4 novembre 2007

Conversations avec une femme (2005) de Hans Canosa

Titre original : Conversations with other women

Conversation avec une femmeElle :
Un huis clos amoureux pour un couple de quarantenaires qui se retrouvent après 15 ans lors d’une soirée de mariage. Le film se laisse regarder mais l’ensemble parait un peu vain. C’est une comédie intimiste et nostalgique autour d’un amour de jeunesse dont les protagonistes cherchent à réveiller les éclats. Le réalisateur a préféré plus se concentrer sur la forme que sur le fond. Cela nuit à la richesse du scénario qui présente des phases parfois longues et ennuyeuses.
Note : 3 étoiles

Lui :
Conversations avec une femme est un film assez original dans ses apparences : de longs dialogues entre deux personnages, quasiment un huis clos à deux. Sur ce plan le film est assez intéressant en soi. Dommage que cette histoire de quarantenaires qui se retrouvent fortuitement 15 ans après avoir eu une aventure de jeunesse ne soit pas plus passionnante. Le film paraît futile dès les premières minutes et l’on attend que cette histoire s’intensifie… Mais Conversations avec une femme reste hélas futile jusqu’au bout. Le réalisateur utilise le split-screen (écran coupé en deux) sur certaines scènes, effet qui n’apporte absolument rien si ce n’est une (petite) touche d’humour dans la toute scène finale.
Note : 2 étoiles

Acteurs: Aaron Eckhart, Helena Bonham Carter
Voir la fiche du film et la filmographie de Hans Canosa sur le site imdb.com.

31 octobre 2007

Je vais bien, ne t’en fais pas (2006) de Philippe Lioret

Je vais bien, ne t'en fais pasElle :
Adapté du roman d’Olivier Adam, Philippe Lioret signe un film intense et sensible qui prend à la gorge et nous fait adhérer tout de suite aux personnages de cette famille ordinaire. Mélanie Laurent et Kad Merad apportent beaucoup de justesse et d’émotion à cette histoire dans laquelle chacun de nous peut trouver quelques échos à sa vie personnelle. Un fils qui disparaît du jour au lendemain cristallise toutes les attentions et angoisses de sa sœur jumelle qui sent un lien indéfectible avec lui. A partir de là, le réalisateur analyse les comportements du père et de la mère étrangement placides face à cette disparition. Il dissèque également les mensonges, les silences, les souffrances de l’adolescence comme l’anorexie dont la jeune femme est atteinte. Le manque de communication et de dialogue, la peur d’exprimer ses sentiments d’amour sont à l’origine de bon nombre de névroses familiales. Un film sobre, profond et bouleversant.
Note : 5 étoiles

Lui :
A son retour de vacances, une jeune fille se voit annoncer par ses parents que son frère jumeau a quitté la maison à la suite d’une dispute. Elle est très déstabilisée de rester ainsi sans nouvelles de lui. Avec Je vais bien, ne t’en fais pas, Philippe Lioret signe un film très authentique sur la fin d’adolescence, sur les rapports parents-enfants, un film où il est très facile de s’identifier à l’un des personnages, voire même plusieurs. Grâce à cette authenticité, il parvient à éviter l’excès de mélodrame et la banalité. Mélanie Laurent est particulièrement convaincante, paraissant en fusion totale avec son personnage et, à elle seule, donne au film une intensité peu courante.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Mélanie Laurent, Kad Merad, Isabelle Renauld, Julien Boisselier, Aïssa Maïga
Voir la fiche du film et la filmographie de Philippe Lioret sur le site imdb.com.

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29 octobre 2007

La tourneuse de pages (2006) de Denis Dercourt

La tourneuse de pagesElle :
Une jolie surprise qui sort des sentiers battus : avec La Tourneuse de Pages, Denis Dercourt nous introduit avec beaucoup de crédibilité dans l’univers des pianistes, univers musical qu’il connaît fort bien puisqu’il fait lui-même partie de jurys de conservatoire. Le réalisateur joue avec les contrastes comme pour donner le tempo : froideur, violence, beauté, grâce, délicatesse. Telles sont les sensations qui animent une grande pianiste, interprétée par une Catherine Frot à contre-emploi, et une jeune femme qui devient sa tourneuse de pages mais qui fut éliminée 10 ans plus tôt du conservatoire de piano par la faute de cette même pianiste. Coïncidence ou hasard ? Denis Dercourt n’hésite pas à recourir à l’ambiguïté puisqu’on sent une réelle fascination amoureuse entre les deux femmes. A la limite du thriller glacé ou d’une histoire d’amour, Denis Dercourt fait constamment souffler le froid et le chaud. Un beau film.
Note : 4 étoiles

Lui :
Une jeune pianiste de 10 ans échoue à l’entrée du Conservatoire, perturbée par la présidente du jury. Elle va la retrouver (fortuitement ?) 10 ans plus tard. L’histoire de La Tourneuse de Pages n’est guère plausible, du moins faut-il l’espérer. Mais l’intérêt du film de Denis Dercourt n’est pas là ; il est plutôt dans l’atmosphère qu’il parvient à créer, un climat assez perturbant sur le spectateur, surtout lorsque, comme ce fut notre cas, on ne sait absolument pas de quel type d’histoire il s’agit. Le personnage fermé et énigmatique de Mélanie est d’autant plus insondable, personnage qui m’a fait penser à la jeune nurse de La Main sur le Berceau de Curtis Hanson (1992) ; d’ailleurs on peut percevoir, ici aussi, une certaine inspiration hitchcockienne. L’ensemble est bien ficelé avec une Catherine Frot très crédible en grande pianiste, même quand elle est devant un piano (*).
Note : 4 étoiles

Acteurs: Catherine Frot, Déborah François, Pascal Greggory
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(*) Contrairement à tant de films où l’on repère en 3 secondes que l’acteur, censé interpréter un musicien, n’a en réalité jamais touché un instrument de musique de sa vie, Catherine Frot joue réellement les morceaux et cela se voit à l’écran (le son est tout de même doublé).

22 octobre 2007

Paris, je t’aime (2006) de 18 réalisateurs

Liste des réalisateurs : (par ordre alphabétique)
Olivier Assayas, Frédéric Auburtin, Emmanuel Benbihy, Gurinder Chadha, Sylvain Chomet, Ethan Coen, Joel Coen, Isabel Coixet, Wes Craven, Alfonso Cuarón, Christopher Doyle, Richard LaGravenese, Vincenzo Natali, Alexander Payne, Bruno Podalydès, Walter Salles, Oliver Schmitz, Nobuhiro Suwa, Daniela Thomas, Tom Tykwer, Gus Van Sant

Paris, je t'aimeElle :
Un défi audacieux de réunir une vingtaine de réalisateurs et acteurs de renom pour rendre hommage à Paris et au cinéma. Un projet difficile puisqu’il fallait réussir à articuler ce maillage filmique de façon fluide, en créant des résonances d’un film à l’autre. Les réalisateurs avaient des contraintes très strictes sur le temps de tournage et la durée de cinq minutes par film, contraintes qui nuisent un peu à l’ensemble puisque chaque film étant très court, il est parfois difficile de bien s’immerger dans certains univers qui semblent un peu confus. Bien que le résultat soit parfois inégal, le pari est en partie tenu. Il ressort de ces dix-huit visages de ce Paris cosmopolite de bons moments de beauté, de frivolité, de joie, de tristesse, d’amour et d’humour. Dommage que pas plus de réalisateurs français ne se soient pas davantage investis dans l’aventure.
Note : 3 étoiles

Lui :
En 5 minutes maximum, une vingtaine de cinéastes nous content une histoire d’amour dans un quartier de Paris. Le plateau de réalisateurs et d’acteurs qui se sont prêtés au jeu est assez impressionnant par sa qualité. Le tournage ne pouvait excéder 2 jours et 2 nuits. Les histoires en elles-mêmes sont très courtes, souvent des départs d’histoire. Le principal est plutôt du côté de l’ambiance, de l’univers, du style. Tous sont très différents et malgré la succession rapide, on ne ressent que très peu un effet de fatigue. La séquence des frères Coen est un petit bijou d’humour.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Bruno Podalydès, Steve Buscemi, Juliette Binoche, Nick Nolte, Gena Rowlands, Ludivine Sagnier, Fanny Ardant, Elijah Wood, Bob Hoskins, Hippolyte Girardot, Yolande Moreau, Willem Dafoe, Barbet Schroeder, Catalina Sandino Moreno, Marianne Faithfull, Alexander Payne, Rufus Sewell, Melchior Beslon, Natalie Portman, Gérard Depardieu, Ben Gazzara
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Liste des segments :
1. Montmartre de Bruno Podalydès
2. Quais de Seine de Gurinder Chadha
3. Le Marais de Gus Van Sant
4. Tuileries de Joel et Ethan Coen
5. Loin du 16e de Walter Salles et Daniela Thomas
6. Porte de Choisy de Christopher Doyle
7. Bastille de Isabel Coixet
8. Place des Victoires de Nobuhiro Suwa
9. Tour Eiffel de Sylvain Chomet
10. Parc Monceau de Alfonso Cuaron
11. Quartier des Enfants Rouges de Olivier Assayas
12. Place des fêtes de Oliver Schmitz
13. Pigalle de Richard LaGravenese
14. Quartier de la Madeleine de Vincenzo Natali
15. Père-Lachaise de Wes Craven
16. Faubourg Saint-Denis de Tom Tykwer
17. Quartier Latin de Gérard Depardieu et Frédéric Auburtin (écrit par Gena Rowlands)
18. 14e arrondissement de Alexander Payne

