25 mai 2009

American gangster (2007) de Ridley Scott

American GangsterElle :
(pas vu)

Lui :
American Gangster retrace la trajectoire d’un gangster noir qui dut son ascension, au tout début des années 70, à un important trafic d’héroïne dont il inonda New York. Franck Lucas est un personnage réel, franc-tireur parmi les truands, qui trouva en face lui un policier tout aussi franc-tireur et surtout obstiné. Denzel Washington interprète merveilleusement bien ce gangster assez sûr de lui et la reconstitution de l’univers des années 70 est particulièrement réussie assise sur une mise en scène plutôt précise. Alors pourquoi s’ennuie t-on et trouve t-on si longues les quelques 2h30 que dure le film ? Sans doute est-ce parce que l’histoire n’est finalement pas très passionnante en soi, elle a un petit goût de déjà vu, et surtout parce que l’ensemble est très froid, ne laisse passer aucun sentiment ; nous restons vraiment spectateur. Ridley Scott a certainement voulu inscrire son film dans la lignée des Scarface ou Les Affranchis, mais hélas American Gangster reste loin de ses modèles.
Note : 2 étoiles

Acteurs: Denzel Washington, Russell Crowe, Chiwetel Ejiofor, Lymari Nadal, Ted Levine, Carla Gugino
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22 mai 2009

Seuls les anges ont des ailes (1939) de Howard Hawks

Titre original : « Only angels have wings »

Seuls les anges ont des ailesElle :
(pas vu)

Lui :
Au pied de la Cordillère des Andes, un petit groupe d’aviateurs prennent de gros risques pour assurer le transport du courier. A la tête de cette petite compagnie d’aviation, Geoff (Cary Grant) ne voit pas d’un bon œil l’arrivée d’une jeune et jolie chorus girl (Jean Arthur). Howard Hawks a bien insisté sur le fait que cette histoire était entièrement basée sur des faits réels, les personnages, les évènements aussi bien que le lieu, « un petit port de la Grace Line en Amérique su Sud ». Passionné d’aviation et lui-même pilote, il s’est beaucoup investi dans ce film et Seuls les Anges ont des Ailes est probablement le premier film parfaitement abouti du réalisateur, le premier d’une longue série. Tout en étant simple en apparence, le scénario est extrêmement riche car il développe toute une palette de sentiments sur une base de deux thèmes forts : un groupe d’hommes soudé face au danger et la guerre des sexes. Le tour de force de Hawks est d’exposer toute cette richesse dans un univers très restreint : un petit groupe de baraques autour d’un terrain d’aviation de fortune. A aucun moment, on ne ressent cette étroitesse tant l’action qui se déroule devant nous est prenante ; rarement, la notion de danger, de péril n’a été si bien transcrite à l’écran. Ce cocktail parfaitement réussi aurait pu l’être sans doute plus encore : Cary Grant interprète magnifiquement son rôle mais un autre acteur plus profond et intensif l’aurait sans doute porté plus haut. De même, Hawks n’a pas réussi à faire jouer Jean Arthur comme il l’aurait voulu : elle joue de façon parfaite et très professionnelle mais face à Cary Grant, il n’y a pas d’électricité dans l’air (1). En revanche, la jeune Rita Hayworth, dont c’est ici la première apparition dans un grand film, parvient à introduire ce petit côté sensuel et ambigu que Hawks voulait, mais l’actrice encore bien jeune n’a pas l’assurance suffisante pour le développer pleinement. Le film s’appuie aussi sur d’excellents seconds rôles, des personnages très forts qui donne une extraordinaire consistance à l’histoire. Seuls les Anges ont les Ailes fait partie de ces films que lesquels le temps ne semble pas avoir de prise. Vision après vision, il reste toujours aussi prenant, passionnant, vibrant.
Note : 5 étoiles

Acteurs: Cary Grant, Jean Arthur, Richard Barthelmess, Rita Hayworth, Thomas Mitchell
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(1) Après avoir vu Le Port de l’angoisse cinq ans plus tard, Jean Arthur serait retournée voir Howard Hawks pour lui dire « J’aurais du faire ce que vous me demandiez. Si je tourne à nouveau avec vous, je ferais tout ce que vous voulez. Si une gamine comme Lauren Bacall peut faire ce genre de choses, je peux le faire moi aussi. » Hawks n’a cependant jamais tourné de nouveau avec Jean Arthur…

20 mai 2009

Les tuniques écarlates (1940) de Cecil B. DeMille

Titre original : « North West Mounted Police »

Les tuniques écarlatesElle :
(pas vu)

