Titre original : « Angels with dirty faces »
Lui :
Deux gamins chapardeurs d’un quartier très populaire de New-York se retrouvent 15 ans plus tard. L’un est devenu prêtre alors que l’autre est un petit caïd admiré par une bande de gamins du quartier. Le scénario de Les anges aux figures sales n’est franchement pas novateur en cette fin des années 30 mais le traitement que Curtiz en fait est néanmoins remarquable. Si le film connut un franc succès au moment de sa sortie, il est généralement moins bien considéré aujourd’hui où il est de bon ton de railler les films un tant soit peu moralisateurs. C’est dommage car la réalisation de Michael Curtiz est irréprochable : un rythme très bien enlevé avec un joli mélange de scènes d’action et de scènes de réalisme social, une belle photographie jouant avec les ombres et surtout une parfaite interprétation, James Cagney en tête qui fait à nouveau tandem avec Pat O’Brien. Les anges aux figures sales propulsa la carrière d’Ann Sheridan et celle des Dead End Kids qui interprètent ici la petite bande de gamins. Bogart est ici dans un second rôle, plutôt effacé.
Note :
Acteurs: James Cagney, Pat O’Brien, Humphrey Bogart, Ann Sheridan, George Bancroft
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Pour capitaliser sur le succès de Les anges aux figures sales, la Warner sortit un an plus tard Angels Wash Their Faces (cela ne s’invente pas!) avec Ann Sheridan, Ronald Reagan et les Dead End Kids. Ce n’est pas une suite mais plutôt un film sur le même thème. Un film hélas de bien moindre intérêt.