27 février 2012

Les félins (1964) de René Clément

Les félinsPour échapper à des tueurs lancés à ses trousses par un mari jaloux mafieux, un jeune play-boy se réfugie chez une riche veuve qui l’engage comme chauffeur. Cette femme séduisante vit seule avec sa jeune cousine dans une grande maison de la Côte d’Azur… Pour Les félins, René Clément retrouve Alain Delon qui, depuis le merveilleux Plein Soleil (1960) et Quelle joie de vivre (1961), est devenu entre temps une star. René Clément adapte ici un roman policier de Day Keene, une histoire assez forte assez surprenante. Il crée une atmosphère particulière, jouant avec l’étrange, l’ambiguïté, le mensonge, éléments qu’il mêle habilement au charme de ses trois acteurs principaux, distillant même une certaine sensualité élégante. Le film est aussi une variation sur la claustration, thème cher au réalisateur. Le film a été tourné en anglais et les acteurs, y compris Jane Fonda, ont assuré eux-même le doublage en français. Les félins a plutôt été mal reçu ; s’il est vrai qu’il est un peu en deçà de Plein Soleil, il n’en demeure pas moins un très beau huis clos sophistiqué et élégant, remarquablement photographié en noir et blanc par l’excellent chef-opérateur Henri Decaë.
Elle:
Lui : 4 étoiles

Acteurs: Alain Delon, Jane Fonda, Lola Albright
Voir la fiche du film et la filmographie de René Clément sur le site IMDB.

Voir les autres films de René Clément chroniqués sur ce blog…

6 réflexions sur « Les félins (1964) de René Clément »

  1. Désolé, ni Jane Fonda ni Lola Albright n’ont joué directement en français.
    La version française – la seule disponible chez nous – a été postsynchronisée par les acteurs car le film a été tourné en anglais. Il suffit pour s’en convaincre d’observer le mouvement des lèvres des trois acteurs principaux.
    Alain Delon avait accepté de tourner en anglais pour tenter de faire carrière à Hollywood…
    C’est une coproduction franco-américaine et c’est probablement une exigence de la MGM qui était la plus importante des 3 sociétés de production et la firme distributrice du film dans les pays de langue anglaise, ainsi que pour la Suède et le Japon.
    Ces renseignements ne figurent pas dans la présentation du film dans les pays francophones…

  2. Je l’ai adoré, je me demande même si je ne l’ai pas préféré à Plein Soleil. Il faut dire que le noir et blanc, quand il est bien travaillé, rajoute un je ne sais quoi des plus envoûtant !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *