9 avril 2020

Le Septième Voyage de Sinbad (1958) de Nathan Juran

Titre original : « The 7th Voyage of Sinbad »

Le Septième voyage de Sinbad (The 7th Voyage of Sinbad)Voguant vers Bagdad, en compagnie de sa fiancée, la princesse Parisa, Sinbad fait escale sur l’île de Colossa. Il parvient à sauver le magicien Sokurah des griffes d’un géant cyclope, qui récupère néanmoins la lampe magique volée par le sorcier. Dès lors, Sokurah n’a plus qu’une idée en tête : contraindre Sinbad à retourner sur l’île pour reprendre possession de la lampe…
Basé sur les aventures de Sinbad le Marin des contes Les Milles et Une Nuits (1), Le Septième Voyage de Sinbad est un film remarquable, pour la richesse de son scénario, délicieusement oriental avec un soupçon de mythologie grecque, pour la qualité du Technicolor et de la musique Bernard Herrmann, et pour les effets spéciaux de Ray Harryhausen. Les animations en stop-motion ont demandé onze mois au brillant animateur qui, pour la première fois, a travaillé en couleurs. Ses créatures sont créatives et réussies, l’effet produit est vraiment époustouflant pour l’époque. L’interprétation des deux acteurs principaux est excellente et l’humour vient ajouter à notre plaisir. Le Septième Voyage de Sinbad n’est pas seulement historiquement important pour ses effets spéciaux, c’est aussi un merveilleux film d’aventures.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Kerwin Mathews, Kathryn Grant, Richard Eyer, Torin Thatcher
Voir la fiche du film et la filmographie de Nathan Juran sur le site IMDB.

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Remarques :
* Le combat avec le squelette préfigure certaines scènes de Jason et les Argonautes que Ray Harryhausen animera cinq ans plus tard (en 1963).
* Deux suites directes, également produites par Ray Harryhausen :
Le Voyage fantastique de Sinbad (The Golden Voyage of Sinbad) de Gordon Hessler (1974)
Sinbad et l’oeil du tigre (Sinbad and the Eye of the Tiger) de Sam Wanamaker (1977)

(1) Bien que le titre fasse référence au septième voyage, le récit est en réalité surtout basé sur les troisième et cinquième voyages de Sinbad.

Le Septième voyage de Sinbad (The 7th Voyage of Sinbad)Kerwin Mathews et Kathryn Grant dans Le Septième voyage de Sinbad (The 7th Voyage of Sinbad) de Nathan Juran.

16 février 2017

Banco à Bangkok pour OSS 117 (1964) d’André Hunebelle

Banco à Bangkok pour OSS 117Le colonel Hubert Bonisseur de La Bath, alias OSS 117, est envoyé en Thaïlande pour continuer l’enquête sur une inquiétante résurgence du virus de la peste. Le précédent agent sur l’affaire a été assassiné… Basé sur un roman policier de Jean Bruce, Banco à Bangkok pour OSS 117 est le deuxième de la série réalisée par André Hunebelle. Cette fois, le film est en couleurs et a, de toute évidence, bénéficié de plus de moyens. L’acteur Kerwin Mathews prend de l’assurance et montre plus de présence ; il y a aussi un meilleur travail sur les vilains, Robert Hossein étant assez troublant. Mais l’ensemble peine à passionner, la faiblesse étant cette fois plutôt du côté du scénario, assez conventionnel et prévisible.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Kerwin Mathews, Robert Hossein, Pier Angeli, Dominique Wilms
Voir la fiche du film et la filmographie de André Hunebelle sur le site IMDB.

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Banco à Bangkok pour OSS 117
Pier Angeli et Kervin Mathews dans Banco à Bangkok pour OSS 117 de André Hunebelle.

Banco à Bangkok
Kervin Mathews et Robert Hossein dans Banco à Bangkok pour OSS 117 de André Hunebelle.

15 février 2017

OSS 117 se déchaîne (1963) d’André Hunebelle

OSS 117 se déchaîneUn agent américain est tué au cours d’une plongée sous-marine en Corse. Il était sur la piste d’espions cherchant à localiser les sous-marins nucléaires. Les services secrets envoient Hubert Bonisseur de La Bath, alias OSS 117, pour continuer l’enquête… Imaginées par le romancier Jean Bruce, les aventures de l’agent secret OSS 117 avait déjà été portées à l’écran par deux fois de façon discrète. Mais en 1963, il s’agit de profiter du succès du premier James Bond (James Bond contre Dr No). La comparaison est dès lors inévitable et force est de constater que l’on a l’impression d’être face à une copie. On y retrouve beaucoup d’éléments mais toujours de façon plus faible et le manque de moyens est visible. A défaut de l’exotisme des tropiques, c’est le photogénique Bonifacio qui sert de cadre à cette histoire. Cela permet d’introduire des scènes sous-marines plutôt réussies. Si l’américain Kerwin Mathews est d’un physique agréable, il manque certainement de présence, mais ce sont surtout les méchants qui n’ont pas assez d’impact. Seul, Daniel Emilfork, avec son physique si particulier, peut faire frissonner. A sa sortie, le film a connu un certain succès, moindre que James Bond bien entendu mais suffisant pour que des suites soient mises en chantier.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Kerwin Mathews, Nadia Sanders, Irina Demick, Daniel Emilfork
Voir la fiche du film et la filmographie de André Hunebelle sur le site IMDB.

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OSS 117 se déchaîne
Kervin Mathews dans OSS 117 se déchaîne de André Hunebelle.

Oss 117 se déchaîne
Nadia Sanders et Daniel Emilfork dans OSS 117 se déchaîne de André Hunebelle.

OSS 117 au cinéma :

O.S.S. 117 n’est pas mort (1957) de Jean Sacha avec Ivan Desny
Le Bal des espions (1960) de Michel Clément (le nom d’OSS 117 n’est pas mentionné car les droits sur le nom du personnage n’étaient pas disponibles).

OSS 117 se déchaîne (1963) d’André Hunebelle avec Kerwin Mathews
Banco à Bangkok pour OSS 117 (1964) d’André Hunebelle avec Kerwin Mathews
Furia à Bahia pour OSS 117 (1965) d’André Hunebelle avec Frederick Stafford
Atout coeur à Tokyo pour OSS 117 (1966) de Michel Boisrond avec Frederick Stafford
Pas de roses pour OSS 117 (1968) d’André Hunebelle avec John Gavin
OSS 117 prend des vacances (1970) de Pierre Kalfon avec Luc Merenda

OSS 117: Le Caire, nid d’espions (2006) de Michel Hazanavicius avec Jean Dujardin
OSS 117: Rio ne répond plus (2009) de Michel Hazanavicius avec Jean Dujardin