11 juin 2010

Les compagnons de la marguerite (1967) de Jean-Pierre Mocky

Les compagnons de la margueriteLui :
Virtuose de la restauration de documents écrits à la Bibliothèque Nationale, l’employé-modèle Matouzec (Claude Rich) découvre soudainement qu’il peut utiliser ses talents pour modifier le registre d’état civil de son mariage. Il passe donc une annonce pour faire un échange de conjoint avec un autre couple, « sans frais d’avocats et sans tracasserie administrative ». C’est l’inspecteur Leloup (Francis Blanche) qui va y répondre pour tenter de le coincer. Ce ne sera pas si facile… Avec Les Compagnons de la Marguerite, Jean-Pierre Mocky s’attaque joyeusement à l’institution du mariage qu’il fait voler en éclats avec un humour bien enlevé. Lui-même sortait d’un divorce difficile, ce qui a du le motiver tout particulièrement. Ici, tout se fait à l’amiable, dans la bonne humeur, échange de conjoints ou même polygamie, tout le monde est heureux… sauf les avocats qui n’ont plus de travail. Mocky fustige un modèle de société où il faut un permis pour tout. Tourné presque deux ans avant mai 68, son film présente une utopie qu’il appelle « la démocratie conjugale ». Claude Rich incarne parfaitement l’idéaliste naïf avec une petite touche d’anarchisme mondain. Face à lui, il a un solide groupe de policiers, Francis Blanche et Michel Serrault en tête, qui alimentent l’histoire en situations cocasses dans ce jeu du chat et de la souris. Les jeux de mots sont nombreux, souvent assez discrets, bien intégrés dans les scènes. Personne ne charge trop son personnage, l’humour est constant et bien dosé. Les Compagnons de la Marguerite est l’un des films les plus réussis de Jean-Pierre Mocky. C’est un vrai plaisir de le redécouvrir aujourd’hui.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Claude Rich, Michel Serrault, Francis Blanche, Paola Pitagora, Roland Dubillard, René-Jean Chauffard
Voir la fiche du film et la filmographie de Jean-Pierre Mocky sur le site IMDB.

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Remarque :
Catherine Rich, qui interprète la femme de Claude Rich dans le film (la grande adepte de la télévision), était (et même est toujours) sa femme dans la vraie vie.

8 juin 2010

Carrefour (1938) de Curtis Bernhardt

CarrefourLui :
Un industriel prospère (Charles Vanel), qui était revenu amnésique de la guerre de 14-18, se voit accuser vingt ans plus tard d’être en réalité un ancien petit truand et d’avoir pris l’identité d’un autre soldat. Un avertissement au début du film nous indique qu’il s’agit d’une histoire basée sur des cas réels similaires. Carrefour est un film dramatique, et aussi judiciaire puisque qu’une bonne partie se déroule pendant un procès. Bien mis en place, il nous fait accompagner cet homme dans ses doutes qui balayent peu à peu toutes les certitudes acquises au cours des ans. Il nous offre aussi de beaux moments d’émotion. Assez court mais bien fait, le film Carrefour aurait influencé l’écrivain Léo Malet et a eu plusieurs remakes, déclarés comme tels ou pas.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Charles Vanel, Jules Berry, Suzy Prim, Tania Fédor
Voir la fiche du film et la filmographie de Curtis Bernhardt sur le site IMDB.

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Remakes ou films très proches :
Dead Man’s Shoes de Thomas Bentley (1940) avec Leslie Banks
Crossroads de Jack Conway (1942) avec William Powell et Hedy Lamarr
Le Retour de Martin Guerre de Daniel Vigne (1982) avec Gérard Depardieu et Nathalie Baye
Sommersby de Jon Amiel (1993) très beau film avec Richard Gere et Jodie Foster

25 mai 2010

Fantômas : À l’ombre de la guillotine (1913) de Louis Feuillade

Fantômas - À l'ombre de la guillotineLui :
(film muet) En pleine époque où le cinéma français montrait la voie au cinéma mondial, Gaumont produit une série de cinq films basés sur un personnage d’une série de petits romans de magazine qui tenait alors la France en haleine depuis deux ans : Fantômas. Ses créateurs, Pierre Souvestre et Marcel Allain, ont ainsi publié chaque mois un volet de ses aventures criminelles, de début 1911 à fin 1913. Insaisissable, démoniaque, impitoyable, Fantômas était pourchassé par l’inspecteur Juve et un jeune journaliste Jérôme Fandor. La série fut rapidement un très grand succès, chaque fascicule étant tiré à plusieurs centaines de milliers d’exemplaires. Les films (dont les deux premiers sortirent sur les écrans alors que la série en magazine n’était pas achevée) furent également extrêmement populaires, René Navarre recevait plusieurs centaines de lettres chaque jour et provoquait de véritables émeutes lorsqu’il sortait sur les boulevards parisiens. La série de films fut interrompue par la guerre.

