24 mars 2008

Sexe, mensonges et vidéo (1989) de Steven Soderbergh

Titre original : Sex, lies, and videotape

Sexe mensonges et vidéoElle :
(En bref) Scénario original et intéressant qui aborde les problèmes de couple au travers de son manque de communication. Il fallait oser aborder le thème du sexe sous cet angle-là. Andie MacDowell incarne particulièrement cette femme coincée.
Note : 5 étoiles

Lui :
(En bref) L’excitation qui avait suivi sa Palme d’Or étant maintenant bien retombée, on a un peu envie de s’interroger sur le propos réel du film : est-ce l’incommunicabilité ? La fable est certes plaisante mais, vu avec du recul, les personnages me semblent maintenant trop typés, presque caricaturaux.
Note : 3 étoiles

Acteurs: James Spader, Andie MacDowell, Peter Gallagher, Laura San Giacomo
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23 mars 2008

Le pays du Dauphin Vert (1947) de Victor Saville

Titre original : « Green Dolphin street »

 Le pays du Dauphin VertElle :
(pas vu)

Lui :
Adaptation d’un roman d’Elizabeth Goudge, Le pays du Dauphin Vert est un film assez riche qui comporte à la fois romance, aventure, exotisme et catastrophes. Sur une île anglaise (dont le monastère ressemble fortement au Mont Saint-Michel), au début de l’ère victorienne, deux jeunes filles de bonne famille s’éprennent du fils de leur nouveau voisin. Une suite d’évènements les entraînera en Nouvelle Zélande où se déroule la plus grande partie de l’histoire qui comporte suffisamment de rebondissements et de complications pour tenir le spectateur en haleine pendant 140 minutes.  Le pays du Dauphin Vert Sans être spectaculaire, l’interprétation est intense et juste, notamment celle du trio d’acteurs principaux : Lana Turner, Van Heflin et Richard Hart dont c’est ici le premier rôle, acteur avec un réel potentiel dont la carrière fut très courte, interrompue par une mort prématurée. Les scènes du tremblement de terre et des inondations sont vraiment impressionnantes (elles firent gagner au film un oscar pour les effets spéciaux et un oscar pour les effets sonores). Le message sous-jacent, très classique et vaguement moralisateur, n’est pas du plus grand intérêt mais cela n’empêche pas Le Pays du Dauphin Vert de rester assez passionnant à regarder encore aujourd’hui.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Lana Turner, Van Heflin, Richard Hart, Donna Reed
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22 mars 2008

La seconde Mme Carroll (1947) de Peter Godfrey

Titre original : « The two Mrs. Carrolls »

La seconde Madame CarrollElle :
(pas vu)

Lui :
Sally (Barbara Stanwyck) découvre que l’homme dont elle est amoureuse, Geoffrey Carroll (Humphrey Bogart), est déjà marié. Peu après, sa femme décède et elle l’épouse. La Seconde Madame Carroll n’est pas sans rappeler certains films d’Hitchcock (d’ailleurs Bogart apportant un verre de lait à sa femme souffrante fait penser à Soupçons d’Hitchcock) mais il n’en a hélas ni la puissance ni la profondeur. La seconde Madame Carroll Le scénario ne développe pas beaucoup les différents caractères et manque d’ampleur. L’interprétation n’est pas vraiment convaincante non plus, Bogart ne parvenant pas à donner une épaisseur suffisante à son personnage. La meilleure performance serait à mettre au crédit d’Ann Carter qui interprète la fille de 10 ans (pour l’anecdote : la ressemblance de cette toute jeune actrice avec Veronika Lake est absolument stupéfiante).
Note : 2 étoiles

Acteurs: Humphrey Bogart, Barbara Stanwyck, Alexis Smith, Ann Carter
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Note :
Le type d’histoire est assez proche de La mort n’était pas au rendez-vous de Curtis Bernhardt sorti deux ans auparavant où Humphrey Bogart jouait déjà un mari meurtrier qui avait une aventure avec Alexis Smith, film globalement plus réussi.