Lui :
Basé sur un épisode réel et important de l’histoire du Canada, la Rébellion du Nord-Ouest menée par Louis Riel en 1885, Les Tuniques Ecarlates est le premier film en Technicolor de Cecil B. DeMille. Le rouge vif de l’uniforme de la Police Montée se détache particulièrement bien sur le vert des forêts canadiennes, une occasion rêvée d’utiliser ce nouveau procédé de couleurs qui est un spectacle à lui tout seul. L’image est effectivement superbe. Les tuniques écarlates Hormis deux beaux personnages féminins à l’opposé l’un de l’autre, Madeleine Carroll dévouée et la sauvageonne Paulette Godard, les scénaristes ont créé un personnage de héros modeste au grand cœur qui convient parfaitement à Gary Cooper, lui offrant là un joli rôle même si l’on peut trouver qu’il survient inopinément (un officier américain arrivé là pour poursuivre un criminel). Sur le fond, DeMille se montre étonnamment neutre dans sa représentation Louis Riel à la tête du peuple métis en rébellion, le méchant étant non pas lui-même mais l’un de ses acolytes, mû uniquement par l’appart du gain. Si sur le plan historique, Les Tuniques Ecarlates est intéressant en re-créant cette partie de l’histoire canadienne et son univers, le film apparaît plus faible dans les scènes plus sentimentales, notamment entre Gary Cooper et Madeleine Carroll, des scènes assez convenues où les personnages paraissent quelque peu empruntés.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Gary Cooper, Madeleine Carroll, Paulette Goddard, Preston Foster, Robert Preston, George Bancroft, Akim Tamiroff
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19 mai 2009

L’homme sans âge (2007) de Francis Ford Coppola

Titre original : « Youth without youth »

L’Homme sans AgeElle :
Un homme frappé par la foudre revient à la vie, miraculeusement rajeuni. Trop de tout dans cette histoire où Coppola en homme vieillissant se projette certainement beaucoup. Trop de belles images, trop d’effets visuels et sonores faciles et un scénario pas suffisamment étoffé pour me retenir très longtemps.
Note : pas d'étoile

Lui :
Après dix années d’abstinence, Francis Ford Coppola revient à la réalisation avec L’homme sans âge. Il nous livre une fois de plus un film assez original. Le temps qui passe, le manque de temps et ce sentiment de crainte de ne pouvoir achever, l’acquisition et l’utilisation de la connaissance, tels sont les principaux sujets de réflexion qu’il nous propose, des thèmes qui l’ont certainement interpellé personnellement. Il ne craint pas de barder son film d’une touche fantastique et d’un certain ésotérisme, sans doute parfois un peu simplet, qui viennent donner de la consistance et un liant à l’ensemble. Un scénario assez riche et la réalisation  irréprochable font le reste : L’homme sans âge est franchement prenant. Coppola sait parfaitement doser ses effets, n’en abusant à aucun moment, les utilisant seulement pour appuyer son questionnement sur le temps, sur son utilisation, ses liens avec la connaissance, ce temps qui ne fait que manquer, même pour aimer. La fin est implacablement sombre. Le film est adapté d’un roman de Micea Eliade, historien des religions et philosophe roumain. L’homme sans âge, sous ses airs énigmatiques, apparaît comme un film assez particulier, plutôt réussi.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Tim Roth, Alexandra Maria Lara, Bruno Ganz, André Hennicke, Marcel Iures
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18 mai 2009

Panique à Hollywood (2008) de Barry Levinson

Titre original : « What Just Happened ? »

Panique à HollywoodElle :
(pas vu)

Lui :
Au départ, il y a un best-seller écrit par Art Linson (le producteur d’Into the Wild) dévoilant les dessous et les travers d’Hollywood. Il a ensuite lui-même transformé son livre en scénario : Panique à Hollywood. Robert De Niro y incarne un producteur que l’on suit dans ses démêlés avec en vrac les compagnies dictatoriales, les acteurs caractériels, les réalisateurs intransigeants, des agents fuyants, ses ex-femmes, sa fille, etc… Il s’agit donc d’une satire du petit monde de l’industrie du cinéma mais sans que ce soit vraiment mordant. La comparaison avec The Player d’Altman est un peu inévitable mais Panique à Hollywood n’en a ni la richesse ni l’équilibre. Le film de Barry Levinson n’en reste pas moins plaisant à regarder avec quelques bons traits d’humour. On en vient à plaindre ce pauvre garçon : prothèse téléphonique collée à l’oreille, il ne connaît pas de répit. Producteur, ce n’est vraiment pas une vie…
Note : 3 étoiles

