22 octobre 2024

V’là la flotte (1928) de James Parrott

Titre original : « Two Tars »

V'là la flotte (Two Tars)Deux marins en permission louent une voiture et invitent deux jeunes femmes à les accompagner. Sur une route de campagne, ils sont pris dans un embouteillage…
Two Tars est un court métrage muet américain de deux bobines (20 mn env.) de James Parrott sur une histoire de Leo McCarey. Il a été filmé pour être sur trois bobines mais fut finalement réduit à deux. Il est composé de deux scènes principales : une scène urbaine qui se termine en bagarre avec Charlie Hall et une savoureuse longue scène dans l’embouteillage où les deux compères se querellent avec les autres automobilistes dont les véhicules sont méthodiquement mis en pièces. La technique du slow burn (chacun attend que l’autre porte son coup avant de répliquer) du duo est de mieux en mieux réglée. L’escalade de la querelle semble sans fin… L’historien Roland Lacourbe appelle cela « l’apothéose de la destruction collective ». Très réussi.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Stan Laurel, Oliver Hardy, Edgar Kennedy, Thelma Hill, Ruby Blaine, Charlie Hall
Voir la fiche du film et la filmographie de James Parrott sur le site IMDB.

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Charlie Hall, Oliver Hardy et Stan Laurel dans V’là la flotte (Two Tars) de James Parrott.
Stan Laurel, Ruby Blaine, Thelma Hill et Oliver Hardy
dans V’là la flotte (Two Tars) de James Parrott.
Edgar Kennedy, Oliver Hardy et Stan Laurel dans V’là la flotte (Two Tars) de James Parrott.

5 septembre 2024

Mon neveu l’écossais (1927) de Clyde Bruckman et Leo McCarey

Titre original : « Putting Pants on Philip »

Mon neveu l'écossais (Putting Pants on Philip)L’honorable Piedmont Mumblethunder a reçu une lettre de sa sœur qui vit en Écosse l’invitant à accueillir son fils à son arrivée en Amérique. Il n’a jamais vu son neveu. Celui-ci débarque habillé en kilt et béret écossais et provoque l’hilarité partout où il passe…
Putting Pants on Philip est un court métrage muet de Clyde Bruckman et Leo McCarey (1). Le scénario est signé Leo McCarey et H.M. Walker. Il a été officiellement déclaré comme étant le premier film du duo Laurel & Hardy, bien que The Second Hundred Years soit sorti peu avant (2) et que les personnages ne soient pas encore bien établis, voire inversés : Oliver est un homme respectable et sage tandis Stan est un idiot foldingue (dans la lignée de ses personnages avant le duo). Et ils ne sont pas complices. De plus, Stan, loin d’être le personnage plutôt asexué qu’il sera ensuite, est ici un grand coureur de jupons. Dès le film suivant, The Battle of the Century, Laurel et Hardy auront trouvé leurs personnages. Mais Putting Pants on Philip n’en est pas moins excellent. Les gags sont nombreux et les situations variées et leur répétition ne cause aucune lassitude, au contraire. On ne peut également que remarquer les habiles travelings arrière de la caméra. (Film muet de 2 bobines, 20 min. env.)
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Stan Laurel, Oliver Hardy, Dorothy Coburn, Sam Lufkin
Voir la fiche du film et la filmographie de Clyde Bruckman et Leo McCarey sur le site IMDB.

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(1) Dans un interview, Leo McCarey (non crédité) a revendiqué l’entière paternité de ce court métrage.
(2) Roland Lacourbe signale dans son ouvrage Laurel et Hardy que William K. Stevenson aurait affirmé que la sortie avait été retardée. Il en déduit donc que le tournage a pu avoir lieu avant celui de The Second Hundred Years.

Dorothy Coburn, Oliver Hardy et Stan Laurel dans Mon neveu l’écossais (Putting Pants on Philip) de Clyde Bruckman et Leo McCarey (photo promotionnelle).