21 octobre 2007

Le vent se lève (2006) de Ken Loach

Titre original : « The wind that shakes the barley »

Le vent se lèveElle :
Ken Loach signe un film intense et poignant, d’une portée universelle. Il retrace sobrement mais de façon incisive la lutte pour l’indépendance de l’Irlande du Nord dans les années 1920. Le vent de la révolte et de la violence se lève comme tant tout pays occupé, humilié, insulté, torturé, méprisé. Le comportement barbare des troupes d’occupation anglaises soulève l’indignation. Ken Loach nous fait également partager les souffrances de ce peuple affamé ainsi que les confrontations terribles entre irlandais devenus nationalistes après la signature du traité de paix et les indépendantistes qui veulent continuer de lutter pour l’indépendance de leur pays. La mise en scène est magistrale; elle est parfois violente mais jamais inutilement. Un grand film !
Note : 5 étoiles

Lui :
Le vent se lève nous dresse un portrait dur et sans concession de l’occupation anglaise en Irlande au début du XXe siècle. Ken Loach place au tout début du film une scène montrant la brutalité des soldats anglais envers les irlandais, une scène propre à transformer un pacifiste endurci en combattant acharné. Elle situe le cadre et donne ensuite un éclairage à tout le film qui suit le trajet de deux frères dans la clandestinité et le combat. Le film montre aussi comment les anglais parviennent à garder un certain contrôle après leur départ. Il y a une puissance et un force incroyable dans le propos de Ken Loach grâce à une mise en scène extrêmement efficace mais sans artifice. Cette puissance dans la tension ne faiblit à aucun moment pendant les deux heures que dure le film. Avec Le vent se lève, Ken Loach exorcise un passé douloureux de l’histoire de la Grande Bretagne.
Note : 5 étoiles

Acteurs: Cillian Murphy, Padraic Delaney, Liam Cunningham, Orla Fitzgerald
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21 octobre 2007

Klimt (2006) de Raoul Ruiz

KlimtElle :
(Abandon)
Note : pas d'étoiles

Lui :
Abandon assez rapide du fait de la forme : Raoul Ruiz use et abuse d’angles de prise de vue inhabituels, de mouvements de caméra tournants qui donnent la nausée, … Il vaut certainement mieux prendre un livre sur Klimt pour mieux connaître ce peintre.
Note : pas d'étoiles

Acteurs: John Malkovich, Veronica Ferres, Saffron Burrows
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20 octobre 2007

Miami Vice, deux flics à Miami (2006) de Michael Mann

Titre original : « Miami Vice »

Miami ViceElle :
(pas vu)

Lui :
Je n’ai pas réussi à trouver un intérêt à cette histoire d’infiltration d’un réseau de grands trafiquants par deux policiers hors-normes. Est-ce parce que je ne connais qu’extrêmement peu la série télévisée dont ce film est l’adaptation ? Michael Mann parvient à créer un climat et il utilise à bon escient la caméra numérique pour créer cette atmosphère ; sur ce plan, le film a une personnalité, c’est certain. Non, c’est l’histoire en elle-même qui ne m’a guère passionné. C’est effectivement le genre d’histoire que l’on attend plus d’une série télévisée que d’un film.
Note : 1 eacute;toile

Acteurs: Colin Farrell, Jamie Foxx, Gong Li
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16 octobre 2007

Da Vinci Code (2006) de Ron Howard

Da Vinci CodeElle :
(Abandon rapide)
Note : pas d'eacute;toiles

Lui :
Sans être aussi catastrophique que la critique unanime l’a déclaré, cette adaptation du roman de Dan Brown est assez mal réalisée, Ron Howard semblant s’être livré à un travail de tâcheron sans aucun éclat. Le côté le plus intéressant de Da Vinci Code est l’aspect enquête / jeu de piste ; il est très mal mis en valeur dans le film du fait d’une mise en place confuse et d’un rythme plutôt poussif. De ce fait, l’invraisemblance du scénario n’en devient que plus criante alors que Dan Brown avait suffisamment de talent d’écrivain pour faire avaler ce salmigondis de théories fumeuses…
Note : 2 eacute;toiles