Acteurs: Robert De Niro, Bruce Willis, John Turturro, Sean Penn, Robin Wright Penn, Stanley Tucci, Catherine Keener, Kristen Stewart
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Remarques :
1. Le livre d’Art Linson a été publié en 2002 : What Just Happened? Bitter Hollywood Tales From the Front Line (Bloomsbury Publishing). Il n’a pas été traduit en français.
2. Art Linson a produit des films comme Les incorruptibles de Brian de Palma (1987), Tension de Sidney Lumet (1995), Fight Club de Fincher (1999), Le Dahlia Noir de De Palma (2006) et Into the Wild de Sean Penn (2007). Voir la liste complète
3. Le réalisateur qui ne veut pas changer la fin de son film peut faire penser à Abel Ferrara…
4. Bruce Willis et Sean Penn jouent leur propre rôle.
5. Panique à Hollywood n’est pas sorti en salles en France. Il est sorti directement en DVD.

12 mai 2009

Un nommé Cable Hogue (1970) de Sam Peckinpah

Titre original : « The ballad of Cable Hogue »

Un nommé Cable Hogue Elle :
(pas vu)

Lui :
Tourné juste après La horde sauvage, Un nommé Cable Hogue traite du même thème : la fin de l’Ouest. Laissé sans eau dans le désert par des associés peu recommandables, Cable Hogue erre plusieurs jours et finit par trouver une source d’eau. Il entreprend d’y construire une halte pour les diligences qui passent non loin de là. Cette fois, Sam Peckinpah n’utilise pas une débauche de violence pour montrer ce monde finissant, à l’aube d’un changement de civilisation, non, il utilise l’humour : Un nommé Cable Hogue est en fait une comédie, ce qui est assez rare pour un western. Cependant, malgré une solide construction de scénario et un déroulement parfait, le film peine à intéresser et l’humour, somme toute assez épars, ne suffit pas à relever l’ensemble. Le film est toutefois généralement assez bien estimé.
Note : 2 étoiles

Acteurs: Jason Robards, Stella Stevens, David Warner
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11 mai 2009

Coeurs brûlés (1930) de Josef von Sternberg

Titre original : « Morocco »

Coeurs brûlés Elle :
(pas vu)

Lui :
Bien qu’il fut tourné après L’Ange Bleu, Coeurs Brûlés sortit avant lui aux Etats-Unis et c’est donc avec ce film que Marlene Dietrich est devenue une star outre-Atlantique. Une chanteuse de cabaret échoue à Mogador, au Maroc. Elle y rencontre à la fois un richissime gentleman et un légionnaire qui collectionne les conquêtes féminines. Elle va hésiter entre le cœur et la raison. Coeurs Brûlés est bien plus convaincant que L’Ange Bleu (film qui a certes marqué les esprits mais qui semble bien surcoté) ne serait-ce que par le déroulement de son scénario, bien mis en place, et aussi par son climat presque onirique. Sur ce point Cœurs Brûlés s’inscrit tout à fait dans la lignée des films muets (nous sommes en 1930 aux tout début du parlant), il a cette nonchalance aristocratique, paraissant presque inaccessible, impression accentuée par le fait que tout est tourné en studio. Coeurs brûlés Cette histoire d’amour fou permet à Sternberg de mettre parfaitement en valeur Marlene Dietrich avec de très beaux gros plans sur son visage, notamment dans la scène où Gary Cooper va la rejoindre dans sa chambre, superbe scène pleine d’ambiguïté, presque en demi-teintes, où Marlène paraît mystérieuse, forte et vulnérable à la fois. Pour le côté provoquant, on notera sa première apparition sur scène habillée en homme, smoking et haut de forme, et le baiser sur la bouche d’une femme : Paramount utilisera comme accroche publicitaire « La femme que même les femmes peuvent désirer »…! Après L’Ange Bleu et Morocco, Joseph von Sternberg tournera cinq films avec Marlene Dietrich.
Note : 4 étoiles

Acteurs: Gary Cooper, Marlene Dietrich, Adolphe Menjou, Ullrich Haupt
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10 mai 2009

Confidences sur l’oreiller (1959) de Michael Gordon

Titre original : « Pillow talk »

Confidences sur l'oreillerElle :
(pas vu)

Lui :
Une décoratrice d’intérieur (Doris Day) partage sa ligne téléphonique avec un don juan beau parleur (Rock Hudson). Ils ne se sont jamais vu mais se détestent cordialement. A la suite d’un concours de circonstances, le beau garçon va se faire passer pour un texan afin de la courtiser… Confidences sur l’oreiller est assez typique de ces comédies américaines des années 50 : la recherche du célibataire idéal nourrie de quiproquos et de belles toilettes. Celle-ci est très conventionnelle et manque un peu d’éclat et de rebondissements malgré la présence de quelques bonnes trouvailles de scénario. Doris Day, qui passe avec ce film d’une carrière tournée vers la chanson à la comédie, s’en tire plutôt bien mais Rock Hudson a toujours ce jeu assez plat qui le caractérise. Confidences sur l’oreiller fut un énorme succès populaire à l’époque. Avec le recul, il paraît trop prévisible. Il comporte bien quelques scènes savoureuses mais l’ensemble est plutôt ennuyeux.
Note : 2 étoiles

