Judith a depuis des années une double vie : en Suisse, elle vit avec Abdel avec qui elle élève une petite fille ; en France, elle est la mère de deux garçons avec Melvil. Elle justifie son absence régulière en prétextant des voyages dans d’autres pays européens pour son métier de traductrice…
Madeleine Collins est un film français écrit et réalisé par Antoine Barraud. Il s’agit d’un film assez troublant qui brouille constamment les maigres pistes offertes au spectateur. Le début nous fait penser à L’emploi du temps d’après le roman d’Emmanuel Carrère mais rapidement on se rend compte que la situation est bien différente, même si ces histoires ont pour thème commun le mensonge. Nous restons très longtemps dans l’ignorance face au comportement des personnages mais l’explication arrive doucement dans le dernier tiers du film. Antoine Barraud a su capter puis garder toute notre attention. Il faut bien entendu éviter de lire des commentaires sur le film qui dévoileraient trop de choses. Virginie Effira est parfaite, y compris dans les scènes les plus intenses. L’ensemble est assez brillant et bien écrit.
Elle: 
Lui : 
Acteurs : Virginie Efira, Quim Gutiérrez, Bruno Salomone, Jacqueline Bisset, Thomas Gioria, Valérie Donzelli
Voir la fiche du film et la filmographie de Antoine Barraud sur le site imdb.com.
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Quim Gutiérrez et Virginie Efira dans Madeleine Collins de Antoine Barraud.
Le pitch fait énormément penser au film Attention : une femme peut en cacher une autre, avec Miou-Miou, Roger Hanin et Eddy Mitchel (vu il y a très longtemps mais dont j’ai plutôt un souvenir favorable).
Ce que vous dites ensuite laisse penser que le développement est très différent et qu’il ne s’agit pas ici simplement de peindre une situation sociale de double vie. C’est intrigant :-).
En fait, ce qui est intrigant, c’est que l’on passe une très grande partie du film à essayer de comprendre la situation : c’est un cas de double vie, d’accord, mais on ne comprend que très tardivement la position exacte de chacun et, ce n’est que vers la fin, que tout s’explique.
Le seul risque est d’être un peu déçu par l’explication qui est finalement assez simple (personnellement, j’imaginais quelque chose de plus énoôorme… )
😉