On est frappé par la richesse des scénarios, chaque film recèle plusieurs histoires, certes pas toujours parfaitement abouties, suivant ainsi d’assez près la trame des nouvelles (les trois premiers sont d’ailleurs l’adaptation des trois premières nouvelles parues début 1911). Le fil conducteur reste bien entendu assez fort, puisque beaucoup de personnages restent les mêmes d’un épisode à l’autre et les fins laissent toujours l’histoire en suspens… et Fantômas en cavale. S’il n’y a pas ici de vrai héros, le personnage principal reste celui de Fantômas, qui apparaît sous de multiples déguisements. Cette série des Fantômas de Feuillade constitue les premiers films d’un genre qui perdure encore : celui des « super-vilains », les grands maîtres du crime, genre dans lequel on peut ranger bon nombre de films, y compris les James Bond. Louis Feuillade parvient bien à créer la tension, alternant les passages intenses avec des moments plus calmes. Très modernes à leur époque, ses films libèrent le cinéma de sa parenté avec le théâtre : il sait parfaitement utiliser les extérieurs et crée de vraies histoires avec des sujets légers et populaires.

Fantômas : A l’ombre de la guillotine (54 mn)
Après un vol spectaculaire dans un grand hôtel parisien, l’inspecteur Juve enquête sur la disparition inexpliquée d’un Lord. Il est persuadé qu’il s’agit de l’œuvre de Fantômas. C’est l’adaptation de la toute première nouvelle parue en février 1911 sous le simple titre de Fantômas (Arthème Fayard éditeur). Dès le premier volet, l’accent est mis est sur la grande audace de Fantômas et ses ressources pour se tirer des plus mauvaises situations.
Trois grands chapitres :
1. Le vol du Royal Palace Hôtel
2. La disparition de Lord Beltham
3. Autour de l’échafaud
Note : 4 étoiles

Acteurs: René Navarre, Edmund Breon, Georges Melchior, Renée Carl, Jane Faber
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Fantômas - À l'ombre de la guillotineRemarques :
Dans l’affiche originale qui fut placardée sur tous les murs de Paris pour lancer la série en magazine début 1911, Fantômas tenait en main un poignard ensanglanté. Celui-ci a disparu sur l’affiche cinéma.
On pourra remarquer aussi le visage, beaucoup plus féminin (ou du moins, androgyne) sur l’affiche de 1911.

Les cinq Fantômas de Louis Feuillade (restorés en 1998, l’image est parfaite) :
1) A l’ombre de la guillotine (1913)
2) Juve contre Fantômas (1913)
3) Le mort qui tue (1913)
4) Fantômas contre Fantômas (1914)
5) Le faux magistrat (1914)

Autres adaptations du mythe de Fantômas :
Fantômas de l’américain Edward Sedgwick (1920) série de 20 épisodes de 20 minutes environ.
Fantômas du français Paul Fejos (1932)
Fantômas du français Jean Sacha (1947) avec Marcel Herrand et Simone Signoret
Fantômas contre Fantômas du français Robert Vernay (1949)
Fantômas du français André Hunebelle (1964) avec Jean Marais et Louis de Funès
Fantômas se déchaîne d’André Hunebelle (1965), suite du précédent
Fantômas contre Scotland Yard d’André Hunebelle (1967), suite du précédent
Fantômas de Claude Chabrol (1980) série TV diffusée sur Antenne 2 en quatre épisodes de 85-90 minutes (Le tramway fantôme, Le mort qui tue, L’étreinte du diable, L’échafaud magique) avec Helmut Berger et Jacques Dufilho. Deux épisodes (2 et 3) ont été réalisés par Juan Luis Bunuel (fils de Luis Bunuel). 