28 août 2024

Le Club des 3 (1925) de Tod Browning

Titre original : « The Unholy Three »

Le Club des 3 (The Unholy Three)S’étant rencontrés sur une fête foraine, le ventriloque Echo, le colosse Hercule et le nain Tweedledee forment le ‘Club des 3’. Ils mettent sur pied un stratagème pour cambrioler de riches villas et ont pour couverture une boutique de vente d’oiseaux, tenue par Echo grimé en vieille dame, Tweedledee se faisant passer pour un enfant. Leur prochaine cible est un prestigieux collier…
Le Club des 3 (The Unholy Three) est un film muet américain réalisé par Tod Browning, adaptation d’une nouvelle de Tod Robbins parue en 1917. Il faut bien avouer que l’histoire est totalement improbable, bourrée d’incohérences assez sidérantes mais elle a le mérite de mettre en valeur les talents de Lon Chaney pour le déguisement. Et le film vaut également pour le machiavélisme de ses personnages vivant en marge de la société, la noirceur des sentiments qui peut tout de même cacher un besoin de rédemption. Le dilemme ressenti par le personnage principal est assez fort. C’est le premier des huit films que Tod Browning tournera pour la MGM. On retrouve ici beaucoup de ses thèmes favoris : le cirque, les personnages inhabituels ou monstrueux, le travestissement. Le succès à sa sortie fut très important, confortant la grande popularité de Lon Chaney.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Lon Chaney, Mae Busch, Matt Moore, Victor McLaglen, Harry Earles, Matthew Betz
Voir la fiche du film et la filmographie de Tod Browning sur le site IMDB.

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Remarque :
The Unholy Three a été refait en film parlant en 1930, avec Lon Chaney et Harry Earles sous la direction de Jack Conway. Ce sera l’unique film où l’on entendra la voix de Lon Chaney qui décédera peu après.

• D’après IMDB, le film durait 1 h 26 à sa sortie. La copie visible aujourd’hui dure 68 minutes.

Harry Earles, Victor McLaglen et Lon Chaney dans Le Club des 3 (The Unholy Three) de Tod Browning.
Harry Earles (déguisé en bambin), Lon Chaney (déguisé), Victor McLaglen et Matthew Betz
dans Le Club des 3 (The Unholy Three) de Tod Browning.

7 mars 2024

Should Men Walk Home? (1927) de Leo McCarey

Should Men Walk Home?Un jeune homme prend une jolie femme en stop ; elle le menace d’un revolver pour lui voler son portefeuille, mais le jeune homme accélère et se fait arrêter par un policier qui les suit. La jeune femme est forcée de renoncer à son projet et l’homme lui propose de s’associer, car il est cambrioleur…
Should Men Walk Home? est un court métrage (2 bobines) burlesque muet américain réalisé par Leo McCarey. Il met en vedette Mabel Normand que l’on connait bien comme vedette de la Keystone dans les années 1910 et pour avoir joué aux cotés de (et même dirigé) Charlie Chaplin. Victime de son mode de vie excentrique, sa carrière fut condamnée lorsqu’elle fut impliquée dans une sombre histoire en 1921. Repêchée par Hal Roach, elle ne tourna que peu par la suite et Should Men Walk Home? est son avant-dernier film. Face à elle, ce sont deux acteurs peu connus qui ont, tout comme elle, fait leurs débuts avec Griffith. L’humour est excellent avec notamment de très bons gags lors du jeu du chat et de souris avec le détective privé. Pas de slapstick mais plutôt un humour dans la veine d’Harold Lloyd ; d’ailleurs le scénario est signé de deux pointures de l’écurie de Hal Roach, Alfred J. Goulding et H.M. Walker, qui ont tous deux travaillé pour Harold Lloyd au cours de leur carrière. A noter, la présence d’Oliver Hardy dans un petit rôle, à quelques mois de former un duo avec Stan Laurel.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Mabel Normand, Creighton Hale, Eugene Pallette, Oliver Hardy
Voir la fiche du film et la filmographie de Leo McCarey sur le site IMDB.