20 mars 2008

Abyss (1989) de James Cameron

Titre original : The abyss

AbyssElle :
(En bref) Film sans queue ni tête qui utilise de bien grosses ficelles pour tenter de nous glacer le sang. Les scènes censées nous faire frémir n’en finissent pas. La sauce ne prend pas.
Note : pas d'étoiles

Lui :
(En bref) Bâti sur l’idée brillante de faire un space-opéra sous l’eau, Abyss (vu ici dans sa version longue de 171 mn, la version normale fait 138 mn) est surtout une très belle (la plus belle ?) histoire d’extra-terrestres. On peut regretter certaines conventions et aussi certaines longueurs dans le second tiers, le film tenant à ce moment-là plutôt du film-catastrophe, mais le dernier tiers est beau et émouvant et dégage une certaine magie.
Note : 5 étoiles

Acteurs: Ed Harris, Mary Elizabeth Mastrantonio, Michael Biehn, Leo Burmester
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19 mars 2008

Billy le Kid (1930) de King Vidor

Titre original : « Billy The Kid »

Billy le Kid Elle :
(pas vu)

Lui :
La MGM ne voulant pas mettre en scène un hors-la-loi antipathique, King Vidor dut s’éloigner franchement de la vérité historique pour nous présenter un Billy the Kid séduisant, humain et agissant toujours pour défendre les faibles. Les studios imposèrent Johnny Mack Brown pour le rôle principal. Son physique de jeune sportif semble en décalage total avec son rôle de roi de la gâchette qui inspire la crainte et ses efforts pour faire croire à son personnage n’arrangent rien. Wallace Beery, quant à lui, est pour une fois sobre (dans son jeu tout comme au sens propre) et donne une assez bonne performance sans être franchement notable. Billy le Kid fut l’un des premiers films à être tourné en 70mm pour être diffusé sur écran large dans certains cinémas. Certaines scènes ont été tournées dans le Grand Canyon. Aucune copie 70mm ne semble avoir survécu.
Note : 2 étoiles

Acteurs: Johnny Mack Brown, Wallace Beery, Kay Johnson
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Quelques autres versions et variations sur le thème de Billy Le Kid :
Billy The Kid le réfractaire (Billy the Kid) de David Miller (1941) avec Robert Taylor
Le Gaucher (The left handed gun) d’Arthur Penn (1958) avec Paul Newman
Pat Garrett et Billy the Kid de Sam Peckinpah (1973) avec James Coburn, Kris Kristofferson (et Bob Dylan)
Young Guns de Christopher Cain (1988) avec Emilio Estevez
… plus de nombreux autres (voir la liste sur IMDB)

18 mars 2008

Un homme est passé (1955) de John Sturges

Titre original : « Bad Day at Black Rock »

Un homme est passé Elle :
(pas vu)

Lui :
Un homme est passé a souvent été décrit comme un western moderne dans le sens où il se passe dans une minuscule bourgade perdue au milieu d’un immense désert de l’Ouest américain et qui semble livrée à elle-même, en dehors des lois. L’arrivée fortuite d’un étranger (Spencer Tracy) va perturber cette petite communauté qui porte un lourd et honteux fardeau. Plusieurs points sont remarquables dans la façon avec laquelle John Sturges aborde cette histoire de lâcheté collective : la mise en scène de l’attente, l’observation, la suspicion, la méfiance, et Un homme est passé l’utilisation du Cinémascope, procédé pourtant très récent (1 an ou 2 au moment du tournage) mais pour lequel le réalisateur montre une maîtrise remarquable, parvenant à amplifier les sentiments d’isolement, de perte d’humanité et d’attente par ces cadrages très larges. Le suspense est maintenu à un niveau constant et élevé pendant les 81 minutes du film, extrêmement efficace, bien soutenu par une interprétation dense et forte.
Note : 5 étoiles

Acteurs: Spencer Tracy, Robert Ryan, Lee Marvin, Anne Francis, Walter Brennan, Ernest Borgnine
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18 mars 2008

Le vaisseau fantôme (1941) de Michael Curtiz

Titre original : The Sea Wolf

Le vaisseau fantômeElle :
(En bref) Adaptation du roman de Jack London Le Vaisseau Fantôme : deux nauvragés, un écrivain et une évadée d’un bagne, sont recueillis par le « Ghost », navire dirigé par le redoutable capitaine Larsen. Ils seront contraints rester à bord. Malgré la richesse du scénario, je dois avouer avoir eu un peu de mal à m’intéresser à cette histoire.
Note : 3 étoiles

Lui :
(En bref) Belle adaptation de ce roman remarquablement contruit et qui traduit bien l’univers dur et hostile de Jack London. Edward G.Robinson et John Garfield apportent à leurs rôles une intensité rare. Cette dénonciation de l’autoritarisme a de plus un résonnance toute particulière puisque cette version du Vaisseau Fantôme fut tournée au tout début de la seconde guerre mondiale.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Edward G. Robinson, Ida Lupino, John Garfield, Alexander Knox, Gene Lockhart
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Le Vaisseau Fantôme fut adapté de nombreuses fois au cinéma et dès 1913 :
The Sea Wolf (1913) de Hobart Bosworth
The Sea Wolf (1920) de George Melford avec Noah Berry
The Sea Wolf (1926) par (et avec) Ralph Ince
The Sea Wolf (1930) par Alfred Santell avec Milton Sills
Le Vaisseau Fantôme (The Sea Wolf) (1941) par Michael Curtiz
Barricade (1950) de Peter Godfrey (western!)
Wolf Larsen (1958) par Harmon Jones
Aucune de ces versions n’a eu le succès et le retentissement de la version de Michael Curtiz. A noter que Jack London interprétait le rôle d’un marin dans la version de 1913.

