17 avril 2016

La Ville abandonnée (1948) de William A. Wellman

Titre original : « Yellow Sky »
Autre titre français : « Nevada »

La Ville abandonnéePoursuivi par une escouade de cavalerie après avoir dévalisé une banque, un petit groupe de hors-la-loi se réfugient dans un désert de sel et tentent de le traverser. A bout de forces, ils arrivent à une ville abandonnée de tous ses habitants sauf une jeune femme et son grand-père… Yellow Sky est adapté d’une histoire écrite par le grand scénariste W.R. Burnett qui dit s’être très librement inspiré de La Tempête de William Shakespeare. C’est un western assez âpre où Wellman semble avoir privilégié plus l’esthétisme et l’atmosphère que la psychologie des personnages. La tension est forte et constante, culminant lors de certaines scènes sans jamais retomber vraiment. Face au chef de bande Gregory Peck, Richard Widmark, ici dans l’un des tous premiers rôles, fait une belle prestation, rendant son personnage particulièrement inquiétant. La photographie, signée Joseph MacDonald, est assez belle avec de trouvailles remarquées comme ce plan en vue subjective montrant Gregory Peck de l’intérieur du fusil tenu par Anne Baxter. Yellow Sky est un beau et puissant western.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Gregory Peck, Anne Baxter, Richard Widmark, John Russell, Harry Morgan
Voir la fiche du film et la filmographie de William A. Wellman sur le site IMDB.

Voir les autres films de William A. Wellman chroniqués sur ce blog…

Lire la critique du site DVDClassiks

Remake :
The Jackals (1967) de Robert D. Webb avec Vincent Price.

Yellow Sky
Anne Baxter et Gregory Peck dans La Ville abandonnée de William A. Wellman.

Yellow Sky
Richard Widmark (au centre) dans La Ville abandonnée de William A. Wellman.

2 réflexions sur « La Ville abandonnée (1948) de William A. Wellman »

  1. Tout à fait d’accord avec vous à propos de ce film.
    Concernant les westerns de Wellman, il faut également avoir vu « Across the wide Missouri », western humaniste et pro-indien de 1951, avec Clark Gable, magnifié par un superbe technicolor et des paysages à tomber.
    La V.O est à privilégier, car les dialogues originaux comportent, outre l’anglais, de nombreuses et régulières séquences en français et en langue indienne (presque 40 ans avant Danse avec les loups!), qui participent à la réussite du film, lequel constitue, outre un excellent divertissement, une véritable ode à la tolérance. Je vous le conseille.

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