25 mai 2010

Juve contre Fantômas (1913) de Louis Feuillade

Juve contre FantômasJuve contre FantômasLui :
(Fantômas II, 59 mn) L’inspecteur Juve, aidé du jeune journaliste Jérôme Fandor, poursuit sa traque pour capturer Fantômas. Ces nouvelles aventures nous entraînent dans un cabaret parisien, dans le Simplon Express, sur les quais des entrepôts de vin de Bercy et dans un pavillon de la proche banlieue. C’est l’adaptation de la deuxième nouvelle parue en mars 1911 sous le titre Juve contre Fantômas. Cet épisode est particulièrement riche en évènements et nous sortons de Paris puisqu’une partie se déroule à bord du train rapide le Simplon Express. Mais c’est le passage sur les quais de Bercy qui est choisi pour illustrer aussi bien la couverture magazine que l’affiche du film.
Quatres chapitres :
1. La catastrophe du Simplon Express
2. Au « Crocodile »
3. La villa hantée
4. L’homme noir
Note : 5 étoiles

Acteurs: René Navarre, Edmund Breon, Georges Melchior, Renée Carl, Jane Faber
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Les cinq Fantômas de Louis Feuillade :
1) A l’ombre de la guillotine (1913)
2) Juve contre Fantômas (1913)
3) Le mort qui tue (1913)
4) Fantômas contre Fantômas (1914)
5) Le faux magistrat (1914)

25 mai 2010

Le mort qui tue (1913) de Louis Feuillade

 Le mort qui tueLe mort qui tueLui :
(Fantômas III, 90mn) Fantômas monte une mise en scène pour faire accuser un homme d’un de ses crimes. Arrêté, il est tué en prison avant même d’être jugé et son cadavre disparaît. Quelque temps après, on retrouve ses empreintes dans des vols et des meurtres. C’est l’adaptation de la troisième nouvelle parue en avril 1911 sous le titre Le mort qui tue. De la série, c’est le film le plus long. La trame narrative se complexifie et réserve toujours plus de surprises. Le personnage de Fantômas est de plus en plus audacieux et machiavélique.
Six chapîtres :
1. Le drame de la rue Norvins
2. L’enquête de Fandor
3. Le collier de la princesse
4. Le banquier Nanteuil
5. Elisabeth Dollon
6. Les gants de peau humaine
Note : 5 étoiles

Acteurs: René Navarre, Edmund Breon, Georges Melchior, Renée Carl, Jane Faber
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Les cinq Fantômas de Louis Feuillade :
1) A l’ombre de la guillotine (1913)
2) Juve contre Fantômas (1913)
3) Le mort qui tue (1913)
4) Fantômas contre Fantômas (1914)
5) Le faux magistrat (1914)

25 mai 2010

Fantômas contre Fantômas (1914) de Louis Feuillade

Titre original : « Le policier apache »

Le policier apacheLe policier apacheLui :
(Fantômas IV, 59 mn) Une campagne de presse accuse l’inspecteur Juve d’être Fantômas. Il se fait arrêter. Cela n’empêche pas Fandor de poursuivre son enquête : il se rend au grand bal masqué organisé par Lady Beltham. C’est l’adaptation de la sixième nouvelle parue en juillet 1911 sous le titre Le Policier Apache (le terme Apache désignait à l’époque un voyou, un malfaiteur).
Quatre chapitres:
1. Fantômas et l’opinion publique
2. Le mur qui saigne
3. Fantômas contre Fantômas
4. Règlement de comptes
Note : 4 étoiles

Acteurs: René Navarre, Edmund Breon, Georges Melchior, Renée Carl, Jane Faber
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Les cinq Fantômas de Louis Feuillade :
1) A l’ombre de la guillotine (1913)
2) Juve contre Fantômas (1913)
3) Le mort qui tue (1913)
4) Fantômas contre Fantômas (1914)
5) Le faux magistrat (1914)

25 mai 2010

Le faux magistrat (1914) de Louis Feuillade

Le faux magistratLe magistrat cambrioleurLui :
(Fantômas V, 70 mn) Un audacieux double vol de bijoux, une évasion de Fantômas d’une prison belge, une cavale où le hasard permet à Fantômas de prendre l’identité d’une juge d’instruction. C’est l’adaptation de la douzième nouvelle parue en janvier 1912 sous le titre Le Magistrat cambrioleur.
Quatre chapitres :
1. Le prisonnier de Louvain
2. Monsieur Charles Pradier, juge d’instruction
3. Le magistrat cambrioleur
4. L’extradé de Louvain
Note : 4 étoiles

Acteurs: René Navarre, Edmund Breon, Georges Melchior, Jane Faber, Renée Carl
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Les cinq Fantômas de Louis Feuillade :
1) A l’ombre de la guillotine (1913)
2) Juve contre Fantômas (1913)
3) Le mort qui tue (1913)
4) Fantômas contre Fantômas (1914)
5) Le faux magistrat (1914)