Acteurs: Tom Hanks , Audrey Tautou, Ian McKellen, Jean Reno, Paul Bettany, Alfred Molina
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15 octobre 2007

Marie-Antoinette (2006) de Sofia Coppola

Marie-AntoinetteElle :
Quelle bonne surprise! Sofia Coppola dépoussière le film historique pour lui apporter son regard singulier, audacieux et plein d’humour. Marie-Antoinette est un film à grand spectacle provocant, virevoltant, somptueux. Le mélange de musique classique et de rock donne un ton décalé plein de vie ; à aucun moment, il ne choque car il est bien intégré. La mise en scène est d’une grande maîtrise et beauté. Les décors, cadrages, éclairages, costumes sont éblouissants. La réalisatrice nous plonge dans la vie privée luxueuse de cette reine adolescente. Délaissée par son mari, elle dépense sans compter, donne des fêtes fastueuses et se coupe de son peuple. Kirsten Dunst est une actrice pleine de grâce qui donne beaucoup de frivolité et de légèreté au film. Sofia Coppola ne cherche pas à aborder les problèmes politiques du moment ; ils ne sont que survolés. C’est sans doute pour mieux immerger le spectateur dans un univers artificiel coupé de la réalité. Elle nous invite à suivre ce jeune couple royal inexpérimenté et à le regarder s’enfoncer inexorablement et en toute insouciance vers son destin fatal. Sofia Coppola travaille en famille puisque son cousin interprète le rôle du roi et son père Francis Ford Coppola est le producteur du film.
Note : 5 étoiles

Lui :
Sophia Coppola nous dresse le portrait d’une jeune femme déplacée et décalée qui ne parvient que difficilement à se trouver une place dans un milieu qui n’est pas le sien. Sa Marie-Antoinette se réfugie dans des fêtes qui lui permettent de noyer son mal-être. Au-delà de cette vision un peu simpliste de l’Histoire, son film est surtout remarquable par sa forme. Marie-Antoinette est un superbe spectacle avec une belle utilisation des décors de Versailles, une superbe photographie magnifiée par la lumière. Sophia Coppola réussit en outre à mêler de la musique actuelle aux décors d’époque sans provoquer de hiatus et sans tomber dans la caricature. Sur ce plan, le film est parfait ; dommage que le contenu soit tout compte fait assez vide et, passé l’émerveillement de la première heure de film, Marie-Antoinette m’est apparu assez long et superficiel.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Kirsten Dunst, Jason Schwartzman, Judy Davis, Rip Torn, Rose Byrne
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11 octobre 2007

The Secret Life of Words (2005) de Isabel Coixet

The secret life of wordsElle :
Une jeune femme sourde, murée dans son silence et sa solitude, vient sur une plate-forme pétrolière coupée du monde soigner un grand blessé qui a perdu temporairement la vue à la suite d’un accident. Cet endroit perdu ressemble à une île où se mêlent quelques personnes très différentes mais qui doivent respecter certaines règles pour pouvoir vivre ensemble. Ce huis clos est très intense et émouvant car composé de vibrations subtiles à fleur de mots et à fleur de peau. Des liens se tissent entre ces deux personnages égarés et solitaires grâce au pouvoir de la parole ainsi qu’à la relation sensible et intime qui se forge dans cette cabine de bateau. Les mots vont créer la confiance puis devenir la passerelle pour que chacun d’entre eux ouvre son cœur et se découvre tout en délicatesse et sensibilité, une passerelle pour une nouvelle naissance. Derrière ce scénario original et sans aucun pathos, se profile la douloureuse histoire de la Yougoslavie et de ses atrocités. Sarah Polley et Tim Robbins sont bouleversants de justesse. Les personnages secondaires sont également très attachants et convaincants.
Note : 5 étoiles

Lui :
Sur une plate-forme pétrolière, une jeune infirmière occasionnelle très refermée sur elle-même soigne un grand brûlé qui a perdu la vue. Le scénario peut rebuter car on peut craindre un mélo très classique. Il n’en est rien. The Secret Life of Words est un film tout en délicatesse et en nuances, Isabel Coixet sachant nous tenir à distance dans un premier temps pour ensuite, très progressivement, nous rapprocher de ses deux personnages. Elle parvient à trouver le ton et l’équilibre parfaits pour donner de la force à son histoire. Sarah Polley et Tim Robbins font tous deux une interprétation très sensible et particulièrement remarquable. Produit par Pedro Almodovar et son frère, The Secret Life of Words est un film espagnol tourné en anglais. Un merveilleux film.
Note : 5 étoiles

Acteurs: Sarah Polley, Tim Robbins
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