17 mars 2008

La Reine Christine (1933) de Rouben Mamoulian

Titre original : « Queen Christina »

La Reine ChristineLui :
Juste après avoir tourné Comme tu me veux (As you desire me), Greta Garbo s’était retirée en Suède pendant plusieurs mois. La MGM, craignant qu’elle ne veuille mettre un terme à sa carrière, lui fit une proposition alléchante de contrat où elle avait droit de regard sur le choix du réalisateur et des acteurs. C’est ainsi qu’au tout début du tournage de La Reine Christine elle fit remplacer Laurence Olivier par John Gilbert, acteur avec lequel elle avait souvent tourné et qui était en disgrâce depuis l’avènement du parlant (ce fut d’ailleurs son avant-dernier film)(1). Le scénario de cette histoire (très) romancée d’une Reine de Suède au XVIIe siècle est signé Salka Viertel, ami de Garbo tout comme le directeur de la photographie. De même, « La Divine » avait Rouben Mamoulian en grande estime. La Reine Christine fut donc un film sur mesure pour Greta Garbo où tout était selon son désir et, en contrepartie, elle nous gratifia de son plus beau rôle au cinéma, merveilleusement portée par le talent de Mamoulian. Elle incarne avec une telle présence cette femme de tête qui refusait de sacrifier sa vie à son destin que les autres acteurs ne peuvent faire que de la pâle figuration à côté d’elle. La Reine Christine De nombreuses scènes sont mémorables et merveilleuses : l’auberge où elle est prise pour un garçon, les scènes d’amour avec John Gilbert (« Je mémorise cette pièce ») et bien entendu cette scène finale, célébrissime, sans aucun doute l’un des plus beaux plans de toute l’histoire du cinéma : un zoom avant jusqu’au très gros plan sur le visage de Garbo à l’avant du navire qui l’emporte, avec un éclairage d’une pureté absolue. Mamoulian aurait dit à Garbo : « je voudrais que ton visage soit une feuille de papier vierge sur laquelle chaque spectateur pourra écrire ce qu’il ressent » et effectivement son visage est presque inexpressif tout en semblant porter toute la détresse du monde avec volonté et résignation. En fait, ce visage, on peut lui prêter tour à tour tous les sentiments possibles et imaginables. Quel acteur/actrice pourrait aujourd’hui faire un tel plan et exprimer tant de sentiments sans en montrer un seul ?
Note : 5 étoiles

Acteurs: Greta Garbo, John Gilbert, Ian Keith
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(1) Non seulement, Gerta Garbo avait tourné avec John Gilbert mais les deux acteurs avaient eu une liaison passionnée en 1926 et 27. Le mariage était prévu mais le jour même, Greta Garbo se désista, laissant John Gilbert seul devant l’autel. Cette grande déception sentimentale le fit sombrer dans l’alcool. De plus, au passage vers le parlant, sa voix se révéla être décevante, peu en accord avec son physique.

Greta Garbo - La Reine ChristineGreta Garbo dans la scène finale de La Reine Christine de Rouben Mamoulian.

16 mars 2008

Les infiltrés (2006) de Martin Scorsese

Titre original : « The departed »

Les infiltrés Elle :
(pas vu)

Lui :
Les Infiltrés est le remake américain d’Infernal affairs du hongkongais Andrew Lau. Cette histoire d’infiltrations croisées entre la police et la pègre irlandaise de Boston permet à Scorsese de revenir sur son sujet de prédilection et de montrer toute sa virtuosité à monter un film policier haletant quasiment parfait dans sa forme. Malgré les quelque 2h30 de film, la tension est très forte assez rapidement et se maintient ainsi jusqu’à la toute fin (un peu précipitée ceci dit). Le suspense est même difficile à supporter parfois… Par rapport à l’original, les téléphones portables ont ici aussi une grande importance mais, comme en peut s’en douter avec Scorsese, pas autant que les armes et les poings. Dans sa forme, Les Infiltrés est particulièrement efficace avec une mise en scène précise et tranchante, une utilisation de la musique assez remarquable et un jeu d’acteurs à un niveau très élevé. Sous la direction de Scorcese, Jack Nicholson montre le meilleur de son talent, parvenant à marquer son personnage de ses touches si caractéristiques sans jamais aller trop loin (même si l’on sent parfois qu’il n’en faudrait pas beaucoup pour qu’il se laisse aller). DiCaprio est tout aussi convaincant avec cette instabilité qui lui va si bien. Martin Scorsese a aussi soigné les seconds rôles en faisant appel à des acteurs comme Martin Sheen ou Mark Whalberg. Les Infiltrés a parfois été placé au même niveau que Les Affranchis par certains observateurs mais il n’est pas certain qu’il laisse autant de traces toutefois. Malgré ses grandes qualités, il a tout de même moins d’ampleur et de profondeur.
Note : 5 étoiles