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Creighton Hale, Mabel Normand et Julia Griffith(?) dans Should Men Walk Home? de Leo McCarey.

21 février 2024

What’s the World Coming To (1926) de Richard Wallace et F. Richard Jones

What's the World Coming ToDans un futur éloigné, les femmes dominent la société. Un homme au foyer, récemment marié, voit sa femme le tromper tandis qu’il doit subir les avances insistantes d’une autre femme…
What’s the World Coming To? est un court métrage muet burlesque réalisé par Richard Wallace et produit par Hal Roach. Parmi les trois auteurs du scénario, on remarque la présence de Stan Laurel (qui n’avait pas encore formé son duo avec Oliver Hardy). Le sujet est assez original pour l’époque puisqu’il s’agit d’inverser les sexes tout en gardant les mêmes stéréotypes : les hommes se comportent selon les clichés et préjugés sur les femmes, ce qui provoquait sans doute l’hilarité à l’époque. En fait, cette inversion n’est que peu exploitée, les gags restent très classiques et paraissent aujourd’hui bien pauvres (j’ai souri deux fois tout de même). On pourra à la rigueur s’amuser de la vision du futur avec ses aéronefs, scènes qui ont un petit parfum Georges Méliès. Clyde Cook est un acteur comique d’origine australienne qui connut un court moment de gloire chez Hal Roach au milieu des années vingt en jouant beaucoup avec ses mimiques faciales et sa moustache.
Elle:
Lui : 1 étoile

Acteurs: Clyde Cook, Katherine Grant, James Finlayson, Martha Sleeper
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Katherine Grant et Clyde Cook dans What’s the World Coming To? de Richard Wallace

23 décembre 2023

Leur instant d’humiliation (1928) de James Parrott et Fred Guiol

Titre original : « Their Purple Moment »
Autre titre français : « La Minute de vérité »

Leur instant d'humiliation (Their Purple Moment)Stan et Ollie ont bien du mal à garder quelques dollars de leur salaire que leur femme exige intégralement. Croyant avoir réussi à en cacher quelques-uns, ils partent faire la bombe dans un cabaret en galante compagnie…
Their Purple Moment (Leur instant d’humiliation est une meilleure traduction du titre que La Minute de vérité) est un court métrage muet américain de deux bobines (soit 20 minutes env.) réalisé par James Parrott et Fred Guiol. Pour la première fois, le duo comique traite un sujet matrimonial : Stan et Ollie sont mariés, et ils sont mariés à de véritables tyrans (et elles ont pour amie la commère du quartier). Tout cela est bien entendu très misogyne mais le problème principal n’est pas là. L’ensemble est bien médiocre, basé sur un seul ressort d’humour (ils dépensent à tout-va sans savoir qu’ils n’ont pas un sou en poche mais, nous, nous le savons). Seuls les moments purement slapstick sont réussis : l’histoire se termine avec une bataille style « tarte à la crème » hilarante (à défaut d’être originale) mais hélas très courte. Le gag de la cachette où Laurel cache ses dollars est également excellent mais c’est trop peu.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Stan Laurel, Oliver Hardy, Anita Garvin, Kay Deslys
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Stan Laurel, Jimmy Aubrey et Oliver Hardy dans Leur instant d’humiliation (Their Purple Moment) de James Parrott & Fred Guiol.

