Autre titre (ressortie de 1988) : « Riders of the Storm »
Pendant les dix années qui suivirent la fin de la guerre, un petit groupe d’anciens du Vietnam ont sillonné l’espace aérien américain à bord de leur bombardier B-29, qu’ils ont reconverti en station de télévision pirate. Ils songent à s’arrêter mais, avant d’atterrir définitivement, le capitaine voudrait faire un dernier beau coup : démasquer la candidate réactionnaire aux élections présidentielles… Après avoir réalisé de nombreux clips, Maurice Phillips passe à la réalisation avec ce film totalement débridé. Nous sommes alors en pleine période des années Reagan et l’intention est ici de mettre en relief ses relations avec les militaires et mouvements religieux. Maurice Phillips le fait avec beaucoup d’humour, nous baignant pendant 1h30 dans un délire permanent. Ses personnages sont hallucinés et les acteurs (Michael Pollard notamment, Dennis Hopper reste sérieux comme un pape…) semblent s’être beaucoup amusés à le tourner. Les moyens ont été limités et on a l’impression qu’une belle part a été laissée à l’improvisation. Beaucoup de musique bien entendu. A condition de se laisser aller et à ne pas prendre tout cela trop au sérieux, The American Way est très amusant.
Elle: –
Lui :
Acteurs: Dennis Hopper, Michael J. Pollard, Eugene Lipinski
Voir la fiche du film et la filmographie de Maurice Phillips sur le site IMDB.
Dennis Hopper est le pilote d’un bombardier reconverti en télévision pirate dans The American Way de Maurice Phillips
Il s’agit de la Stratovision, un système de télévision aéroporté datant de 1949 et utilisant des bombardiers B-29 déclassés volant à haute altitude. Quatorze avions auraient couvert 78% de la population américaine. Toutefois, ce programme n’a jamais été complètement mis en œuvre, même si l’utilisation domestique restait limitée et un seul bombardier fut reconverti. Un DC-3 a fait une station relais entre Cuba et les États-Unis en 1953.
Merci pour ces précisions… assez surpenantes.
En regardant de plus près, j’ai été aussi étonné d’apprendre que dans une nouvelle de Robert A. Heinlein (« The Man Who Sold The Moon », « L’homme qui vendit la Lune ») publiée en 1950, l’auteur de science-fiction avait imaginé un tel système fonctionnant à partir d’hélicoptères.