Acteurs: Leonardo DiCaprio, Jack Nicholson, Matt Damon, Mark Wahlberg, Martin Sheen, Ray Winstone, Alec Baldwin
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13 mars 2008

Planète interdite (1956) de Fred M. Wilcox

Titre original : « Forbidden Planet »

Planète interditeLui :
Planète Interdite est incontestablement l’un des films les plus marquants de toute l’histoire du cinéma de science-fiction. C’est aussi l’un des plus beaux, l’un des plus poétiques, l’un des plus aptes à enflammer notre imagination. Plus que tout autre, il symbolise la richesse, la puissance et l’innocence de la science-fiction des années cinquante. Fred McLeod Wilcox put bénéficier de moyens importants pour réaliser son film et la qualité de la réalisation est visible : le paysage de la planète Altaïr IV, minutieusement créé avec son ciel vert et ses deux soleils, est rendu magique par un très beau Technicolor et les immenses souterrains sont remarquables. Le robot Robby est le robot le plus célèbre de la science fiction. Planète interdite Le thème global de Planète Interdite est assez puissant et ambitieux : l’idée de départ a d’ailleurs été inspirée de La Tempête de Shakespeare (pièce dans laquelle un vaisseau fait naufrage près d’une île habitée par Prospero, la belle Miranda et le serviteur Ariel, dont les équivalents sont ici le Docteur Morbius, Altaïra et Robby). Le film ouvre une voie de réflexion sur la maîtrise de notre subconscient face au progrès technique. La seule faiblesse de Planète Interdite réside dans son intrigue amoureuse qui tient un peu trop de place mais cela ne suffit pas pour diminuer l’attrait de ce film qui reste intact après 50 ans : un petit joyau de la science-fiction dans ce qu’elle a de meilleur, celle qui nous fait rêver.
Note : 5 étoiles

Acteurs: Walter Pidgeon, Anne Francis, Leslie Nielsen
Voir la fiche du film et la filmographie de Fred M. Wilcox sur le site IMDB.

Remarques :
Planète interdite* Le robot Robby eut tant de succès avec ce film que la MGM le réutilisa l’année suivante comme personnage central du film Le Cerveau Infernal (The Invisible Boy). Très moyen, le film n’eut aucun succès et cela montre bien que l’attrait de Planète Interdite ne résidait pas en ce seul personnage mais bien en un ensemble.
* La MGM a longtemps laissé planer le doute mais l’on sait maintenant que Robby était bien animé par un acteur (Frankie Darro) à l’intérieur de sa carapace.
* Le musique est l’oeuvre de Bebe et Louis Barron. C’est la première musique de film entièrement électronique de toute l’histoire du cinéma.

Planète interditeLégende : « Le grand vaisseau spatial, capable de dépasser la vitesse de la lumière, survole les paysages désolés de la planète Altair-4, à la recherche d’une zone pour atterrir. »

Planète interditeLégende : « Les terriens sont accueillis par les seuls survivants d’une précédente expédition, le scientifique Walter Pidgeon et sa fille, Anne Francis. »

Planète interditeLégende : « Etonnante merveille de la science, Robby le Robot, à la fois garde et serviteur, a des talents fabuleux. »

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Remakes :
– Le bruit a couru dans les années 90 qu’Irvin Kershner (le réalisateur du 2e Star Wars, L’Empire contre-attaque) cherchait a faire un remake de Forbidden Planet. Plus récemment, certaines rumeurs faisaient état d’un intérêt de la part de Dreamworks. La difficulté d’en faire un remake (vu ce qu’est devenu le cinéma de science-fiction) devrait toutefois nous épargner de voir un tel massacre.
– Il y eut une adaptation en comédie musicale à Broadway : Return to Forbidden Planet, pièce qui a des origines anglaises toutefois (milieu des années 80).