Titre français : « To kill a mockingbird »
Elle :
Film méconnu du réalisateur du célèbre Un été 42 qui mérite le détour. Mis à part quelques longueurs et un ton assez moralisateur, Robert Mulligan exalte les valeurs humanistes, l’importance de la famille et plaide pour l’égalité des droits pour les noirs. Pour ce faire, il plante le décor dans une bourgade du fin fond de l’Alabama où un père avocat (Gregory Peck) élève seul ses deux enfants avec courage et modestie. Il défend un noir accusé de viol sur une blanche. Pour rendre compte de la complexité de l’âme humaine, il joue avec l’ombre et la lumière, choisit des éclairages de nuit au clair de lune. Ainsi, il crée une ambiance presque mystique pour décrire les peurs infondées, la confrontation des enfants avec le monde des adultes, le racisme féroce des villageois contre le noir accusé de meurtre. Un film à redécouvrir.
Note :
Lui :
Sans être dénué de qualités, ce film de Mulligan souffre d’une lenteur certaine dans son développement et d’un certain conformisme dans le propos (tout louable qu’il soit). Bonne interprétation, y compris des trois personnages enfants.
Note :
Acteurs: Gregory Peck, Robert Duvall
Voir la fiche du film et la filmographie de Robert Mulligan sur le site IMDB.