17 décembre 2023

L’Échange (1920) de Cecil B. DeMille

Titre original : « Why Change Your Wife? »

L'Échange (Why Change Your Wife?)Voulant offrir une belle robe à sa femme Beth pour ranimer leur idylle, Robert Gordon rencontre Sally, mannequin de la maison de couture. Le lendemain, lorsque sa femme refuse d’aller voir un spectacle avec lui, Robert propose à Sally de l’accompagner…
Why Change Your Wife? (L’Échange) est une comédie réalisée par Cecil B. DeMille. Entre 1919 et 1921, Cecil B. DeMille a tourné six films d’affilée avec Gloria Swanson qui l’ont propulsée en star. Why Change Your Wife? (1) est le quatrième, ce n’est pas le plus remarquable. C’est également le premier grand rôle pour Bebe Daniels qui était auparavant aux côtés d’Harold Lloyd. L’histoire, sur une idée du frère du réalisateur, William DeMille, est une fois de plus une comédie sur le mariage qui donne de véritables leçons de vie aux spectateurs. Le propos est effroyablement misogyne : séductrice avant le mariage, la femme se transforme en cerbère triste une fois épousée, n’offrant que reproches au pauvre mari qui, malgré sa bonne volonté, finit par aller chercher ailleurs ce qu’il a perdu. L’histoire est assez simplette et n’est pas vraiment remarquable. Elle offre toutefois un prétexte pour faire rêver les spectateurs avec des robes extravagantes (qui paraissent assez compliquées à nos yeux actuels, les tenues de bain valent le détour !) (Film muet)
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Thomas Meighan, Gloria Swanson, Bebe Daniels
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(1) Ne pas confondre avec Don’t change your husband (Après la pluie, le beau temps) de 1919 qui est le premier film de DeMille avec Gloria Swanson.

Remarque :
Le film est tombé dans le domaine public. Il est visible sur Archive.org.

Gloria Swanson et Thomas Meighan dans L’Échange (Why Change Your Wife?) de Cecil B. DeMille.
Thomas Meighan et Bebe Daniels dans L’Échange (Why Change Your Wife?) de Cecil B. DeMille.

8 décembre 2023

Oeil pour oeil (1929) de James W. Horne et Leo McCarey

Titre original : « Big Business »

Oeil pour oeil (Big Business)Ollie et Stanley vendent des arbres de Noël en porte à porte. La discussion avec un client irascible va tourner en destruction massive…
Oeil pour oeil (autres titres français : Fais pas le clown et Beaucoup de bris pour rien) est un court métrage burlesque américain réalisé par James W. Horne avec l’aide de Leo McCarey. Ce dernier a également cosigné le scénario avec H. M. Walker. Assez simple en soi, reposant sur une seule situation, ce court métrage a une solide réputation. Il faut dire qu’il est typique de l’humour de Laurel et Hardy, et de leur fameuse technique du slow-burn dans les batailles (un protagoniste regarde placidement son opposant faire son méfait sans chercher à l’empêcher, avant de résolument rendre la pareille). L’escalade se poursuit dans l’absurde et l’intervention du policier est originale. James Finlayson est comme toujours parfait en adversaire, indéniablement l’un des meilleurs adversaires du duo. (Court métrage muet de 2 bobines, 20 min env.)
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Stan Laurel, Oliver Hardy, James Finlayson
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Oliver Hardy, James Finlayson et Stan Laurel
dans Oeil pour oeil (Big Business) de James W. Horne & Leo McCarey.

Anecdote :
Le producteur Hal Roach avait convenu d’utiliser la maison d’un employé du studio. Hal Roach a raconté que l’équipe de tournage s’était trompé d’adresse et avait détruit une autre maison dont les occupants étaient en vacances. L’anecdote est peu crédible et Stan Laurel l’a d’ailleurs plus tard démentie mais Hal Roach se plaisait à la raconter jusqu’à la fin de sa vie. (Voir sur YouTube un interview d’Hal Roach centenaire en 1992… Il raconte l’anecdote à partir de 6’20 »)