20 mai 2010

Espion(s) (2009) de Nicolas Saada

EspionLui :
Pris la main dans le sac, un bagagiste de Roissy se retrouve de force employé par les services secrets pour démasquer un homme d’affaires suspecté de trafic d’explosifs. Espion(s) est le premier long métrage de Nicolas Saada, ex-chroniqueur aux Cahiers du Cinéma. Si l’histoire en elle-même, très classique, n’est pas entièrement convaincante, le jeu des acteurs l’est beaucoup plus et Nicolas Saada parvient parfaitement à développer une vraie tension psychologique sur une trame policière. Guillaume Canet et Géraldine Pailhas mettent beaucoup d’authenticité dans leur jeu ce qui les place très proches de nous. L’ambigüité de leurs rapports se mue en une certaine fragilité qui devient attachante. Les scènes de suspense pur paraissent en regard plus conventionnelles et ne parviennent pas pleinement à générer la tension attendue. Espions(s) paraît néanmoins globalement plutôt réussi, un film d’espionnage plein de délicatesse, ce qui n’est pas courant et plutôt bienvenu.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Guillaume Canet, Géraldine Pailhas, Stephen Rea, Hippolyte Girardot, Archie Panjabi
Voir la fiche du film et la filmographie de Nicolas Saada sur le site IMDB.

15 mai 2010

La bataille du rail (1946) de René Clément

La bataille du railLui :
Premier film de René Clément, La Bataille du Rail était à l’origine un court métrage commandé par le CNR (Conseil National de la Résistance) au lendemain de la Libération. Les premières épreuves furent jugées si intéressantes qu’il fut décidé d’en faire un long métrage. La Bataille du Rail se présente en premier non comme une fiction mais comme un document, montrant les actions de la Résistance et de nombreux cheminots anonymes au moment du débarquement des forces alliées. L’art de René Clément est d’impliquer le spectateur et de nous faire adhérer totalement sans jamais utiliser le sentimentalisme ou le spectaculaire gratuit. En tant que premier grand film sur la Résistance, La Bataille du Rail définit de facto un certain nombre de codes que suivront bon nombre de films sur le sujet. L’image d’une résistance pratiquée par tous les français répondait un besoin légitime de glorification immédiate, au lendemain de la Libération. Le film fut tourné en grande partie avec des acteurs non professionnels, en utilisant des balles réelles (les plus faciles à se procurer). Ses scènes les plus fortes restent marquées durablement dans les esprits : l’exécution des otages, l’attaque du train blindé et le déraillement de l’Apfelkern, reconstitué avec un train réel et filmé par trois caméras. Le film garde ainsi toute sa force soixante-cinq ans plus tard.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Jacques Desagneaux, Tony Laurent, Robert Le Ray
Voir la fiche du film et la filmographie de René Clément sur le site imdb.com.

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Remarques :
Le film fut primé à Cannes en 1946 mais ne fut que très peu distribué à l’étranger, ce qui explique sa faible notoriété hors de France.

13 mai 2010

Coco avant Chanel (2009) de Anne Fontaine

Coco avant ChanelElle :
Je me suis laissée entraînée avec plaisir dans l’univers de la Belle Epoque aux côtés de cette femme attachante et téméraire qui transgresse les conventions et codes de la bienséance. Face au machisme des hommes qui détiennent le pouvoir et l’argent, elle revendique sa liberté de vie, son désir de travailler et son indépendance avec courage et ténacité. Le jeu d’Audrey Tautou est délicat et convaincant. Anne Fontaine parvient à bien faire passer l’importance de l’influence de Coco Chanel sur une société corsetée et des codes vestimentaires dépassés. Les femmes de cette époque étaient bridées dans leur corps, leurs vêtements, leur tête et contraintes de dépendre de leurs amants ou de leurs maris sur le plan financier car elles ne travaillaient pas.
Note : 4 étoiles

Lui :
Coco avant Chanel nous fait découvrir la jeune créatrice avant qu’elle ne crée sa maison de couture. D’abord chanteuse, elle vit ensuite chez son protecteur, Etienne Balsan et manifeste une liberté d’esprit peu courante à son époque. Audrey Tautou est assez convaincante dans ce rôle de femme anticonformiste et déterminée, montrant ainsi une profondeur inhabituelle pour l’actrice. L’histoire, qui paraît quelque peu romancée, n’échappe pas aux conventions du genre mais le film d’Anne Fontaine est plutôt réussi. Un film plaisant.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Audrey Tautou, Benoît Poelvoorde, Alessandro Nivola, Marie Gillain, Emmanuelle Devos
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