9 août 2019

Les Joyeux Compères (1934) de Charley Rogers

Titre original : « Them Thar Hills »

Les joyeux compèresOliver a une grave crise de goutte et le médecin lui conseille de partir au grand air à la montagne pour une meilleure hygiène de vie. Oliver et Stanley y vont ensemble avec une caravane. Ils s’arrêtent près d’une maison où, quelques heures auparavant, la police a arrêté une bande fabriquant de l’alcool de contrebande ; les trafiquants ont eu le temps de verser une partie de leur production dans un puits…
Them Thar Hills fait partie des derniers deux bobines tournés par Laurel et Hardy. Certains effets comiques peuvent paraître un peu trop appuyés mais ce court métrage contient de bons gags. La meilleure partie se situe durant la préparation du repas, avec une belle utilisation des objets qui ne cessent de changer de place. Il se termine sur une bagarre assez délirante avec l’éternel ennemi Charlie Hall où la technique du slowburn (les adversaires attendent passivement attente des coups pour renforcer l’humour) semble poussée à son extrême.
Elle:
Lui : 3 étoiles

Acteurs: Stan Laurel, Oliver Hardy, Mae Busch, Charlie Hall
Voir la fiche du film et la filmographie de Charley Rogers sur le site IMDB.

Les joyeux compèresStan Laurel et Oliver Hardy dans Them Thar Hills de Charley Rogers.


* Pour l’explication du titre, lire le commentaire de Jacques C. ci dessous.  J’avais émis une autre hypothèse (jeu de mots avec tar heels et la Caroline du Nord) qui n’est manifestement pas la bonne.

3 réflexions sur « Les Joyeux Compères (1934) de Charley Rogers »

  1. Même s’il y a peut-être un jeu de mot avec Tar heel, l’explication de l’expression Them Thar Hills est plus simple (enfin, si l’on veut !).

    « There’s gold in them thar hills » est une expression argotique utilisée par Mark Twain dans son roman Le prétendant américain (1892), puis reprise apparemment dans de nombreux westerns. Cette phrase est devenue en soi une citation courante.

    La forme them thar est la corruption familière de them there… qui est une forme idiomatique de those. Dans certains patois anglais (ou en tout cas anglo-américains), « this » (pluriel « these ») et « that » (pluriel « those ») se voient ajouter une troisième forme « them » (pluriel « them there »… ou « them thar »).

    (Cf. : https://www.phrases.org.uk/bulletin_board/6/messages/654.html)

    Autrement dit, Them Thar Hills se comprend par un Américain comme équivalent à Those Hills, et sans doute comme une référence à Mark Twain et donc une forme faisant allusion à la ruée vers l’or (même s’il n’en est pas question dans ce film de Laurel et Hardy, ça renvoie en tout cas à un imaginaire western).

    Qu’il y ait peut-être ensuite une proximité phonétique voulue avec Tar Heel du fait de la situation de l’action en Caroline du Nord, ce n’est pas exclu. Mais c’est alors un deuxième sens, qui joue avec le premier.

  2. ????

    Je viens d’envoyer un commentaire expliquant le sens de « Them thar hills » en argot anglo-américain, mais il n’apparaît pas.

  3. Le commentaire avait été mis de côté par l’antispam pour approbation, désolé.

    Merci beaucoup pour cette explication. C’est la première fois que je vois cette forme « them thar »… Elle m’intriguait vraiment.
    J’étais totalement à côté de la plaque. Je ne pense pas qu’il y ait de jeu de mots avec « tar heels », en fait. D’ailleurs rien ne dit que nous soyons en Caroline du Nord (ni même dans les Appalaches, à bien y réfléchir, c’est moi qui ai supposé trop rapidement…

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