28 novembre 2023

La Fille de l’eau (1925) de Jean Renoir

La Fille de l'eauSur un canal, une péniche avec à son bord Gudule une enfant solitaire, son père marinier, et l’oncle Jeff. Le père se noie et Gudule n’a plus pour seule famille que son oncle, une brute qui dilapide l’héritage de sa nièce et tente de la violer. Gudule s’enfuit et se réfugie auprès de deux bohémiens : un jeune braconnier et sa mère…
La Fille de l’eau est un film français, réalisé par Jean Renoir d’après une histoire de Pierre Lestringuez. Il s’agit du premier film réalisé par Jean Renoir seul (1). Etant son propre producteur (grâce à la vente de quelques tableaux de son père), il bénéficié d’une liberté totale. L’histoire est très classique et peu intéressante. En fait, la motivation Jean Renoir était de mettre en valeur les qualités plastiques de Catherine Hessling, sa femme. Hélas, les talents d’actrice de cette dernière paraissent bien limités, son jeu est très outrancier. Si le film a des qualités, elles viennent plutôt de son côté bucolique et des aspects quasi documentaires du récit. Mais ce que l’on retient surtout, c’est la séquence du rêve de l’héroïne fiévreuse où le réalisateur utilise surimpressions, images en négatif, ralentis, arrêts sur image et maquettes. Le plan de la fuite sur un grand cheval blanc est assez beau. Cette séquence surréaliste effraya les distributeurs auxquels Renoir proposait gracieusement son film. Ce fut un échec commercial et critique. « Le seul bénéfice que j’ai tiré de ces premiers et naïfs travaux, c’est une assez bonne connaissance de la technique de l’appareil, de l’éclairage, des décors et surtout des trucages. » A voir pour son aspect historique.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Catherine Hessling
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(1) Jean Renoir avait précédemment financé et coréalisé avec Albert Dieudonné (qui était seul crédité au générique), Catherine (1924, sorti en 1927 sous le titre Une vie sans joie) avec Catherine Hessling.

Catherine Hessling dans La Fille de l’eau de Jean Renoir.

12 octobre 2023

Le Chant du coucou (1927) de Clyde Bruckman

Titre original : « Call of the Cuckoo »

Le Chant du coucou (Call of the Cuckoo)Papa Gimplewart cherche à vendre sa maison pour fuir ses voisins qui semblent échappés d’un asile de fous. Il échange sa maison avec un acquéreur mais il va perdre au change…
Call of the Cuckoo est un court métrage muet américain réalisé par Clyde Bruckman et produit par Hal Roach. Le film a pour vedette Max Davidson qui était alors l’un des acteurs de premier plan du studio. Stan Laurel et Oliver Hardy y apparaissent en tant que faire-valoir. Bien qu’il s’agisse de leur 12e ou 13e film ensemble, le duo n’était pas encore formé. Ils ont le crâne rasé car ils venaient de tourner The Second Hundred Years où ils jouent des bagnards. Charley Chase et James Finlayson apparaissent également à leurs côtés ; tous les quatre, ce sont les fous (les « cuckoos ») de la maison d’à-côté. Ils font quelques gags dont une parodie de Guillaume Tell. Pour le reste, le film comporte quelques gags amusants dans la nouvelle maison où rien ne marche comme prévu, sans que ce soit mémorable toutefois.
Elle:
Lui : 2 étoiles

Acteurs: Max Davidson, James Finlayson, Charley Chase, Oliver Hardy, Stan Laurel
Voir la fiche du film et la filmographie de Clyde Bruckman sur le site IMDB.

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Lillian Elliott, Max Davidson et Spec O’Donnell dans Call of the Cuckoo de Clyde Bruckman.
Stan Laurel, Oliver Hardy, Charley Chase et James Finlayson dans Call of the Cuckoo de Clyde Bruckman.

Précision linguiste (offerte par la maison sans supplément) :
« jerry-built house » (vu dans un intertitre) = « maison construite rapidement avec des mauvais matériaux ».
https://www.etymonline.com/fr/word/jerry-built
(l’expression serait toujours utilisée aujourd’hui).