Acteurs: Rock Hudson, Doris Day, Tony Randall, Thelma Ritter, Marcel Dalio
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5 mai 2009

La légion noire (1937) de Archie Mayo

Titre original : « Black Legion »

La légion noireElle :
(pas vu)

Lui :
Alors que la promotion qu’il pensait devoir lui revenir est donnée à un de ses collègues d’origine étrangère, un ouvrier se joint à un gang qui organise des actions punitives contre les étrangers. La légion noire est ouvertement une dénonciation du Ku-Klux-Klan et l’originalité est de montrer comment un homme ordinaire peut succomber aux sirènes de cette organisation sinistre : une fois pris dans l’engrenage, il ne pourra plus revenir en arrière, lui-même victime autant que bourreau. Le film eut un grand retentissement à sa sortie aux Etats-Unis et fut même en partie banni en Europe (1). Il faut dire que, sans être exceptionnel, La Légion Noire est un film assez efficace, avec quelques scènes explicites lors des expéditions punitives qui, si elles ont perdu de leur impact aujourd’hui, marquèrent assez fortement les esprits dans les années 30. Pour l’un de ses premiers films où il tient la tête d’affiche, Humphrey Bogart livre une prestation assez convaincante. La Légion Noire peut sembler un peu naïf aujourd’hui, notamment dans son final, mais le fond de son propos, sur la xénophobie, reste toujours d’actualité, hélas.
Note : 3 étoiles

Acteurs: Humphrey Bogart, Dick Foran, Erin O’Brien-Moore, Ann Sheridan, Helen Flint
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(1) L’ouvrier qui souffle la promotion à Humphrey Bogart est présenté comme étant un polonais. Les sous-titres français parlent de « hongrois ». Cette substitution remonte t-elle aux années 30 (du fait de la montée de l’antisémitisme, cet ouvrier polonais étant implicitement juif) ou est-elle postérieure ?
(2) La Warner sortit un autre film dénonçant directement les méfaits du Ku-Klux-Klan 15 ans plus tard : Storm Warning (1951) de Stuart Heisler avec Ronald Reagan et Ginger Rodgers (film inédit en France).

29 avril 2009

Assurance sur la mort (1944) de Billy Wilder

Titre original : « Double Indemnity »

Assurance sur la mortLui :
Histoire de crime presque parfait, Assurance sur la mort est le premier « grand film » de Billy Wilder en tant que réalisateur. Pour adapter ce roman policier de James M. Cain, il s’est adjoint les services de Raymond Chandler dont c’est ici le premier apport en tant que scénariste. La construction est originale puisque le film débute par la confession d’un agent d’assurances : une balle dans le corps, il avoue son crime à un magnétophone. Donc, le suspense n’est pas de savoir qui a tué, ni pourquoi (il dit avoir tué pour l’argent et pour une femme), mais de savoir comment cet homme a pu en arriver là. L’originalité d’Assurance sur la mort est aussi là : le meurtrier est un homme tout à fait ordinaire, ni médiocre ni brillant, un cadre moyen sans histoire. Habitué à des rôles plus légers, Double IndemnityFred McMurray a été réticent à accepter le rôle mais Billy Wilder a insisté, attiré justement par son côté affable. Face à lui, Barbara Stanwyck, avec sa perruque blonde et souvent vêtue de blanc, est étonnante en mante religieuse qui berne les hommes avec un petit sourire légèrement démoniaque. Edward G. Robinson complète le trio ; suspicieux, malin et méthodique, il oppose l’intelligence et la déduction aux pulsions incontrôlées. Original sur bien des points et remarquablement bien construit, Assurance sur la Mort est bien l’un des plus grands classiques du film noir.
Note : 5 étoiles

Acteurs: Fred MacMurray, Barbara Stanwyck, Edward G. Robinson
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Remarques :
– Le Code Hays avait longtemps interdit d’adaptation les deux livres de James M. Cain, Assurance sur la mort et Le Facteur sonne toujours deux fois. Tous deux reposent il est vrai sur le même thème, le désir sexuel qui pousse au crime un homme ordinaire. Ces deux livres ont donné deux très grands films noirs, à classer sans aucun doute parmi les 10 plus grands des années 40.
– L’histoire est basée sur un fait divers réel qui s’est déroulé à New York en 1927.