logo Paramount qui ouvre le film est calqué sur celui des années 80.
– La première mouture du scénario a été écrite en 1993. Indiana Jones IV a été sans cesse repoussé depuis et il a fallu un ultimatum d’Harrison Ford (« C’est maintenant ou jamais ») pour que le projet voie enfin le jour.

La saga Indiana Jones (réalisés par Steven Spielberg à l’exception du dernier) :
1) Les aventuriers de l’arche perdue (Raiders of the lost ark) (1981)
2) Indiana Jones et le temple maudit (Indiana Jones and the temple of doom) (1984)
3) Indiana Jones et la dernière croisade (Indiana Jones and the last crusade) (1989)
4) Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal (Indiana Jones and the kingdom of the crystal skull) (2008)
5) Indiana Jones et le Cadran de destinée (Indiana Jones and the Dial of Destiny) (2023) réalisé par James Mangold.

Les dérivés :
Georges Lucas (qui rappelons-le a créé le personnage d’Indiana Jones en écrivant avec Philip Kaufman une petite histoire dans les années 70) a produit une série télévisée « Les aventures du jeune Indiana Jones » (The young Indiana Jones chronicles), 32 épisodes de 45 mn (1992/93) et 4 téléfilms de 90 minutes (1994/96), ainsi qu’un film : Les aventures du jeune Indiana Jones: Oganga, le sorcier blanc (The adventures of young Indiana Jones: Oganga, the giver and taker of life) de Simon Wincer (1999) avec Sean Patrick Flanery.

29 mars 2010

Le Mozart des pickpockets (2006) de Philippe Pollet-Villard

Le Mozart des pickpocketsLui :
(Court-métrage de 31 mn) Un oscar, un césar, grand prix du festival du court-métrage de Clermont-Ferrand, Le Mozart des pickpockets s’est fait remarquer par son humour et son ton très juste. Deux pickpockets, rois des mauvais plans, se retrouvent avec un garçon de dix ans, apparemment sourd et muet, sur les bras. Philippe Pollet-Villard a lui-même écrit cette histoire et la filme dans un style qui évoque à la fois les Pieds Nickelés et certaines comédies italiennes des années cinquante et soixante. Malgré la brièveté du film, il prend le temps d’asseoir ses personnages, de leur donner une certaine épaisseur et enrobe le tout avec quelques bonnes trouvailles d’humour. Il trouve ainsi le bon équilibre et signe un petit film très convaincant.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Philippe Pollet-Villard, Richard Morgiève, Matteo Razzouki-Safardi, Samir Guesmi
Voir la fiche du film et la filmographie de Philippe Pollet-Villard sur le site IMDB.

25 mars 2010

Tonnerre sous les tropiques (2008) de Ben Stiller

Titre original : « Tropic thunder »

Tonnerre sous les tropiquesLui :
Ben Stiller est à la fois devant et derrière la caméra dans cette satire délirante des films de guerre. La trame en est assez simple : des acteurs vedettes du box-office, censés tourner un grand film d’action, se retrouvent lâchés en pleine jungle dans un terrain… réellement hostile. En premier, ce sont donc les acteurs qui sont brocardés, des acteurs déconnectés de la réalité, obnubilés par leur plan de carrière et parfois prêts à tout pour décrocher un oscar. C’est aussi un système de production qui est sur le grill avec un Tom Cruise presque méconnaissable en producteur grossier, brutal et cynique, probablement le personnage le plus réussi (et le plus délirant) du film. Ajoutez à cela un faux héros de guerre, un responsable des effets spéciaux un peu trop passionné et surtout une bande de vrais trafiquants d’héroïne et vous aurez une idée du cocktail explosif qui compose Tonnerre sous les tropiques. Si tout n’est pas du même niveau, il y a de beaux moments d’humour et Ben Stiller, pour une fois, ne reste pas cantonné dans un humour potache et ne fait pas durer les gags ; le rythme est même assez enlevé. L’ensemble est amusant, un humour mordant avec des moments joliment délirants.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Ben Stiller, Robert Downey Jr., Jack Black, Jay Baruchel, Steve Coogan, Tom Cruise, Nick Nolte
Voir la fiche du film et la filmographie de Ben Stiller sur le site IMDB.

Remarques :
Le Etan Cohen qui a co-signé le scénario avec Ben Stiller et Justin Théroux n’a aucun lien avec Ethan Coen des frères Coen (notez la position du « h »…)

24 mars 2010

Frozen River (2008) de Courtney Hunt

Frozen RiverLui :
Une femme, qui a bien du mal à faire vivre décemment ses deux enfants depuis que son mari l’a quittée, en vient à faire passer la frontière proche à des immigrés clandestins dans le coffre de sa voiture. Pour son premier long métrage, Courtney Hunt parvient à trouver un bel équilibre entre drame social et un certain suspense, imbriquant parfaitement l’un dans l’autre. Le ton est particulièrement juste, porté par la belle prestation des deux actrices principales Melissa Leo et Misty Upham. Si l’ensemble n’est guère optimiste, Courtney Hunt ne laisse pas tomber son film dans le misérabilisme, elle se concentre sur ses deux portraits de femmes, leur donne beaucoup de force et de vie et parvient même à achever sur une note revitalisante. Frozen River fait partie de ces films qui ne s’oublient pas facilement.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Melissa Leo, Misty Upham, Charlie McDermott, Michael O’Keefe
Voir la fiche du film et la filmographie de Courtney Hunt sur le site IMDB.

23 mars 2010

L’homme de Londres (2007) de Béla Tarr

Titre original : « A Londoni férfi »

L'homme de LondresLui :
L’homme de Londres est un roman de Georges Simenon qui a déjà été porté à l’écran par deux fois dans les années quarante. On comprend que Béla Tarr l’ait choisi car cette histoire de meurtre dans un port ferroviaire offre au réalisateur hongrois un support idéal pour le cinéma qu’il affectionne. Il s’applique donc à créer une ambiance empreinte d’une lenteur extrême qui devient hypnotique et à explorer les tréfonds de l’âme de ses personnages. Désireux de calquer le rythme de son film sur la vie monotone de son personnage principal, Bela Tarr lui donne hélas trop d’importance et s’éloigne de la recherche d’une rythmique propre. De ce fait, le caractère hypnotique de son cinéma ne joue pas ici pleinement, c’est d’autant plus dommage que les images sont très belles (l’affiche du film en donne une idée). On peut bien entendu parler alors de « recherche formelle »… mais quand on commence à employer ces mots-là pour parler d’un film, ce n’est généralement pas bon signe!
Note : 2 étoiles

Acteurs: Miroslav Krobot, Tilda Swinton, István Lénárt
Voir la fiche du film et la filmographie de Béla Tarr & Ágnes Hranitzky (co-directeur) sur le site imdb.com.

Voir les autres films de Béla Tarr chroniqués sur ce blog :
Les Harmonies Werckmeister

Autres adaptations du roman de Simenon :
L’Homme de Londres (1943) d’ Henri Decoin avec Fernand Ledoux, Jules Berry et Suzy Prim (lire nos commentaires)
Le port de la Tentation (Temptation harbour) de l’anglais Lance Comfort (1947) avec Robert Newton et Simone Simon.

16 mars 2010

Un conte d’été polonais (2007) de Andrzej Jakimowski

Titre original : « Sztuczki »

Un conte d'été polonaisElle :
Un film plein de tendresse visuelle et intérieure. Une petite ville monotone et un jeune garçon qui se prend à rêver de changer le cours de son existence et d’apporter un peu de fantaisie dans son morne quotidien. Il utilise des pièces de monnaie pour attirer les passants et faire revenir son père indirectement ou pose sur la voie ferrée des soldats de plomb qui doivent rester debout lors du passage du train. Le film est ponctué de petits signes du destin d’une grande poésie. Dans ce deuxième film, Jakimowski use de belles subtilités pour aborder les déchirures de la famille. Pas un mot de trop ni de larmes, beaucoup de douceur et d’espoir et des images et cadrages de toute beauté.
Note : 4 étoiles

Lui :
Un jeune garçon de dix ans vit avec sa grande sœur et sa mère dans une petite ville de Pologne. Parmi les voyageurs qui attendent le train, il croit reconnaître son père. A partir de là, il va tout faire pour « forcer la chance » afin de réunir sa mère et sa père. Le cinéaste Andrzej Jakimowski s’est inspiré de ses propres souvenirs d’enfance pour écrire et réaliser Un conte d’été polonais. Tout est vu par les yeux de ce jeune garçon qui croit à la chance et qui fait tout pour qu’elle tourne en sa faveur. Le cinéaste utilise à merveille le décor d’une ville qui semble osciller entre délabrement et renouveau, et la relation entre le garçon et sa sœur bien plus âgée que lui. Loin de tout misérabilisme, il met en images cette histoire en lui donnant une connotation positive avec une pointe d’humour discrète mais permanente. Ses personnages sont pleins de vie. Très original, Un conte d’été polonais est finalement bien attachant.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Damian Ul, Ewelina Walendziak, Tomasz Sapryk, Rafal Guzniczak
Voir la fiche du film et la filmographie de Andrzej Jakimowski sur le site imdb.com.

14 mars 2010

Rumba (2008) de Dominique Abel, Fiona Gordon et Bruno Romy

RumbaElle :
Dans ce deuxième long métrage, après L’iceberg, les trois réalisateurs impriment définitivement leur style loufoque, coloré et décalé. Les scènes sont remplies d’audaces de scénario et de poésie visuelle de grande intensité et émotion. Ce couple amoureux dont la vie se démantèle fort dangereusement est très expressif visuellement. La maigreur et les corps longilignes permettent de belles chorégraphies mouvantes et sensuelles. L’humour ravageur est également bien présent.
Note : 4 étoiles

Lui :
Dans Rumba, nous suivons un jeune couple qui voit son bonheur s’éloigner peu à peu et qui va de catastrophe en catastrophe. Le film est particulièrement économe sur les paroles, l’humour étant essentiellement sur les situations et sur la gestuelle ; les acteurs jouent beaucoup avec leur corps. Cela va jusqu’à quelques scènes de danse avec notamment une danse en ombres sur un mur de toute beauté. Les couleurs sont vives, dans un style années cinquante. Les trois réalisateurs de Rumba ont adopté une certaine simplicité dans la réalisation qui leur donne une certaine authenticité et une grande fraîcheur. L’ensemble est très original, simple et possède un indéniable petit charme.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Dominique Abel, Fiona Gordon, Philippe Martz, Bruno Romy
Voir la fiche du film et la filmographie de Dominique Abel, Fiona Gordon et Bruno Romy sur le site imdb.com.

Voir les autres films de Dominique Abel, Fiona Gordon et Bruno Romy chroniqués sur ce blog…

Homonymes :
Rumba (La dernière rumba) de Marion Gering (1935) avec George Raft et Carole Lombard
La Rumba de Roger Hanin (1987) avec Michel Piccoli et Roger Hanin